Les tas d’urgence en droits de l’Homme sont d’annuler la camisole d’austérité, la chape de mal-être chronique qu’imposent le capitalisme néolibéral et ces rentiers minoritaires, au plan européen et mondial, laminant au passage le bonheur au travail
“Il n’y a pas d’ordre sans justice et l’ordre idéal des peuples réside dans le bonheur.” De Albert Camus
L’émotion est essentielle dans le travail, dans la combativité, et la capacité à faire face à la vie. L’intelligence émotionnelle nous amène à nous centrer sur des choses fondamentales et durables.
Le facteur majeur de la réduction de l’intelligence au quotidien est le mal-être, limitant l’accès au cortex préfrontal. Dans beaucoup de situations, le stress chronique psychologique diminue les capacités cognitives. Il faut essayer en tout temps de garder son calme malgré les difficultés des situations, des pressions de l’environnement.
Au contraire, le stress créatif de courtes durées, liées à la motivation au travail, en la cité, en famille, vont être impactés par le sens, la finalité de notre mieux vivre ensemble. Ces deux facteurs ont donc un rôle déterminant dans notre capacité à faire ou à ne pas faire. L’intelligence émotionnelle, comportementale et sociale ne se révèle pas de la même façon en fonction des circonstances. L’engagement à long terme, les relations de confiance, ainsi que les passions qui nous font faire des choses créent du bonheur dans la mesure où nos horizons ne sont pas barrés par une chape de plomb en austérité martelée, en stress chronique de burn-out orchestré : des mises en scène par l’oligarchie dominante ; leur seul credo étant d’un toujours plus de Rentes-Habilité pour la très petite minorité et leurs multiples paradis : fiscaux, d’entre-soi, de justice alambiquée, de pantouflage, d’occupations croisées de postes stratégiques, de médecine personnalisée.
La menace que font peser les paradis fiscaux et les pratiques des multinationales sur les démocraties est réelle, car elle remet fondamentalement en cause la souveraineté et la capacité d’agir des citoyens. Aux fragiles, l’austérité. Aux 1 % les plus aisés, les richesses et le pouvoir de décision. Nous avons le devoir d’agir, et une large union citoyenne et politique est nécessaire pour mettre fin à ce hold-up financier et démocratique qui représente un manque à gagner de près de 1 000 milliards dollars pour les Etats. C’est un problème de niveau mondial. Réguler au niveau européen ne sera pas suffisant. L’Europe devra faire bouger les lignes au niveau mondial pour que les entreprises n’aillent pas se loger ailleurs, au Delaware, à Singapour ou à Doha.
En consultant les statistiques de la Banque des règlements internationaux, on s’aperçoit que les flux financiers en provenance ou en direction des paradis fiscaux n’ont jamais cessé d’augmenter. La régulation anti blanchiment déjà en place aux Etats-Unis et en Europe n’empêche pas la compétition actuellement à l’œuvre à l’échelle internationale pour gérer ces énormes masses troubles de dollars ou d’euros. Ce qui rend la lutte difficile, c’est la coalition d’intérêts entre des individus riches qui veulent cacher une partie de leur fortune, des partis politiques qui ont besoin de fonds occultes pour leurs campagnes électorales et les multinationales qui souhaitent pouvoir créer des filiales fictives à leur guise afin de réduire l’impôt au minimum.
Le recul est en marche forcé sous le joug d’une doctrine libérale omniprésente ; les fractures s’officialisent. Il semble bien se dessiner deux justices, deux mondes du travail dont le plus imposant par la masse sera la nasse qu’en d’autre temps on appelait « L’esclavage »…. “Si l’homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.”…Disait encore Albert Camus.
Nos Vœux pour 2017, serait d’observer la table des dix commandements en pays réellement démocratique :
1)- Désobéir à l’Europe de la finance : l’austérité et le temps court ne font que le jeu de la minorité des plus riches. Respecter les consultations référendaires ; redonner du temps à la gouvernance planifiée ; formater le futur proche librement ouvert à nos jeunes, seraient des minimums à tenir pour se sortir de l’impasse du toujours plus de profit, de la croissance infini dans un monde fini ne menant qu’à la désertification.
2)- Engager, encourager la mobilisation de tous les électeurs, y compris les étrangers intégrés, par des consultations référendaires en cours de mandats à fin de redonner du sens, réajuster le jeu démocratique, faciliter la prise d’initiatives et de responsabilités. Engager la mobilisation en recherche, éducation, santé et créneaux stratégiques, sous efficience et contrôle public.
3)- Engager un audit de la dette avec l’implication citoyenne. L’audit peut être simultané à la suspension des remboursements de la dette, en tenant compte de la situation spécifique du pays. Redonnons du moteur à la créativité plutôt que du frein de comptabilité.
4)- Engager le contrôle strict et l’imposition des mouvements de capitaux au-dessus d’un montant supérieur aux mouvements en aides familiales. Soyons ferme avec les multinationales françaises comme étrangères, il ne peut pas y avoir un arbitrage au-dessus de nos lois et justice. Seul ou avec l’Europe des droits, il ne peut y avoir de secret d’affaires ; il ne peut pas y avoir de tribunal du capitalisme ; imposons aux entreprises, aux multinationales, la légalité formelle et matériel du pays, dans le respect total de l’humanité, de notre planète.
5)- Socialiser le secteur financier et le secteur de l’énergie. A savoir, décréter un monopole public pour les banques et les assurances : un rendu service public dont les pouvoirs de contrôle, de régulation, de pénalisation soient hautement efficients et citoyens. Engager la transition écologique quant à la production et distribution de l’énergie, quant à la production et distribution alimentaire.
6)- Engager une monnaie complémentaire non convertible pour une sortie ou un maintien dans la zone euro. Une monnaie d’échange invariable pour le marché intérieur des services non soumise à la politique de la Banque Centrale Européenne, en allégeant la charge des petites entreprises en services à la collectivité.
7)- Réformer radicalement la fiscalité. Supprimer la TVA sur les biens et les services de consommations et de soins de base tels que nourriture, électricité, eau, produits et soins de santé, produits et travaux au logement. Par contre, augmenter la TVA sur d’autres produits : alcool, tabac, jeux, produits de luxe…. Rééquilibrer les impôts sur les bénéfices des entreprises privées et des revenus d’un niveau certain par de l’impôt progressif relié à un engagement citoyen et écologique.
8)- Dé privatiser les secteurs stratégiques. Racheter pour un euro symbolique les entreprises privatisées. Racheter les entreprises prospérant que de l’octroi public sans réel investissement sur place en ressource humaine. Changeons les modes de recrutement, la gouvernance élitiste et le pantouflage spécifique à la haute fonction publique.
9)- Remettre la finance au service des entreprises et de la cité. Réduire le temps de travail avec maintien des salaires. Inclure la formation continue à tout échelon, abroger les lois antisociales, rééquilibrer le vivre-ensemble en entreprise et dans la cité pour l’expansion raisonnablement humaine, dans le cadre mondial fini. Freiner l’accélération, la fuite du temps, le burn-out devenu épidémie. Donner, accompagner et transformer le travail à ne plus perdre la vie à la gagner.
10)- Concevoir le processus constituant compacté à 250 en effectifs et en 5 régions. (régions équilibrées démographiquement selon modèle poste & télécommunications) Dissoudre le parlement et le sénat pour une assemblée constituante unique, laïque équilibrant la diversité des Hommes, des peuples, de leurs richesses culturelle, cultuelle et professionnelle, d’un apport en mixité sans exclusion. Aucune professionnalisation, l’élu après 2 mandats courts retournera à sa vie civile sans retirer d’avantages liés. CONTRE LES ABUS DE POUVOIR, seule une Assemblée constituante désintéressée, forcément TIRÉE AU SORT, sera capable d’écrire une bonne Constitution. Il n’y aura pas de porosité avec les élus locaux, avec la fonction publique, avec les partis politiques et avec le syndicalisme.
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Tout le reste découlera naturellement des contrôles permanents qu’une telle assemblée désintéressée instituera ; afin que la justice économique et sociale sera durablement équilibrée, en ordre de marche dans un vivre-mieux-ensemble notre cité, notre pays, notre planète.
“Il n’y a pas d’ordre sans justice et l’ordre idéal des peuples réside dans le bonheur.” De Albert Camus / Actuelles
Les dix points de la table ci-dessus s’inspirent en partie de la conférence donnée à Bilbao le 25 septembre 2016 pour la prise de pouvoir par le peuple afin de ne pas reproduire la capitulation que nous constatons en Grèce / ldh fédé91 – R . André
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