La section sera présente au rendez-vous mercredi 12 novembre à 18h30 place de la République pour soutenir les camarades du Comité Sans Papiers 59 (CSP59) ! Le CSP manifeste tous les mercredis à 18h30 au départ de la Place de la République depuis 1996. La LDH de Lille incite à s’y rendre en particulier cette fois-ci étant donné les menaces récentes contre le CSP par plusieurs groupuscules d’extrême droite qui se réuniront le soir même dans un bar lillois, mais il est possible de marcher avec le CSP d’autres mercredis dans l’année.
Le contexte politique actuel est celui de la stigmatisation et de la criminalisation des personnes étrangères vivant sur le sol français.
- En ce moment même, l’article 67 de l’actuel projet de loi de finances propose, sans justification ni étude d’impact, d’exclure des Aides personnalisées au logement (APL) la quasi-totalité des étudiant·es étranger·es extra-européen·nes. Cette nouvelle mesure discriminatoire instaure parmi les étudiant·es une véritable préférence nationale dans l’aide au logement.
- En parlant de préférence nationale, rappelons que le RN a célébré l’année dernière une « victoire idéologique » avec l’adoption de la loi immigration, célébration tout à fait compréhensible pour l’extrême droite puisque les digues ont sauté face à la xénophobie et à la remise en cause de l’Etat de droit avec ce texte.
- Le 10 octobre dernier, plus de 15 organisations, dont la LDH, ont saisi le Conseil d’Etat d’une demande d’annulation – et dans l’attente, de suspension – du décret du 11 août 2025 portant publication de l’accord conclu fin juillet 2025 entre le Royaume-Uni et la France. Cet accord prévoit que pour chaque personne renvoyée en France après avoir rejoint les côtes anglaises, une autre personne, sélectionnée en France, pourra entrer au Royaume-Uni munie d’un visa. Cet accord lie donc les deux Etats dans un dispositif de marchandage, au nom d’une logique purement comptable réduisant les personnes à des unités interchangeables.
- En France, l’obtention du titre de séjour est essentielle pour avoir droit à une formation, à un travail, au logement. Mais les lois et les pratiques des préfectures rendent l’accès au titre de séjour de plus en plus ardu.
- Les personnes étrangères sont privées d’existence dans l’espace public puisque leur présence est soumise à des contrôles incessants. Cette surveillance policière exercée sur les personnes étrangères va de pair avec un climat de suspicion qui participe à leur criminalisation.
Malheureusement, cette liste n’est pas exhaustive… Et c’est pour cela qu’il est nécessaire de nous mobiliser contre les politiques xénophobes, attentatoires aux libertés, et pour les droits des étrangers !
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