Yaël Hassan à l'école Jules Ferry de Royan

Dans le cadre des Rencontres du livre et du citoyen, l’auteure de littérature de jeunesse, Yaël Hassan, a été à la rencontre des élèves de CM de l’école élémentaire Jules Ferry de Royan. Elle sera demain à l’école Jean Papeau de Royan et à l’école d’Etaules.

Découvrez le compte-rendu de cette rencontre sur le site de l’Inspection de l’Éducation Nationale de Royan :

http://bproyan.fr/spip.php?article173

Quel plaisir ! Louison croquera le climat en direct dimanche matin !

Saluée par Rue89 comme étant une digne héritière « bête et méchante » de la caricature, Louison, jeune caricaturiste au CV déjà rempli et varié (elle intervient sur France-culture, le vendredi matin et a rejoint l’équipe de Charlie-hebdo) croquera en direct dimanche matin la table ronde « Climat et après-nous le déluge ». Une table ronde où débatteront Jade Lindgaard de Médiapart, Stephen Kerckhove d’Agir pour l’environnement et Xavier Boissel romancier… Un grand et beau moment, non ?

http://www.louison2.com

 

Portrait d'Hani Abbas, une fleur de trop ?

Né en Syrie, d’origine palestinienne, Hani Abbas a dû fuir ce pays pour un dessin de trop… celui de notre affiche : cette petite fleur colorée qui nargue la vie aux pieds de bottes militarisées. Vous aurez l’occasion de le rencontrer ce week-end, et d’ici là, de commencer à faire connaissance grâce à ce reportage de Raphael Van Singer, de la radio télé suisse (RTS 2014, Faut pas croire).

Les Rencontres ont choisi de mettre l’accent sur les caricaturistes : en expo, au ciné, en table ronde et tout au long du week end du 21 et 22. Dès demain, des lycéens du pays royannais partageront un moment privilégié avec Nadia Khiari, auteure de Willis from Tunis, vous savez ce chat mal embouché qui ne se prive pas de commenter l’actualité tunisienne depuis la révolution de 2011 et que la liberté d’expression y a été proclamé.

Yaël Hassan et le coin jeunesse des Rencontres

Jeudi et vendredi, Yaël Hassan, auteure jeunesse, ira à leur rencontre d’élèves dans plusieurs écoles du pays royannais. Elle sera l’invitée de la table ronde de samedi matin (11h/12h) avec également Florence Thinard, pour répondre à cette question : « Parler de la guerre avec les enfants ?« .

Suivra une séance de dédicaces à la bibliothèque de Saint-Georges de Didonne (au rez de chaussée du Relais de la côte de beauté) qui accueillera le coin jeunesse des Rencontres jusqu’à 16 h. Les plus jeunes pourront aller y lire, feuilleter des ouvrages traitant des droits de l’homme, ou se faire lire des histoires.


A la rencontre des "Diseurs de mots" la semaine prochaine

Les « Diseurs de mots » nous accompagnent par la lecture / mise en scène et musique, de correspondances et extraits de livre se rapportant au thème des Rencontres : Guerre et paix, conflit et réconciliation.

Pour les écouter, rendez (accès libre) :

Mercredi 18 février à 18h au Centre socio-culturel de Marne Yeuse, à Royan

 

Jeudi 19 février à 18h30 à la librairie Lignes d’Horizons, à Saujon (près de l’église)

 

On plie et on remonte

L’exposition Cartooning for peace/dessins pour la paix continue son périple en pays royannais. Après avoir posée ses 11 panneaux dans les collèges Dunant et Zola, elle sera installée dès lundi au lycée Cordouan pour une semaine. Les lycéens de Cordouan mais aussi du lycée Atlantique et des jeunes du Bureau information jeunesse pourront à leur tour découvrir pourquoi la liberté d’expression est un droit fondamental, se frotter aux figures de style des caricaturistes, percevoir tout ce qu’un dessin peut dire (ou pas quand la censure s’en mêle). La semaine se clôturera en beauté par la rencontre, vendredi après-midi, entre 200 jeunes et la caricaturiste tunisienne, Willis From Tunis qui viendra leur raconter l’histoire de ce chat mal élevé qui depuis 2011 peut chroniquer sur facebook la vie politique tunisienne.

L'engagement des écrivains et des poètes – Samedi 21 février à 16h30

Maram Al Masri a dû annuler sa participation aux Rencontres. Sa voix, ses mots, nous manquerons, mais Francis Combes, un autre poète, directeur littéraire aux Temps des Cerises, a accepté de la remplacer, à sa demande(table ronde de samedi 16h30 sur l’engagement de l’écrivain). Il évoquera « L’honneur des poètes », une anthologie de poèmes signés (sous pseudonymes) Aragon, Seghers, Tardieu, Eluard, Guillevic, Desnos, Vercors, Ponge entre autres, excusez du peu ! L’ouvrage est publié en 1943, sous le manteau, par les éditions de Minuit. Aujourd’hui, les éditions Le temps des cerises rééditent ce livre essentiel dans la compréhension des troubles de ce temps de guerre. Ce livre témoigne de l’engagement des intellectuels de l’époque dans la résistance. Francis Combes nous rappellera la place de cet ouvrage de combat, saura nous dire que la poésie est une arme et que placée dans les mains de rimeurs, d’arrangeurs de mots, elle touche, ronge le coeur de la barbarie.


Également à la table-ronde, Loïc Merle et Serge Mestre (voir biographies).


« Ce cœur qui haïssait la guerre… »

Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille !
Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,
Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.
Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent,
Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne,
Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat.
Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos.
Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France.
Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs,
Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises
Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre :
Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !
Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,
Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères
Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera.
Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées,du jour et de la nuit.

Robert Desnos, 1943 (paru dans L’Honneur des poètes)

Quatre éditeurs engagés à (re)découvrir ! Coups de gueule, pas s'abstenir

Quatre éditeurs tiendront un stand au côté de la grande librairie de nos partenaires (Odyssée de la Bd à Royan et Lignes d’Horizons à Saujon).

Hommes et migrations

(www.hommes-et-migrations.fr), fidèle des Rencontres, qui animera la table ronde « Guerres, conflits et exil vers l’Europe » de 14h, dimanche, avec Serge Weber, Serge Mestre et Gianno Pirozzi.

 

Les Editions Libertaires

(http://editions-libertaires.org), nos voisins oléronnais, reviendront également.

 

Deux nouveaux

 

Le vent se lève

(www.editionsleventseleve.com), une jeune maison d’édition du Gers, emportée par une éditrice engagée, à l’image de l’une de ses dernières publication Comment résister à la démolition du code du travail, de Gérard Filoche (l’ancien inspecteur du travail) qui sera l’invité de la dernière petite rencontre des Rencontres, dimanche à 18h.

 

Le passager clandestin

(www.lepassagerclandestin.fr), avec un catalogue de déjà 60 titres, dont le dernier ouvrage de Stéphen Kerckhove (dimanche matin, 11h, à la table ronde Climat), Mal de Terre, un abécédaire illustré des luttes environnementales.

Rencontres du livre et du citoyen : Un peu d'égo climat ne nous fera pas d'ombre !

Jade Lindgaard sera présente aux Rencontres du livre et du citoyen à la table ronde de dimanche 22 février à 11h : « Climat, et après nous le déluge ? », avec Stephen Kerckhove (délégué d’Agir pour l’environnement) et Xavier Boissel (romancier).

Journaliste à Médiapart, Jade Lindgaard publie « Je crise climatique » (Ed. La Découverte 2014). Un peu de son « égo climat » ne nous fera pas d’ombre ! Pour en savoir un peu plus, un extrait de la critique de Mickael Marie :

« Ce ne sont plus des techniciens qu’il nous faut, ce sont des psychologues ! ». C’est un chargé de mission d’une agence de l’énergie qui le dit, et dont Jade Lindgaard rapporte les propos. Manière de dire que les solutions à la crise climatique ne sont pas seulement, et loin de là, affaire d’innovation technologique ou de volontarisme politique, mais qu’elles nichent aussi – d’abord – dans nos têtes. Il n’y a pas de grand méchant, « pas d’Al-Qaïda de l’effet de serre », il n’y a que nous. [la suite ici] »