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ÉTAPE MÂCONNAISE DE LA MARCHE SOLIDAIRE POUR LES MIGRANTS : 28 MAI

Téléchargement de ce flyer : http://site.ldh-france.org/macon/files/2018/05/Flyer-recto-verso.jpg

Communiqué de presse du Collectif Monnier
Marche Solidaire pour les migrant.e.s
Préparation de l’étape mâconnaise du lundi 28 mai 2018

Une Marche Solidaire, de Vintimille-Douvres, 60 étapes, 1 400 km, pour l’accueil des migrants, contre le blocage des frontières, contre le délit de solidarité. Le Collectif Monnier et la LDH section de Mâcon, avec le soutien d’associations locales et de bénévoles, s’associent à cette Marche Solidaire en accueillant la 26e étape qui arrivera à Mâcon le lundi 28 mai 2018.
Une marche solidaire de plus de deux mois…
L’Auberge des Migrants, avec La Roya Citoyenne, Défends ta Citoyenneté (D.T.C.) et de très nombreux citoyens, associations, ONG, collectifs, organise une longue marche, du 30 avril au 8 juillet 2018.
… de Vintimille et la Roya à Calais et Douvres …
La Marche joindra la frontière franco-italienne à la frontière franco-britannique, deux frontières bloquées, l’une pour tenter d’empêcher les migrants d’entrer, l’autre pour les empêcher de sortir !
…pour l’accueil des migrants …
La Marche Solidaire vise à demander un véritable accueil des migrants. Le gouvernement actuel les refoule à la frontière, les laisse dans la rue, les décourage de rester, en détruisant les abris, refuse d’examiner la demande d’asile des « dublinés », rejette de nombreux mineurs isolés en leur déniant leur minorité, expulse, y compris vers des pays en guerre et des dictatures. A travers la future Loi Immigrations et Asile, l’état s’apprête à aggraver la situation des migrants et à favoriser leur expulsion.
… contre le blocage des frontières…
La Marche vise à protester contre le blocage des deux frontières, blocage inefficace, inhumain et coûteux qui oblige les migrants à prendre des risques énormes et enrichit les passeurs. Les migrants arrivant dans l’Union Européenne doivent pouvoir demander la protection de l’état européen de leur choix.
…contre le délit de solidarité…
La Marche Solidaire s’élève contre le délit de solidarité : au lieu d’encourager les citoyens à accueillir, à aider les migrants à s’abriter, à se nourrir, à se poser pour envisager leur avenir, l’état arrête, inculpe, condamne ces citoyens.
… pour collecter des fonds et susciter des donations en nature pour aider les migrants…
La Marche solidaire permettra de mettre en valeur les actions menées dans 60 villes-étapes, de collecter des fonds, de susciter des collectes de matériel, au bénéfice des actions à Calais et Grande-Synthe, dans la vallée de la Roya et dans d’autres localités.
… de façon colorée, gaie et ouverte…
La Marche sera l’occasion de rencontres, d’échanges. Rassemblements, cortèges, repas, concerts,
animations diverses, seront mis sur pied, dans un esprit festif, coloré, joyeux et ouvert au dialogue.
… 60 étapes, toutes organisées avec l’aide de relais locaux, toutes différentes …
30 à 50 marcheurs parcourront chaque étape. Les marcheurs inviteront les citoyens solidaires à les
rejoindre à l’entrée des villes-étapes. Le cortège se rendra dans un ou des lieux symboliques. Le dialogue avec la population sera appuyé par des stands, des expositions, des conférences-débats, des projections de films, des concerts… Repas partagé ou pique-nique permettront le dialogue convivial.
Le budget de la Marche Solidaire sera de près de 80 000 € (hébergement, repas, sécurité,
communication…), couverts par une participation financière des marcheurs, des collectes, le parrainage de marcheurs et d’étapes, l’aide de fondations et d’organisations nationales, des dons de particuliers…
Plus d’informations :
Site Internet http://www.laubergedesmigrants.fr/fr/la-marche-citoyenne
Etape 26 Belleville-sur-Saône – Mâcon/Sancé : trajet et déroulement de l’étape à l’arrivée dans Mâcon
Animations prévues :
16 h : Accueil Pont François Mitterrand (côté Bresse)
16h30 : Marche vers esplanade Lamartine
17h : Accueil musical et conférence de presse au pied de la statue Lamartine.
17h30 : Marche le long des quais jusqu’au parking Monnier.
18h : Prise en charge par voitures personnelles jusqu’à Sancé
18h30 : Arrivée au Château Lapalus de Sancé ; Installation tentes ; Bobologie (présence équipe médicale
avec médecin et infirmière).
19h30 : Table ronde
20h : Dîner partagé
21h : Concert
Contacts :
Brigitte Maître, 06 86 26 72 09,    brigitte.maitre@hotmail.com  coordinatrice
Michel Pelletier, 07 86 25 78 35,   peltmic@orange.fr   coordinateur
Collectif Monnier                              collectifmonnier@gmail.com
Prochaine réunion d’organisation : Mercredi 16 mai à 18h au local de la LDH, 6 rue de Crewe à Mâcon. La presse est conviée à cette réunion d’organisation.

 Téléchargement de ce communiquéInvitation presse organisation Marche solidaire 

Téléchargement de l’afficheVisuel étape Mâcon marche solidaire

 

 

 

MANIF’FESTIVE “CANTINE POUR LES ENFANTS DE MIGRANTS

Le collectif Monnier vous invite à une MANIF’FESTIVE “CANTINE POUR LES ENFANTS DE MIGRANTS”
Le samedi 3 Mars à partir de 11 heures 30 sur l’Esplanade Lamartine (entre la statue Lamartine et la Saône ) à Mâcon

MIGRANTS, TEXTES LUS LE 3/2 LORS DU CERCLE DE SILENCE

A l’occasion du Cercle de silence du samedi 3 février des poèmes lus par Elsa Le Boudec ont ému les participants et le public. Ceux-ci ont apprécié cette façon très profonde et touchante d’évoquer toutes ces précarités, vulnérabilités, épreuves et de montrer l’indifférence de la routine politique.

Vous trouverez ci-dessous deux de ces poèmes et les liens vers le projet d’Elsa Femme d’ici, femme d’ailleurs, et l’enregistrement musical du poème Cosec Schumann

https://passage71.wordpress.com

Poème SPLATCH  (18 décembre 2o17)

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Poème COSEC SCHUMANN (25 janvier 2018)

MIGRANTS, COLLECTIF MONNIER : un déni d’humanité (3 février 2018)

La section Ldh soutient le collectif Monnier d’aide aux migrants et plusieurs de ses membres participent activement aux différentes tâches du comité. Samedi 3 février le collectif a distribué sur le marché le tract suivant DENI D’HUMANITÉ.


18-02-03-TractCollPM-DéniHumanité

COLLECTIF MONNIER : AU « PAYS DES DROITS DE L’HOMME »…

Honte au « PAYS DES DROITS DE L’HOMME »

Il est temps de faire face à la vérité. Nous ne pourrons jamais arrêter la migration, qui existe depuis toujours. L’accueil des réfugiés nous concerne tous.

La liberté de circuler est un droit (article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays »), l’hospitalité est un devoir.

Le droit à l’hébergement est un droit fondamental et inconditionnel (article L345-2-2 du code de l’action sociale et des familles : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. (…) dans des conditions d’accueil conformes à la dignité de la personne humaine »).

Ici, à Mâcon, ces droits et devoirs ne sont pas respectés.

Les familles qui campaient sur le parking Monnier depuis des mois ont été évacuées de manière brutale le 21 décembre dernier pour être « mises à l’abri », en réalité parquées comme des pestiférés dans un gymnase, sans aucune intimité, sans possibilité de cuisiner.

Nos institutions se dérobent pour ne pas les recevoir de façon digne, alors que la loi prévoit une vraie mise à l’abri, individuelle et protectrice le temps de l’instruction de leur dossier de demande d’asile.

Nous ne demandons que l’application la plus humaine de la loi pour nos amis migrants, pour éviter qu’ils ne ressortent broyés par des conditions de vie qui nient leur humanité et qui les réduisent à un troupeau d’étrangers indésirables dont la cause est perdue d’avance. Les accueillir de façon déplorable, les rejeter, eux qui ont déjà tant supporté, c’est nier notre propre humanité.

Nous avons besoin de la société civile à nos côtés pour répondre à ce défi collectif. N’hésitez pas à nous contacter : collectifmonnier@gmail.com

Honte au « PAYS DES DROITS DE L’HOMME »

COLLECTIF MONNIER : aide aux migrants de Mâcon

Le Collectif Monnier s’est constitué en mars 2017 pour venir en aide aux migrants arrivés à Mâcon et installés dans un campement de fortune sur un parking (parking Monnier, d’où le nom du Collectif). Plus de 90 migrants, originaires des Balkans pour la plupart, dont une trentaine d’enfants, ont campé sur le parking, faute de place dans les hébergements d’urgence censés les accueillir en attendant que leur demande d’asile soit étudiée.
De 15 membres au départ, nous sommes aujourd’hui plus de 100 et le Collectif continue de s’étoffer et de fédérer des initiatives individuelles. L’action du Collectif s’est centrée sur de l’humanitaire d’urgence : mise à l’abri, veille médicale, alimentation, scolarisation des enfants, culture / loisirs, lien social… L’action du Collectif continue à se structurer et à s’organiser différemment depuis la « mise à l’abri provisoire » au gymnase Schuman le 21 décembre 2017.
La section LDH de Mâcon et plusieurs de ses membres participent activement aux actions et démarches du Collectif Monnier.
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Le Collectif tient à informer le grand public, afin de contribuer modestement à faire évoluer les mentalités sur ce sujet sensible, en informant de ce qui se passe à Mâcon, et en incitant les gens à se renseigner et à nous contacter. D »autres documents de communication sont prévus prochainement, pour d’autres cibles. Nous vous tiendrons informés.
CONTACT : collectifmonnier@gmail.com 

Migrants du parking Monnier : communiqué de presse de la LDH

Communiqué de presse

Ligue des Droits de l’Homme
Section de Mâcon
6, rue de Crewe
71000 MÂCON
ldh.macon@gmail.com

Ponce Pilate !
« Dans un souci avant tout humanitaire… »
Je vous renvoie à la rue,
sans abri, sans nourriture, sans hygiène, etc.

La Ville de Mâcon a obtenu du Tribunal administratif de Dijon le 28 novembre dernier une ordonnance : article 1er : « Il est enjoint à tous occupants sans titre de la dépendance du domaine public en cause de l’évacuer immédiatement avec leurs biens, sous peine d’une astreinte s’élevant, par jour de retard, à 1000 euros par personne d’une part et 1000 euros par véhicule d’autre part »
La LDH constate que la Ville de Mâcon se préoccupe enfin du sort et de l’existence de ces personnes présentes depuis mars 2017. Mais constate une mauvaise foi extraordinaire.
Monsieur le Maire a rencontré le vendredi 24 novembre le Collectif de bénévoles qui soutient les migrants installés sur le parking Monnier.
Au cours de cette rencontre franche mais brutale, il n’a rien indiqué sur le référé déposé le 22 novembre. Pourquoi cette absence d’information ?
Il s’est refusé à apporter quelque aide que ce soit au collectif de bénévoles ; Il s’est contenté d’affirmer que la meilleure solution était que ces occupants partent immédiatement.
Il n’a fait aucune proposition d’hébergement même temporaire. Il a renvoyé à la responsabilité du préfet. Il a précisé qu’il n’agirait que sur réquisition préfectorale.
Pourquoi le juge du Tribunal Administratif écrit-il « les parties ont été régulièrement averties du jour de la procédure », quelle preuve apporte-t-il ? Pourquoi figurent dans la liste des mises en cause dix mineurs ? Aucune famille n’a montré de document aux bénévoles qui leur viennent en soutien. Pourquoi personne n’a été contacté au moment du dépôt de la requête. Les droits de la défense n’ont pas été respectés.
Par contre, après le jugement en référé, l’ordonnance a bien été distribuée par les forces de l’ordre en français et en albanais à chaque famille. De plus elle est affichée sur le bungalow des sanitaires en albanais avec la notification.
Où est la préoccupation humanitaire du maire de Mâcon ?
Quelle est l’étroite concertation avec les services de l’État afin de résoudre ces difficultés ? Nous avons appris le 24 novembre qu’il y avait chaque semaine deux à trois réunions entre la Préfecture, d’autres services de l’État et la Ville représentée par l’adjoint
à la sécurité.
Le collectif de bénévoles a rencontré à plusieurs reprises des services de l’État et des services municipaux ! L’objectif de ces contacts étaient l’amélioration des conditions de vie des occupants du parking Monnier, mais en vain !
Pourquoi avoir demandé une astreinte de 1000 euros par personne et par jour y compris pour les mineurs dont un garçon de dix ans et demi, ses parents ne sont pas cités ? La sanction financière serait-elle une sanction de plus pour des familles qui ont tout perdu, qui ont fuit leur pays et qui espèrent dans la devise de notre République ?
Pourquoi le communiqué se termine-t-il par une citation du président de la République cet été dans son discours sur l’intégration : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois. Je veux partout
des hébergements d’urgence. »
Monsieur le Maire, quelles possibilités d’hébergement d’urgence apportez-vous ?
Dans le parc municipal, il y a de nombreux locaux vides, il y a d’autres locaux promis à démolition mais qui pourraient être utilisés comme hébergement temporaire.
Dans le parc privé il y a d’autres locaux d’habitation ou d’activités vides, ils pourraient être répertoriés et proposés à la réquisition préfectorale.
Pourquoi ne soutenez-vous pas les associations et les citoyens bénévoles qui viennent en aide à ces personnes ?
Pourquoi vous réfugiez-vous derrière une certaine interprétation du droit soit pour ne rien faire, soit pour aggraver les conditions de vie en évacuant ?
La section de Mâcon de la Ligue des Droits de l’Homme prendra toutes ses responsabilités pour soutenir les autres associations et les citoyens bénévoles dans leurs actions humanitaires et les occupants du parking pour améliorer leurs conditions de vie et le respect de leurs droits.
La section de Mâcon de la Ligue des Droits de l’Homme reste à la disposition de tous les pouvoirs publics pour envisager toutes solutions qui soient respectueuses des droits fondamentaux de la personne.
Nous encourageons les familles dans un éventuel recours au Conseil d’État contre cette ordonnance qui n’apporte pas de solution humanitaire.
Un Président de la République disait « pendant que la maison brûle, nous regardons ailleurs » !
Mr le Maire, pendant que des enfants, des femmes, des familles attendent dans des conditions inhumaines et insalubres que leur demande d’accueil soit examinée, vous regardez ailleurs ! L’indifférence n’est pas une solution.
La section LdH de Mâcon ainsi que le collectif Monnier appellent à rester vigilants et solidaires résistons à tout ce qui porte atteinte aux droits universels et indivisibles, il faut défendre le droit à une vie digne, pour tous.

Mâcon le 4 décembre 2017
Section de Mâcon
Ligue des Droits de l’Homme
6, rue de Crewe
71000 MÂCON
ldh.macon@gmail.com