Réunion publique sur l’affaire Mis et Thiennot

Ciné-débat autour du film de Dominique ADT, Présumés coupables, animé par Léandre Boizeau, président d’honneur,

Helga Pottier, présidente,

Michel Martin, secrétaire,

du Comité de soutien Mis et Thiennot

Jeudi 12 mai 2022 à 20h 30

Maison pour Tous (Châteauneuf) à Châtellerault

Entrée gratuite

L’affaire Mis et Thiennot est une des erreurs judiciaires les plus retentissantes de l’après-guerre 39-45. Après la découverte du corps sans vie du garde-chasse de la propriété de l’industriel Lebaudy près de Mézières-en-Brenne, deux jeunes chasseurs, Raymond Mis et Gabriel Thiennot, seront condamnés à quinze ans de travaux forcés. Ils ne cesseront de clamer leur innocence.


Un comité de soutien et un comité d’honneur Mis et Thiennot défendent la mémoire de ces deux personnes aujourd’hui décédées. Avec la nouvelle loi « Pour la confiance dans l’institution judiciaire », une 7e demande en révision est déposée pour montrer que des aveux sous la torture ne peuvent être retenus et que Raymond Mis et Gabriel Thiennot doivent être innocentés par la justice.


La Ligue des droits de l’Homme a toujours été aux côtés de Raymond Mis et Gabriel Thiennot. Et lors du Centenaire de la LDH au Palais de Chaillot en 1998, Gabriel Thiennot était l’un des Grands Témoins des combats de la LDH.


Aujourd’hui la LDH et les Châtelleraudais membres des deux comités Mis et Thiennot proposent un ciné-débat à partir du film de Dominique Adt Présumés coupables, animé par les responsables du Comité de soutien, Léandre Boizeau, Helga Pottier et Michel Martin.


À l’issue de la soirée, Léandre Boizeau dédicacera son dernier livre « Mis et Thiennot, une vie de combat » récemment publié aux éditions La Bouinotte.

Projection-débat de « Wajib, l’invitation au mariage » d’Annemarie Jacir

Lundi 26 mars aux 400 Coups à 20h 30. Une projection-débat, dans le cadre du festival Hexagone, de « Wajib, l’invitation au mariage », film d’Annemarie Jacir en en présence de Marianne Dumoulin  co-productrice du film.

En partenariat avec le Collectif Palestine 86 dont fait partie la section LDH.

 

Palestine en fête

Palestine en fête, le 24 mars à la Gornière : exposition, repas solidaire, concert (chant et oud) par Ahmad Dari.

 

Le Collectif Palestine 86 constitué du Comité Palestine 86, 2T3M Ensemble pour la paix, Front de gauche, Jeunesses communistes 86, Ligue des droits de l’Homme, Parti communiste français, Si T en mouvement, et soutenu par Culture pour tous, et Mémoire de la Commune de Paris, 1871 organise la seconde édition de Palestine en fête.

Pourquoi ?

  • Le cadre : la Journée de la Terre palestinienne

Le 30 mars 1976, les Palestiniens d’Israël (Galilée et Triangle) se mettent en grève pour protester contre la confiscation de leurs terres par le gouvernement israélien. Les Palestiniens de Cisjordanie et gaza se mettent en grève également en solidarité avec leurs frères, citoyens israéliens. L’armée intervient. Bilan : 6 morts, une centaine de blessés, des centaines de prisonniers parmi les Palestiniens d’Israël.

Chaque année, cette Journée de la Terre palestinienne est commémorée dans le monde entier. Cette commémoration prend la forme d’une fête, fête de la résistance à l’oppression, fête de la dignité, fête du désir de justice pour le peuple palestinien.

  • A Châtellerault, la Journée de la Terre palestinienne est célébrée dans un contexte extrêmement contraignant pour le peuple palestinien. Continuité de la colonisation israélienne dans l’Etat de Palestine, crimes de guerre israéliens contre les populations palestiniennes, non reconnaissance du droit international par l’Etat d’Israël, inaction de la communauté internationale qui laisse les dénis de justice se perpétuer. La France n’a toujours pas reconnu l’Etat de Palestine alors que les Etats-Unis décident d’installer leur ambassade à Jérusalem, considérée comme capitale d’Israël en violation du droit international.

Comment ?

  • Palestine en fête, c’est trois moments :
  • L’exposition des peintures d’Ahmad Dari « La Palestine s’affiche » et rencontre avec l’artiste.
  • Le repas solidaire (réservation 06 63 89 95 23 et 06 76 02 20 63
  • Le concert « Majaz » (Humeur) d’Ahmad Dari (Oud/Luth, et chant)

 

Une dynamique : 2018, le temps de la Palestine. A Châtellerault, aussi.

LE TEMPS DE LA PALESTINE
2018, année de la Palestine en France

Conférence-débat de Pierre Tartakowsky « Droits et libertés en démocratie » le 14 décembre à la MPT

Droits et libertés en démocratie

La démocratie a de l’avenir, car elle est porteuse de justice, de progrès et de solidarité. Elle implique aussi une capacité de résistance quand les droits et libertés sont bafoués. Elle témoigne d’une envie d’embellissement et d’approfondissement de la vie quand les gens ont su dépasser leur condition altérée de peur et de misère. Elle suppose aujourd’hui une refondation où les acteurs, forts de leur imagination et de leur capacité à se penser comme égaux, déploieront une citoyenneté active, en toute fraternité, dans tous les domaines de la vie.

Venez débattre de cette passionnante question avec Pierre Tartakowsky qui signera le livre de la LDH qu’il a codirigé aux éditions La Découverte : Le Monde qui vient : entre périls et promesses.

L’ouvrage est proposé au cours de la réunion publique par la librairie châtelleraudaise Aux Classiques.

Ciné-débat « Derrière les fronts » aux 400 coups le 11 décembre

Au sein du collectif Palestine 86, la section invitait à la projection du film d’Alexandra Dols « Derrière les fronts : résistances et résiliences en Palestine » en présence de la réalisatrice.

Journées de la Laïcité : projection-débat du film « Laïcité, Inch’Allah »

Jeudi 7 décembre à 20h 30 au cinéma Les 400 coups projection-débat du film de Nadia El Fani « Laïcité, Inch’Allah » proposé par la LDH, le Grand Orient de France, la Fédération du Droit Humain, la Ligue de l’Enseignement, la Libre Pensée, Mémoire de la Commune de Paris, 1871, Culture pour Tous, Union des Familles Laïques de Châtellerault et le Cercle Condorcet de la Vienne.

Samedi 9 décembre à 11h Promenades Blossac, près du Rond-point de la Poste, rassemblement et prise de parole des associations citées ci-dessus.

 

Tour des prisons de France des Artisans de la Paix au Pays Basque

L’étape de Poitiers Artisans de la Paix au Pays Basque : l’étape de Poitiers

  •   Lundi 27 novembre, 20h 30, hôtel Aubaret – Amphithéâtre Madiot

Ciné-débat autour du film « Barrura begiratzeko leihoak = Fenêtres sur intérieur »

réalisé par Josu Martinez. Echanges animés par la CGT, le GENEPI et la LDH.

 

  • Mardi 28 novembre, 20h 30, Maison du Peuple (salle Jean-Pierre Timbaud)

Conférence-débat de la délégation basque sur « La paix au Pays Basque ».

 

  • Chronologie du processus de paix au Pays Basque

2011

Le 10 janvier, l’organisation basque ETA annonce un cessez-le-feu per­manent, général et vérifiable par la Communauté internationale. Le 17 octobre de cette même année se tient la conférence internationale d’Aiete à San Sebastian présidée par Kofi Annan. Trois jours plus tard, l’ETA pro­clame la fin définitive de la lutte armée au Pays Basque.

2016

Le 16 décembre à Louhossoa, cinq personnalités de la société civile – Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH et président d’EuroMed Droits aurait dû être aussi présent – se livrent à la mise hors d’usage de 15% de l’arsenal de l’ETA. Quatre mois plus tard, le 8 avril, à Bayonne, les Artisans de la Paix organisent le démantèlement total de l’armement de l’ETA. Cet événement crée une impulsion décisive pour qu’une paix juste et durable s’instaure au Pays Basque.

2017

Du 16 novembre au 9 décembre a lieu un troisième temps fort : le Tour de France des prisons où sont incarcéré.e.s des prisonnier.e.s basques. Il s’agit de sensibiliser les pouvoirs publics à trois revendications : le rap­prochement et le regroupement des prisonnier.e.s vers le Pays Basque ; la libération des prisonnier.e.s gravement malades ; la libération condition­nelle des prisonnier.e.s en vertu de l’application de la loi française.

 

Les Artisans de la Paix – LDH Poitiers et Châtellerault – UD Vienne CGT – GENEPI

Soirée de solidarité avec le peuple palestinien – 1 décembre – Festival des Solidarités

Soirée de Solidarité avec le Peuple palestinien

Ciné-débat : « Jean Genet, un captif amoureux », film de Michèle Collery

 Vendredi 1er décembre à 20h 30

Maison pour Tous (Châteauneuf)

Jean Genet est un des plus grands écrivains français. Il était aussi l’ami des prisonniers, des membres du Black Panther Party et des Palestiniens. Présent en septembre 1982 à Beyrouth chez son amie Leila Shahid, qui sera ensuite ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne, Jean Genet sera l’une des premières personnes à aller à Chatila après le massacre de Sabra et Chatila. Il écrira à ce sujet « Quatre heures à Chatila ». Son dernier livre « Un captif amoureux », paru un mois après son décès en 1986, retrace les années de lutte et d’amitié auprès des Palestiniens. Il y parle aussi de Châtellerault, ce qui est moins connu.

Michèle Collery évoque ce parcours dans son film documentaire alternant images d’archives et tournages au Liban et au Maroc. Le spectateur découvrira des lectures de Denis Lavant et Clotilde Mollet, des témoignages d’Angela Davis et Leila Shahid, et des entretiens avec Albert Dichy, biographe de Genet. Un grand film pour une belle soirée de solidarité avec le peuple palestinien. Un temps fort du Festival des Solidarités.

 

L’affaire Jules Durand

La LDH et la CGT présentent :

Ciné-débat aux 400 coups

Jeudi 16 novembre à 20h 30

« Mémoires d’un condamné »

En présence de la réalisatrice Sylvestre Meinzer

L’affaire Jules Durand : un crime social et judiciaire

Jules Durand, secrétaire du Syndicat ouvrier des charbonniers au port du Havre, est condamné à mort le 25 novembre 1910 pour complicité d’assassinat. Une nouvelle affaire Dreyfus commence quatre ans après la réhabilitation du militaire. En pleine grève des charbonniers le militant de la CGT et de la LDH est victime d’une machination diabolique du patronat doublée d’un horrible crime judiciaire. Le combat syndical et citoyen  conduira à la réhabilitation en 1918, mais dès janvier 1911, Jules Durand, militant très sincère et très sensible avait perdu la raison. Il mourra en 1926 dans un asile d’aliénés.

Sylvestre Meinzer est retournée sur les lieux du drame et interroge les syndicalistes, juge, avocat, psychiatre qui témoignent de la guerre sociale, des luttes ouvrières et des dérives scandaleuses de la justice.

30 ans de la section : expo du 13 au 24 novembre (sauf le week-end)

1987-2017

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME À CHÂTELLERAULT

Exposition à l’hôtel Sully

du lundi 13 au vendredi 24 novembre (sauf le week-end)

 10h-12h et 16h-18h


1987-2017 

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME À CHÂTELLERAULT

 

Après avoir été active de 1902 à 1939 la section de Châtellerault de la Ligue des droits de l’Homme avait disparu du paysage des luttes pour les droits et les libertés.

En novembre 1987, quelques militants ont eu l’idée et l’énergie de la recréer. Depuis ce temps la section s’est étoffée et a développé son activité et sa réflexion dans un éventail de champs qu’il est possible de décliner ainsi :

Défense des droits universels et des libertés fondamentales

Citoyenneté et culture

Laïcité

Combats contre l’extrême droite

Aide aux sans papiers, migrants et réfugiés

Pour la mémoire

Solidarité avec le peuple palestinien

Des luttes vers d’autres horizons

L’exposition des 30 ans montre ces thématiques déployées à travers des affiches et des documents précieux. Elle témoigne des efforts réalisés sur le Pays châtelleraudais et au-delà, pour que la dignité des hommes (hommes, femmes et enfants) soit pleinement reconnue dans notre pays. Une tâche difficile tant les lois vont souvent à l’encontre des principes de justice et des droits naturels. Un combat nécessaire que la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du Citoyen mène résolument afin que les droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, indivisibles et universels, deviennent effectifs et intangibles.

 

  • Prenez date aussi : « Droits et libertés en démocratie »: une conférence-débat de Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH – Maison pour Tous – Jeudi 14 Décembre 2017, 20h 30 – Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appel à voter contre Le Pen et le Front National

      

La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyens français à voter contre Le Pen et le Front National

Le vote pour Le Pen et le Front National n’est pas une option. Pourquoi ? Parce qu’il est un parti aux tendances fascisantes utilisant les institutions démocratiques pour ensuite les supprimer une fois arrivé au pouvoir. Un parti raciste, sexiste, xénophobe, antisémite, islamophobe, à l’idéologie identitaire et totalitaire.

Le Front National possède une histoire archaïque où le culte du chef, le mépris du système républicain, le goût de la violence sont masqués aujourd’hui par une attention apparente à l’inquiétude des citoyens et le souci affiché de proposer des solutions sociales et politiques qui transformeraient  leur vie.

Pour ce faire, Le Pen et le Front National distillent un discours démagogique dont les pierres angulaires sont la préférence nationale (renommée priorité nationale), la recherche de boucs émissaires (les étrangers, les immigrés, les réfugiés), la référence au peuple, entité républicaine complexe où les droits de Homme sont les nerfs de la Nation, mais outrageusement déformée par l’officine Le Pen en l’expression absurde « eux non-blancs/nous les blancs », la glorification du nationalisme, « antidote » à la mondialisation, appelée « mondialisme » dans le jargon frontiste.

En réalité, cette politique correspond à une remise en cause radicale des valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité, solidarité, laïcité) en développant une mécanique d’opposition de tous contre tous et en instituant un socle de comportements où dominent les sentiments de haine et de mépris.

Voter pour Le Pen et Le Front National, c’est assurément voter contre les libertés privées et publiques, sociales et politiques. C’est voter contre l’égalité de toutes et tous. C’est voter pour la défaite de l’intelligence, de la dignité humaine, et de la démocratie.

Votons pour l’épanouissement de chaque personne et l’accomplissement de chaque citoyen dans une République où les femmes et les hommes pourront jouir intensément des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels.

Soyons acteurs-actrices de notre profonde humanité ! Votons contre Le Pen et sa clique !

 

Châtellerault, le 1er mai 2017  Arbre des Libertés

Conférence-débat de Rosa Ould Ameziane dit Florent « Le vrai visage du Front National » le mardi 4 avril à Châtellerault

La section LDH et la Maison pour Tous à Châtellerault

invitent  à la  CONFÉRENCE-DÉBAT

de ROSA OULD AMEZIANE DIT FLORENT

(groupe de travail « Extrêmes Droites » LDH)

« LE VRAI VISAGE DU FRONT NATIONAL »

 Mardi 4 avril à 20h 30

Maison pour Tous

69 rue Creuzé (Quartier Châteauneuf)  

 Le Front National avance masqué  

Festival Hexagone : 3000 nuits

 

Dans le cadre de la « 41e Journée de la Terre », le Collectif Palestine 86 dont fait partie la section LDH

vous invite à la projection du film de Maï Masri « 3000 nuits » lundi 20 mars à 20h 30 aux 400 coups.

 

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice – via Skype – celle-ci résidant au Liban.

 

Venez nombreux !

18 mars – Manifestation à Poitiers contre le racisme, les violences policières, la chasse aux migrant-e-s

DNSI 18 mars 17

Collectif poitevin D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici (auquel adhèrent les sections LDH de Châtellerault et Poitiers)

appelle à une manifestation à Poitiers – place d’Armes 18 mars – 14 h 30

Contre le racisme, les violences policières, la chasse aux migrant-e-s

Marche pour la justice et la dignité

Contre le délit de solidarité : isoler les mi-grant-e-s en réprimant leurs soutiens

 

Après l’expulsion policière dans des conditions inhumaines du camp de Calais, après la chasse aux migrant-e-s qui n’en finit pas sur les trottoirs de Paris, le gouvernement s’en prend maintenant aux citoyen-ne-s qui refusent cette politique d’exclusion pour briser toute possibilité de résistance et toute manifestation de solidarité active.

Il multiplie les poursuites judiciaires, les condamna-tions, les mises en garde à vue pour «délit de solidarité» comme c’est actuellement le cas au Havre ou dans la val-lée de la Roya, près de Nice.

Mais cette répression ne s’arrête pas là.

Dans les quartiers populaires – et ce n’est pas nouveau – c’est d’abord une pratique de discrimination quotidienne faite de provocation et d’humiliation. Les contrôles d’identité sont 20 fois plus nombreux pour les jeunes noirs et arabes que pour le reste de la population, comme le rappelle Jacques Toubon, le défenseur des droits. Pour cette discrimination, l’État français a déjà été condamné à deux reprises.

Ne pas laisser faire les violences policières.

Avec la chasse aux migrant-e-s ou la chasse aux jeunes dans les quartiers populaires il y a urgence à ne pas laisser se banaliser les violences policières qui visent aussi de plus en plus durement ceux qui participent aux manifestations (contre la loi El Khomri, contre les Grands Travaux Inutiles)

L’État cherche à contrôler ou à briser toute forme de résistance ou d’opposition.

C’est pour cela que nous répondons à l’appel des fa-milles des victimes des violences policières, soutenu par de nombreuses associations, syndicats et partis qui orga-nisent une marche nationale pour la justice et la dignité.

Alors Théo, Adama et tous les autres on ne vous oublie pas !

 

Nous devons être nombreuses et nombreux à répondre présent :

  • pour soutenir la légitime revendication de Vérité et de Justice portée par les familles vic-times de violences policières
  • pour dénoncer la banalisation inacceptable des discours xénophobes et des actes racistes pour en finir avec l’État d’urgence et ses mesures liberticides qui touchent particulièrement celles et ceux qui subissent le racisme
  • pour exiger, contre l’Europe forteresse, l’accueil des migrant-e-s dans des conditions dignes et la régularisation des sans-papiers

Signataires : La CIMADE Groupe Poitiers, DAL 86, Éducation-World 86, Sections de Poitiers et de Châtellerault de la Ligue des droits de l’Homme, RESF 86, Solidaires 86, UD CGT 86, Ensemble 86, EELV Poitiers-Sud Vienne, Jeunes Communistes 86, NPA 86, PCF 86, PG 86.

 

Poitiers le 1 mars 2017                                           Contact:dnsi86info@gmail.com          dnsi86

Décembre 2016 – Châtellerault Libertés n° 13

Châtellerault Libertés n° 13 couleurs

Juin 2016 – Châtellerault Libertés n° 12

Châtellerault Libertés n° 12 couleurs

Décembre 2016 – Journées de la laïcité

Décembre : Journées de la laïcité

Deux temps : trois courts-métrages proposé par Pascal Robin, le directeur des 400 coups le jeudi 1er décembre (Journée d’appel, de Basile Doganis ; Ama, d’Emilie Almeida ; Où je mets ma pudeur, de Sébastien Bailley) ; suivi du traditionnel rassemblement du collectif Laïcité de Châtellerault, Promenades Blossac, le samedi 10 décembre. C’est Mehdi Dimoto, le benjamin de la section qui a conçu et lu le texte de la LDH.

Affiches Laïcité 2016

Discours Laïcité LDH 10-12-16

25 novembre : « Soirée de Solidarité avec le Peuple Palestinien »

Le Affiche_Palestine_imprimerie

Lecture de poèmes palestiniens en français et arabe par Lise, Catherine et Muhammad. Projection du documentaire de Stéphane Valentin « Terre de Sumud » qui présente le travail des producteurs palestiniens et leurs difficultés face à l’occupation. Constitué essentiellement d’interview et d’images de leurs activités, il a le mérité de présenter une Palestine au travail et non la violence qu’on se plait à nous montrer ici. Il est en même temps critique vis-à-vis des ONG puisque les producteurs palestiniens réclament de vivre de leur travail et non de l’assistanat. Débat animé par Philippe et thé et gâteaux préparés par Aziza. 70 personnes.


Solidarité avec le peuple palestinien !

 

Le peuple palestinien subit une oppression terrible depuis de hautes dates. Aujourd’hui, cette oppression est passée sous silence par les médias. Des stratégies à l’œuvre au Proche-Orient masquent l’urgence de faire justice au peuple de Palestine de se voir reconnaître ses droits inaliénables. La colonisation israélienne s’intensifie en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les assassinats se multiplient, les emprisonnements  se perpétuent, le blocus de Gaza étrangle les populations civiles. Les enfants sont les premières victimes de cette politique coloniale singulière. Les enfants qui sont les femmes et les hommes de demain.

 

Les ONG pallient l’absence de détermination des gouvernants des Etats. La société civile montre sa ténacité (sumud) dans tous les actes de la vie. Mais il est nécessaire qu’une autre politique s’enclenche dans l’Etat de Palestine afin que le Proche-Orient ne bascule pas dans le chaos. Rappelons que le droit international a vocation à être appliqué, par de là l’arrogance criminelle des Etats.

 

La France doit jouer le rôle qui est le sien ; celui d’une grande puissance mondiale capable de contribuer à instaurer justice et paix dans la région, même si l’Etat d’Israël méprise cet objectif.  La lutte continue. Venez participer au débat à la suite de la projection du film !

 

LDH : 06 88 32 01 49    https://fr-fr.facebook.com   ldhchatel@ldh-france.org

 

8 novembre : soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé

Soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé   Affiche JNP 2016

Dans le cadre des Journées Nationales Prison. Coopération LDH Châtellerault-GDCP 86.

Conférencier : Christophe de la Condamine. 100 personnes. Très belle soirée avec des gens nouveaux et jeunes.

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Prison, vivre enfermé

Quelques  chiffres liés à l’enfermement suffisent à faire un sort aux idées reçues les plus largement répandues..

« Une justice trop laxiste » : passé sous la barre des cinquante mille en 2001, le nombre de détenus n’a cessé de progresser depuis.

« Des établissements « trois étoiles » »: la surpopulation et les matelas au sol relativisent les améliorations apportées de même que les insuffisances chroniques en matière de formation, de travail, d’accompagnement social et sanitaire..

« La prison peine dissuasive » : que reste-t-il de ses missions – outre punir – que sont : amender, protéger la société, favoriser la réinsertion ?  Les effets de l’incarcération  ont en contrepoint l’apparition ou l’aggravation de troubles mentaux, des addictions, les suicides en détention, la récidive à plus de 60 % des personnes sortant de prison sans aménagement de peine.

Dans cet univers de murs, de grilles, de règlements, de caméras et d’œilletons un détenu témoigne :  « Ici on fabrique ou bien des êtres qui ont appris à se comporter comme des loups au milieu des loups, ou le plus souvent, des personnes broyées, marquées, qui ont bien du mal à redevenir des hommes ou des femmes responsables ».

L’enfermement est vécu par le corps, l’espace, le temps. Par ces trois dimensions, c’est la vie qui est atteinte au plus profond d’elle-même.

Le corps enfermé : le choc carcéral envahit le corps et l’esprit dès les premiers jours. Physiquement et mentalement contraint on s’enferme sur soi. Comment attendre de la peine qu’elle permette à l’individu de changer, de reprendre sa destinée en mains ?

L’espace : le quotidien dans ce monde clos est fait de portes qui s’ouvrent et se ferment, soit sur la solitude, soit dans la promiscuité. Avec toujours le bout de l’horizon à quelques pas, dans un espace subit.  La santé, la vision et l’équilibre personnel souffrent de cette sensation d’enfermement.

Le temps : vivre enfermé, c’est perdre la maîtrise de son temps, c’est vivre un temps à la fois fractionné et étiré indéfiniment, dans l’attente  de la promenade, du parloir, d’une lettre, d’une comparution…

« Il n’y a rien qui montre qu’on vieillit en prison : on  rentre à 25 ans, on est libre à 40, mais on a toujours 25 ans dans sa tête. »

Comment, après un long enfermement, affronter les exigences du dehors, sans une préparation de la sortie et un accompagnement suffisants ? De même qu’une courte mais vraie peine accomplie à l’extérieur, peut donner un sens à la réparation et éviter une cassure familiale, professionnelle et sociale.

 

17 janvier 2016 – CP – La LDH contre l’armement de la police municipale –

La Ligue des Droits de l’Homme contre l’armement de la police municipale

La Ligue des droits de l’Homme critique résolument la décision du maire de Châtellerault, Monsieur Jean-Pierre Abelin, d’armer les policiers municipaux. En voici les raisons :

  • Les missions de la police municipale sont de suppléer les forces de police nationale et celles de la gendarmerie nationale. Elles ont trait au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité, à la salubrité publique. Elles s’exercent en termes de médiation lorsqu’il y a contentieux sur la voie publique (en relation avec les médiateurs, ce qui semble faire pléthore) et d’intervention dans l’espace public pour éviter les encombrements sur la voirie, garantir la tranquillité publique, repérer les animaux malfaisants et féroces, avoir le soin de réglementer la fermeture annuelle des boulangeries et quelques autres tâches d’intérêt général.
  • La police municipale doit immédiatement informer les officiers de police judiciaire de la police nationale ou la gendarmerie nationale en cas de contraventions, de délits et de crimes dont ils ont connaissance. Elle n’est pas nue devant les délinquants. Elle est habilitée à porter des armes de catégorie D (bombes lacrymogènes, bâtons de défense, tonfa). On peut imaginer que la pratique des arts martiaux fait partie de la formation des policiers municipaux. S’il s’agit d’affronter des criminels rompus à l’usage des armes de poing ou de fusils d’assaut, les policiers municipaux ne sont pas les personnels appropriés. S’ils étaient engagés, un revolver Manurhin 38 Spécial à la hanche ne les protégera pas d’un destin funeste. C’est le travail de la force publique nationale et de ses corps spécialisés que de faire face aux criminels.
  • Deux principes juridiques doivent guider l’action des professionnels du bon ordre et de la bonne police : celui d’absolue nécessité et celui de la proportionnalité dans la mise en œuvre de la force publique pour neutraliser les assaillants. S’il s’agit de régler les différents entre personnes au cours d’une rixe ou une querelle de voisinage, les armes de catégorie D sont suffisantes.

La Ligue des droits de l’Homme voit dans cette décision surprenante, si on pense sérieusement le sujet, comme une intervention démagogique dans l’air du temps. Insuffler la peur à la place du débat démocratique, c’est devenu une mode détestable. Ce n’est pas rassurant pour les citoyens épris de liberté. Bien évidemment la LDH est contre.

La section de Châtellerault de la LDH                                               Dimanche 17 janvier 2016