Résultat du vote à l’assemblée nationale sur la PPL Sécurité globale

Saluons les 2 députées du 92 qui ont voté contre la loi sécurité globale Elsa Faucillon et Frédérique Dumas!

2 députés se sont abstenus et pourtant font partie du groupe majoritaire.

9 députés ont voté pour, évidement les autres députés LREM, la députée LR et les deux députés MODEM qui ont suivi l’avis du gouvernement.

Le texte va ensuite passer au Sénat majoritairement LR, ne nous faisons pas d’illusion.Il nous restera le conseil constitutionnel et la rue!

Continuons la mobilisation!

Le lien vers une analyse complète du scrutin

Application StopCovid: dangers pour nos libertés, les parlementaires des Hauts-de-Seine répondent

La déclaration relative aux innovations numériques dans la lutte contre l’épidémie de COVID-19 a été adoptée largement par les parlementaires de lAssemblée Nationale par 338 voix pour et 215 voix contre, et du Sénat par 186 voix contre 127. Cette déclaration comporte entre autres la possibilité pour les détenteurs de smartphone de télécharger l’application StopCovid permettant le traçage des personnes positives au Covid-19 par le « suivi de ses contacts » ou « contact tracing ».

Depuis plusieurs semaines déjà la LDH avec un certains nombres d’associations alertent sur le fait que contrairement à une augmentation significative des moyens pour la recherche scientifique et les systèmes de santé publique, ce dispositif n’apportera rien à la lutte contre l’épidémie de Covid 19 et porte au contraire de graves dangers pour notre vie privée et nos libertés.

Après une première lettre ouverte le 24 avril sur les raisons de s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid, la LDH a écrit une nouvelle lettre ouverte à l’ensemble des parlementaires le 25 mai.

Les craintes que les données personnelles soient captées par les entreprises Google et Apple sont réelles, car c’est via leur service que l’application fonctionnera, qu’on le veuille ou non.

Quant à l’efficacité de StopCovid rien n’est garanti, car il faudrait qu’au moins 60 % de la population utilise l’application et que tout le monde dispose d’un smartphone », et à ce jour aucune application atteint ce taux (60%) de téléchargement dans la population.

Donc nous allons encore céder un pan de notre liberté d’aller et venir, dévoiler qui nous rencontrons, pour un bénéfice sanitaire incertain.

La fédération des Hauts-de-Seine de la LDH , a interpelé le 29 avril 2020 par un email les 13 députés et 7 sénateurs du département, avec une lettre décrivant les raisons pour lesquelles il faut s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid.

Seuls 5 parlementaires nous ont répondu, et ce bien avant leur vote au parlement:

-Le sénateur Pierre Ouzoulias (groupe communiste républicain citoyen et écologiste)

-Les député.es : Frédérique Dumas (groupe Libertés et territoires), Laurianne Rossi, Florence Provendier et Jacques Marilossian (groupe LREM).

Les deux premiers nous ont exprimé leur scepticisme voire craindre l’inefficacité d’une telle application, ils ont tous deux voté contre ce mercredi 27 mai.

Pierre Ouzoulias estimant que « l’application de traçage semble être d’une utilité presque nulle. La nécessité de protéger les données individuelles est même incompatible avec l’identification des chaînes de contamination. Par ailleurs, la gestion du projet d’application se fait sans réflexion sur les formes de divulgation du secret médical et la gestion des données de santé. » .
Il indique également que « Dans sa négociation avec Apple et Google, le Gouvernement français est maintenant seul, car l’Allemagne s’est ralliée, par pragmatisme, à la solution décentralisée. Cette décision acte du renoncement de l’Europe pour assurer sa souveraineté numérique. »

Fréderique Dumas nous informe qu’elle a demandé la tenue d’un vote en plus du débat, elle s’était «  déjà exprimée pour s’opposer à ce dispositif inefficace et liberticide » et qu’elle avait publié une tribune dans ce sens.

Les deux députées LREM ont émis des réserves  et attendent d’être convaincues par un tel dispositif. Toutes deux se sont abstenues le 27 mai.

Laurianne Rossi : « je conserve toutefois de réelles réticences d’ordre éthique et sociétal et d’importantes interrogations quant à l’efficacité opérationnelle de cet outil sur l’ensemble du territoire. ». Plus loin elle réaffirme que nos  »  préoccupations légitimes relatives aux libertés publiques sont également les miennes. Ainsi, dans le cadre de ce vote, je ferai naturellement preuve de la plus grande vigilance à ce sujet ».

Florence Provendier nous assure de sa «  volonté de prendre les décisions qui me sembleront les plus justes pour que nous puissions ensemble sortir de cette crise sans précédent. »

Enfin le député LREM Jacques Marilossian n’a pas été convaincu par nos arguments, reprenant ainsi les éléments avancés par le Gouvernement sur l’application : « l’application « StopCovid » est avant tout basée sur le volontariat des citoyens qui est un prérequis […] Les données sont toutes anonymisées dans le serveur où elles sont stockées. Seuls les crypto-identifiants sont partagés de l’application vers un serveur central. ». Il a voté pour mercredi 27 mai.

Vous trouverez dans le tableau ci-dessous la synthèse des votes de chacun des parlementaires du 92 au Sénat et à l’Assemblée Nationale.

Nous remercions les 5 parlementaires qui ont pris la peine de répondre à cette interpellation.

Chacune des crises qui ont marqué le 21e siècle ont été l’occasion d’une régression des libertés publiques. Dernier en date l’état d’urgence sécuritaire dont des mesures liberticides ont été introduites dans le droit commun en 2017.

Déjà nous alertions sur le risque de la pérennité de cet état d’urgence, et nous ne nous sommes pas trompés.

A nouveau nous alertons, malgré les gardes fous qui peuvent exister, sur la tentation de récupérer des données personnelles, sur la restriction des libertés au nom de la guerre contre la pandémie. Si ce n’est pas par ce gouvernement, ça sera par le prochain, ou par les entreprises peu scrupuleuses sur les questions d’éthiques quand il s’agit de données hautement précieuses.

Et au-delà, même si la collecte des données est minime, il n’est pas question d’abandonner le consentement, car via le Bluetooth les échanges d’un téléphone à un autres se fait automatiquement.

Et que dire l’atteinte au secret médical, à la confidentialité des données de santé ?

Comme pour l’état d’urgence sécuritaire, dont l’efficacité n’a pas été démontrée, les dangers pour nos libertés sont eux bien réels !

*Résultat scrutin au Sénat

**Résultat scrutin à l’ Assemblée Nationale

Projection Débat – L’état d’urgence, il est urgent d’en parler! mercredi 20 juin- 19h -Nanterre

La LDH 92 et la LDH Nanterre vous invite

L’état d’urgence, il est URGENT d’en parler !

 

 >>>>>Projection –débat du court métrage en 3 volets
« Attentifs ensemble » réalisés pour l’Observatoire de l’état d’urgence dont la LDH fait partie, dans le but de dénoncer l’instauration d’un état d’urgence permanent qui sape les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.
En présence de Malik Salemkour, président de la Ligue des Droits de l’Homme

>>>>>Présentation également de l’Ouvrage « L’Etat d’urgence (permanent) » témoignages et analyses, en présence des auteures Hassina Mechai et Sihem Zine

 MERCREDI 20 JUIN 2018 –19H
AGORA, 20 RUE STALINGRAD, RER NANTERRE VILLE

En partenariat avec le MRAP, les Oranges, Les mamans des Pablo, la maison d’édition Melting Book
 
 
L’état d’urgence n’a pas pris fin le 1er novembre 2017.  Malgré les alertes répétées de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme ses mesures ont été inscrites dans le droit commun via la loi  n° 2017-1510 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT) — plus communément appelée loi antiterroriste et promulguée le 30 octobre 2017 par le Président de la République.
 
Attentif au respect des droits et des libertés fondamentales, l’Observatoire de l’état d’urgence s’inquiète de voir l’empilement des lois sécuritaires menacer l’État de droit et lance une campagne pour dénoncer l’instauration d’un état d’urgence permanent qui sape les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.
 
 L’Observatoire de l’état d’urgence, créé en janvier 2016, est un regroupement d’associations, d’organisations et de syndicats qui veillent à la défense des droits et des libertés fondamentales et sont mobilisés pour sortir de l’état d’urgence permanent et dénoncer l’inscription de ses mesures liberticides dans le droit commun.
 

 

Conférence débat à l’université : Université/ Laicité / Religions jeudi 16 avril

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La Section de l’Université de Nanterre de la Ligue des droits de l’Homme
a le plaisir de vous convier à une conférence-débat sur le thème :

Université / Laïcité / Religions
Quelles spécificités ?

En présence de
Danièle Lochak, Professeure émérite à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, membre de la Ligue des droits de l’Homme
Frédéric Dieu, Maître des requêtes au Conseil d’Etat,
Dominique Goussot, Président de la fédération des Hauts de Seine de la Libre pensée
un Membre de l’Observatoire de la laïcité (sous réserve)

Le jeudi 16 avril 2015,
de 17h15 à 19H15
Batiment F,
amphi D

Dévoilement de la plaque Victor et Ilona Basch, Mercredi 16 avril, Montrouge

 

La section locale de la Ligue des droits de l’Homme,

son président, M. Philippe Ponge, ont l’honneur de vous convier au dévoilement de la

plaque en mémoire de Victor et Ilona Basch

Mercredi 16 avril 2014 à 18h30

à l’angle des rues Carves et Basch, à Montrouge

 

Cet évènement, pour lequel la municipalité de Montrouge a apporté

son concours, se tiendra en présence de :

Mme Françoise Basch, petite-fille de Victor et Ilona Basch

M. Gilles Manceron, membre du comité central de la Ligue des droits de l’Homme

M. Jean-Loup Metton, conseiller général des Hauts-de-Seine

Mme Julie Sommaruga, députée des Hauts-de-Seine

Mme Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts-de-Seine

 

Merci de bien vouloir

confirmer votre présence à

ldh92sud@hotmail.fr

 

 

 

Section de la Ligue des droits de l’Homme de Malakoff-Bagneux-Montrouge

 

Maison de la vie associative – 28 rue Victor Hugo – 92240 Malakoff – http://ldh92sud.over-blog.com – courriel : ldh92sud@hotmail.fr

v basc montrouge

 

Conférence-Débat: Les politiques migratoires européennes : Pourquoi une Europe forteresse ?

europe forteresse

Vendredi 7 mars 2014  à 20h30

Salle Henri Lasson  à Antony

(à côté de l’entrée du cinéma Le Select, du côté du marché)

Conférence-Débat avec Claire Rodier

Juriste, présidente du GISTI, co-fondatrice

et vice-présidente de Migreurop 

Les politiques migratoires européennes :

Pourquoi une Europe forteresse ?

A quoi sert Frontex ?

A l’initiative de l’observatoire citoyen du Centre de Rétention Administrative (CRA) de Palaiseau et du collectif antonien : « Migrants : changeons notre regard ! » (Amis de l’Avenir, ATTAC, la CIMADE, CCFD-Terre Solidaire, LDH, RESF, la Vie Nouvelle)

 

L’Observatoire de la liberté de création dénonce la censure de l’affiche du film d’Alain Guiraudie

L’Observatoire de la liberté de création dénonce la censure de l’affiche du film d’Alain Guiraudie

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création dont la LDH est membre
Les municipalités UMP de Saint-Cloud et de Versailles ont cru bon de retirer des rues de leur ville l’affiche de L’Inconnu du lac, film d’Alain Guiraudie sorti sur les écrans ce mercredi, créée par l’illustrateur Tom de Pékin, et où figurent au premier plan deux hommes dessinés qui s’embrassent.


Malgré les dénégations du maire de Versailles et les affligeantes explications du maire de Saint-Cloud, mettant notamment en cause la loi sur le mariage pour tous, cette censure ne trompe personne : il s’agit là d’une nouvelle marque de la montée du puritanisme et de l’homophobie, et d’une énième tentative de gêner la diffusion d’une œuvre et la rencontre avec son public.

L’Observatoire de la liberté de création condamne cette censure et exige que les affiches soient rétablies dans les deux villes en question.

Paris, le 13 juin 2013

Les Hauts-de-Seine au crible des droits de l’homme

Les Hauts de Seine au crible des droits de l’homme

Tribune publiée par Mediapart le 5 juin 2012

Droit de vote des étrangers non ressortissants de l’Union européenne aux élections locales, refonte de la loi sur la vidéo-surveillance, mixité du logement: autant de propositions de la LDH auxquelles s’opposent de nombreux candidats dans le départements. Habiba Bigdade, présidente de la fédération de la Ligue des droits de l’homme des Hauts-de-Seine, les passe en revue.

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Battre le candidat des droites

Battre le candidat des droites

Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme se félicite du haut niveau de participation au premier tour de l’élection présidentielle.

Elle y voit la volonté du peuple français de restituer à la politique son rôle primordial, sans céder aux injonctions de se plier aux intérêts économiques.

La LDH constate l’ampleur du désaveu qui frappe le Président sortant. Ce qui a été sanctionné, c’est un quinquennat au service des puissants, caractérisé par des choix aggravant les injustices sociales, légitimant la xénophobie d’Etat, multipliant les atteintes aux droits et aux libertés, enfermant les citoyens dans une société de surveillance et dans une démocratie limitée. En s’en prenant à tout-va à diverses catégories de la population, parce qu’au chômage, selon leur origine, et même selon leur religion, en désignant des boucs émissaires et en attisant les peurs et les haines, Nicolas Sarkozy a légitimé les idées du Front national, qui s’en trouve plus fort que jamais.

Parce que notre pays ne peut continuer à se livrer, à lui-même, une guerre civile froide, parce que sa défaite est une étape nécessaire, il faut, le 6 mai 2012, barrer la route à Nicolas Sarkozy.

Mais, infliger une défaite au candidat sortant ne suffira pas à répondre aux angoisses et aux espoirs que traduit le premier tour des élections présidentielles. Ce sera au nouveau président de la République d’impulser une autre politique qui, dépassant l’alternance institutionnelle, ouvre la voie à une réelle alternative politique.

Rétablir un fonctionnement démocratique des institutions en supprimant le cumul des mandats, en assurant l’indépendance de la justice et en élisant les membres du Conseil constitutionnel, ainsi que les autres Autorités indépendantes, à une majorité des deux tiers du Parlement.

Bannir la xénophobie d’Etat en régularisant les sans-papiers qui étudient, vivent et travaillent ici, en ouvrant enfin un réel débat sur l’immigration, en accordant aux étrangers non européens le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales, et faire reculer le racisme en cessant de stigmatiser des catégories entières de population en raison de leur origine ou de leur religion.

Restituer aux citoyens leurs libertés en réformant profondément la justice pénale, en abolissant les lois d’exception, en rétablissant la justice des mineurs dans toute son exceptionnalité, en limitant les fichiers et leur usage à des fins proportionnées, contrôlables et à la finalité établie.

Reconstruire des services publics qui soient à la disposition de tous et auxquels tous doivent avoir accès, lancer un plan d’action pour l’hébergement d’urgence et le logement social, construire une justice fiscale et sociale qui assure la progressivité de l’impôt et la redistribution des richesses.

Construire une autre Europe, aux institutions démocratiques, dégagée du dogme de la concurrence, et ouverte sur le monde.

La LDH, au cours des mois à venir, portera ces revendications comme autant de conditions nécessaires pour que notre société cesse de produire de l’injustice et de l’exclusion, pour que se construise l’espoir d’une société plus solidaire et plus libre.

Paris, le 24 avril 2012.