Le contrôle d’internet… ailleurs aussi

Alors que le projet de loi sur le renseignement met au devant de la scène médiatique les pratiques de surveillance d’internet et des réseaux de télécommunications, il nous a semblé intéressant de faire quelques rappels sur l’utilisation de ces mêmes techniques de contrôle dans différents pays.

Des sociétés françaises ont-elles aidé Bachar el-Assad à surveiller, arrêter, torturer les opposants syriens ? La Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avaient porté plainte depuis juillet 2012 pour dénoncer le système de surveillance généralisée des communications électroniques. La société Qosmos vient tout juste d’être placée sous le statut de témoin assisté du chef de complicité de crimes de torture.

Une plainte a également été déposée contre la société Amesys pour des faits similaires concernant la Libye de Mouammar Khadafi.

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Sites internet rendus inaccessibles suite à certaines publications, projets de lois « antiterroristes » renforçant le contrôle des médias par la sphère politique, enregistrement obligatoire des internautes sous leur identité réelle, fermeture de comptes de messageries trop critiques, fermeture de services VPN qui permettaient d’accéder librement à Google ou Facebook… En Chine, la surveillance d’Internet participe à la traque des opposants. Plus de 400 intellectuels sont entrés en prison depuis l’arrivée de Xi Jinping à la présidence de la République populaire de Chine en mars 2013, c’est-à-dire il y a deux ans.

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 Présentation composée par l’écrivaine de Niort