Attentifs ensemble : le court-métrage

L’Observatoire de l’état d’urgence lance la version longue du court-métrage Attentifs ensemble, réalisé par Thibaut Oskian. Présentation,

 

Et si l’état d’urgence n’avait pas pris fin le 1er novembre 2017 ?

C’est le message porté par le film de campagne Attentifs ensemble, réalisé par Thibaut Oskian et produit par le Studio 84 pour l’Observatoire de l’état d’urgence. Un film en trois volets pour ouvrir le débat et alerter sur les menaces que la récente loi de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme (SILT) dite « loi antiterroriste », mais également des décennies d’escalade sécuritaire, font peser sur les droits et les libertés fondamentales.

Un film en trois volets pour alerter sur les atteintes aux droits et libertés

Intrusion policière sur la base d’une simple dénonciation, privation de la liberté d’aller et venir décidée arbitrairement et remise en cause de la liberté d’expression sont les différentes thématiques abordées par les trois volets de ce film, respectivement intitulés « La Visite », « La Note blanche » et « La Mauvaise Fréquentation ».

Lutte antiterroriste et respect des libertés fondamentales : un débat nécessaire

Il s’agit de montrer la réalité de ces mesures qui bafouent les libertés publiques au motif de lutter contre le terrorisme : relancer le débat public autour de la question est essentiel. Pour Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme, « L’État de droit est gravement ébranlé quand l’exception devient la règle et la Justice marginalisée. Au nom de  la lutte contre le terrorisme, tout serait acceptable. Or, l’arbitraire, la logique du soupçon, les contrôles de masse sont des poisons pour l’unité nationale et la démocratie».

Lutter contre les actes terroristes ne fait pas débat. Préserver nos libertés en mérite un.

 

Les membres de l’Observatoire sont :
la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Syndicat de la magistrature (SM), le Syndicat des avocats de France (Saf), l’Observatoire international des prisons (OIP) et le Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux (Credof).