Sur une réflexion de Kofi ANNAN, le thème de cette nouvelle édition de notre concours national invite nos jeunes citoyens à s’exprimer sur les frontières et notre appartenance à la même « famille humaine », selon l’expression de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Transmettez-nous vos idées créatives, exprimez vos opinions, proposez vos solutions pour rendre ce droit effectif… A vos plumes, à vos pinceaux, à vos ordinateurs : nous attendons avec impatience vos productions ! Pour qui ? Le concours « Écrits pour la Fraternité » s’adresse aux enfants et aux jeunes des classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé, mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels. Par catégories d’âges ou d’établissements. Comment ? Le respect du thème est primordial mais les œuvres, individuelles ou collectives, peuvent prendre plusieurs formes : textes en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson, chansons en musique, œuvres vidéographiques, objets et œuvres graphiques, qui sont réparties en plusieurs catégories d’âges ou d’établissements ;
Comment s’inscrire ? – Les enseignants sont invités à inscrire leur classe dès que possible en précisant la classe, le nombre d’élèves, les coordonnées de l’enseignant responsable et du chef d’établissement, le tout par courriel adressé à : saintdenis-reunion@ldh-france.org Quelle échéance ? – les participants ont jusqu’au 3 avril 2025 pour envoyer leurs œuvres aux représentants locaux de la LDH avec les fiches de participation rattachées à chaque œuvre, selon règlement.
Sollicitant comme chaque année le partenariat de l’Académie, la LDH à la Réunion présente ses propositions d’actions éducatives faisant appel au volontariat des établissements et des enseignants, pour l’année scolaire 2024-2025.
Dans le même esprit, nous pouvons proposer à un ou deux établissements volontaires de programmer par convention une série d’interventions éducatives (6 à 8) sur la durée de l’année scolaire.
3. Concours « Ecrits pour la Fraternité »
Ce concours national organisé par la LDH depuis plus de 30 ans s’adresse à tous les élèves sans distinction d’âge, avec l’aide de leurs enseignants, les invitant à produire des créations artistiques, individuelles ou collectives. C’est sur le thème des frontières : « Les frontières ne devraient pas nous séparer, mais nous rappeler que nous sommes tous membres de la même famille humaine » (Kofi ANNAN), que nous invitons les élèves à s’exprimer.
Une notice est à la disposition des enseignants qui sont invités à inscrire leur classe en adressant un simple courriel à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org .
4. Journée des droits de l’enfant
Il s’agit d’une journée éducative et récréative organisée en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, autour de la date du 20 novembre. Avec le concours de nombreux partenaires associatifs, différents ateliers et animations sont proposés par niveau d’âge aux élèves participants. Cette année, cette journée se tiendra le 21 Novembre au Champ de Foire de Bras Panon, en partenariat avec la municipalité et s’adressera d’abord aux établissements scolaires volontaires de la région EST. Inscription précisant la classe, le nombre d’élèves et l’enseignant responsable : saintdenis-reunion@ldh-france.org
5. Semaine régionale de la Laïcité
Avec la Journée de la Laïcité (9 décembre) et l’anniversaire de la DUDH (10 décembre), différentes initiatives seront proposées aux établissements scolaires, notamment cette année, sur initiative préfectorale, une ouverture officielle, le 9 /12 l’après-midi avec une réception à la préfecture des associations et partenaires, et le 13/12 dans la matinée, un rassemblement laïque éducatif sur le Parvis des Droits de l’Homme et de la Laïcité à Saint-Denis, avec l’intervention d’élèves des écoles. Pour s’inscrire, adresser un courriel à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org
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Les agressions sexuelles commises de son vivant par l’abbé Pierre émeuvent à juste titre l’opinion et nous conduisent d’abord à exprimer notre soutien aux victimes.
Cependant, l’exceptionnelle gravité des faits ne doit pas nous empêcher de reconnaitre l’utilité des initiatives sociales qui se poursuivent, avec des militants dévoués, à travers les actions de l’association EMMAÜS.
C’est pourquoi la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion tient à exprimer sa solidarité avec ces militants, et soutient les efforts de transparence de la Fondation Abbé Pierre qui a décidé de changer de dénomination.
On peut certes s’interroger à cette occasion sur le comportement de l’institution ecclésiastique catholique qui se doit de fournir des réponses, en particulier aux victimes.
Toutefois, cette interrogation légitime ne doit pas, à nos yeux, nuire aux actions conduites par l’association aujourd’hui.
La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion appelle donc le public à continuer à soutenir les actions entreprises par l’association pour venir en aide aux plus démunis, notamment pour tenter d’assurer leur droit à un logement décent.
Cette action mérite le respect et le soutien de tous.
Saint-Denis, le 18/09/2024
Le Bureau de la LDH à la Réunion
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21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
Liberté, Égalité, Papiers !
Solidarité avec les migrants !
Résister ensemble au racisme et au fascisme !
Depuis plusieurs années, dans le monde, de l’Europe aux États-Unis, se mettent en place des politiques racistes, nationalistes et liberticides sur le dos des Immigré·e·s. Partout cela s’accompagne du renforcement de toutes les inégalités sociales et de l’exploitation de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs. En légitimant les idées les plus réactionnaires de l’extrême-droite ces politiques ouvrent la voie aux courants fascistes.
En France, le gouvernement a récemment franchi un cap avec la loi Immigration qui se rallie à l’idéologie raciste de la préférence nationale. Cette loi impactera concrètement la vie quotidienne de ceux et celles qui vivent et travaillent dans notre pays et de celles et ceux qui arriveront demain.
Dans le même temps, depuis quelques semaines, la chanteuse française d’origine malienne AYA NAKAMURA, pressentie pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO, fait l’objet d’une odieuse campagne publique d’insultes ouvertement racistes. Malgré des condamnations répétées des leaders d’extrême-Droite, notamment Mme LE PEN et Eric ZEMMOUR, pour des faits de provocation à la haine raciale, la banalisation du racisme va de pair avec la montée des mouvements fascistes en France et en Europe.
De toute évidence, après 5 siècles de colonialisme et d’esclavagisme, le racisme comme rapport de domination est non seulement transversal mais structure tous les espaces sociaux, au-delà de l’Extrême-Droite, favorisant l’exploitation des préjugés et conduisant à « l’ensauvagement » dont parle Aimé Césaire.
Aujourd’hui même à la Réunion, circule une pétition qui comporte des propositions illégales et des commentaires clairement racistes et stigmatisants à l’encontre des « mahorais » et des « comoriens » dans notre Île.
Face à ce constat, nous appelons à défendre les droits et la dignité de chaque être humain, quelle que soit son origine. Notre arme est la solidarité.
Nous appelons les organisations démocratiques, au-delà de toutes divergences d’opinion, à mettre en place une plate-forme commune contre le racisme et le fascisme en France et en Europe, pour éviter le désastre démocratique et social sans précédent que représenterait une éventuelle victoire de l’Extrême-Droite aux prochaines élections.
A l’occasion de ce 21 mars, Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, nous appelons les Réunionnaises et les Réunionnais, qui ont connu le racisme systémique, à résister à l’idéologie de la haine de l’autre et à marquer leur solidarité avec les migrants du monde entier, femmes, hommes, enfants.
Dans nos quartiers et nos lieux de travail, avec tous ceux qui se trouvent confrontés au racisme et à la discrimination dans le monde, unissons-nous pour la liberté, la dignité et l’égalité des droits. Proclamons ensemble que notre monde s’appelle Solidarité !
Magnifique Journée des Droits de l’Enfant à Bras Panon, ce 21 novembre 2022, avec quelques 1200 marmailles, un grand nombre d’ateliers et de nombreux partenaires coopératifs. Merci à tous.
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Pour qui ? Le concours « Écrits pour la fraternité » s’adresse aux enfants et aux jeunes des classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé, mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels.
Comment ? Le respect du thème est primordial mais les œuvres, individuelles ou collectives, peuvent prendre plusieurs formes : textes en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson, chansons en musique, œuvres vidéographiques, objets et œuvres graphiques, qui sont réparties en plusieurs catégories d’âges ou d’établissements ;Comment s’inscrire :- Les enseignants doivent écrire à notre adresse locale :saintdenis-reunion@ldh-france.org Concernant les échéances :- les participants ont jusqu’au 3 avril 2023 pour envoyer leurs œuvres aux représentants locaux de la LDH avec les fiches de participation rattachées à chaque œuvre ;
Nous saisissons l’occasion de la rentrée scolaire, pour vous rappeler notre concours national Ecrits pour la Fraternité et nos propositions d’actions éducatives en milieu scolaire.
1) Concours Ecrits pour la Fraternité. A partir d’une citation de Victor Hugo, « Rien de de tel que le rêve pour engendrer l’avenir. » c’est sur le thème d’un monde nouveau pour les droits et libertés, l’égalité et la fraternité, que nous invitons les élèves à s’exprimer. Les enseignants sont invités à inscrire leur classe en adressant un simple courriel à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org, selon la notice et la fiche de participation ci-jointes.
2)Autres Interventions éducatives à la demande : Comme les années précédentes, et dans le fil de la mobilisation pour la transmission des valeurs de la République, nous proposons également des modules de 2 heures minimum, sous forme de débats ou d’animations pédagogiques permettant d’aborder divers thèmes, liés ou non à l’actualité, tels que : la démocratie, la laïcité, les droits, l’égalité de genre, la lutte contre les discriminations, l’éco-citoyenneté, l’historique et la libération de l’esclavage, la diversité culturelle. Ces interventions font l’objet d’une convention prévoyant une indemnisation de 120 €.
3) Journée des Droits de l’Enfant (20 novembre) : Il s’agit d’une journée éducative et récréative en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, que nous organisons chaque année, autour de la date du 20 novembre, dans un lieu se prêtant à diverses animations par niveaux d’âge.
4) Journée de la Laïcité (9 décembre) et anniversaire de la DUDH (10 décembre) : Comme chaque année, nous souhaitons également organiser une journée autour du thème de la laïcité et de la DUDH avec l’intervention d’élèves des écoles. Cette manifestation qui se déroule habituellement sur le Parvis des droits de l’homme et de la laïcité à Saint-Denis pourrait cette année se dérouler à Saint-Pierre.
5) Kozemsemb : Cette initiative nouvelle, pilotée par des étudiants en liaison avec la LDH, est destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+., et propose notamment des débats et des initiatives sur réseaux sociaux.
Nous sommes à votre disposition pour vous présenter ces initiatives et sollicitons le concours du rectorat pour la diffusion de nos propositions auprès des équipes pédagogiques des établissements scolaires.
Nous vous prions d’agréer, chers correspondants, l’expression de notre meilleure considération.
« RIEN DE TEL QUE LE RÊVE POUR ENGENDRER L’AVENIR »
Le concours est organisé par la Ligue des Droits de l’Homme. Il s’adresse, avec le concours des établissements scolaires et des enseignants, aux catégories suivantes:
1) Grandes sections, CP, CE1 ; 2) Ce2, cm1, cm2 ; 3) 6e, 5e ; 4) 4e, 3e
5) Lycées et formations professionnelles ; 6) Classes et établissements spécialisés
7) structures complémentaires de l’éducation nationale, centre de loisirs, conseil municipal de jeunes, etc.
Thème : C’est sur le thème d’un monde nouveau, respectueux des droits, des libertés, de l’égalité et de la solidarité que nous proposons aux enfants et aux jeunes de s’exprimer pour cette 30e édition du concours. A partir d’une citation de Victor Hugo dans Les Misérables, on pourra analyser la période que l’on vient de vivre et se projeter dans un avenir différent, celui dont nous rêvons toutes et tous :
« Rien n’est tel que le rêve, pour engendrer l’avenir »
Votre rêve, notre rêve d’aujourd’hui peut devenir la réalité de demain…
Nous tous, adultes, jeunes et enfants, avons besoin d’imaginer l’avenir après ces longs mois de crise sanitaire et de privations de libertés.
En espérant que vous serez nombreux à participer activement au concours « Écrits pour la fraternité », nous restons à votre disposition pour tout renseignement. Bon concours à toutes et à tous !
Récompenses : A la Réunion, un jury sera réuni et les meilleures œuvres seront récompensées et envoyées au niveau national. Dans chaque catégorie, les œuvres individuelles et collectives seront primées séparément. Les œuvres écrites, graphiques, plastiques, vidéographiques et musicales seront primées de façon confondue.
Calendrier :
Avant le 31 mars :
Les établissements qui ont l’intention de participer doivent s’inscrire, par mail, auprès de la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion : saintdenis-reunion@ldh-france.org
Avant le 1er avril 2021 : Envoi des œuvres des élèves (individuelles ou collectives) en joignant la fiche de participation qui sera renvoyée lors de l’inscription.
Entre le 2 et le 14 avril 22021 : Réunion du jury local. Avant le 23 avril 2021 : Envoi au jury national des deux meilleures œuvres (individuelles et collectives) de chaque catégorie.
Une seconde saisine de la LDH à la Réunion porte pour sur la récente affaire du CNFPT qui a fait polémique dans notre Île, sur la notion de « préférence régionale » et sur les éventuelles discriminations « positives » qu’il serait possible d’envisager en matière d’emploi dans notre région d’Outre-mer.
Sur la notion de «préférence régionale », la saisine pose d’une manière plus générale la question de savoir s’il est admissible de voir cette notion de « préférence régionale » érigée en une sorte de principe non écrit, qui serait supérieur à la prohibition légale de toute discrimination individuelle à raison de l’origine, du lieu de naissance ou de résidence, comme de toute appartenance ethnique supposée.
Sur les « discriminations positives » en matière d’embauche, cette saisine pose encore la question de possibles évolutions législatives applicables à la Réunion ou dans les DROM. A ce titre, la saisine tente de faire l’inventaire des « discriminations positives » admises en droit français et sur la base de différents rapports officiels et de la loi Egalité Réelle (votée à l’unanimité par le Parlement), de rappeler les données objectives et mesurables, pouvant être invoquées pour justifier dans notre territoire, des mesures dérogatoires en matière d’embauche.
Dans l’esprit de la LDH à la Réunion, ces saisines de l’autorité indépendante que constitue le Défenseur des Droits vise à éclairer ces débats et interrogations, en vue d’apaiser d’inutiles polémiques, mais aussi de contribuer, sur une base équitable et volontariste, à une meilleure cohésion sociale et à une égalité plus réelle.
Demander le texte de la saisine : saintdenis-reunion@ldh-france.org
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Une première saisine porte sur nos droits linguistiques et les discriminations qui y sont liées. A partir d’un cas individuel où un bénévole associatif s’est vu interdire de s’exprimer en créole, dans le cadre d’une association nationale faisant appel à la générosité du public, il s’agit notamment, au vu des évolutions législatives, des pratiques et du nouveau code pénal, d’interroger sur une discrimination liée à la « capacité de parler une autre langue que le français » dans l’accueil dans les écoles des jeunes enfants créolophones ou ayant une langue maternelle autre que le français.
Plus précisément, compte tenu de l’importance reconnue de la langue maternelle dans la construction de l’estime de soi et pour les apprentissages fondamentaux, elle pose la question de savoir si la situation actuelle ne caractérise pas une différenciation prohibée à l’égard des enfants créolophones à raison de leur « capacité à s’exprimer dans une autre langue que le français », tombant de ce fait sous le coup de l’article 225-1 du Code pénal, dans sa version actuelle et si les taux élevés d’échecs scolaires et d’illettrisme dans notre Île ne seraient pas en rapport avec ce traitement initial discriminant. Elle interroge enfin sur les mesures correctives qu’il serait possible d’apporter, de manière générale et réglementaire, à cette situation.
Enfin, alors que le conseil constitutionnel a pu juger en 2011 que cette disposition constitutionnelle ne donnait aucun droit ou liberté opposable par les particuliers et les collectivités (Décision n° 2011-130 QPC du 20 mai 2011), le code pénal, comme le code du travail, reconnait depuis une loi de 2016 que constitue une discrimination reprochable toute inégalité de traitement négative opérée entre des personnes sur le fondement « de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français », ce qui introduit objectivement le critère linguistique, notamment pour les langues régionales, comme base possible de discrimination.
Alors qu’une récente loi est venue encourager l’enseignement des langues régionales et leur usage pédagogique (loi Molac) et que des États généraux du multilinguisme dans les Outre-mer doivent se tenir le 28 octobre 2021 à la Réunion, nous croyons opportun, pour la cohésion sociale et l’accès aux droits dans notre île, que votre autorité indépendante puisse se prononcer sur les droits linguistiques et les discriminations qui y sont liées, dans l’esprit de DUDH et de la convention des droits des enfants..
Demander le texte complet de la saisine : saintdenis-reunion@ldh-france.org
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