Ciné-débat au Concorde dans le cadre du dispositif C’est mai toute l’année porté par La Ligue des Droits de l’Homme et en partenariat avec le réseau WELCOME, lundi 19 novembre à 20h30, tarif unique : 5.90€
L’acharnement judiciaire et les délinquants solidaires. Libre, un film qui montre l’absurdité des politiques migratoires européennes et devrait être interprété comme un encouragement à l’action citoyenne. Libre est soutenu par la LDH.
Synopsis et détails
La Roya, vallée du sud de la France frontalière avec l’Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d’asile.
Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi… Michel Toesca, ami de longue date de Cédric et habitant aussi de la Roya, l’a suivi durant trois ans. Témoin concerné et sensibilisé, caméra en main, il a participé et filmé au jour le jour cette résistance citoyenne. Ce film est l’histoire du combat de Cédric et de tant d’autres.
Qui est Michel Toesca ?
Michel Toesca, le réalisateur de Libre, est né à Nice en 1960. Il découvre le cinéma à l’âge de 14 ans en participant au tournage et au montage d’un court métrage de son cousin le photographe Jean Louis Martinetti. Fasciné par le langage cinématographique, il emprunte la caméra double 8 de son père et commence à tourner et monter ses premiers films. Il s’installe à Paris en 1978, y commence une école de cinéma qu’il quitte en cours de deuxième an… Lire plus
Qui est Cédric Herrou
Le réalisateur Michel Toesca est ami avec le protagoniste principal du documentaire, Cédric Herrou : « Je suis né à Nice et enfant je venais dans la vallée de la Roya. Cédric y vit depuis environ 20 ans. Nous nous sommes rencontrés au début des années 2000, nous étions copains. En 2008, je suis venu m’installer dans cette vallée avec ma famille. C’est à cette période que nous nous sommes rapprochés et sommes devenus amis », se souvient le cinéaste.
Origine du projet
C’est Cédric Herrou lui-même qui est venu vers Michel Toesca pour lui soumettre l’idée de le suivre dans son combat. « J’avais commencé à tourner dès 2015, essentiellement en Italie. À cette époque, les migrants n’étaient pas encore montés dans la Roya. Ils étaient cantonnés à Vintimille, ville où je me rendais souvent, et où je les ai croisés pour la première fois. J’étais bien sûr au courant de ce qui se passait en Grèce, et à Lampedusa, mais il n’y avait alors aucune médiatisation de ce qui se passait dans cette partie de l’Italie. Cela m’a intrigué. Comme je me balade souvent avec ma caméra, que j’aime observer le monde, j’ai commencé à filmer ce qui se passait sur place. J’ai passé beaucoup de temps avec les migrants de Vintimille. J’ai réalisé beaucoup d’interviews. Je les ai suivis dans les tunnels, dans leurs pérégrinations. Puis j’ai tourné avec des associations italiennes. Il faut se rappeler qu’au début, personne ne savait vraiment ce qui était légal ou illégal. Du coup chacun agissait seul, de son côté. Comme je circulais beaucoup, j’ai commencé à faire le lien entre ces différentes initiatives. C’est à ce moment là que Cédric m’a dit que lui aussi aidait et hébergeait des exilés. À cette époque, il n’était pas du tout médiatisé et j’ai commencé à le suivre. »
Signons la pétition
Manifeste pour l’accueil des migrants
Manifeste signé par Malik Salemkour, Françoise Dumont, Henri Lerclec, Michel Tubiana, Pierre Tartakowsky, Gilles Manceron et Jean-François Mignard pour la LDH
Les rédactions de Politis, Mediapart et Regards, s’associent pour lancer le Manifeste « Pour l’accueil des migrants » signé par 150 intellectuels, artistes, militants associatifs, syndicalistes et personnalités de la société civile.
Partout en Europe, l’extrême droite progresse. La passion de l’égalité est supplantée par l’obsession de l’identité. La peur de ne plus être chez soi l’emporte sur la possibilité de vivre ensemble. L’ordre et l’autorité écrasent la responsabilité et le partage. Le chacun pour soi prime sur l’esprit public…
Nous ne l’acceptons pas.
Retrouvez le manifeste dans son intégralité sur Mediapart, Politis ou Regards.
Nous invitons celles et ceux qui l’approuvent à le rejoindre en le signant en ligne et en le partageant sur les réseaux sociaux sous le hashtag #pourlaccueildesmigrants.