Catégorie : Droits civiques

Conférence-débat de Pierre Tartakowsky « Droits et libertés en démocratie » le 14 décembre à la MPT

Droits et libertés en démocratie

La démocratie a de l’avenir, car elle est porteuse de justice, de progrès et de solidarité. Elle implique aussi une capacité de résistance quand les droits et libertés sont bafoués. Elle témoigne d’une envie d’embellissement et d’approfondissement de la vie quand les gens ont su dépasser leur condition altérée de peur et de misère. Elle suppose aujourd’hui une refondation où les acteurs, forts de leur imagination et de leur capacité à se penser comme égaux, déploieront une citoyenneté active, en toute fraternité, dans tous les domaines de la vie.

Venez débattre de cette passionnante question avec Pierre Tartakowsky qui signera le livre de la LDH qu’il a codirigé aux éditions La Découverte : Le Monde qui vient : entre périls et promesses.

L’ouvrage est proposé au cours de la réunion publique par la librairie châtelleraudaise Aux Classiques.

Journées de la Laïcité : projection-débat du film « Laïcité, Inch’Allah »

Jeudi 7 décembre à 20h 30 au cinéma Les 400 coups projection-débat du film de Nadia El Fani « Laïcité, Inch’Allah » proposé par la LDH, le Grand Orient de France, la Fédération du Droit Humain, la Ligue de l’Enseignement, la Libre Pensée, Mémoire de la Commune de Paris, 1871, Culture pour Tous, Union des Familles Laïques de Châtellerault et le Cercle Condorcet de la Vienne.

Samedi 9 décembre à 11h Promenades Blossac, près du Rond-point de la Poste, rassemblement et prise de parole des associations citées ci-dessus.

 

Tour des prisons de France des Artisans de la Paix au Pays Basque

L’étape de Poitiers Artisans de la Paix au Pays Basque : l’étape de Poitiers

  •   Lundi 27 novembre, 20h 30, hôtel Aubaret – Amphithéâtre Madiot

Ciné-débat autour du film « Barrura begiratzeko leihoak = Fenêtres sur intérieur »

réalisé par Josu Martinez. Echanges animés par la CGT, le GENEPI et la LDH.

 

  • Mardi 28 novembre, 20h 30, Maison du Peuple (salle Jean-Pierre Timbaud)

Conférence-débat de la délégation basque sur « La paix au Pays Basque ».

 

  • Chronologie du processus de paix au Pays Basque

2011

Le 10 janvier, l’organisation basque ETA annonce un cessez-le-feu per­manent, général et vérifiable par la Communauté internationale. Le 17 octobre de cette même année se tient la conférence internationale d’Aiete à San Sebastian présidée par Kofi Annan. Trois jours plus tard, l’ETA pro­clame la fin définitive de la lutte armée au Pays Basque.

2016

Le 16 décembre à Louhossoa, cinq personnalités de la société civile – Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH et président d’EuroMed Droits aurait dû être aussi présent – se livrent à la mise hors d’usage de 15% de l’arsenal de l’ETA. Quatre mois plus tard, le 8 avril, à Bayonne, les Artisans de la Paix organisent le démantèlement total de l’armement de l’ETA. Cet événement crée une impulsion décisive pour qu’une paix juste et durable s’instaure au Pays Basque.

2017

Du 16 novembre au 9 décembre a lieu un troisième temps fort : le Tour de France des prisons où sont incarcéré.e.s des prisonnier.e.s basques. Il s’agit de sensibiliser les pouvoirs publics à trois revendications : le rap­prochement et le regroupement des prisonnier.e.s vers le Pays Basque ; la libération des prisonnier.e.s gravement malades ; la libération condition­nelle des prisonnier.e.s en vertu de l’application de la loi française.

 

Les Artisans de la Paix – LDH Poitiers et Châtellerault – UD Vienne CGT – GENEPI

30 ans de la section : expo du 13 au 24 novembre (sauf le week-end)

1987-2017

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME À CHÂTELLERAULT

Exposition à l’hôtel Sully

du lundi 13 au vendredi 24 novembre (sauf le week-end)

 10h-12h et 16h-18h


1987-2017 

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME À CHÂTELLERAULT

 

Après avoir été active de 1902 à 1939 la section de Châtellerault de la Ligue des droits de l’Homme avait disparu du paysage des luttes pour les droits et les libertés.

En novembre 1987, quelques militants ont eu l’idée et l’énergie de la recréer. Depuis ce temps la section s’est étoffée et a développé son activité et sa réflexion dans un éventail de champs qu’il est possible de décliner ainsi :

Défense des droits universels et des libertés fondamentales

Citoyenneté et culture

Laïcité

Combats contre l’extrême droite

Aide aux sans papiers, migrants et réfugiés

Pour la mémoire

Solidarité avec le peuple palestinien

Des luttes vers d’autres horizons

L’exposition des 30 ans montre ces thématiques déployées à travers des affiches et des documents précieux. Elle témoigne des efforts réalisés sur le Pays châtelleraudais et au-delà, pour que la dignité des hommes (hommes, femmes et enfants) soit pleinement reconnue dans notre pays. Une tâche difficile tant les lois vont souvent à l’encontre des principes de justice et des droits naturels. Un combat nécessaire que la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du Citoyen mène résolument afin que les droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, indivisibles et universels, deviennent effectifs et intangibles.

 

  • Prenez date aussi : « Droits et libertés en démocratie »: une conférence-débat de Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH – Maison pour Tous – Jeudi 14 Décembre 2017, 20h 30 – Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appel à voter contre Le Pen et le Front National

      

La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyens français à voter contre Le Pen et le Front National

Le vote pour Le Pen et le Front National n’est pas une option. Pourquoi ? Parce qu’il est un parti aux tendances fascisantes utilisant les institutions démocratiques pour ensuite les supprimer une fois arrivé au pouvoir. Un parti raciste, sexiste, xénophobe, antisémite, islamophobe, à l’idéologie identitaire et totalitaire.

Le Front National possède une histoire archaïque où le culte du chef, le mépris du système républicain, le goût de la violence sont masqués aujourd’hui par une attention apparente à l’inquiétude des citoyens et le souci affiché de proposer des solutions sociales et politiques qui transformeraient  leur vie.

Pour ce faire, Le Pen et le Front National distillent un discours démagogique dont les pierres angulaires sont la préférence nationale (renommée priorité nationale), la recherche de boucs émissaires (les étrangers, les immigrés, les réfugiés), la référence au peuple, entité républicaine complexe où les droits de Homme sont les nerfs de la Nation, mais outrageusement déformée par l’officine Le Pen en l’expression absurde « eux non-blancs/nous les blancs », la glorification du nationalisme, « antidote » à la mondialisation, appelée « mondialisme » dans le jargon frontiste.

En réalité, cette politique correspond à une remise en cause radicale des valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité, solidarité, laïcité) en développant une mécanique d’opposition de tous contre tous et en instituant un socle de comportements où dominent les sentiments de haine et de mépris.

Voter pour Le Pen et Le Front National, c’est assurément voter contre les libertés privées et publiques, sociales et politiques. C’est voter contre l’égalité de toutes et tous. C’est voter pour la défaite de l’intelligence, de la dignité humaine, et de la démocratie.

Votons pour l’épanouissement de chaque personne et l’accomplissement de chaque citoyen dans une République où les femmes et les hommes pourront jouir intensément des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels.

Soyons acteurs-actrices de notre profonde humanité ! Votons contre Le Pen et sa clique !

 

Châtellerault, le 1er mai 2017  Arbre des Libertés

Décembre 2016 – Châtellerault Libertés n° 13

Châtellerault Libertés n° 13 couleurs

Juin 2016 – Châtellerault Libertés n° 12

Châtellerault Libertés n° 12 couleurs

Décembre 2016 – Journées de la laïcité

Décembre : Journées de la laïcité

Deux temps : trois courts-métrages proposé par Pascal Robin, le directeur des 400 coups le jeudi 1er décembre (Journée d’appel, de Basile Doganis ; Ama, d’Emilie Almeida ; Où je mets ma pudeur, de Sébastien Bailley) ; suivi du traditionnel rassemblement du collectif Laïcité de Châtellerault, Promenades Blossac, le samedi 10 décembre. C’est Mehdi Dimoto, le benjamin de la section qui a conçu et lu le texte de la LDH.

Affiches Laïcité 2016

Discours Laïcité LDH 10-12-16

8 novembre : soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé

Soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé   Affiche JNP 2016

Dans le cadre des Journées Nationales Prison. Coopération LDH Châtellerault-GDCP 86.

Conférencier : Christophe de la Condamine. 100 personnes. Très belle soirée avec des gens nouveaux et jeunes.

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Prison, vivre enfermé

Quelques  chiffres liés à l’enfermement suffisent à faire un sort aux idées reçues les plus largement répandues..

« Une justice trop laxiste » : passé sous la barre des cinquante mille en 2001, le nombre de détenus n’a cessé de progresser depuis.

« Des établissements « trois étoiles » »: la surpopulation et les matelas au sol relativisent les améliorations apportées de même que les insuffisances chroniques en matière de formation, de travail, d’accompagnement social et sanitaire..

« La prison peine dissuasive » : que reste-t-il de ses missions – outre punir – que sont : amender, protéger la société, favoriser la réinsertion ?  Les effets de l’incarcération  ont en contrepoint l’apparition ou l’aggravation de troubles mentaux, des addictions, les suicides en détention, la récidive à plus de 60 % des personnes sortant de prison sans aménagement de peine.

Dans cet univers de murs, de grilles, de règlements, de caméras et d’œilletons un détenu témoigne :  « Ici on fabrique ou bien des êtres qui ont appris à se comporter comme des loups au milieu des loups, ou le plus souvent, des personnes broyées, marquées, qui ont bien du mal à redevenir des hommes ou des femmes responsables ».

L’enfermement est vécu par le corps, l’espace, le temps. Par ces trois dimensions, c’est la vie qui est atteinte au plus profond d’elle-même.

Le corps enfermé : le choc carcéral envahit le corps et l’esprit dès les premiers jours. Physiquement et mentalement contraint on s’enferme sur soi. Comment attendre de la peine qu’elle permette à l’individu de changer, de reprendre sa destinée en mains ?

L’espace : le quotidien dans ce monde clos est fait de portes qui s’ouvrent et se ferment, soit sur la solitude, soit dans la promiscuité. Avec toujours le bout de l’horizon à quelques pas, dans un espace subit.  La santé, la vision et l’équilibre personnel souffrent de cette sensation d’enfermement.

Le temps : vivre enfermé, c’est perdre la maîtrise de son temps, c’est vivre un temps à la fois fractionné et étiré indéfiniment, dans l’attente  de la promenade, du parloir, d’une lettre, d’une comparution…

« Il n’y a rien qui montre qu’on vieillit en prison : on  rentre à 25 ans, on est libre à 40, mais on a toujours 25 ans dans sa tête. »

Comment, après un long enfermement, affronter les exigences du dehors, sans une préparation de la sortie et un accompagnement suffisants ? De même qu’une courte mais vraie peine accomplie à l’extérieur, peut donner un sens à la réparation et éviter une cassure familiale, professionnelle et sociale.

 

17 janvier 2016 – CP – La LDH contre l’armement de la police municipale –

La Ligue des Droits de l’Homme contre l’armement de la police municipale

La Ligue des droits de l’Homme critique résolument la décision du maire de Châtellerault, Monsieur Jean-Pierre Abelin, d’armer les policiers municipaux. En voici les raisons :

  • Les missions de la police municipale sont de suppléer les forces de police nationale et celles de la gendarmerie nationale. Elles ont trait au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité, à la salubrité publique. Elles s’exercent en termes de médiation lorsqu’il y a contentieux sur la voie publique (en relation avec les médiateurs, ce qui semble faire pléthore) et d’intervention dans l’espace public pour éviter les encombrements sur la voirie, garantir la tranquillité publique, repérer les animaux malfaisants et féroces, avoir le soin de réglementer la fermeture annuelle des boulangeries et quelques autres tâches d’intérêt général.
  • La police municipale doit immédiatement informer les officiers de police judiciaire de la police nationale ou la gendarmerie nationale en cas de contraventions, de délits et de crimes dont ils ont connaissance. Elle n’est pas nue devant les délinquants. Elle est habilitée à porter des armes de catégorie D (bombes lacrymogènes, bâtons de défense, tonfa). On peut imaginer que la pratique des arts martiaux fait partie de la formation des policiers municipaux. S’il s’agit d’affronter des criminels rompus à l’usage des armes de poing ou de fusils d’assaut, les policiers municipaux ne sont pas les personnels appropriés. S’ils étaient engagés, un revolver Manurhin 38 Spécial à la hanche ne les protégera pas d’un destin funeste. C’est le travail de la force publique nationale et de ses corps spécialisés que de faire face aux criminels.
  • Deux principes juridiques doivent guider l’action des professionnels du bon ordre et de la bonne police : celui d’absolue nécessité et celui de la proportionnalité dans la mise en œuvre de la force publique pour neutraliser les assaillants. S’il s’agit de régler les différents entre personnes au cours d’une rixe ou une querelle de voisinage, les armes de catégorie D sont suffisantes.

La Ligue des droits de l’Homme voit dans cette décision surprenante, si on pense sérieusement le sujet, comme une intervention démagogique dans l’air du temps. Insuffler la peur à la place du débat démocratique, c’est devenu une mode détestable. Ce n’est pas rassurant pour les citoyens épris de liberté. Bien évidemment la LDH est contre.

La section de Châtellerault de la LDH                                               Dimanche 17 janvier 2016

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

 

Les associations signataires ont créé en janvier 2016 un Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans le département de la Vienne. L’Observatoire recueillera les plaintes ou recours qui pourraient résulter d’assignations à résidence ou de perquisitions jugées abusives. Il contribuera à apporter un soutien au citoyen qui le solliciterait pour contester ces mesures afin que justice soit rendue.

 

Association du Front de Gauche châtelleraudais, ATTAC, CGT, Emmaüs Naintré-Châtellerault, la Fédération de la Vienne de la Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme-Châtellerault et Poitiers, Mémoire de la Commune de Paris 1871, Syndicat des Avocats de France, Union des FAmilles Laïques

 

Contact : LDH : 06 88 32 01 49   ldhchatel@ldh-france.org

 

Débat public à Niort le samedi 23 février : le projet d’inscription de l’état d’urgence dans la constitution en question

Le projet d’inscription de l’état d’urgence dans la constitution et la déchéance de nationalité en question.

À l’heure où l’état d’urgence (et ses dérives, constatées depuis novembre 2015), est
en débat à l’Assemblée nationale en vue de sa constitutionnalisation, à l’heure où on nous prépare un État qui divise au lieu de renforcer les liens de toutes les composantes
de notre société, nous, citoyen.ne.s, devons nous informer et agir sur ce projet lourd
de conséquences. C’est pourquoi nous vous invitons dans un esprit fraternel et convivial
à une après-midi pour s’informer et débattre de cette révision constitutionnelle.

14h-15h : Analyse juridique du projet de loi :
• Principes juridiques et situations pratiques différenciant état de droit et état d’urgence.
• L’état d’urgence et la déchéance de nationalité, pourquoi être contre ?

15h-16h : Le code de l’Indigénat (IIIe République) et la déchéance
de la nationalité des binationaux (Ve République).
Face cachée du nationalisme républicain ?

16h-17h : Criminalisation du mouvement social ?
Quelles garanties avons-nous que l’état d’urgence ne sera pas détourné pour réprimer
le mouvement social ?

Avec des interventions poétiques et littéraires tout au long de l’après-midi.

Samedi 13 FÉVRIER 2016
De 13h à 14h : pique-nique convivial
De 14h à 17h30 : iNFORMATION-débat
MAISON DES ASSOCIATIONS
12, rue Joseph-Cugnot à NIORT
Salle de conférence et salle polyvalente RDC
Entrée libre

Par le collectif local : LDH Niort-Deux-Sèvres, le Manifeste, ULCGT du Pays niortais, FSU 79, ARDDI,
Sud Education 79, Attac 79, La Cantine, Libre Pensée des Deux-Sèvres, Libre Pensée 79, AFPS 79, Confédération syndicale des familles, UD-CGT79, ADDIRP, ARDDIB, Comité de soutien 79 aux opposants
à NDDL, Edad Mestiza, Collectif niortais contre Linky, et des citoyen.ne.s.

Avec le soutien de : Front de gauche 79, EELV79.

Collectif national « Nous ne céderons pas ! ». Site et pétition : www.nousnecederonspas.org

Communiqué de presse – 15 novembre 2015

Contre les tueries, le respect du droit à la vie

 

La Ligue des droits de l’Homme est solidaire de la douleur des familles qui ont perdu un ou plusieurs de leurs proches. L’émotion considérable qui a saisi le peuple de France et au-delà, les gens et les peuples épris de liberté, demande à être prolongée par une réflexion sur le droit à la vie.

 

En janvier les assassinats ciblés à Charlie Hebdo et l’Hyper Casher étaient une atteinte effroyable au droit à la vie, à la liberté d’expression et à la liberté de création. Les tueries aveugles du 13 novembre cristallisent une horrible transgression visant à nier de manière absolue le droit à la vie. La riposte la plus radicale est de relever l’immense défi lancé par les personnes en haine de la vie humaine, de la démocratie et de la culture.

 

Tous ensemble, nous réussirons à dépasser ce terrible moment, si, tous ensemble, nous vivons et portons avec sincérité les valeurs que nous proclamons. L’urgence du moment doit être accompagnée d’une parole de vérité sur la satisfaction des droits fondamentaux de chaque être humain, partout sur terre, sans lesquels émergent les conditions de radicalisation propices à l’avènement de telles violences.

 

La section de Châtellerault de la LDH

Surveillance de tous les citoyens : le gouvernement a désormais carte blanche

Le Conseil constitutionnel a rendu, jeudi 23 juillet, une décision historique par son mépris des libertés individuelles, du respect de la vie privée et de la  liberté d’expression. Les « sages » ont choisi de faire l’économie d’une analyse réelle de la proportionnalité des lois de surveillance et démontré ainsi leur volonté de ne pas enrayer le jeu politique, pour finalement endosser le rôle de chambre d’enregistrement.
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Réintégrons les fusillés pour l’exemple, mutins, engagés étrangers et soldats coloniaux dans la mémoire nationale

La dénonciation des injustices commises par les tribunaux militaires durant la Première Guerre mondiale a été l’un des grands combats de la Ligue des droits de l’Homme, dans le prolongement de l’affaire Dreyfus. Il a permis d’obtenir jusqu’en 1935 la réhabilitation d’un certain nombre de fusillés pour l’exemple. Nous déplorons qu’en 2014 le centenaire officiel de ce conflit n’ait pas  été l’occasion d’un acte fort vis-à-vis de tous ceux non encore réhabilités, qui ont été victimes d’ordres arbitraires et injustes.  Lire la suite »

Relever tous les défis lancés à la démocratie

Les attentats terroristes de janvier 2015 ciblaient la République, la démocratie, la liberté et la fraternité. Leur ambition était de substituer à ces valeurs celles d’un état de guerre, d’une vérité révélée, du mépris de l’autre. Lire la suite »

Plan d’action contre le racisme : ambitieux mais déséquilibré

La Ligue des droits de l’Homme prend acte de ce que le gouvernement adopte un Plan d’action contre le racisme affichant de grandes ambitions. C’est en soi une bonne nouvelle, notamment au vu de la situation inquiétante que connaît notre pays en ce domaine.

La LDH déplore que ce Plan ne comporte aucune mesure pour lutter contre le développement des inégalités, lequel porte une grande responsabilité dans l’exacerbation des frustrations, des colères et des dérives haineuses.

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La France, zone de non-droit pour les étrangers ?

« Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. » Déclaration universelle des droits de l’homme, 1948

Un projet de loi relatif au droit des étrangers doit être discuté à l’Assemblée nationale en mai prochain. Ce projet ne représente aucune rupture avec l’ère Sarkozy, au contraire il renforce le pouvoir administratif et les contraintes sur les étrangers, accentue la précarité de leur situation, met en cause leurs possibilités réelles d’intégration. Plus grave, certaines de ses dispositions pourraient valoir à la France (à nouveau) des condamnations devant la Cour européenne des droits de l’homme. Lire la suite »

Ne touchez pas à la loi de 1905 !

Il ne faut pas toucher à la loi de 1905 ! Il faut défendre les libertés publiques !

Les associations laïques : Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’Homme et Fédération nationale de la Libre pensée ont décidé de rendre publique cette déclaration au vu de la situation préoccupante qui existe dans ce pays aujourd’hui. Lire la suite »