Littérature de jeunesse aux Rencontres

Cette année, trois auteurs de littérature de jeunesse sont invités aux Rencontres du livre et du citoyen (Programme « Littérature de jeunesse » ICI) : Yves Grevet, Fanny Robin et Claire Gratias. Plusieurs de leurs livres seront ainsi mis à l’honneur.

 

« Méto »

Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d’eux sait qu’il devra en partir lorsqu’il aura trop grandi. Mais qu’y a-t-il après la Maison ?

 

« L’école est finie »

Un court roman qui ne manquera pas de titiller les esprits, et de nous faire réfléchir à l’école et à la société que nous voulons pour demain.

 

« Nox »

Un grand roman d’aventure qui renouvelle le genre de la dystopie. 

Dans une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque – la nox –, les hommes sont contraints de pédaler ou de marcher sans cesse pour produire leur lumière.

 

« On n’a rien vu venir »

Un roman à 7 voix destiné aux jeunes lecteurs de 10 ans et plus. Il décrit, à travers le regard de 7 familles, l’arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » et les mesures radicales qui s’ensuivent. Un texte qui montre, avec des mots adaptés à son public, les dégâts que peut produire la propagande démagogique, lorsqu’  » on n’a rien vu venir « .

 

« Le signe de K1 »

Une variation extrêmement originale sur le thème toujours excitant du voyage dans le Temps : la colonisation temporelle !

Début du XXIVe siècle. Le niveau des eaux a considérablement monté à la surface du globe. Réduite à une dizaine de milliers d’habitants, la population de la Terre s’est réfugiée dans les Hauts Monts du Karakoram. Alors que l’humanité menace d’être emportée par ce nouveau Déluge, vingt-deux Pionniers et leurs familles sont enrôlés pour un voyage dans le temps qui les ramènera en 2020. Leur mission : s’intégrer discrètement à la population pour préparer l’exode des survivants. Son nom de code : « Le Protocole de Nod ».

La Bande Dessinée et les Rencontres

Parmi les auteurs invités aux 2è Rencontres du livre et du citoyen, trois arrivent directement du monde de la bande dessinée : DAN (ou a.dan ; se prononce Adam),  Jean-Baptiste ANDREAE et Richard MARAZANO.

Une exclusivité en avant-première !

Les éditions Dargaud nous donneront le tome trois du Protocole du Pélican en avant-première. Au dessin : Jean-Michel Ponzio ( Le complexe du chimpanzé, Genetiks, L’ordre de Cicéron…). Au scénario : Richard Marazano ( Le complexe du chimpanzé, Chaabi, Cuervos, Otaku blue, Le rêve du papillon…), qui sera présent aux Rencontres.

L’histoire : Douze citoyens d’apparence ordinaire sont enlevés et conduits en lieu secret pour y être soumis à une étrange expérience… Quelles sont les raisons de ces kidnappings ? Qui en sont les commanditaires ? Et, surtout, que cherchent les scientifiques qui cartographient l’esprit de ces condamnés sans jugement ? Prisonniers ou geôliers, scientifiques ou cobayes, coupables ou innocents, tous doivent se soumettre au protocole… On peut tuer un homme, mais peut-on tuer une idée ?

Le protocole Pélican appartient au genre science-fiction, le lecteur sur les deux premiers tomes ne se pose que des questions et se demande quel est le degré de manipulation imaginé par Marazano ? Nous sommes plongés au sein d’une énigme opaque, nébuleuse et Marazano, délivrant les solutions au compte-goutte, renforce la perplexité du lecteur. Ce troisième tome apporte le début d’une solution. Cette série est remarquablement servie par le dessin de Ponzio, froid, quasi photographique qui renforce l’impression de malaise de cette histoire, huis-clos angoissant.

Deux expos B.D.

Des  planches originales de DAN,  de la B.D. « Thoreau, la vie sublime »,  le père de la désobéissance civile (scénario de Maximillien Le Roy, éd, Lombard, 2012) et des planches originales de Jean-Baptiste ANDREAE, de la B.D. « Azimut » (scénario Wilfrid Lupano, ed Vents d’Ouest), quelque part, dans le vaste capharnaüm des mondes possibles, il en existe un où, plus qu’ailleurs, on reste profondément outré par l’idée de la vieillesse et de son issue tragique.

Dédicaces

Dan, Andréae et Marazano seront présents pour des dédicaces et participeront à des tables rondes et rencontres.

Une affiche

Un grand merci à Arthur de Pins, qui nous a offert un extrait retravaillé sur le thème de l’Utopie, du Tome 3 de « La marche du crabe » (Soleil Productions, nov. 2012) pour l’affiche des Rencontres.

Avant les Rencontres…

LECTURES

 

Lectures à haute voix, assurées par « les Diseurs de Mots » : Jacqueline et Alain Bonnifleau, Isabel Lopez-Peralta et Patricia Peltin

 

Dans les bibliothèques et centre socio culturel du pays royannais :

  • Bibliothèque d’Etaules, mercredi 23 janvier, à 18h30
  • Centre socio culturel de Royan, jeudi 31 janvier, à 18h30
  • Centre socio culturel du canton de Cozes, mercredi 6 fevrier, à 18h (salle de Meschers, derriere l ‘OT)
  • Bibliothèque de La Tremblade, vendredi 8 février, à 18h30
  • Bibliothèque de Saint Palais sur Mer, vendredi 1er février, à 18h30
  • Centre socio culturel de Saint Sulpice de Royan, jeudi 14 février 18h30
  • Bibliothèque de Saint Georges de Didonne, vendredi 15 février, à 18h30

 

Au programme :

Cioran, Platon, Thomas More (l’inventeur du concept de l’utopie),Yves Paccalet (Partageons ! L’utopie ou la guerre), et Martin Luther-King (« je fais toujours ce rêve »)

et pour les auteurs présents aux Rencontres du livre et du citoyen :

Eric Hazan, « une autre histoire de la révolution française »

Marie Cosnay, « A notre humanité »

Luc Dellisse, «2013 année terminus»

Bruce Begout, « Zéropolis » et « Le ParK »

Pierre Larrouturou, « C’est plus grave que ce qu’on vous dit… Mais on peut s’en sortir »

 

"Hommes et libertés" n° 160 – Jeunesses

Parution d’Hommes & Libertés n° 160

Jeunesses

 (décembre 2012)


SOMMAIRE

Editorial

Des Baumettes à la République
Pierre Tartakowsky

Actualité

Roms migrants en France : quelle politique ?
Laurent El Ghozi

Du fichage à la vidéosurveillance : enjeux et questionnements
Maryse Artiguelong, Viviane de Lafond

« Nous, associations de Guyane »

Mémoire des travailleurs forcés vietnamiens en France
Gilles Manceron

Monde

La déroute de l’Europe des règles
Guillaume Duval

Russie : les droits toujours muselés
Sacha Koulaeva, Eric Simon

Le Venezuela de Chavez : entre rupture et continuité
Gisèle Jean

Turquie : quand la répression s’intensifie
Catherine Choquet

Dossier « Jeunesses »

Ce que parler de jeunesse(s) veut dire
Jean-François Mignard

Lutter contre le chômage et favoriser l’emploi des jeunes
Jean-Baptiste Prévost

Travailleurs sociaux et jeunes en crise
Laurent Ott

Jeunesses, classes dangereuses et politiques publiques
Francis Bailleau

Québec : pour le droit à l’éducation
Ligue des droits et libertés du Québec

L’engagement des jeunes aujourd’hui
Jacques ion, François Maguin

Les jeunesses au cœur du pacte social
Françoise Dumont

Revue d'actu's – janvier 2013

Revue (non exhaustive) d’actu ‘s

Réunion LDH ROYAN du 7 janvier 2013

… actu législative / réglementaire …

 

La solidarité n’est plus un délit

 

Depuis le 1er janvier, le délit de solidarité n’existe plus. Plus précisément, il a été aménagé de telle sorte que l’aide au séjour irrégulier n’est plus un délit “lorsque l’acte reproché n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte” et s’il “consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci”.  Le délit de séjour irrégulier est lui  aussi  supprimé (mais le délit d’entrée irrégulière perdure avec une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an et une amende de 3750 euros). Quant à la garde à vue des sans papiers (pour vérification de la régularité du séjour), elle est remplacée par une « retenue pouvant aller jusqu’à 16 heures ». En pratique, la police ne peut contrôler quelqu’un “que si des éléments objectifs déduits de circonstances extérieures à la personne même de l’intéressé sont de nature à faire apparaître sa qualité d’étranger”. Critique, le GISTI estime que cela ne changera pas grand chose, et notamment n’empêchera pas les contrôles au faciès.

Logement : statu quo

Suite au rejet par le conseil constitutionnel de la loi Duflot sur le logement et le foncier, celle-ci a dû repasser au Parlement. Une question de procédure donc… mais qui se solde par la perte, au passage, de quelques articles, dont celui qui instaurait un taux minimum de 10% de logements sociaux pour toutes les communes de 1500 à 3500 habitants (au sein d’une agglomération de 50 000 habitants). Une mesure qui aura eu un impact certain sur notre agglomération ! Le renforcement de l’obligation de logements sociaux de 20 à 25 % dans les communes déjà obligées d’appliquer la loi SRU (le cas chez nous de Royan, St Georges de Didonne, la Tremblade, Saujon, Vaux sur mer et Saint Palais) a, elle, été maintenue. Les communes qui ne s’y conformeront pas verront la pénalité multipliée par 5, soit passer aux environs de 750 euros par logement manquant ; soit plus de 500 000 euros pour la seule ville de Royan !

 

La proposition de loi de Quentin rejetée

 

Le 6 décembre, notre député maire a défendu sa proposition de loi à l’Assemblée nationale. Celle ci visait « à encadrer les grands passages (de gens du voyage) et à simplifier la mise en œuvre de la procédure d’évacuation forcée » ainsi que donner des pistes pour ceux qui se sédentarisent. En résumé, la PPL souhaitait transférer à l’État la responsabilité pesant aujourd’hui sur les communes concernant l’accueil de ces grands passages, ainsi que « l’offre d’habitat adapté », celle ci s’avérant selon le député « insuffisante » parce ce que « les collectivités ne mettent que rarement en place un tel habitat dont l’existence doit pourtant être prévue par les documents d’urbanisme » (sic). Dans ce dernier cas, sa proposition entendait donc « obliger l’État à proposer une solution de relogement adaptée aux personnes sédentarisées sur des terrains inadaptés, qu’il s’agisse d’aires d’accueil ou de terrains non destinés à l’habitat depuis une durée supérieure à dix-huit mois ». Une situation qui fait étrangement écho à celle vécue à Royan et sur le terrain dit de la Puisade, mais cela n’a pas évoqué lors de ce débat parlementaire. Didier Quentin n’a pas réussi à convaincre les députés de la majorité ni le gouvernement, malgré ce dernier argument : « Je le répète, il ne s’agit absolument pas pour nous de stigmatiser tel ou tel. Il se trouve que, personnellement, je suis membre de l’Association pour la promotion des gens du voyage. Je ne crois pas que l’on puisse être soupçonnés de je ne sais quelles mauvaises intentions ». En revanche, on peut le soupçonner d’amnésie : il a bien été été adhérent de l’APGV, en 2003 et 2004, puis de nouveau en 2009, mais n’a plus renouvelé sa cotisation depuis.

 

Vidéosurveillance à la diète

 

Le budget dédié à l’aide aux collectivités pour l’équipement en dispositifs de vidéosurveillance va diminuer de 10 millions d’euros, passant à 19,7 millions en 2013. Le ministère de l’Intérieur a commandé un audit sur les atouts et limites de la vidéosurveillance en France… heu pardon « vidéoprotection » doit on dire depuis que le gouvernement précédent a obligé à ce changement de vocabulaire ! … mais patience, les résultats ne sont pas attendus avant 18 mois.

… autres actus …

 

Le vrai faux des chiffres sur la pauvreté

(Chiffres et données issus de la Conférence nationale sur la lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale et de ses rapports préparatoires)

14,1 % de la population (8,6 millions de personnes) vivaient en situation de pauvreté en 2010 (13,5% en 2009). Le seuil de pauvreté est situé à 964 euros par mois pour une personne seule.

Les chômeurs sont trois fois plus touchés par la pauvreté.

1 enfant sur 5 vit dans la pauvreté.

Le taux de pauvreté des jeunes dépasse 20 % et ne cesse d’augmenter depuis 2004.

800 000 personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour manger.

Dans plus d’un ménage pauvre sur deux, une personne travaille (souvent à temps partiel ou sur de courtes périodes dans l’année).

1,5 milliard d’euros = la sommes des aides qui ne sont pas redistribuées parce que les personnes qui y auraient droit ne les demandent pas.

Près d’une personne sur trois qui pourraient bénéficier du RSA socle ne le demandent pas.

Près de 7 personnes sur dix qui pourraient bénéficier du RSA Activité ne le demandent pas (soit 800 000 personnes).

5 millions de personnes sont titulaires de minima sociaux.

912 000 personnes ont obtenu l’aide juridictionnelle en 2010 (seuil de 1393 euros par mois).

757 000 ménages étaient en cours de désendettement en juin 2012 (plus de 200 000 nouveaux dossiers par an).

210 000 étrangers bénéficient de l’aide médicale d’État en 2011.

Le non recours à la CMU complémentaire atteint 20 %.

En 2011, la CNAM a relevé 563 cas de fraudes à la CMU pour 4,4 millions de bénéficiaires.

Quant aux “bénéficiaires de la CMU qui roulent en Porsche”, “vérifications faites”, Jean-François Chadelat, président d’honneur du Fonds CMU, a découvert « que personne ne les avait vraiment vus, qu’il s’agissait purement et simplement d’une rumeur. Jusqu’au jour où j’ai eu connaissance d’un demandeur de la CMU qui se déplaçait en Rolls-Royce ! L’affaire a même suscité des interpellations au Parlement. Il s’agissait d’un châtelain britannique qui, en effet, vivait dans un manoir de soixante-dix-sept pièces sur 50 hectares de terre et ne disposait d’aucune ressource en France. Depuis lors, la loi a été modifiée afin de prendre en considération les revenus perçus à l’étranger”(extraits d’une audition de la commission des affaires sociales à l’Assemblée, en décembre 2012).

 

Toujours « non » au don de sang par les homosexuels

 

Lors d’une interview sur BFM TV, la ministre des Affaires sociales (Marisol Touraine) a considéré que les conditions ne sont toujours pas réunies pour que les homosexuels masculins puissent donner leur sang. Le magazine VIVA rappelle que François Hollande « s’était pourtant déclaré favorable à la levée de cette interdiction » pendant la campagne présidentielle. Cette interdiction date de 1983, et concerne « les hommes déclarant avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, en raison d’un risque considéré comme accru de contamination par le virus du sida (VIH) ». « Les associations de défense des homosexuels regrettent cette décision qui, selon elles, stigmatise cette communauté ».

 

Pour en savoir plus sur l’univers carcéral

 

Alors que le nombre de personnes détenues (67 000) dépasse le nombre de places disponibles dans les prisons, à noter la mise à jour du Guide du prisonnier qui vient de sortir. « Destiné aux personnes incarcérées, à leurs proches, aux professions judiciaires, aux intervenants en milieu carcéral et à tout citoyen s’interrogeant sur les droits du prisonnier, ce livre accompagne par un jeu de questions-réponses l’intégralité du parcours d’un détenu, du premier au dernier jour de prison. Les différentes étapes – entrer en prison, vivre en prison, faire respecter ses droits, préparer sa sortie – sont abordées successivement et donnent lieu à une explication claire de la règle de droit, confrontée à son application au quotidien et illustrée par des témoignages, analyses et articles de presse », présente l’Observatoire internationale des prisons, auteur de l’ouvrage édité par La Découverte (704 pages 30 euros).

Dans un mois, on se rencontre !

M-1 ! Prenez date !

Rencontres du livre et du citoyen
samedi 16 et dimanche 17 février 2013
à la salle des Fêtes de Saint-Palais

En 2013, la déclaration universelle des droits de l’homme célébrera ses 65 ans ! Son utopie reste plus que jamais notre utopie.
L’utopie (les utopies !) sera le thème des 2è Rencontres du livre et du citoyen

Comme l’an dernier, il y a un AVANT les Rencontres :

– le 7 février : Rencontre avec Éric Hazan,auteur d »Une histoire de la Révolution française » (La Fabrique Editions) – 19 h – auditorium du lycée Cordouan (accès libre)

Pour l’auteur, éditeur et écrivain, la Révolution a changé à jamais la façon de penser et de vivre du monde occidental. Ce livre donne à entendre la voix des assemblées, des personnages célèbres et celle du peuple. Quand ces voix se font discordantes, alors viennent les moments les plus sombres, jusqu’au drame du 9 thermidor. Éric Hazan « espère que ce livre fera souffler un peu d’enthousiasme révolutionnaire sur notre époque où la tendance est plutôt au relativisme et à la dérision »

– du 23 janvier au 15 février, lectures des « Diseurs de mots », dans les bibliothèques et centres sociaux du pays royannais

– les jours précédents les Rencontres, des auteurs littérature jeunesse iront à la rencontre du jeune public dans des écoles du pays royannais

Pour vous tenir au courant du programme, des dates, en savoir plus sur les invités, etc.
Un clic vers notre site :  http://www.ldh-france.org/section/royan/

Cette manifestation est organisée par la Ligue des droits de l’homme du pays royannais en partenariat avec les librairies du Rivage et l’Odyssée de la BD de Royan, et soutenue par la région Poitou-Charentes, la DRAC, la Communauté d’agglomération Royan Atlantique ainsi que les villes de Saint Palais et de Royan et le cinéma Le Surf de St Palais sur Mer

6 décembre : table-ronde sur le droit de vote des étrangers

La LDH Royan et Pays royannais organise

jeudi 6 décembre à 20h30

à la Maison des associations à Royan une réunion-débat sur le droit de vote des étrangers.

 

Des représentants des partis politiques sont invités. Cette table-ronde sera co-animée par Vincent Rebérioux, vice-président national de la Ligue des Droits de l’Homme.

 
Pour alimenter le débat, un article sur ce sujet de Pierre Tartakowsky (président national de la LDH) :

 

Droit de vote des étrangers : plus que jamais !

 

Le gouvernement est-il prêt, est-il décidé, à s’engager pour la mise en œuvre de l’engagement du candidat François Hollande concernant le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers ? Si la réponse est oui, il a un sérieux problème de communication. Après qu’un quotidien national du matin ait trompeté qu’il y renonçait, il se tait. Puis, explique, par les voix convergentes de sa porte parole et de son premier ministre que « c’est compliqué », « pas pressé, en tout cas pas prioritaire », que « la crise d’abord »…

A ce stade, ce n’est plus un flottement, c’est un échouage, comme dans « échouer », ou comme dans « échec ».

Répétons avec fermeté que cette mesure n’est pas « luxueuse » ; elle est en retard sur nombre de pays européens. Elle vise à combler le déficit démocratique aussi important que malsain qui divise la population de nombreuses villes en une population de citoyens électeurs d’un coté, et une autre, privée de vote. Elle vise à rétablir une égalité de traitement entre résidents étrangers européens et étrangers résidents non européens, les seconds étant privés de ce dont bénéficient les premiers. Elle constitue enfin un élément parmi d’autres pour contrer les effets délétères de la crise sociale et économique en confortant l’effectivité de la notion d’égalité.

C’est dire que sa dimension emblématique n’est pas que symbolique ; elle est enracinée, profondément, dans le sol des contradictions économiques, sociales, idéologiques que la promesse du « changement, maintenant » vise à résoudre.

La droite a parfaitement saisi l’hésitation fatale qui semble paralyser l’exécutif ; elle redouble d’efforts et de hurlements pour lui faire barrage, excipe d’une pétition nationale et se légitime d’un renversement de l’opinion publique dont attestent les sondages et qu’elle a, dans une large mesure, provoqué. Elle le fait moins pour contrer l’élargissement du corps électoral que pour alimenter une pédagogie du renoncement.

Autant de raisons qui devraient conduire le gouvernement à faire preuve de détermination. Reculer dans ce contexte tendu, reviendrait à adresser un message de désespoir a tout le monde « désolé, finalement, c’est trop dur » ; c’est aussi dire clairement qu’une partie de la population qui vit en France ne mérite pas qu’on se batte pour ses droits ; c’est enfin avouer un état de faiblesse que la droite se hâtera d’exploiter, jusqu’à provoquer la crise dont d’ores et déjà elle rêve a voix haute. Bref, ce serait pire qu’une erreur, ce serait une faute. Le faire au prétexte de la difficulté des temps serait un suicide.

C’est si vrai que le maire de Paris, engagé de longue date dans cette revendication pour la démocratie, en est venu à hausser le ton pour rappeler que le gouvernement à le droit d’échouer, mais pas celui de renoncer.

C’est fort bien vu. C’est pourquoi il nous revient de tout faire pour rappeler aux élus locaux, aux députés, aux ministres, que cette revendication est juste ; que nous y tenons ; et qu’une grande partie de l’avenir est suspendu à sa réalisation.

ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ 2024 : « L’EAU N’EST PAS NÉCESSAIRE À LA VIE; ELLE EST LA VIE » Antoine de Saint Exupéry

Une dizaine de classes de maternelles et élémentaires de Royan, Médis, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer ont participé au concours cette année. Voici certaines de leurs productions. Merci à ces élèves (et à leurs maîtres et maîtresses) conscients de l’importance de l’eau!

7émes Rencontres du livre et des citoynen.nes

Environnement. Trop tard pour être pessimiste(s) !

SAMEDI 17 & DIMANCHE 18 FÉVRIER 2024

Salle des fêtes de Saint-Palais-sur-Mer

SAINTE-SOLINE : LE RAPPORT QUI DÉMASQUE LES MENSONGES DES HOMMES DE DARMANIN

Vous pourrez voir la vidéo, en cliquant sur la lien ci dessous, d’un entretien entre une journaliste de « Le Media », Lisa Lap et deux observatrice et observateur de la LDH, Capucine Blouet et Flavian Lauzu. Ils commentent le rapport des observatoires des libertés publiques et pratiques policières de la LDH :  » Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain » .( Sainte Soline, le 25 mars 2023)

 « Le Media »: newsletter.lemedia.fr

Le 14 juin 2023, un jeune guinéen âgé de 19 ans était abattu par un ou de plusieurs tirs d’un policier à Saint-Yrieix-de-Charente à Angoulême à la suite d’un contrôle routier.

Conférence-débat: « Bébés d’ici, mères d’exil »

Le Collectif Migrants 17 vous invite à une conférence-débat au Palais des Congrès de Rochefort 73,rue Toufaire – Auditorium, le 31 mai 2023 à 20h.

Coupures de Presse « RENCONTRES DU LIVRE ET DU CITOYEN » 2024 -« Environnement : trop tard pour être pessimiste! » 

Sud-Ouest – Le Littoral

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