Réhabilitons les « fusillés pour l’exemple »

En ce jour de commémoration de la mémoire des soldats tombés pour la France dans l’injuste boucherie qu’a été la première guerre mondiale, la Ligue des Droits de l’Homme ne manquera pas d’honorer la mémoire des « fusillés pour l’exemple ».

Il se trouve que le combat pour la réhabilitation des « fusillés pour l’exemple » est un des grands combats de la Ligue des droits de l’Homme, à tel point que, Gilles Manceron, historien spécialiste de la « grande guerre » et de la LDH, n’hésite pas à dire qu’il s’agit, avec l’affaire Dreyfus, de « son second grand combat fondateur ». Un combat qui a débuté dès après la guerre, et qui n’est pas terminé, puisque la réhabilitation officielle par la République de ces hommes n’a toujours pas eu lieu.

Un combat auquel Ligue des Droits de l’Homme est liée à travers ses campagnes contre l’iniquité des décisions des tribunaux militaires et pour la réhabilitation des victimes. Un long combat, avec des victoires sur le plan législatif et judiciaire, qui a permis de rendre justice à quelques dizaines de soldats : c’est le cas, intéressant la Bretagne, de deux soldats, François Laurent, de Mellionnec, exécuté en1914 et celui, plus connu, de Lucien Lechat, l‘un des caporaux de Souain, exécuté en 1915 dont nous allons évoquer la mémoire.

Pour autant, depuis les années 1930, le cas d’autres fusillés ou de victimes d’exécutions sommaires, reste à examiner, et le combat n‘est pas fini aujourd’hui…

Un bref rappel s’impose, pour comprendre le contexte des années 14-15 .C’est en effet dans ces années qu‘ont eu lieu la plupart des 600 exécutions de la Grande Guerre (430 environ), alors que la postérité a surtout retenu la répression des mutineries de 17.

Au début des opérations l’État-major se place dans la perspective d’une guerre courte et elle recherche avant tout une justice sévère et expéditive. Il s‘en donne les moyens en obtenant par les décrets du 2 aout et du 6 septembre 1914 les « conseils de guerre spéciaux» qui permettent de punir de façon exemplaire à l’aide d’une procédure simplifiée, avec des droits de la défense réduits. Pas de possibilité de grâce ou de révision, sentence de mort applicable dans les 24 heures (pour plus d’informations c’est ici).

On fusillera donc pour l’exemple c’est à dire qu’un soldat pourra être exécuté pour avoir commis un délit précis mais aussi « pour faire un exemple » susceptible de maintenir une obéissance stricte, qui est, on le sait, la force principale des armées.

Chacun se souvient de la déclaration, faite le 5 novembre1998, de Lionel Jospin, premier ministre, à Craonne, haut lieu des souffrances des poilus : «  Certains des soldats, épuisés par des attaques condamnées a l’avance, glissant dans une boue trempée de sang plongés dans un désespoir sans fond, refusèrent d‘être des sacrifiés. Que ces soldats « fusillés pour l’exemple », au nom d‘une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale ».

Depuis, rien. Or il reste des cas graves, que recense l‘article d’« Hommes et Libertés », notamment dans les troupes coloniales.

Le combat des ligueurs pour défendre la mémoire des fusillés de 14-18, va revenir en force, en 2014, pour le centième anniversaire du début de la guerre pour lequel il faut nous mobiliser dès à présent. Ce combat n’est pas terminé.

Justice des mineurs, où en sommes-nous ?

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Les mineurs sont-ils des justiciables comme les autres ? L’existence d’une justice pour les mineurs qui privilégie l’éducation à la sanction fonde notre système. Ou devrait-on dire fondait ?

C’est afin de nous éclaircir sur cette question que vous pouvez rejoindre les ligueurs parisiens pour un débat sur la question :

L’application de la justice aux enfants, où en sommes nous ?

Ce débat sera Introduit et animé par Dominique ATTIAS, Avocate Membre du Conseil National des Barreaux, Responsable de l’Antenne des mineurs du barreau de Paris, Déléguée aux actions pour la Justice des mineurs

Quand ? Mardi 9 octobre

Où ? Á L’ESPACE ST MICHEL, 7 Place St Michel Paris 75005, Métro-RER : St Michel ; bus : 21,27,38,85,96

Entrée libre

Conférence-débat

Les Droits de l’homme en France en 2012 : un autre avenir ?

Mercredi 2 mai, 18h45

Débat autour de la sortie de l’édition 2012 de l’état des droits de l’Homme en France « Un autre avenir » aux éditions de la Découverte à l’invitation de la section Paris 7 en association avec les sections Paris 14/6 et Paris 15

Avec la participation de Jean-Pierre Dubois (président d’honneur de la LDH)

A la Maison des associations du 7ème – 93, rue Saint Dominique 75007 Paris (métro : La Tour Maubourg ou Invalides).

La LDH affirme ici la nécessité de relégitimer le politique comme fondateur de démocratie ; de prendre au sérieux l’effectivité des droits sociaux et de réinvestir dans le service public ; de changer d’ère face à l’urgence écologique ; d’en finir avec la politique de la peur et du soupçon, de rendre la justice indépendante du politique et de mettre la police au service des droits des citoyens ; de refuser les logiques de discriminations, de racisme et de xénophobie pour choisir un avenir partagé, en France comme dans le monde qui naît, en agissant fermement pour l’universalité des droits.

Un pot convivial sera proposé à l’issue du débat.

Pour plus d’infos, la page de présentation


RESUME DE L’EDITEUR

« L’année 2011 a été marquée à la fois par l’approfondissement de la crise économique, sociale et écologique, par la révolte des peuples arabes et par la préparation d’échéances démocratiques majeures en France. Pour relever ces défis, la Ligue des droits de l’Homme, dans la logique du Pacte pour les droits et la citoyenneté qu’elle a signé avec quarante-neuf autres organisations associatives et syndicales, pense qu’il est temps de porter, à côté de ses « indignations » et de ses critiques des régressions des droits, des propositions pour construire ensemble un avenir différent. Non pas un programme politique pour une alternance, mais des pistes pour des alternatives à la hauteur des enjeux.
La LDH affirme ici la nécessité de relégitimer le politique comme fondateur de démocratie ; de prendre au sérieux l’effectivité des droits sociaux et de réinvestir dans le service public ; de changer d’ère face à l’urgence écologique ; d’en finir avec la politique de la peur et du soupçon, de rendre la justice indépendante du politique et de mettre la police au service des droits des citoyens ; de refuser les logiques de discriminations, de racisme et de xénophobie pour choisir un avenir partagé, en France comme dans le nouveau monde qui naît, en agissant fermement pour l’universalité des droits.
Les citoyens ont envie de cette nouvelle donne. La société civile, dans sa diversité, est porteuse d’énergies, d’idées, de possibles. Elle cherche à les exprimer, à dire les mots du changement, elle veut être entendue. Ce livre n’a d’autre ambition que de mettre en débat ces ambitions et ces attentes, et le nouveau contrat social garantissant l’effectivité des droits pour un « autre avenir ».

TABLE DES MATIERES

Introduction. 2011-2012 : crises, indignations… et agenda électoral,par Pierre Tartakowsky
Retour sur l’année 2011 et sur les tares qui minent la République
La probité et l’intérêt général dévoyés
Des cibles offertes à la stigmatisation pour instaurer la division
Redonner de l’oxygène à la démocratie
Lassitude de la politique et souhaits d’un « autrement politique »
Le projet partagé d’une pleine citoyenneté civique et sociale
1. Face à la crise, la démocratie : réactiver le politique,par Stéphane Hessel et Jean-Pierre Dubois
Une demande universelle : face au despotisme comme à la « gouvernance financière », l’effectivité démocratique
Singularités françaises : « monarchie élective », cumul des mandats, éloignement du politique
Urgences : refonder la démocratie en France et dans l’Union européenne
L’avenir humain : démocratiser la mondialisation
2. Face à la crise, la solidarité : garantir les droits et investir dans le service public,par Gérard Aschieri
Année sociale, annus horribilis ?
Impératifs incontournables ou choix délibérés ?
Penser autrement les droits
Prendre l’offensive
3. Face à l’urgence écologique, changer d’ère, par Jean-Louis Galzin
Droits fondamentaux et développement durable
Environnement : des engagements frileux solubles dans la crise économique
Les entreprises, des acteurs qui ont aussi leur place
Urgences économique et écologique : opposition ou possible synergie ?
Un impératif : concilier démocratie et urgence écologique
Conclusion
4. Contre la politique de la peur pour une justice indépendante du politique et une police au service des citoyens, par Évelyne Sire-Marin
«Étranger, nous avons tout pour te recevoir, un hôtel, une prison et un cimetière »
« N’ayez pas peur, on n’est pas de la police »
Résistance et désobéissance
La justice, un business ?
L’âme du parquet
5. Étrangers : la névrose obsessionnelle, par Catherine Teule
Les concepts sarkoziens fondateurs
Arithmétique politique
Si l’étranger n’existait pas, le xénophobe l’inventerait
Interdire, précariser, expulser… la trilogie
6. Face au nouveau monde qui se dessine, agir ensemble,par Michel Tubiana
Révoltes pour les droits et la démocratie dans le monde arabe
Droits et démocratie en Méditerranée : regards de la rive Nord, réalités de la rive Sud
Universalité des droits, diversité des sociétés, défis démocratiques
Chronologie de l’année 2011,par Gilles Manceron et François Nadiras


Réunion sur la xénophobie d’Etat

«Xénophobie d’Etat et banalisation du discours d’extrême droite »

Le 11 avril, 12h au Centre universitaire Malesherbes au 108, Boulevard Malesherbes 75017 Paris (métro : Malesherbes)

La Fédération de Paris de la LDH est invitée à participer à la Conférence et table ronde Xénophobie d’Etat et banalisation du discours d’extrême droite.

Dans le cadre du Festival Etudiant Contre le Racisme et les Discriminations 2012 organisé par L’UNEF PARIS 4 Sorbonne avec la participation du RUSF (Réseau universitaire sans frontière), nous dresserons ensemble un bilan des discours et politiques mises en place depuis plusieurs années.

Alors que de trop nombreux personnages publics veulent créer l’amalgame entre terrorisme-insécurité-immigration, il est nécessaire de rappeler les valeurs d’égalité et de fraternité sur lesquelles notre socle républicain repose. Il convient aussi d’apporter dans le débat quelques vérités fondamentales face aux mensonges d’Etat : Qu’est-ce qui ressemble plus à un étranger qu’un français dans un pays où plus d’un tiers de la population à au moins un grand parent étranger ? Il faut une politique d’émigration choisie et non d’immigration choisie.

Au discours de haine et de peur, la LDH oppose un discours républicain. Aux tentatives désespérées visant à faire oublier un bilan économique et social désastreux par la recherche de boucs-émissaires, la LDH dénonce des pratiques hélas déjà éprouvé dans les heures sombres de notre histoire. La LDH combat plus que jamais pour l’égalité des droits et condamne les propos homophobes, sexistes et racistes qui se répandent sur l’échiquier politique et pas seulement à l’extrême-droite.

Vigilante et combative la Ligue des Droits de l’Homme tiendra sa place dans le combat contre la xénophobie d’Etat. Retrouvons nous pour en discuter.

Rencontre -débat

La section Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite à une rencontre avec Claude Louzoun

Psychiatre, membre des collectifs « Non à la politique de la peur » et « Mais c’est un homme » contre les soins sécuritaires.

Mercredi 22 Juin 2011 de 20h à 22h

L’adoption définitive par le Parlement du projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge » devrait avoir lieu fin juin ou début juillet. Après son adoption en première lecture à l’assemblée nationale, ce texte a suivi un parcours chaotique au Sénat.

À la Maison des Associations
22 rue Deparcieux 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58, 88

Projection Festival Films des Droits de l’Homme – Paris

PROJECTION FILM « 9Ter » AU CENTRE WALLONIE BRUXELLES

A l’occasion de la 10e édition du Festival international des films des Droits de l’Homme (6-13 mars 2012), le Centre Wallonie-Bruxelles est heureux d’accueillir la projection d’un documentaire belge en compétition.

Vendredi 9 mars à 18h30
« 9 Ter »

Un film documentaire de Céline Darmayan et Origan Cannella, en leur présence.
2010 – Belgique – 58 minutes

« En Belgique, l’article 9ter de la loi du 15 décembre 1980 autorise une personne étrangère à demander un titre de séjour si elle souffre d’une maladie entraînant un risque réel pour sa vie. Pour beaucoup de personnes sans-papiers, cet article est la seule solution pour accéder à un statut légal. A Bruxelles, en mars 2009, plus de 1000 personnes décident d’entamer une grève de la faim. Ce film nous emmène à la rencontre d’hommes et de femmes qui, prisonniers de cette situation, sont confrontés à ce choix : mettre ou non leur vie en danger pour obtenir des papiers ».

Tarif : 5€. Tarif réduit : 3€.

Toutes les informations sur le festival : http://www.festival-droitsdelhomme.org




Rassemblement contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression

La direction de l’ENS décide, sous l’injonction du CRIF et de la ministre de l’Enseignement supérieur, de censurer une conférence.

Rassemblement contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression
Mardi 18 janvier à 18h30, place du Panthéon à Paris

Communiqué du collectif des normalien-ne-s indigné-e-s d’une ENS indigne

Le Collectif ENS Palestine devait accueillir une rencontre exceptionnelle avec Stéphane Hessel le mardi 18 janvier en salle Jules Ferry. Madame Canto-Sperber s’était dite heureuse de la tenue de cette conférence, à laquelle devaient participer Benoist Hurel (secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature), Leila Shahid (ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne), Haneen Zoabi (députée au parlement israélien), Michel Warschawski (Israélien, fondateur du Centre d’Information Alternative, AIC), Nurit Peled (mère israélienne d’une victime d’attentat, fondatrice du cercle des familles endeuillées, Prix Sakharov pour la paix du parlement européen), Elisabeth Guigou (députée, ancienne Ministre de la Justice), Daniel Garrigue (député, porte parole de République Solidaire) et Gisèle Halimi (avocate, militante féministe et politique française).

Nous apprenons avec consternation que la Directrice de l’ENS a décidé de revenir sur sa décision et d’annuler cette conférence à laquelle plus de 300 personnes étaient déjà inscrites, avant même que l’information ne soit relayée par les différents organisateurs/trices de cette conférence. Et c’est avec plus de consternation encore que nous lisons l’éditorial du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (http://www.crif.org/ ?page=articles_display/detail&aid=23242&returnto=accueil/main&artyd=70) qu’en l’absence de réaction publique de la part de la Direction, nous devrons considérer comme un compte-rendu fidèle des mécanismes qui ont conduit à cette annulation. Le CRIF se félicite en effet d’avoir réussi, grâce à ses ami-e-s Valérie Pécresse (ministre de l’enseignement supérieur), Bernard-Henry Lévy et Alain Finkielkraut (normaliens), Claude Cohen-Tanoudji (Professeur de Physique à l’ENS) et Arielle Schwab (Présidente de l’UEJF) à imposer ses vues à la Direction de l’Ecole et à censurer ainsi Stéphane Hessel, normalien, résistant, Ambassadeur de France, et co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme.

Il est extrêmement inquiétant de voir des institutions publiques de renom, telles que l’ENS se soumettre à des pressions visant à étouffer la liberté d’expression. Par ailleurs, l’honnêteté intellectuelle et la probité d’élèves de l’Ecole est explicitement mise en cause, en des termes parfaitement scandaleux évoquant le totalitarisme et ainsi les heures les plus sombres de l’Histoire : « Un crime contre l’esprit que de confondre débat et militance politique, comme le font quelques élèves de l’école convertis au terrorisme intellectuel, modèle trotskiste pour les uns, stalinien pour les autres, et de là proposer leur doxa à l’ensemble de l’Université » dit le communiqué du CRIF !

Nous appelons nos camarades normalien-ne-s à protester contre les pressions inacceptables de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (valerie.pecresse@education.gouv.fr), mais aussi contre cette décision injustifiable de Madame Canto-Sperber, en envoyant des mails d’indignation à la Direction (monique.canto-sperber@ens.fr et veronique.prouvost@ens.fr) qui a cédé à ces pressions indignes.

Par ailleurs, nous invitons nos camarades de l’ENS à participer au rassemblement contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression le mardi 18 janvier à 18h30 Place du Panthéon à Paris.

Collectif des normalien-ne-s indigné-e-s d’une ENS indigne.

La LDH appelle à ce rassemblement.

La démocratie asphyxiée : rencontre avec Serge Portelli

« La démocratie asphyxiée :

Quelle citoyenneté pour faire vivre la démocratie ? »

Maison des associations du 13ème 11, rue Caillaux 75013 Paris – 06 42 72 87 63

à l’invitation de la SECTION PARIS 5ème / 13ème

Serge Portelli

Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Paris

a accepté de participer à la soirée-débat sur le thème :

le jeudi 13 janvier 2011 à 20h00,

occasion d’une rencontre informelle avec les membres de la section Paris 5ème/13ème de la Ligue de droits de l’Homme et du Citoyen et –pourquoi pas- celle d’une adhésion ou du renouvellement d’adhésion pour 2011.

Serge Portelli est vice-président au tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle. Il est également membre du Syndicat de la magistrature.

Il est notamment l’auteur de : Création et Prison, Edition de l’Atelier, (1995) ;

Les droits des victimes, Dalloz, (2003), en collaboration avec le Docteur Gérard Lopez et Sophie Clément

La rue Caillaux est perpendiculaire à l‘avenue d’Italie, au niveau du métro Maison Blanche (ligne 7)

Le débat sera suivi d’un pot amical,

Courriel: paris.5.13@ldh-france.org www.ldh-paris513.org


Discriminations : Faits, combats, perspectives

DISCRIMINATIONS
Faits, combats, perspectives
Tables rondes, court-métrages, comédie musicale, rencontres,
Dimanche 16 janvier 2011
de 13h30 à 18h30
au Point Ephémère
(200, quai de Valmy – Paris 10èM° J.Jaurès/Louis Blanc) – Entrée libre

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », énonce l’article 1er de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. En 2011, en France, quelles sont les sources de discrimination, quelles luttes ont porté leur fruit, lesquelles restent à mener et comment ?

La section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite à vous informer et à débattre en particulier des discriminations envers les femmes, de celles qui se manifestent à l’école et des perspectives pour l’éradication des discriminations.

Ces trois tables rondes seront introduites par la projection de courts-métrages à 13h30. L’après-midi se conclura à 18h par une comédie musicale donnée par les enfants de l’association Les Serruriers Magiques.

Pour mieux connaître et ainsi mieux combattre les discriminations, nous vous invitons à venir nombreux !


Veillez trouver le programme complet ci-dessous et sur http://www.ldh-france.org/section/paris-10-11/accueil/dossiers/discriminations/, ainsi que le flyer en attachement.



Section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’Homme

paris.10.11@ldh-france.org

http://www.ldh-france.org/section/paris-10-11/


Discriminations – Faits, combats, perspectives

Dimanche 16 janvier 2011, de 13H30 à 18H30, au Point Ephémère

(200, quai de Valmy – Paris 10ème – M° Jean Jaurès/Louis Blanc)

13H30 SCÉNARIOS CONTRE LES DISCRIMINATIONScourts-métrages réalisés dans le cadre du concours organisé en 2007 par le Centre régional d’information et de prévention du sida (CRIPS) et le Groupement d’études et de prévention du suicide  (GEPS)


TABLES RONDES :

14H LES DROITS DES FEMMES SONT-ILS MENACÉS ?

Où en sont les droits des femmes aujourd’hui ? Les acquis sont-ils irréversibles ? Quels sont sur elles les effets de la crise, de la politique budgétaire, de la dégradation des services publics ?

Avec :

Nicole Savy, membre du comité central de la Ligue des droits de l’Homme,  responsable du groupe de travail Égalité femmes / hommes.


15H30 L’ÉGALITÉ À L’ÉCOLE : RÉALITÉ OU UTOPIE ?

Pour les filles et les garçons, en fonction de l’origine nationale et sociale, de l’orientation sexuelle, du handicap ? Quelle ouverture à la diversité ?

Avec :

Françoise Dumont, vice-présidente de la de la Ligue des droits de l’Homme,  responsable du groupe de travail Jeunesse et droits des enfants

Brigitte Lamandé, présidente de l’Union locale du 11ème de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE)