Catégorie : Poitiers

Tour des prisons de France des Artisans de la Paix au Pays Basque

L’étape de Poitiers Artisans de la Paix au Pays Basque : l’étape de Poitiers

  •   Lundi 27 novembre, 20h 30, hôtel Aubaret – Amphithéâtre Madiot

Ciné-débat autour du film « Barrura begiratzeko leihoak = Fenêtres sur intérieur »

réalisé par Josu Martinez. Echanges animés par la CGT, le GENEPI et la LDH.

 

  • Mardi 28 novembre, 20h 30, Maison du Peuple (salle Jean-Pierre Timbaud)

Conférence-débat de la délégation basque sur « La paix au Pays Basque ».

 

  • Chronologie du processus de paix au Pays Basque

2011

Le 10 janvier, l’organisation basque ETA annonce un cessez-le-feu per­manent, général et vérifiable par la Communauté internationale. Le 17 octobre de cette même année se tient la conférence internationale d’Aiete à San Sebastian présidée par Kofi Annan. Trois jours plus tard, l’ETA pro­clame la fin définitive de la lutte armée au Pays Basque.

2016

Le 16 décembre à Louhossoa, cinq personnalités de la société civile – Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH et président d’EuroMed Droits aurait dû être aussi présent – se livrent à la mise hors d’usage de 15% de l’arsenal de l’ETA. Quatre mois plus tard, le 8 avril, à Bayonne, les Artisans de la Paix organisent le démantèlement total de l’armement de l’ETA. Cet événement crée une impulsion décisive pour qu’une paix juste et durable s’instaure au Pays Basque.

2017

Du 16 novembre au 9 décembre a lieu un troisième temps fort : le Tour de France des prisons où sont incarcéré.e.s des prisonnier.e.s basques. Il s’agit de sensibiliser les pouvoirs publics à trois revendications : le rap­prochement et le regroupement des prisonnier.e.s vers le Pays Basque ; la libération des prisonnier.e.s gravement malades ; la libération condition­nelle des prisonnier.e.s en vertu de l’application de la loi française.

 

Les Artisans de la Paix – LDH Poitiers et Châtellerault – UD Vienne CGT – GENEPI

Etat d’urgence : un observatoire dans chaque département

Les sections du Poitou-Charentes de la Ligue des droits de l’Homme, réunies en assemblée samedi 23 janvier à Saintes, ont décidé de créer un Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans chaque département.

Elles appellent les autres associations et syndicats à unir leurs efforts pour permettre à ces Observatoires de jouer tout leur rôle pour dénoncer les dérives inadmissibles de l’état d’urgence, recueillir les plaintes et avoir une connaissance globale. L’observatoire recueillera les plaintes ou recours qui pourraient résulter d’assignations à résidence ou de perquisitions jugées abusives. Il contribuera à apporter un soutien pour contester ces mesures devant la juridiction compétente, via des référés en urgence ou sur le fonds.

L’état d’urgence n’est pas fait pour interdire des manifestations, assigner des militants de l’écologie à résidence et prolonger les tentatives de « criminaliser le mouvement social ». C’est un détournement de procédure. S’il a pu être compréhensible pendant les douze jours qui ont suivi les événements dramatiques du 13 novembre, l’état d’urgence ne peut devenir un état d’exception permanent, mettant en cause l’intervention préalable des juges judiciaires, indépendants de l’Etat. « Nul ne peut être arbitrairement détenu. L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi » affirme l’article 66 de la Constitution. Or c’est précisément ce principe fondamental de notre démocratie que met en cause l’état d’urgence au profit du pouvoir discrétionnaire du Ministère de l’Intérieur, de tout l’exécutif de l’Etat, et des Préfets, avec le seul contrôle à postériori des tribunaux administratifs.

C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme et du Citoyen demande la levée de l’état d’urgence, s’oppose à sa constitutionnalisation (et à celle de la déchéance de nationalité pour les binationaux) et à sa prolongation pour encore trois mois, voire beaucoup plus -que cela passe par une réforme constitutionnelle ou pas- comme le souhaite le Premier Ministre, Manuel Valls, « le temps nécessaire », « jusqu’à ce qu‘on puisse en finir avec Daesh » (interview sur la BBC, 15 janvier, rapporté par l’AFP).

La LDH appelle toutes les associations, toutes les organisations syndicales, les citoyennes et citoyens à participer aux rassemblements prévus ce samedi 30 janvier à Paris et dans toute la France, et dans nos département, à Châtellerault, Poitiers, Niort, La Rochelle, …

Pour la LDH du Poitou-Charentes
Henri Moulinier, Délégué régional – Section de La Rochelle – 06 77 82 78 87
Vincent Courtin, Délégué adjoint, Section de Niort
Marie-Agnès Rampnoux, Secrétaire, Section de Royan
Patrick Falzone, Trésorier, Section de Saintes – 06 75 65 95 09
Section de Châtellerault de la LDH, tél. 06 88 32 01 49

Vienne : Les deux sections de la LDH condamnent les procédures dont est victime Monsieur Jean-François Chazerans

Communiqué de presse

Le 23 février 2015

Les deux sections de la Vienne de la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du Citoyen (Châtellerault et Poitiers) ont écrit le 21 février 2014 deux lettres concernant l’affaire Chazerans. L’une au Recteur de l’Académie de Poitiers, et l’autre au Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Poitiers avec copie de la lettre au Recteur.

La Ligue des droits de l’Homme exprime d’abord la perplexité des citoyens devant la diffusion en novembre 2014 de la circulaire « Prévention de la radicalisation en milieu scolaire » accompagnée d’un diaporama où les stéréotypes, les préjugés et les clichés nourrissent les stigmatisations envers les populations musulmanes, c’est-à-dire encouragent les discriminations envers ces personnes vivant sur le sol de France.

La Ligue des droits de l’Homme condamne ensuite les procédures dont est victime Monsieur Jean-François Chazerans, à la fois la sanction administrative (suspension à titre conservatoire pour 4 mois) et la saisine du parquet pour « apologie d’acte terroriste ». Les droits de la personne humaine sont bafoués, et la confiance des citoyennes et des citoyens dans l’Ecole de la République est sapée. Là où le dialogue aurait dû s’engager est intervenue la violence de l’acte péremptoire.

La Ligue des droits de l’Homme demande instamment au Recteur et au Procureur de mettre fin à ces procédures envers Monsieur Jean-François Chazerans afin que l’esprit du dimanche 11 janvier ne soit pas dénaturé et que le témoignage de dignité des hommes et des femmes ayant foi dans la République, la démocratie et l’Humanité soit respecté.