#LiguonsNous

Des gens se tiennent derrière le slogan : Liguons-Nous #LDH Pour nos droits nous avons toutes et tous un rôle à jouer. Logo LDH

LiguonsNous #LDH

Vous résidez, travaillez dans le 18e ou comme nous vous êtes attachés à cet arrondissement – une section vous y attend !

Toutes et tous bénévoles, ce sont les adhérent-e-s de la section du 18e qui animent et font vivre la section. Elle est à l’image de celles et ceux qui la composent et participent à ses initiatives. Sans esprit partisan, nous avons cependant un engagement : agir pour faire vivre et appliquer les droits en faveur d’une solidarité inclusive.

Pour nous contacter

  • LDH Paris 18 – 15 passage Ramey 75018 Paris (boîte postale 21)
  • http://site.ldh-france.org/paris18/nous-contacter/
  • paris18@ldh-france.org ou sur Twitter et Facebook
  • 07 82 67 32 19

Quelques thèmes d’actions dans le 18e.

  • Promouvoir la citoyenneté et agir en faveur de la démocratie locale.
    • Agir au plus près des quartiers en participant aux initiatives et aux instances locales d’animation et de concertation ;
    • Animer régulièrement des campagnes en faveur du droit de vote et d’éligibilité des étrangers aux élections locales ;
    • Organiser des rencontres et des débats publics.
  • Défendre les droits sociaux et les droits des étrangers. Que ce soit auprès des populations Roms, des jeunes non accompagnés sur le territoire ou des migrants, toutes ces personnes ont des droits à défendre et à faire valoir : interpellation des élu-e-s, des services sociaux, actions devant les tribunaux… Pour nous les conditions d’accueil et la domiciliation administrative doivent être des priorités.
  • Défendre et promouvoir la vie associative dans les quartiers. Nous pensons que le 18e arrondissement dispose d’une richesse qu’il faut préserver et défendre : l’engagement et la diversité de ses associations et particulièrement celles qui agissent au quotidien dans les quartiers, auprès des familles et des personnes défavorisées, en faveur des solidarités. La section soutient le Collectif des Associations Citoyennes et elle est membre du groupe d’animation locale du CICA (Comité d’Initiative de Consultation d’Arrondissement) du 18e.
  • Promouvoir les droits par l’éducation. Le 18e arrondissement est un arrondissement qui dispose d’un autre atout : sa jeunesse, les citoyens de demain. Depuis 2009, la section co-anime une opération annuelle « Graines de Citoyen » visant à promouvoir les Droits de l’Enfant en associant : écoles, centres d’animation, centres de loisirs, associations sportives, culturelles et d’éducation populaire.

Évacuations des campements à Paris : à quand une véritable solution pour les exilé.e.s ?

Communiqué commun signé par la fédération LDH de Paris

Le 6 novembre dernier, le gouvernement s’est engagé à réaliser avant la fin de l’année l’évacuation des campements parisiens, en assurant l’inconditionnalité de l’hébergement de l’ensemble des personnes.

Une promesse oubliée

Une opération de mise à l’abri s’est déroulée le lendemain Porte de la Chapelle et avenue Wilson à Saint Denis, mais contrairement aux engagements pris, le principe d’inconditionnalité n’a pas été respecté. Dans les 48 heures, nous avons constaté le retour à la rue de plusieurs dizaines de personnes, ces dernières « ne correspondant pas aux critères administratifs requis ». Leurs tentes et duvets ayant été détruits lors de l’évacuation, pour ces personnes, une nouvelle errance commence dans le dénuement le plus total.

Une mise à l’abri sous-dimensionnée puis annulée

Le 21 novembre, une mise à l’abri d’environ 350 personnes était prévue sur le campement de la Porte d’Aubervilliers, alors que plus de 2000 personnes y vivent. Plusieurs centaines de personnes, dont des familles, ont attendu des heures dans la nuit et le froid afin de pouvoir en bénéficier. Les bus de la Préfecture d’Ile-de-France sont bien venus les chercher, mais sont repartis à vide, en raison de l’absence des forces de police pour assurer la sécurité de l’évacuation. Cette opération catastrophique illustrant les désaccords entre les Préfectures d’Ile de France et de Police a eu pour conséquence de fragiliser encore davantage des personnes déjà extrêmement vulnérables.

La politique de “zéro-retour” : seul engagement respecté à ce jour

En parallèle, la préfecture de Police a annoncé la mise en place d’une stratégie de “zéro retour” Porte de La Chapelle, renforçant le déploiement des forces de l’ordre dans la zone pour éviter toute reconstitution de campement. Ce harcèlement policier qui contrôle, disperse et invisibilise les exilé.e.s semble pour l’instant être la seule promesse tenue. Pourtant, il ne résout en rien la situation des personnes à la rue, et ne permet pas à celles et ceux qui le souhaitent de demander l’asile dans de bonnes conditions.

Bien au contraire, les exilé.e.s sont poussés à se cacher et à vivre dans des conditions inqualifiables. Cette politique réduit leur accès aux distributions alimentaires, aux soins, aux informations sur leurs droits, et les éloigne encore davantage du système d’hébergement. Nous avons déjà observé l’inefficacité de tels dispositifs policiers Porte de la Chapelle en 2017 et au Millénaire en 2018 : leur seul effet est de déplacer les campements sur d’autres sites moins visibles.

L’errance sans cesse renouvelée 

Nous, collectifs et associations engagés auprès des personnes exilées dans le Nord-Est parisien, alertons une fois de plus, après 59 évacuations en 4 ans, sur ce cycle infernal fait de campements, évacuations et harcèlements policiers. 59 fois, une prise en charge inconditionnelle et durable a été promise mais effectuée dans la plus grande opacité. 59 fois, dans les semaines qui ont suivi, nous avons observé le retour à la rue d’hommes, de femmes et d’enfants, contraints de se disperser et de s’isoler pour éviter tout harcèlement policier.

Nous ne cessons de dénoncer la volonté du gouvernement de maintenir ainsi ces personnes dans la précarité, et nous ne cessons de nous indigner de cette mise en danger délibérée. Nous sommes très inquiets de cette nouvelle dégradation de la situation à l’approche de l’hiver. Le gouvernement ne peut continuer de reproduire ces opérations d’évacuations sans garantir un hébergement pérenne, un accès aux soins et à aux droits pour toutes les personnes exilées sur le territoire.

Paris, le 28 novembre 2019

Action Contre la Faim – ACF ; Agir pour le Développement de la Santé des Femmes – ADSF ; Amnesty International – Région Paris ;  La Chorba ; La Cimade – Région Ile-de-France ; Collectif Audonien Solidarité Migrants ; Collectif pour une Nation Refuge ; Collectif P’tits Dej Solidaires ; Collectif Solidarité Migrants Wilson ; Collectif Stalingrad Connection ; Le COMEDE ; Emmaüs France ; Etats Généraux des Migrations Paris – EGM 75 ; La Gamelle de Jaurès ; Le GISTI ; Ligue des droits de l’Homme – LDH Fédération de Paris ; Médecins du Monde France – MDM ; Médecins Sans Frontières – MSF ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples – MRAP Fédération de Paris ; Paris d’Exil ; Paris Refugees Ground Support ; Utopia 56 ; Watizat

Compte-rendu de réunion de section du 17 octobre

Domiciliation administrative

Une réunion de travail est fixée avec la LDH national le 22 novembre pour produire l’ensemble du kit «domiciliation administrative» qui sera ensuite proposée à l’ensemble des permanences juridiques. Il s’agit aussi d’une occasion d’en faire un sujet dont les sections puissent s’emparer pour les municipales qui suivront.

En termes de travail à fournir pour la section, la répartition des tâches n’est pas très clair, mais Thomas et Olivier connaissent bien le sujet, donc si quelqu’un veut tout savoir de la domiciliation administrative, et participer à l’élaboration du kit, c’est tout à fait possible.

Autre point local : la mairie va (enfin) installer un nouveau centre pour la domiciliation dans le XVIIème en janvier, après avoir vécu dans l’illégalité depuis plusieurs années. La Poste en sera l’opérateur pour la gestion du courrier, le CCAS restant compétent pour déterminer et valider le droit à domiciliation des demandeurs.

Risques : les rendez-vous sont pris par Internet pour l’instruction et on ne voit jamais l’examinateur du dossier.

Municipales

Deux tables-rondes sont prévues, avec au maximum 5 candidat·e·s à chaque fois. La Maison verte est OK pour la date du 29 février, 15h-18h30, sachant que l’élection est le 15 et 22 mars.

Jean-Louis et Thomas voient avec le 18ème du Mois s’ils souhaitent s’associer, et sous quelle forme, et dans tous les cas maximum 20 janvier pour diffuser une info par ce biais.

On aimerait avoir de «petits» candidats, pour avoir des discours plus variés, mais on sait rarement longtemps à l’avance qui sera candidat (le dépôt officiel est tardif), et on ne sait pas toujours les atteindre : voir qui peut trouver à les contacter rapidement. On retient la liste des «sans voix». À faire rapidement

On doit se renseigner pour poser des questions de la compétence du maire, et éviter les déclarations vagues. À préparer

L’idée fait plutôt consensus qu’on prépare une séquence «LDH Paris 18» pour questionner sur les positions que nous défendons. Parmi les thèmes à retravailler on en ressort :

  • l’écologie
  • la sécurité / la liberté
  • sans-abri / migrants
  • services publics locaux

Parrainage républicain

On reconnait que l’entrée par le parrainage est un moyen pratique pour ensuite aller vers d’autres formes de militantisme. Mais personne ne reprend l’action de parrainage, et il faudrait refaire les contacts avec les établissements et les différents acteurs institutionnels.

On reste en «écoute passive» pour suivre les dossiers des jeunes dernièrement parrainés, et aussi pour gérer d’éventuelles situations compliquées, mais pas de démarche pour réorganiser une cérémonie, refaire un groupe de parrainés/parrains…

L’idée serait plutôt de transformer l’action de parrainage en contactant les acteurs locaux 18-19ème qui travaillent autour de l’enfance et/ou jeunes scolarisés, pour éventuellement faire une formation sur le parcours par exemple, ce que pourrait faire le JUJIE, mais difficulté à organiser des acteurs qui ont aussi de profondes divergences de fond. Un peu comme ce qui se fait pour les demandeurs d’asile, avec un certain succès. voir avec Catherine

CQFD à la Goutte d’Or

SOS Casamance reste notre interlocuteur principal, mais rien n’est fait. Une journée «lutte contre les discriminations» est prévue le 18/11.

Concernant les droits des femmes, plusieurs contacts se font ou vont se faire avec des assos de la Goutte d’Or : AGO, groupe linguistique emploi…. Des intervenantes de la LDH GT Droits des femmes pourraient être sollicitées.

Permanences demandeurs d’asile

Rien de particulier, sauf que le lieu est installé dans le paysage parisien, et donc fortes fréquentations (gestion de files, etc.) D’un point de vue juridique, un second contentieux contre la plateforme de l’OFII aura lieu le 18/11, il y aura besoin de main d’œuvre.

Le recours CMA est ponctuellement mis de côté pour se concentrer sur la plateforme, mais le tableau rempli en permanence doit toujours l’être.

Collectif interasso

Un groupe de travail «action» s’est organisé, et souhaite :

  • se rapprocher d’acteurs de terrain sans pap / gilets noirs / COPAF : réunion le 21/10
  • faire des actions plus dynamiques pour relancer les discussions au point mort avec la mairie / l’État

Collectif J’y suis, j’y vote

Ils souhaitent diffuser des infos à l’occasion des municipales, nous les relaierons.

Organisation LDH Fédé de Paris

Suggestion à faire au niveau de la Fédération de Paris pour que des sujets parisiens, voire francilien, soient partagés entre les sections et non plus «gérés» au niveau de la Fédé, qui a autre chose à faire. Ça permettrait, à l’image de l’observatoire parisien des libertés publiques, de créer des groupes de militants transversaux aux sections, et nous permettrait de suivre plus facilement des actions parisiennes portées par des interasso ou collectifs qui ont souvent, eux, des salariés dédiés à ces actions.

Communiqué commun Libertés publiques

Communiqué commun : Recul des libertés démocratiques dans nos quartiers populaires !

Nous avons appris que, le jeudi 9 mai, une distribution de tracts du PCF, ayant lieu dans le cadre de la campagne électorale des européennes, a été interrompue par les forces de l’ordre sur la base d’un arrêté préfectoral du 2 novembre 2018. Les justifications données pour prendre l’arrêté seraient les « nuisances » dans nos quartiers dont seraient victimes certain·e·s résident·e·s : il est à noter qu’une fois de plus, dans des quartiers populaires, la solution qui a été privilégiée n’est pas celle de la démocratie, mais bien celle de la répression.

Cet arrêté qui s’en prend aux organisations politiques mais aussi syndicales, associatives et citoyennes, est proprement inadmissible et inconcevable dans notre démocratie.

Suite au tollé provoqué par cette affaire et aux légitimes protestations du PCF, la préfecture de police de Paris a expliqué que cet arrêté avait été mal compris par les fonctionnaires de terrain et s’est empressé de le modifier. Comment être dupe ? S’il s’agissait bien d’une erreur, pourquoi cette démarche ? D’ailleurs, cet arrêté « n’avait pas empêché des militants de la République en marche de tracter au même endroit le 4 mai » (L’Humanité, 13 mai) ! 

Cette façon de ne pas assumer sa propre politique autoritaire est devenue une habitude pour l’exécutif ! Alors que la colère issue de l’injustice sociale agite notre société, nous constatons la violence avec laquelle sont traités les manifestants, y compris les plus pacifiques, comme cela a été le cas le premier mai. Nous avons assisté médusé·e·s à l’arrestation de journalistes.

Nous condamnons fermement cette interdiction et demandons le retrait complet de l’arrêté.

Par ailleurs, nous réaffirmons notre volonté de voir retirées les lois liberticides en vigueur dans notre pays, de la loi « anti-casseurs » à la loi Savary, ou encore la loi « anti-terroriste », qui a inscrit certaines dispositions de l’état d’urgence dans la loi ordinaire depuis le 30 octobre 2017.

Pour la liberté d’expression de nos opinions sur la voie publique, pour le droit de tracter, de revendiquer, de manifester !

Ensemble des organisations signataires

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