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8 MARS 2012 : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME A MACON

LA SECTION LDH DE MACON SERA PRÉSENTE AUX COTÉS DES ASSOCIATIONS MACONNAISES CI-DESSOUS

 SUR TOUTE LA JOURNEE  PLACE AUX HERBES

– Forum d’information et d’échanges des associations présentes

Expression

Lecture de textes extraits de « Paroles de femmes »

– Témoignages
   Par Femmes Solidaires : témoignages personnels écrits ou oraux

Chansons sur CD :

Pierre Perret : Lily  « Femmes grillagées »
Juliette Gréco – Francesca Solleville – Barbara – Anne Sylvestre
Ferrat : « La femme est l’avenir de l’homme »
Linda Lemay
etc

– Panneaux d’expression libre

– Animation par le CLEM pour les enfants

 PROGRAMME 

11 h – Auriane FAURE, poétesse, slameuse
11 h 30 Chansons
Par les femmes – accompagnement à l’accordéon
par Daniel VACHERESSE (vice-président d’AMI71)
12 h 00 Témoignages sous forme de scénettes par ATD Quart-Monde
13 h 30 – Projection de clips video  (M-Pierre G. et Karine D)
14 h 30 Chansons
Par les femmes – accompagnement à l’accordéon
par Daniel VACHERESSE (vice-président d’AMI71)
15 h 30 – Auriane FAURE, poétesse, slameuse
16 h 30 Témoignages sous forme de scénettes par ATD Quart-Monde

CINÉMA : LA PRESSE et SES VALEURS

Le cinéma municipal La Palette de Tournus

ATTAC Mâcon

La Ligue des Droits de l’Homme (section de Mâcon)

Cinémascotte

 vous invitent à la soirée autour du film documentaire

de Gilles Balastre et de Yannick Kergoat

Les nouveaux chiens de garde

France – 2011 – 54 mn

vendredi 24 février 2012 à 20h

Débat après la projection en présence de Benoît Collombat, Grand reporter à France Inter

 Synopsis : Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.

En 1932, Paul Nizan publiait Les Chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dresse l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise.

 Critique de Phil Siné « Attention : Film d’utilité publique! »

 Voilà typiquement le genre de film documentaire que vous risquez de ne pas pouvoir voir ailleurs que dans un réseau de salles de cinéma indépendant lors de sa sortie en salles ou plus tard sur un DVD édité par un obscur distributeur vidéo… Car  Les nouveaux chiens de garde  a de quoi largement déstabiliser les riches puissances économiques qui détiennent également les rennes du pouvoir et de l’information : le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat ne passera ainsi certainement jamais à la télévision française… Raison de plus de courir le voir en salles dès aujourd’hui !

CINÉMA : la manifestation des Algériens le 17 octobre 1961

Dans le cadre du week-end documentaires de l’Embobiné, en partenariat avec la section de Mâcon de la LDH, sera projeté le film

OCTOBRE A PARIS

de Jacques Panigel – 1h10 – 1962/2011

Dimanche 18 mars à 15h

Cinéma Marivaux de Mâcon

Suivi d’un DÉBAT

avec Samia Messaoudi, journaliste (Radio et TV Beur, Clara), éditrice (Syros), co-fondatrice avec Mehdi Lallaoui de l’association « Au nom de la mémoire »

Synopsis :

 A cinq mois de la fin de la guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a été le lieu d’un des plus grands massacres de gens du peuple de l’histoire contemporaine de l’Europe occidentale. Ce jour-là, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des dizaines d’Algériens, peut-être entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine. Pendant plusieurs décennies, la mémoire de cet épisode majeur de la guerre d’Algérie sera occultée.

Ce film fut réalisé dès le lendemain des événements avec l’aide du Comité Audin, par Jacques Panigel signataire du Manifeste des 121, et strictement interdit jusqu’en 1973.

Première partie :

 en préface du film, court métrage « A propos d’octobre » de Mehdi Lallaoui, réalisateur et historien. (2011-18 min)

Site du film, dossier presse : http://octobre-a-paris.com/autour-du-film.html

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4742 : l’historien Gilbert Meynier appelle les historiens algériens et français à ouvrir des chantiers mémoriels.

Ressources :

sur ce site très riche, la LDH Toulon a rassemblé dans le dossier

               « les deux rives de la Méditerranée > assumer ensemble un passé commun »

 une soixantaine d’articles sur la mémoire et l’histoire de la guerre d’Algérie, y compris sur des films traitant de ce sujet. On y trouve les signatures de Benjamin Stora, Mohamed Harbi,  Gilbert Meynier, Mehdi Lallaoui…Les liens vers ces articles se trouvent ci-dessous.

 LDH TOULON RUBRIQUE :

les deux rives de la Méditerranée > assumer ensemble un passé commun

• “génocide en deçà, guerre propre au-delà ?” par Brahim Senouci

•  Gilbert Meynier appelle les historiens algériens et français à ouvrir des chantiers mémoriels

• troisième commémoration à Marseille de l’“autre 8 mai”

• la rhapsodie méditerranéenne de Jean-Marie Lamblard

• Benjamin Stora : les guerres des mémoires françaises et algériennes

• Marseille 4/5 juin 2010 : la France et l’Algérie, le poids de l’histoire pour comprendre le présent

• Albert Camus dans les imaginaires, par Benjamin Stora

• Benjamin Stora et Mohammed Harbi à Alger : “écrire l’histoire”

• Fillon à Alger alors qu’une “pesante mémoire commune” continue d’affleurer

• une rencontre le 11 juin à Montpellier : l’histoire franco-algérienne

• dialogue décolonisé : Fatima Besnaci-Lancou et Maïssa Bey

• Mohammed Harbi à propos du film « Algérie, histoires à ne pas dire »

• le débat autour du dernier film de Jean-Pierre Lledo (suite)

• “Algérie, histoires à ne pas dire”, film de Jean-Pierre Lledo, à voir et à débattre

• France/Algérie : lettre aux enfants de 1962

• Louvroil : inauguration d’une stèle à la mémoire de toutes les victimes de la guerre d’Algérie

• France-Algérie : histoire et enjeux politiques, par G. Meynier et E. Savarese (version réduite)

• France-Algérie : histoire et enjeux politiques, par Gilbert Meynier et Eric Savarèse

• Benjamin Stora : « difficile de concevoir une union méditerranéenne indépendamment de la mémoire des peuples »

• René Gallissot : je suis contre la soumission des historiens aux commandes de l’Etat

• Pierre Joxe : une jeunesse porteuse de la coopération de demain

• l’ambassadeur de France en Algérie : nous devons regarder notre histoire commune en face et l’assumer chacun de son côté

• au-delà du crime de l’OAS, une amitié franco-algérienne

• pour la réconciliation des mémoires françaises et algériennes

• Jean-Louis Debré appelle Algériens et Français à un « indispensable devoir de mémoire »

• “Mouloud Feraoun, un écrivain dans la guerre d’Algérie”, par Sylvie Thénault

• « L’Algérie des origines. De la préhistoire à l’avènement de l’Islam », de Gilbert Meynier

• Algériens, des bras pour la France, par Benjamin Stora

• ni repentance, ni fierté nationale, par Souâd Belhaddad

• la France et l’Algérie entre repentance, excuse et oubli

• France/Maghreb : colloque et rencontres en région PACA

• Benjamin Stora : je sens le développement d’une forme de communautarisme mémoriel

• juillet 2006 : la France / l’Algérie

• Jean Sprecher, une autre façon de regarder l’Algérie

• Algérie-France, les leçons d’un malaise, par Florence Beaugé

• Château-Royal se souvient…

• peut-il y avoir une « juste mémoire » du passé qui lie l’Algérie et la France ?

• la trahison, un film de Philippe Faucon

• “Paris-Alger, aller-retour”, par Mohammed Harbi

• la Guerre d’Algérie : une histoire apaisée ? par Raphaëlle Branche

• Guerre d’Algérie : 1999-2003, les accélérations de la mémoire, par Benjamin Stora

• Bouteflika implique la France dans sa campagne référendaire – Paris « prêt » à un travail de mémoire

• Pieds-noirs, Harkis, Algériens : la guerre des mémoires

• Claude Liauzu : la guerre d’Algérie n’est pas finie …

• entre Paris et Alger, le passé colonial …

• Liauzu et Meynier : Sétif, la guerre des mémoires

• Mohammed Harbi : “en finir avec le mensonge”

• Benjamin Stora : on rejoue sans cesse le passé

• Mehdi Lallaoui : ne pas occulter le 8 mai 1945 à Sétif et construire la fraternité

• le 15 mars 1962, Mouloud Feraoun …

• la revendication algérienne de repentance de la France

• “France-Algérie, les douleurs de la mémoire” par Bruno Etienne

• “L’histoire a servi à légitimer le pouvoir »

• il y a cinquante ans, les « événements » de la Toussaint 1954

• quand des Algériens libéraient la France…

• Benjamin Stora : la mémoire retrouvée de la guerre d’Algérie

• Mohammed Harbi : “la connaissance de l’Histoire permet d’engager une thérapie collective”

• inventer une mémoire commune

• François Loncle : « écrire l’histoire commune »

Décès de Gérard Bonvilain, Président de la LDH Mâcon

Notre président et ami, Gérard Bonvilain, est décédé dimanche 11 septembre 2011 des suites d’un cancer.

                Gérard Bonvilain effectuait son deuxième mandat de président de la section LDH de Mâcon.

Après une carrière de receveur au sein des PTT, il avait rejoint à la retraite la région mâconnaise où sa famille avait ses racines.

C’était un homme de conviction et de culture. Sa culture historique, syndicale et humaniste était immense. Il a conduit puis accompagné toutes nos actions.

Dans sa recherche pour la paix, on se souvient avec admiration qu’il a participé à la flottille de Gaza restée bloquée au Caire entre Noël 2009 et le Jour de l’An 2010.

GLIÈRES 2012

10 MAI 2012 : IL RESTE QUELQUES PLACES, CONTACTEZ L’ANACR. ENTRE PRÉSIDENTIELLES ET LÉGISLATIVES CE DÉPLACEMENT S’IMPOSE !

MARS 2012 : L’ANACR prévoit un bus pour le plateau des Glières le dimanche 27 mai et prend les inscriptions à son bureau 47 rue du Concours 71000 Mâcon – tél 03 85 39 24 48 – ouvert le mardi et le vendredi de 8h30 à 11h30 – courriel simone.mariotte@orange.fr – tarif 16 à 20 €. Il est recommandé de s’inscrire au plus vite pour permettre une réservation ferme du bus.

JUILLET 2011. Le CRHA nous communique  :

Je vous informe que le prochain rassemblement des Glières aura lieu les 26 et 27 mai 2012, week end de Pentecôte.
Ainsi vous pouvez dès à présent vous organiser pour préparer votre venue .
Je vous rappelle que les vidéos du rassemblement 2011 sont disponibles sur notre site: http://www.citoyens-resistants.fr/spip.php?article195

LE MAIRE DE MÂCON SUPPRIME LA SUBVENTION A LA SECTION LDH

 AVRIL 2012 La subvention 2012 est rétablie sans aucune explication pour la suppression de celle de 2011 malgré nos nombreux courriers tout au long de l’année.
 7 janvier 2012
Devant la suppression par le sénateur maire de Mâcon de notre subvention et l’attitude méprisante à notre égard nous avons adressé au Président du Sénat le courrier ci-dessous.
12/12/2011.                                                                      A Monsieur Jean Pierre Bel                                                                             Président du Sénat

                                                                      Sénat   Palais du Luxembourg

                                                                           15, Rue de Vaugirard

                                                                          75291- Paris Cedex 06

Monsieur le Président,

Le Sénat a élu comme Vice Président Monsieur Jean Patrick Courtois Sénateur Maire de Mâcon.

Nous espérons que dans cette fonction Monsieur Courtois aura un comportement différent que celui qu’il peut avoir dans sa ville à l’égard du secteur associatif et en particulier de la section de Mâcon de la Ligue des Droits de l’Homme.

Il a supprimé en 2011, sans aucune explication, la subvention que la municipalité accordait à la LDH depuis sa création et n’a pas répondu à nos différents courriers ni à nos demandes d’audience (6 au total).

La section de la Ligue des Droits de l’Homme de Mâcon a été présidée à partir de 1926 par Jean Bouvet qui fut assassiné par la Milice à son domicile de Mâcon le 28 Juin 1944.

La subvention accordée par la municipalité de Mâcon lui a été supprimée à 2 reprises : sous le régime de Vichy, et en 2011 par Monsieur le Sénateur Maire de cette ville.

Nous tenions donc à vous informer de l’attitude méprisante de la part d’un vice Président du Sénat à l’encontre d’une association de défense des droits de l’homme.

Veuillez agréer Monsieur le Président l’assurance de nos salutations distinguées.

Nous nous tenons à votre disposition si vous souhaitez plus d’informations.

                                                                                             Pour le Bureau

                                                                                             Pierre Delacroix

                                                                                             Vice Président

PS : Copie de la note remise à la presse locale le 19/11/2011.

Nous tenons à porter à votre connaissance 2 citations :

L’une de Jean bouvet : 

Je rêve un jour où l’homme

Toutes barrières abolies

Vers tous les peuples du Monde

S’en ira libre et fraternel

L’autre de Consuelo Ara (91 ans) la plus ancienne adhérente de notre section mâconnaise de la LDH.

Elle termine la lettre qu’elle a adressée le 20/02/2011 à Mr le Sénateur Maire Jean Patrick Courtois, pour protester contre la suppression de la subvention dans les termes suivants:

… »Monsieur Bouvet comme vous le savez, a été assassiné à Mâcon, ainsi que d’autres personnes le 28 Juin 1944. Epouvantable journée !! Il me semble que si on arrivait à mépriser la Ligue des Droits de l’Homme de Mâcon, qui suit au mieux son exemple, ce serait comme si on l’assassinait une deuxième fois »…

———————————————————–

 19 novembre 2011    Une délégation de la section locale s’est rendue à la mairie, en présence de la presse, afin de remettre au maire, pour la sixième fois, un courrier (ci-dessous) et une copie du dossier de demande de subvention 2011 qui a bien été déposé en mairie en 2010 contrairement aux affirmations du maire. C’est donc pour d’autres raisons que la subvention a été refusée, sans explication, sans réponse à nos courriers.Nous attendons le résultat de cette 6ème démarche.
Mâcon le 14 septembre 2011
Section de Mâcon
6 rue de Crewe
71000 Mâcon
Objet : votre décision de suppression de la subvention 2011 à la section de Mâcon
Monsieur le Sénateur Maire,
Le dossier dont vous trouverez copie ci-jointe a été déposé le 14 Septembre 2010 au service accueil de la Mairie de Mâcon par la trésorière de la section de la Ligue des Droits de l’Homme de Mâcon. Vous comprendrez par conséquent que nous puissions être stupéfiés par les propos que vous avez tenus lors du Conseil municipal du 4 Juillet 2011. Citation : « Pour la Ligue des Droits de l’Homme, il faut qu’ils déposent un dossier, comme tout le monde. Il n’y a pas de dossier déposé, pas de subvention. Le jour où ils déposeront un dossier il sera examiné conformément (…)ce que je peux vous dire c’est que le jour où la Ligue déposera un dossier (…), je proposerai au Conseil Municipal de voter la subvention classique ».
 Donc, Monsieur le Maire:
–          Soit il y a eu un dysfonctionnement de vos services et vous rétablissez pour 2011 la subvention accordée depuis des années par la municipalité à la section de la Ligue des Droits de L’homme de Mâcon.

–           Soit vous maintenez votre décision. Cela prouvera simplement que le prétexte fallacieux du non dépôt de dossier sur lequel vous avez justifié votre décision lors du conseil Municipal du 4 juillet 2011 vous permettait d’esquiver les raisons de fond qui vous ont conduit à supprimer notre subvention.

 Nous renouvelons pour la 3ième fois notre demande d’audience.

Sans réponse de votre part dans les 8 jours, nous prendrons les initiatives nécessaires pour faire connaître à la presse, aux associations, aux syndicats et partis politiques le mépris dont vous faites preuve envers la section mâconnaise de la L.D.H.

 Dans l’espoir, d’être enfin entendus, veuillez agréer Monsieur le Sénateur Maire l’expression de nos salutations distinguées.

                                                                                     Le Bureau de l’association.

14 septembre 2011 Devant le mépris du maire (absence de réponse, refus de nous recevoir…) la section, sûre de son bon droit, lui adresse un nouveau courrier.

 

 19 juillet 2011 En l’absence de réponse du maire malgré nos trois sollicitations par courrier, nous avons décidé d’agir en recueillant des signatures un samedi sur le marché. Nous en avons obtenu 250 en deux heures. Ces pétitions ont été déposées ce jour à la Mairie aves une nouvelle demande de rendez-vous.

18 juin 2011

La Ligue des Droits de l’Homme, section de Mâcon, vous informe que le Conseil Municipal de la ville a refusé de lui verser la subvention de 160 euros habituellement reconduite.  Venez dénoncer cette décision politique du maire, venez protester en signant la pétition entre 9h30 et 12h,  venez soutenir et faire connaître la LDH en participant à la conférence de presse à 10h

 18 juin 2011 tract de soutien diffusé ce jour Tract_soutien_LdH_Mâcon

 
9 juin 2011
A la suite de la suppression de la subvention à la section de Mâcon, le Président de la section s’est adressé au maire pour exprimer son étonnement et contester les arguments.
N’ayant après 2 mois reçu aucune réponse, nous portons ce courrier et les faits à la connaissance de tous et nous poursuivrons l’information.
Le bureau de la section
Courrier adressé au maire :

Ligue des Droits de l’Homme                                      

6, Rue de Crewe

71000-Mâcon

                                                                          À Monsieur Jean Patrick Courtois

                                                                            Sénateur-Maire de Mâcon

                                                                                  Mairie de Mâcon

 Monsieur le Maire,

La section de la Ligue des Droits de l’Homme de Mâcon tient à vous faire part de son étonnement et de sa protestation concernant votre décision de supprimer pour 2011 la subvention que vous lui accordiez les années précédentes.

Nous contestons les arguments que vous avez donnés pour justifier votre décision :

non réponse à un questionnaire qui nous aurait été adressé en 2010.

Le seul courrier accompagné d’un questionnaire reçu en 2010 ne provenait pas de vos services mais émanait d’une autre Association : la Prévention Routière et de plus était

 destiné à « des associations à vocation départementale, ayant leur siège à Mâcon. » (voir 2ème paragraphe du courrier ci –joint)

Or, le siège départemental de la Ligue des Droits de l’Homme est situé à Chalon sur Saône rue Philibert Couturier.

Il nous est de plus reproché de ne pas avoir répondu à une demande de rencontre avec la Mairie, mais nous n’avons reçu aucun courrier nous sollicitant pour une telle réunion.

 Dans ces conditions nous vous demandons le rétablissement pour 2011de la subvention municipale de 155 € versée en 2010 à notre association.

 Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur-Maire l’assurance de nos salutations distinguées.

                                                        Le Président,

La Ligue des Droits de l’Homme, section de Mâcon, vous informe que le Conseil Municipal de la ville a refusé de lui verser la subvention de 160 euros habituellement reconduite. 
Venez dénoncer cette décision politique du maire, venez protester en signant la pétition entre 9h30 et 12h,  venez soutenir et faire connaître la LDH en participant à la conférence de presse à 10h
  
Samedi 18 juin 2011, quai Lamartine, au pied de la statue
La Ligue des Droits de l’Homme, section de Mâcon, vous informe que le Conseil Municipal de la ville a refusé de lui verser la subvention de 160 euros habituellement reconduite. 
Venez dénoncer cette décision politique du maire, venez protester en signant la pétition entre 9h30 et 12h,  venez soutenir et faire connaître la LDH en participant à la conférence de presse à 10h

  Samedi 18 juin 2011, quai Lamartine, au pied de la statue

« A deux époques dans son histoire, la Ligue des Droits de l’Homme s’est vue refuser une subvention : sous le régime de Vichy et aujourd’hui à Mâcon. »

                                                                                                                 Mâcon, le

GLIÈRES 2011 : LES PRISES DE PAROLE

Vous avez maintenant l’occasion d’écouter, chez vous, ces enregistrements qui témoignent de la vivacité et la diversité des citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui.  

– Introduction    http://dl.free.fr/bOcgabkeC

– Walter Bassan (ancien résistant, déporté)     http://dl.free.fr/lxKowq04p

– Jean-Pierre Dubois, sur les droits sociaux (actuel Président de la LDH)     http://dl.free.fr/ulxTMyc88

Pierre Pranchère (ancien résistant)     http://dl.free.fr/bni6g9lvV

– Valérie Franciosi, Corine Pointet, sur le respect du droit au repos (caissières en grève contre le travail dominical depuis 76 dimanches)     http://dl.free.fr/q9MXJzWjY

– Philippe Marquet, sur la survie des paysans (agriculteur en procès avec la firme Lactalis)     Glières-06PhilippeMarquet.mp3  http://dl.free.fr/ofbG3B25F

– Elise Aubry, Julien Bayou, sur l’accès au logement (du collectif des Jeudis Noirs)     http://dl.free.fr/evsQFT24u

– François Amoudruz (ancien résistant, déporté, vice-président de la Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes)     http://dl.free.fr/bj2H6nffd

– Radhia Nasraoui, militante contre la torture (une des leaders de la révolution tunisienne)     http://dl.free.fr/p1yOT7pTf

– Clôture     http://dl.free.fr/dWvlNce1v

GLIÈRES 2011 : IMAGES ET COMMENTAIRES

Voici quelques images, les commentaires viendront plus tard.

Quelques photos ont été prises samedi 14 où différents évènements avaient lieu, débats, soirée repaire Mermet…et surtout « l’appel de Thorens-Glières 2011 » lancé par les résistants et lu par chacun d’eux sur le podium extérieur, sous une tempête (AppelThorens2011 ).

On peut apercevoir Radhia Nasraoui, S. Hessel, Charles Piaget, G. Mordillat, X.Mathieu (des Conti)…; il nous a été impossible de nous approcher de la scène tant la foule était importante et dense et les photos sont de piètre qualité, mais nous avons voulu les partager. Une chorale nous a enchantés et bouleversés avec Le chant des partisans, L’affiche rouge… et bien d’autres. A la base c’est une chorale de Grenoble que des chorales de France et d’Angleterre ont rejoint pour former un ensemble d’une centaine de chanteurs. Certains d’entre nous ont pu marcher avec eux dimanche du podium au monument où ils ont repris L’affiche rouge.

Les autres photos se passent de commentaires.

(Voyage au plateau des Glières le 15 mai 2011, initié par LDH section Jean Bouvet – Attac – Anacr- CPLPP)

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LA LDH ET LE DROIT DES FEMMES DEPUIS 1898

Dès  sa création, en 1898, la LDH a eu des femmes dans ses instances. Séverine, grande journaliste,  amie de Vallès, fondatrice du Cri du Peuple, fut élue au 1er comité central.

Lors du Congrès de 1904, puis en 1907-1908, la LDH demande la suppression de la police des mœurs et s’oppose à l’arrestation arbitraire des femmes.

Par courrier aux parlementaires, le 2ème  Président revendiquait « la plénitude des droits politiques pour les femmes ».

En 1909, le 3ème Président, F. Buisson, fut à l’initiative du rapport à la Chambre des députés, concluant à l’électorat et à l’éligibilité  des femmes aux municipales ( ! ).

Au Congrès de Rennes la même année, la LDH demande l’égalité des salaires entre les deux sexes, la suppression de l’incapacité civile de la femme mariée, le droit d’électorat et d’éligibilité, l’interdiction de travail pendant 6 semaines avant l’accouchement et 4 semaines après, une indemnité pendant la période d’allaitement, l’autorisation de recherche de paternité.

1914 : reprise de la revendication du droit de vote aux municipales et en 1920, à toutes les élections.

1933 : la LDH obtient qu’une amnistie soit votée pour les personnes poursuivies pour propagande anticonceptionnelle.

Entre les 2 guerres, fut créée une «  Commission féministe » au sein de la LDH pour réfléchir à tous les problèmes relatifs aux femmes : droit de vote, prostitution, incapacité de la femme mariée. Un exemple : en novembre 1926,  au sein de la section d’Orléans, une ligueuse institutrice Olympia Cormier dresse un ardent plaidoyer  pour  ce droit de vote, qu’elle n’exercera jamais, car, Résistante, elle est restée à Ravensbrück.

Après la 2ème guerre mondiale, des droits sont acquis  grâce à l’application du programme du CNR (Conseil  National de le Résistance). La LDH reste vigilante, se bat pour que ces droits s’inscrivent dans le quotidien : combat pour la contraception, l’avortement libre et gratuit, lutte contre les discriminations dans le travail, les violences et mutilations sexuelles.

Dès 1972, elle joint sa voix aux demandes de modifications législatives sur l’avortement, aux revendications pour l’ÉGALITÉ professionnelle, aux protestations contre les formes de violences faites aux femmes, des mutilations sexuelles aux violences conjugales.

En 1979, le Comité international du droit des femmes annonce dans une conférence de presse tenue au siège de la LDH, avec Simone de Beauvoir, l’envoi d’une mission d’information en Iran et en 1987, elle s’élèvera vigoureusement contre les lois criminelles qui frapperont les femmes dans ce pays.

En 1990, le  70 ème Congrès a pour thème  Les Femmes et les Droits et proclame :

«  Nous sommes dans un 3ème temps de la marche vers l’Égalité », celui de la mixité des droits : « la mixité, ce n’est pas seulement le mélange hommes/femmes, c’est un mot qui permet de penser simultanément la différence sexuelle et l’égalité, qui inscrit le réel et le droit dans un même mouvement ». Pour la LDH, c’est la mixité des droits et des fonctions qui fera l’égalité mieux que le recours à la parité.

2011, égalité non acquise  dans le travail, les salaires…

Tous ces combats  impliquent le respect des idéaux républicains : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.

Quant aux droits des femmes dans le monde entier, la LDH a relayé les grandes campagnes pour sauver des femmes victimes de lois violemment répressives dans certains pays, de Sarah Balabagan à Amina Lawal en 2003. Elle fut aussi partie prenante de la prise en compte des droits des femmes dans la nouvelle donne de la mondialisation en co-organisant deux séminaires sur «  Les droits des femmes dans l’Europe élargie » et «  Les femmes et l’immigration » au Forum social européen de Paris/Saint Denis en octobre 2003. Elle a accompagné la venue en France de Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix en 2003, combattante courageuse de la cause des femmes en Iran, reçue au siège de la LDH pour dire son combat et celui de toutes les femmes musulmanes victimes des lois patriarcales oppressives de leur pays, dire aussi son égale opposition à l’obligation de porter le voile islamique comme à son interdiction.

Dans son combat contre toutes les formes de discriminations et contre les méfaits du démantèlement du droit du travail et de la remise en cause du droit au travail, la LDH n’oublie pas que les femmes sont les premières exposées au chômage, à la précarité, au temps partiel et aux restrictions en matière de retraite.

Enfin, la LDH intègre de plus en plus dans l’activité de ses sections la sensibilisation des jeunes à l’égalité des sexes par l’éducation à la citoyenneté, entre autres en faisant connaître les textes fondamentaux qui la proclament, le maître mot « l’indivisibilité des droits ».

Car « la liberté ne se divise pas, l’égalité non plus : comment affirmer l’égalité entre les êtres humains sans lutter contre les discriminations dont les femmes sont victimes ?…il n’y a pas hiérarchie mais solidarité entre les droits, notre raison est de les rendre tous effectifs ». (Manifeste du congrès du centenaire, 1998)

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