RENCONTRES ANNULÉES

2021 Les 6èmes rencontres du Livre et du Citoyen
sont ajournées, Covid oblige

Rassemblement et prise de parole contre la loi Sécurité Globale, 23 Janvier 2021 à Royan.

Rassemblement et prise de parole contre la loi Sécurité Globale, 23 Janvier 2021 à Royan.

« Depuis plusieurs années nous vivons de façon quasi permanente en État d’urgence.
Déjà en 1991 au moment de la guerre du Golfe apparaissait le plan Vigipirate, régulièrement réactualisé depuis et intensifié en 2015 à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo.
A un État d’urgence contre le terrorisme s’ajoute depuis 2020 l’État d’urgence sanitaire.

Une situation d’exception est donc devenue la norme avec toutes les conséquences que nous connaissons :

– projets et propositions de loi adoptés en procédure accélérée
– décisions prises sans contrôle judiciaire
– dégradation du débat démocratique
– toujours plus de pouvoir concentré dans les mains de l’exécutif.

La France fait figure d’exception parmi nos voisins européens.

Dans ce contexte anxiogène, il est facile, et pratique, pour les pouvoirs publics d’entretenir et de cultiver les peurs.
Le vocabulaire guerrier utilisé par le président de la République au début de la pandémie a bien joué ce rôle.
Les termes « guerre, mobilisation générale, ennemi » ont fait peser d’emblée sur le pays une chape de peur et de méfiance généralisée.

Dans une société déjà fragilisée par la crise sociale et le poids des inégalités, une société muselée par les peurs: du terrorisme, de l’étranger, de la maladie et de la précarité, faire de  l’autre  une source d’insécurité permanente permet de désolidariser, d’isoler et de séparer.

C’est une méthode qui a fait ses preuves et qui permet, à terme, d’accroître le contrôle de l’État.

Sous prétexte de protéger la population, il devient facile alors de proposer une offre sécuritaire qui emporte l’adhésion.

Depuis 1 an les pouvoirs publics s’engagent dans une voie toujours plus répressive et optent pour des moyens accrus de surveillance sans concertation avec la société civile et sans égard pour les droits fondamentaux.

Le plus bel exemple est ce projet de Loi de Sécurité Globale qui nous rassemble aujourd’hui et dont plusieurs articles sont inquiétants.

Déjà voté par l’Assemblée nationale le 24/11, il doit encore être examiné par les Sénateurs fin janvier.
Il prévoit, entre autres :
– l’interdiction de diffuser des images de policiers
– le transfert de compétences aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée
– l’utilisation de drones pour surveiller la population

On y voit également apparaître la possibilité nouvelle de sanctionner des intentions. Jusqu’à présent le droit français sanctionnait les actes.

Ce n’est par hasard que cette loi a suscité l’inquiétude de nombreux défenseurs des droits dont le conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, dénonçant une atteinte au droit à la vie privée et à la liberté d’information.

MAIS cette loi n’est qu’une infime partie de l’iceberg sécuritaire du gouvernement.


On peut y ajouter :
– le projet de loi confortant les valeurs de la République qui risque de porter durement atteinte à la vie associative et créer de nouveau un sentiment de méfiance à l’égard d’une partie de la population.

– et surtout le feu vert donné le 4/01 par le Conseil d’État au fichage, par la police et la gendarmerie des opinions politiques, appartenances syndicales, convictions philosophiques et religieuses.

Tout cela au nom de la « Sauvegarde de l’ordre public » comme l’arrestation, lors de la manifestation parisienne du 16 janvier dernier, de conducteurs de camions musicaux pour « agression sonore » et saisie des camions au prétexte que « le style de musique qui allait être joué ne correspondait pas au style habituel des manifestations «, d’après la Préfecture de Paris.

Nous ne pouvons pas accepter ces textes uniquement répressifs, jamais équilibrés par un volet éducatif ou social.
Nous ne pouvons pas admettre que les Droits des uns soient moins importants que les droits des autres.
Nous nous battons pour défendre les droits de tous, pas pour en enlever à certains.
Nous ne pouvons pas renoncer à nos libertés fondamentales, celles de la France des Droits de l’homme, au profit d’une illusoire sécurité.

Et, contrairement à ce que beaucoup pensent qui disent ne rien craindre parce qu’ils n’ont rien à se reprocher, nous sommes tous concernés.

Et c’est ensemble que nous réussirons à préserver ces biens communs.

LOI SECURITE GLOBALE RASSEMBLEMENT

RASSEMBLEMENT CONTRE LA LOI . « SECURITE GLOBALE »

La section LDH du pays royannais appelle à un

Samedi 23 janvier 2021 à 11h30

Place Charles de Gaulle – Royan

Soyons vigilants sur le respect des gestes sanitaires

La Ligue des droits de l’Homme inquiète

SÉCURITÉ

 La LDH du Pays royannais milite contre le projet de loi
« Sécurité globale » et s’est rapprochée des députés.

Dans un communiqué, la section Pays royannais de la Ligue des droits de l’Homme(LDH) s’inquiète du recul des libertés et des droits fondamentaux présent dans le projet de loi  » Sécurité globale » qui sera présenté au Parlement ce mardi. Elle a d’ailleurs interpellé les députés de Charente-Maritime sur le sujet pour dire « non à l’obsession sécuritaire ». « Ce texte prévoit d’étendre aux polices municipales des compétences de la police nationale. De plus, il organise une privatisation de la police en contradiction flagrante avec les normes constitutionnelles en déléguant aux agents privés de sécurité des pouvoirs réservés à la police judiciaire », constate la LDH du Pays royannais.


« Des risques considérables »

Et de faire remarquer, toujours dans le communiqué, « qu’allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, il prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public, en autorisant l’État à utiliser des drones avec caméras. Il propose aussi l’utilisation immédiate des images des “caméras mobiles” portées par les policiers et leur analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale). »

Enfin, la LDH du Pays royannais ne comprend pas pourquoi « le texte prévoit la pénalisation de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leurs missions d’ordre public, portant atteinte à la nécessaire transparence de ces opérations».

Et d’assurer qu’«une telle mesure, avec des sanctions très lourdes (un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières ». Pour la LDH, « les risques sont considérables ».

Journée internationale des migrants

Un collectif d’associations dont la LDH appelle à participer au cercle de silence qui aura lieu :

Vendredi  18 décembre entre 17h30 et 18h30 Place Ch. de Gaulle ROYAN

Munis d’une lumière (bougie, lampe électrique, frontale…) vous pouvez nous rejoindre à tout moment, quelle que soit la durée de votre participation.

Depuis 2007, un peu partout en France, des citoyens  se rassemblent et forment un cercle  pour observer 1 heure silencieuse.

Cette démarche vise à dénoncer le non respect des droits fondamentaux des migrants et sans papier en France.

Le choix d’un Cercle (figure géométrique ronde, sans angles) n’est pas  anodin. Quel que soit son statut , personne n’y occupe une place prédominante. Chacun y trouve sa place, à égale distance du lanterneau central.

Le silence permet ainsi d’unir des personnes qui seraient facilement divisées par les paroles, les idéologies ou les croyances. Dans le Cercle de Silence au contraire, pas question d’argumenter ou de s’opposer à l’autre à cause de sa religion, de ses idées.

Les cercles de silence  regroupent tous les courants de pensée et sont ouverts à tous. Ils cherchent à attirer l’attention sur les conditions de vie des migrants en France et partout dans le monde.

Par notre participation :

         Nous n’acceptons pas que la France, en vertu de lois de plus en plus dures, refuse sa protection aux demandeurs d’asile exposés à de très graves dangers dans leur pays d’origine.

            Nous n’acceptons pas que sous prétexte de sécurité des personnes soient brutalement évacuées de leur installation précaire  sans possibilité de mise à l’abri dans des structures d’accueil appropriées.

         Nous n’acceptons pas que soient prises en notre nom des dispositions  qui brisent des vies et détruisent couples et familles.

         Nous refusons les interpellations au faciès, l’expulsion et l’enfermement inhumain d’adultes et d’enfants en centres de rétention administrative ainsi qu’en zones d’attente d’aéroports et l’existence même de ces lieux..
           

          Nous voulons que la France redevienne un pays d’accueil, sans cesse enrichi et transformé par des êtres humains venus du monde entier.

Ciné-débat

ANNULÉ

Film : « Un pays qui se tient sage »

David Dufresne (documentaire sur les violences policières) :

mardi 10 Novembre à 20h30

au cinéma du Relais de St Georges

en partenariat avec CREA

Débat animé par Pierre-Antoine Cazau, président de la section LDH de Bordeaux qui travaille sur le sujet depuis 2 ans et connaît le film et Jean-Claude Guicheney, délégué Régional Nouvelle Aquitaine (ils font partie de l’Observatoire girondin des Libertés publiques).de Lucas Belvaux (fiction sur la guerre d’Algérie) ne sera pas en partenariat mais soutenu par la LDH car live avec le réalisateur en direct du festival du cinéma européen :

Rassemblement à Royan Mercredi 21 octobre à 15h

Ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty a été assassiné devant le collège où il enseignait l’histoire et la géographie.

Victime d’un attentat perpétré au nom d’une conception dévoyée de l’Islam, il était depuis plusieurs jours la cible d’une vindicte publique parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet dans l’une de ses classes où il étudiait avec ses élèves la liberté d’expression. Comme tout enseignant, il cherchait ainsi à préparer des jeunes à l’exercice de l’esprit critique, condition essentielle à une pleine citoyenneté.

Face à cette horreur, nous appelons les citoyennes et les citoyens à se rassembler Mercredi 21 octobre, jour de l’hommage national, à Royan, Carrefour des Droits de l’Homme à 15 h, pour dire combien nous sommes attachés à la liberté d’expression, que nous refusons les logiques extrémistes et obscurantistes et que la laïcité est le garant de la liberté de conscience.

1er mai 2019 : prise de parole de la LDH Pays royannais

La LDH Pays royannais a participé à la manifestation du 1er mai à Royan. Voici le texte lu par son porte-parole :

Mesdames et messieurs, cher.e.s ami.e.s,

Pourquoi avons-nous choisi de nous rassembler aujourd’hui, à Royan, un 1er mai ?

Militantes et militants de la Ligue des Droits de l’Homme, aux cotés de citoyennes et des citoyens attaché.e.s aux valeurs de la République, nous sommes réuni.e.s ce matin à Royan, comme partout en France, d’abord en souvenir des tragiques événements du mai 1886 à Chicago :

  • Le 1er mai, les syndicats états-uniens lancent une grève générale pour obtenir la semaine de 48 heures
  • Le 3 mai, des centaines d’ouvriers sont réunis à l’usine McCormick : au moment de la dispersion de la manifestation, les policiers chargent : il y a des morts et des dizaines de blessés.
  • Le 4 mai, une nouvelle manifestation est organisée ; et de nouveau, au moment de la dispersion, alors qu’il ne reste plus que quelques centaines d’ouvriers dans Haymarket Square, 180 policiers chargent la foule encore présente. Quelqu’un jette alors une bombe. Bilan : 12 morts dont 7 policiers. La police arrête 8 militants anarchistes. Un procès, commencé le 21 juin 1886, en condamne 5 à mort ; malgré l’agitation internationale, ils sont pendus le 11 novembre.
  • En 1889, cent ans après la Révolution Française, il fut donc décider de faire de chaque 1er mai un moment de mobilisation citoyenne et de lutte à travers le monde.

Au-delà donc de la liste des revendications inscrites sur le tract d’appel à manifester pour aujourd’hui (dont la LDH souhaite préciser qu’elle ne partage pas la totalité du contenu), nous sommes avant tout et malgré cela réuni.e.s ce matin pour affirmer haut et fort notre attachement viscéral au droit à manifester.

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, dans son article 10, souligne que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »

Force est de constater et nécessité est surtout de déplorer que le gouvernement actuel a une conception bien singulière de la notion de « trouble à l’ordre public ».

Sous prétexte de vouloir en éliminer toute trace, le gouvernement assume et organise

  • un usage disproportionné de la violence par les forces de l’ordre
  • l’utilisation d’armes présentées comme non-létales, les sinistrement célèbres « lanceurs de balles de défense » reconnus comme « arme de guerre » par la réglementation internationale
  • l’intimidation et l’arrestation de journalistes

Les répressions violentes des dernières manifestations ont des conséquences dramatiques sur celles et ceux qu’elles touchent. Chacune et chacun est susceptible de les subir.

De surcroit, la « loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations » (dite loi anticasseurs) adoptée par l’Assemblée nationale et promulguée par Emmanuel Macron le 10 avril dernier reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Or « si l’homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout » écrivait Albert Camus.

La Ligue des Droits de l’Homme, fidèle à son histoire et à la mission qu’elle s’est fixée depuis plus de 110 ans, (« défendre tous les droits, partout, pour toutes et pour tous »), appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à agir pour la défense des libertés publiques. Elle exige l’abrogation de la loi du 10 avril 2019 et elle somme le gouvernement de garantir à toutes et à tous la liberté de manifester.

Dans la boîte à outils de la citoyenne et du citoyen que nous sommes, se trouve effectivement le droit de manifester mais aussi le droit de vote. Un droit qui ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.

Or les élections pour renouveler le Parlement européen approchent et la voix de chacune et de chacun peut peser sur l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi la LDH appelle à participer au scrutin du 26 mai prochain.

Partout dans l’Union européenne, l’égalité d’accès aux droits fondamentaux recule avec la montée des précarisations ; la démocratie et les libertés publiques sont attaquées ; le droit d’asile est bafoué ; la solidarité avec celles et ceux qui sont privés des droits en arrive à être criminalisée.

Voter, c’est s’exprimer pour une Union européenne et des pays membres qui agissent en cohérence avec les valeurs proclamées d’égalité, de solidarité et de justice alors que ces valeurs, trop souvent, ne sont pas au centre des politiques publiques.

Voter, c’est dire par le vote que :

  • nous voulons « une Europe qui garantisse l’accès aux droits fondamentaux », cela pour toutes les personnes qui résident sur son territoire, sans distinction ;
  • pour chacune de ses politiques « l’Europe doit mettre les droits devant tous les autres considérants» ;
  • « l’Europe doit être un espace de libertés et de la démocratie » en s’opposant à ceux qui répondent au terrorisme, aux crises sociales, aux effets des déséquilibres internationaux, en restreignant les libertés et la démocratie.

Exprimer cela, c’est ne pas voter pour ceux qui disent que les droits ne sauraient être les mêmes pour toutes et tous et qu’ils seraient mieux assurés s’ils étaient réservés aux nationaux ! Il s’agit de refuser les expressions des extrêmes droites qui affirment que les droits ne doivent pas être universels.

Exprimer cela, c’est rappeler que les politiques publiques ne peuvent se limiter au seul objectif de « l’égalité des chances ». Menées depuis des décennies, ces politiques ultralibérales, qui oublient la solidarité, n’assurent pas l’accès effectif aux droits pour toutes et tous. Elles induisent les peurs et des précarités dans lesquelles nos sociétés s’enfoncent.

La LDH, qui partage avec nombre d’associations actives partout en Europe le combat quotidien pour l’effectivité des droits, espère trouver demain dans les institutions européennes des personnes élues qui porteront l’objectif de « tous les droits pour toutes et tous ». Nos combats auront besoin de forces politiques qui les partagent.

A chacune et à chacun de le permettre en votant le 26 mai.

 

Vendredi 29 mars à 18h : conférence sur la naissance des frontières au Proche-Orient

Vendredi 29 mars à 18h à la maison des associations de Royan, la LDH et l’association Saintonge -Syrie organisent une conférence sur « les accords Sykes-Picot et la naissance des frontières au Proche-Orient » avec Annick Neveux-Leclerc.

« Les invisibles » – Mercredi 30 Janvier à 20h30 à Ronce les Bains

En partenariat avec CREA et dans le cadre de l’AVANT Rencontres du livre et du citoyen, la LDH organise mercredi 30 janvier 2019 à 20h30 au cinéma de Ronce les Bains un ciné-débat autour du film :

CINE-DEBAT « L’évangile de la révolution » de François-Xavier Drauet en présence du réalisateur

Le 10 novembre 2025 à 20h à . Salle Michel Legrand à Saint-Palais-sur-Mer

Lancement d’une campagne de communication 2025

Aidez-nous à diffuser et partager !

La LDH lance, en ce mois de septembre 2025, une campagne nationale inédite pour alerter, mobiliser et agir contre la progression des idées d’extrême droite et leurs conséquences autoritaires.
Cette campagne a pour objectif de rappeler à chacune et chacun que les droits et libertés sont les éléments constitutifs de toute démocratie et l’Etat de droit, le meilleur rempart face aux dérives autoritaires.

Mobilisations du 1er mai

➤ Partout en France Lire le communiqué

En cette journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs, portons ensemble la rénovation démocratique qui n’a pas été engagée jusqu’ici et qui doit reposer sur l’Etat de droit et l’indivisibilité des libertés et des droits économiques, sociaux, environnementaux et culturels pour toutes et tous.

Rassemblements le jeudi 1er mai 2025 partout en France➤ A Narbonne En présence de Nathalie Tehio, présidente de la LDH.  Face à l’organisation du meeting du RN le 1er Mai à Narbonne, nous vous invitons à exprimer votre profond désaccord avec les idées d’extrêmes droites en participant à la mobilisation narbonnaise le même jour. Lire le programme

FESTIVAL CINEMA à Saint-Palais-sur-Mer :  «Films, Droits et Liberté(s). »

La section LDH pays royannais et le cinéma de Saint Palais sur Mer organisent un petit festival intitulé : Films, Droits et Liberté(s).

Il aura lieu du 14 au 16 Février prochain à la salle Michel Legrand à Saint-Palais-sur-Mer.

La LDH vous souhaite une bonne année et vous présente ses meilleurs vœux pour 2025 !

Chaque adhérente et adhérent, au sein de leur sections, fédérations et comités régionaux, ont contribué à porter nos luttes essentielles et à défendre les droits et libertés sur tous les territoires. Nous vous en remercions. 

En 2025, poursuivons ensemble nos mobilisations et nos luttes !

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

Appel à mobilisation :

Manifestations le 14 décembre 2024, partout en France et à Paris, place de Clichy à 14h

Meeting le 18 décembre 2024, à 18h30, à la Bourse du travail, 29 boulevard du Temple 75011 Paris – salle Henaff

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

Mobilisations partout en France

Voir en plein écran

➤ Le 14 décembre, manifestons partout en France pour défendre le respect de la protection et des droits des travailleuses et travailleurs migrants, de leurs familles et de toutes les personnes exilées !

Et le 18 décembre, Journée internationale des migrants, en meeting unitaire à Paris et dans d’autres initiatives en régions, réaffirmons plus encore l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous, né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs !

Ciné Blabla du Collectif Habitat

« Domicile fixe » de Xavier Diskeuve

Le Collectif pour l’habitat social en pays royannais vous donne rendez-vous
au cinéma Michel Legrand de Saint-Palais-sur-Mer,
mardi 10 décembre, à 19h, pour la première étape de « L’habitat dans tous ses états ! »

« Domicile fixe » court métrage de Xavier Diskeuve, suivi d’un débat : sans abris, une réalité ici comme ailleurs

CINE-DEBAT « JOUER AVEC LE FEU »

le 7/12/2024 à 20h30 au CREA

Synopsis

Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension…

SAINTE-SOLINE : LE RAPPORT QUI DÉMASQUE LES MENSONGES DES HOMMES DE DARMANIN

Vous pourrez voir la vidéo, en cliquant sur la lien ci dessous, d’un entretien entre une journaliste de « Le Media », Lisa Lap et deux observatrice et observateur de la LDH, Capucine Blouet et Flavian Lauzu. Ils commentent le rapport des observatoires des libertés publiques et pratiques policières de la LDH :  » Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain » .( Sainte Soline, le 25 mars 2023)

 « Le Media »: newsletter.lemedia.fr

Le 14 juin 2023, un jeune guinéen âgé de 19 ans était abattu par un ou de plusieurs tirs d’un policier à Saint-Yrieix-de-Charente à Angoulême à la suite d’un contrôle routier.

Conférence-débat: « Bébés d’ici, mères d’exil »

Le Collectif Migrants 17 vous invite à une conférence-débat au Palais des Congrès de Rochefort 73,rue Toufaire – Auditorium, le 31 mai 2023 à 20h.

Violences des frontières,frontières de la violence du 7 au 11 oct. 2025

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