Saccage de la Vierge NOIRE

Vierge-noire, Rivière des Pluies, Réunion

La Vierge Noire et notre patrimoine commun

La Ligue des droits de l’Homme à la Réunion exprime son indignation devant le saccage du lieu de pèlerinage de la « Vierge Noire » à Rivière des Pluies, Sainte-Marie, lieu qui appartient, au-delà de toute sensibilité religieuse, au patrimoine réunionnais.

Elle rappelle que la règle fondamentale de la Laïcité reconnait la liberté de penser, de croire ou de ne pas croire, et la liberté des cultes. Elle demande à cet égard le respect des lieux de cultes.

Elle exprime sa solidarité à toutes celles et tous ceux qui se trouveraient blessés dans leur foi par cet évènement regrettable.

Elle appelle les réunionnaises et réunionnais à continuer à promouvoir les valeurs de tolérance et de respect d’autrui, en faisant vivre le principe de la laïcité.

A cet égard, si les libertés de penser et d’expression qui fondent la laïcité appellent un effort réciproque pour le vivre ensemble, la Ligue des droits de l’Homme souligne que, au-delà de l’apprentissage des telle ou telle conviction, religieuse ou non, dans le cercle familial ou dans une communauté de pensée, doivent être préservés et développés localement, notamment pour nos jeunes concitoyens, des lieux non confessionnels pour l’apprentissage de la rencontre et de la diversité, tels les écoles laïques, les centres de vacances, les espaces de sport et de culture, tous lieux publics où l’expression de la liberté de chacun se trouve modérée pour permettre la rencontre et la connaissance d’autrui.

Fait à Saint-Denis le 3 avril 2017

 

SOLIDARITE GUYANE

L’assemblée générale de la LDH à la Réunion a ensuite approuvé   à l’unanimité ce 1er avril une motion de solidarité à l’égard de la Guyane : 

« En cette période où le peuple guyanais est fortement mobilisé, la section de la LDH à La Réunion, réunie en assemblée générale ce samedi 1er avril 2017, salue la section LDH de la Guyane et apporte tout son soutien à la lutte légitime des guyanais ».

Oté LaLIG à la Réunion

Isnelle GOULJAR, Présidente de la LDH à la Réunion

  • Réunie ce 1er avril 2017 en Assemblée Générale à Saint-Denis, la Ligue des droits de l’Homme a adopté les rapports d’activités et financier pour l’exercice 2016. Tout en confirmant à l’unanimité Isnelle GOULJAR dans ses fonctions de présidente, la LDH à la Réunion renouvelle son bureau, et réaffirme ses principales orientations, en votant une motion de solidarité avec les Guyanais.

 

Le nouveau bureau est ainsi constitué :

Présidente : Isnelle GOULJAR ; Vice-Président.tes : Virginie HOAREAU, Axel NAILLET ; Christiane SUDNIKOWICZ ; Secrétaires : Dominique RIVIERE ; adjoints : Albert BONNE ; Jean-François RIVOLO ; Trésoriers : Jérôme TARBES ; adjoints : Jean FAUCONNET, Jacques PENITOT ; Membres du bureau : Brigitte DENYS, Stéphane MAILLOT.

Les groupes de travail fixant des priorités ont été définis, les membres de la section ayant l’obligation de s’inscrire dans un ou plusieurs groupes de travail :

– Droit à l’Education et à la culture, droits des enfants ;

– Droits de l’homme et développement durable ;

– Solidarité Océan Indien ;

– Droits économique et sociaux et suivi de l’initiative « Noukifé » ;

– Droits des Femmes ;

– Laïcité, lutte contre les discriminations, droits des étrangers,

– Libertés publiques, sécurité, prévention, prisons

 

  • L’assemblée a ensuite approuvé à l’unanimité une motion de solidarité à l’égard de la Guyane :

« En cette période où le peuple guyanais est fortement mobilisé, la section de la LDH à La Réunion, réunie en assemblée générale ce samedi 1er avril 2017, salue la section LDH de la Guyane et apporte tout son soutien à la lutte légitime des guyanais ».

 

  • A la suite du saccage de la « Vierge Noire » à Rivière des Pluies Sainte-Marie, la LDH à la Réunion a publié un communiqué pour marquer son indignation et rappeler à toutes et tous les exigences de la Laïcité. Elle souligne notamment  que, au-delà de l’apprentissage des telle ou telle conviction, religieuse ou non, dans le cercle familial ou dans une communauté de pensée, doivent être préservés et développés localement, notamment pour nos jeunes concitoyens, des lieux non confessionnels pour l’apprentissage de la rencontre et de la diversité, tels les écoles laïques, les centres de vacances, les espaces de sport et de culture, tous lieux publics où l’expression de la liberté de chacun se trouve modérée pour permettre la rencontre et la connaissance d’autrui.

 

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion 97 avenue de Lattre de Tassigny  – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71 – 0262 30 15 66 ;  Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org  – Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/ ; https://www.facebook.com/ldh.reunion ;   https://twitter.com/LDHReunion

25/05/2016 : Pour l’arrêt des violences et le rétablissement de l’Etat de Droit à Mayotte

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En dépit des alertes lancées, la situation à Mayotte n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, mettant gravement en cause l’Etat de droit. Cette situation appelle désormais une réaction unanime et forte de la part de la société civile et des autorités responsables.

Dans une impunité qui semble totale jusqu’ici, on constate en effet à Mayotte que des exactions violentes et répétées, annoncées à l’avance, sont commises par des « collectifs » de villageois, prétendant se faire justice, à l’encontre d’habitants, en raison de leur origine réelle ou supposée. Plus de 1000 personnes, dont de nombreux enfants, ont  ainsi été chassés de leurs habitations et jetés de vive force à la rue, au su et au vu  des forces de l’ordre, dans ces opérations de « nettoyage ».

Indépendamment des complexités et contradictions d’un contexte historique qui perdure au sein de l’archipel des Comores, rien ne saurait justifier de telles violations des droits humains.

Les organisations signataires dénoncent avec force, les expulsions forcées visant  sans distinction des « étrangers » d’origine comorienne. De telles pratiques sont totalement incompatibles avec les valeurs et règles de la République qui n’existe pleinement que dans le respect des libertés, de l’égalité et de l’universalité des droits.

La Réunion est particulièrement concernée au titre de la solidarité indianocéanique et à raison des menaces que la poursuite de ces violences ferait peser sur la cohésion sociale réunionnaise.

Face à l’urgence et afin de mettre un terme rapide à ces exactions insoutenables, les organisations signataires représentatives de la société civile réunionnaise, entendent agir de concert, en vue d’obtenir des mesures immédiates.

– Nous demandons à toutes les forces vives de la société mahoraise de contribuer positivement à l’apaisement, en s’appuyant sur les valeurs d’humanité et de fraternité;

– Nous demandons spécialement aux autorités traditionnelles et aux élus de la République à Mayotte, non seulement d’éviter toute expression pouvant s’assimiler à des appels à la haine, mais de condamner publiquement tout recours à la violence;

– Nous demandons aux autorités de la République de prendre toute mesure immédiate pour rétablir l’état de Droit et donner une suite judiciaire aux actes commis.

– Nous demandons aux plus hautes autorités françaises et comoriennes, d’assumer dans toutes leurs dimensions concrètes, leurs responsabilités, les appelant à créer les conditions d’un dialogue authentique pour une nécessaire coopération permanente.

Les associations signataires entendent poursuivre leur action concertée en vue  d’obtenir des résultats concrets en matière de sécurité et de paix sociale à Mayotte et  de contribuer à un avenir humain dans l’Océan Indien.

Nous appelons tous les réunionnais, au-delà de leur confession ou opinion, et spécialement les responsables associatifs, civils et politiques, à se joindre à nous pour exprimer une commune solidarité réunionnaise face à la crise que traverse Mayotte. Nous les invitons dans cet esprit à participer à un rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme le samedi 28 mai à 11H00.

– Pour l’arrêt immédiat des violences collectives à Mayotte ;

– Pour le rétablissement de l’état de droit dans l’Île;

– Pour une paix sociale durable à Mayotte;

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.» (Matin Luther King)

Saint-Denis, le 25/05/2015

Les premières organisations signataires :

Association Hamahamet Comores Réunion  (HCR)

Ancienne école Damase Legros  Ste Clotilde.

Kassim M’BAE

 

 LE CRAN

Erick MURIN

 

 

FCPE974

6 rue du Corbusier – 97470 Saint-Benoît

 

Daniel AMOUNY

C IMADE

groupe local de La Réunion

C/O CROUS, 20 avenue Hippolyte Foucque – 97490 Sainte-Clotilde

Françoise MILLOT

Association Musulmane de La Réunion

77 rue Maréchal Leclerc 97400 Saint-Denis

Houssen AMODE

 

GENERATION YAKWELI

46 Rue du Stade de l’Est – 97490 Saint-Denis

Mihidoiri ALI

CEMEA

43, route du Moufia, 97490 Sainte Clotilde

Daniel CADET

 

Ligue de l’Enseignement

24 Rue Jean Cocteau, 8 Résidence Anaxagore

Frédéric SALVAN

MAECHA  MEMA (Mieux vivre)

2 chemin Paulo Tilmar – 97410 St Pierre

Mohamed BOURA

AMNESTY INTERNATIONAL

Groupe de la Réunion

Monique BERTHOU

 

RASINE KAF

36, route de Crève-cœur 97460 Saint Paul

Raphaël MITHRA

 

Association Comorienne BAMBAO à la Réunion

Tabibou BEN ALI MOHAMED

 

Associa   tion Ansortaoo

Younous JONAS

 LDH

20, rue Lislet Geoffroy – 97490 Ste-Clotilde

Isnelle GOULJAR

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70e anniversaire de la loi de départementalisation de 1946

Exposition MONNERVILLE

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M. le Préfet ou son représentant,

Monsieur le Président de Région ( ou son représentant)

Mesdames et Messieurs les Parlementaires et élus municipaux

Mesdames et messieurs les représentants d’associations,

Mesdames et messieurs,

Chers ligueurs,

La Ligue des Droits de l’Homme est heureuse de pouvoir présenter à la Réunion, cette exposition « Gaston Monnerville, Combat pour les libertés » dans le cadre du 70e anniversaire de la Départementalisation.

Cette exposition s’inscrit dans une double démarche: celle de mobiliser et de renforcer l’action civique et laïque portée par le réseau réunionnais « Pour un avenir solidaire »et  celle de rappeler à la mémoire des  tous les R éunionnais et des nos jeunes en particulier,  le rôle joué dans le processus   de la Départementalisation par la LDH de la Réunion pour le changement de statut des quatre vieilles colonies.

La mémoire est reconstruction permanente. Alors rappelons :

 

Tout n’a pas commencé en 1946, la départementalisation a été largement engagée durant le Front populaire. Cette période est chargée de représentations pour les Français de Métropole  dont beaucoup se souviennent de l’ accord Matignon, les congés payés, les quarante heures. Les grèves de 1936 sont devenues un mythe collectif.

Chez nous, la revendication «  La Réunion département français » se lit déjà sur les banderoles, lors des manifestations de rues à partir de 1935. Cette date n’est pas due au hasard. C’est le 14 juillet 1935 que Victor Bach, Président de la Ligue des Droits de l’Homme nationale, militera pour un grand Rassemblement  dont on lui confiera la présidence, aux côtés de la CGT et devant 10 .000personnes. Ce fut le prélude du Front populaire de 1936.

Au delà de l’affaire Dreyfus, l’engagement militant de ce grand humaniste, l’amène à être un acteur important du Front populaire. C’est dans l’euphorie qu’il « déclare ouvertes les Assises de la paix et de la Liberté ».

La campagne active menée par les militants aboutit le 3 mai 1936, à l’élection à la chambre des députés, d’une large majorité de républicains authentiques. Le résultat des élections nationales qui voit la victoire de la gauche, ouvre une période d’espoir. Les grèves se succèdent, le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les syndicats » les accords de Matignon .

En un temps record, , est obtenu le vote de mesures sociales exceptionnelles : la semaine de 40h, les 2 semaines de congés payés et le renouvellement des conventions collectives.

A la Réunion, dés que les travailleurs réunionnais sont informés des avantages obtenus par leurs homologues métropolitains, ils manifestent. La CGT est la seule centrale syndicale de 1895 à 1920.

En 1936, elle compte 500 adhérents.

On assiste après la période électorale, d’un comité de rassemblement populaire qui se tient le 9 août 1936 à Saint Denis. Le bureau qui préside la séance est composé de notables républicains, souvent francs-maçons/ le maire de St Denis, Jean Chatel, le procureur, Le Président de la Ligue des Droits de l’Homme, Ludovic Revest, et le docteur Raymond Vergès,ligueur, directeur du service de santé, tous deux membres de la loge de l’Amitié.

Il faut préciser que les ligueurs et la loge maçonnique « l’Amitié » partageaient le même local situé dans la rue du Barachois, aujourd’hui appelée rue Jean Chatel.

On assiste à la formation des premières sections réunionnaises de la SFIO(Section Française de l’Internationale Ouvrière). Ses militants organisent des réunions aux quatre coins de l’île pour tenter d’organiser les travailleurs. Autour de Léon de Lepervanche, cadre du CPR ( Chemin de Fer et Port de la Réunion), un courant communiste essentiellement implanté au CPR s’affirme. Tous ces militants sont de la de Ligue des Droits de l’Homme.

La section de St Denis de la LDH compte 251 adhérents en 1938, dont 22 % d’employés du CPR, 13 % d’instituteurs, au total 155 fonctionnaires sur 251, soit 61 %.

La solution du problème social à la Réunion passe à la fois par l’élévation des conditions de vie des travailleurs et par des réformes de structure.

L’année 1937 est marquée par la radicalisation du mouvement ouvrier organisé.Le syndicat FRT( Fédération Réunionnaise du Travail) se structure à partir du réseau des employés de la fonction publique et du CPR. Les militants de la Ligue des Droits de l’Homme sont à leurs côtés. D’ailleurs, ses dirigeants sont à la tête de la Fédération qui regroupe pas moins de 37 syndicats.

Le second semestre de 1936 et les années 1937 et 1938 sont ponctuées de grèves qui d ébouchent sur une amélioration des conditions de travail. Il est bon de rappeler qu’à cette époque, dans beaucoup de secteurs d’activités, la journée de travail est de 12 ou 14 heures, payée 10 heures.

Le changement de statut politique de la Réunion est revendiqué avec force afin que disparaissent toutes les discriminations et injustices.

Le 11 mars 1945, sous la bannière  d’un Comité Républicain d’Action Démocratique et Sociale, le CRADS, présidé par le docteur Raymond Vergès et Léon de Lepervanche, les républicains de la gauche traditionnelle et de la droite modérée engageront des combats électoraux.

La demande de changement de statut de la Réunion recevra l’adhésion d’une majorité d’électeurs lors des élections municipales du 27 mai 1945. Raymond Vergès est élu maire de Saint Denis.

Les 7 et 21 octobre 1945 ont lieu, à la fois, un référendum et l’élection de députés à une assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution.

A l’issue de ce dernier scrutin, ce sont deux membres éminents de la LDH : Raymond Vergès et Léon de Lepervanche qui sont élus députés à la première Assemblée Nationale Constituante.

Ils adhèrent au groupe parlementaire du PCF( Parti Communiste Français) et cosignent avec plusieurs élus des colonies, Martinique, Guadeloupe, Guyane, la Réunion, une proposition de loi en faveur de la création de quatre départements d’Outre-Mer.

Le 12 février 1946, Léon de Lepervanche et Raymond Vergès déposent un projet de loi demandant la transformation de la Réunion en département français.

Ils rejoignent Gaston Monnerville ( député de la Guyane) Aimé Césaire et Léopold Bissol( députés de la Martinique) pour revendiquer le classement des vieilles colonies françaises en départements français.

Le 14 mars 1946, l’Assemblée constituante vote l’ensemble des propositions de loi qui deviennent une seule loi.

Le vote de la loi du 19 mars 1946  tournera une page importante de l’histoire de la Réunion. 

Je tiens à remercier Eugène Rousse, notre plus ancien ligueur, pour toutes ces sources d’information.

Que soient ici honorées les mémoires de Jean Hinglo, Raymond Mondon, Léonce Salez, Vinh San, Oyapoury, Les frères  Simon et Evenor Lucas ,  Hoareau, Agenor du Tremblay , tous anciens ligueurs… et tous ceux qui ont oeuvré au processus de la départementalisation ! Tous, comme Gaston Monnerville ont conjugué leurs énergies pour obtenir l’égalité des Droits.

Les mouvements d’éducation populaire à la Réunion ont lancé un appel aux collectivités et à l’Etat pour concrétiser un partenariat et mobiliser davantage nos forces pour l’éducation en direction des jeunes de nos établissements scolaires et de nos quartiers.

En ce moment où la transmission des valeurs de la République est à l’ordre du jour, la haute figure de Gaston Monnerville, qui fut président du Conseil de la République, puis Président du Sénat pendant 22ans, apparaît comme inspirante et exemplaire.

La présentation de cette exposition à la Réunion a été rendue possible grâce au soutien du Conseil Départemental et à l’appui de partenaires privés. Je veux les remercier et saluer spécialement, Mr ALORY , Directeur régional d’Air France, en sa qualité spéciale de petit-neveu de Gaston Monnerville 

Je voudrais terminer,  en cette journée internationale  des droits de la femme, rendre hommage à  Olympe de GOUGES,  auteure de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, à Madeleine REBERIOUX, première femme Présidente de la LDH de 1991 à 1995 , à Mme la Secrétaire d’Etat à l’égalité réelle, Ericka Bareights, première femme réunionnaise à accéder à de telles fonctions, aux femmes députées, Mmes BELLO, ORPHEE, à la Présidente du Conseil Départemental , Mme Nassimah Dindar, première femme élue à la Présidence de notre collectivité et à toutes les femmes de la Réunion.

A vous toutes, je fais mienne l’invitation de Monerville :

«  Vivez debout, visière haute ! »

Je vous remercie de votre attention

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Le 8 mars 2016

Isnelle GOULJAR

05/12/2015 : Notre prochaine Assemblée générale – LDH Réunion

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Notre prochaine assemblée générale de section LDH Réunion fixée au 05/12/2015 à partir de 9H00 , à notre local, à saint-Denis

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

20 rue Lislet Geoffroy – Parking m. bricolage ZI Chaudron – 97490 Ste-Clotilde –  TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/

https://www.facebook.com/ldh.reunion

https://twitter.com/LDHReunion

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Les droits des enfants NOUS GRANDISSENT : 12 droits fondamentaux pour les enfants en créole !

Les droits des enfants NOUS GRANDISSENT avec Isnelle GOULJAR (LDH) ce matin sur Réunion 1ère

12 promyé drwa kapital bann zanfan
12 droits fondamentaux des enfants


Shak zanfant i dwa èt nouri sonyé konmkifo.
Chaque enfant doit être correctement nourri et soigné.

Tout bann zenfan lé égal en drwa kisswa bann fiy konm bann garson san rogardé ousa zot i sort, zot minm konm zot famiy.
Tous les enfants sont égaux en droit: filles, garçons, quelles que soit leurs origines ou celle de leurs parents.

Shak zanfan i dwa pouvwar awar in lidantité: in nomdfamiy, in prénon, ek in nasyonalité.
Chaque enfant doit pouvoir avoir une identité : un nom, un prénom et une nationalité.

Shak zanfan i dwa ginyé viv an famiy.
Chaque enfant doit pouvoir vivre en famille.
Kan na la gèr, bann zanfan i dwa èt protézé an promyé epi zot i pé ditou dovni solda.
En temps de guerre, les enfants doivent être protégés en priorité et ne peuvent devenir soldat.

Shak zanfan na in linvalidité na lo drwa èt èdé po vive ek lezot ek lo plis lotonomi possib.
Chaque enfant qui a un handicap a droit à être aidé à vivre avec les autres en étant le plus autonome possible.

Shak zanfan na lo drwa awar in lédikasyon ek bann lwazir.
Chaque enfant a le droit à l’éducation et aux loisirs.

Pwin personn na lo drwa esplwat in zanfan.
Personne n’a le droit d’exploiter un enfant.

Shak zanfan y dwa èt porotézé kont tout kalité vyolans.
Chaque enfant doit être protégé contre toutes les formes de violences

Shak zanfan na lo drwa awar in proteksyon si son vi personèl.
Chaque enfant a le droit à la protection de sa vie privée.

Lèrk in zanfan la kouyon la lwa, li na lo drwa awar inn zistis aranzé rapport son laz.
Lorsqu’il commet une infraction, chaque enfant a droit à une justice adaptée à son âge.

Shak zanfan na lo drwa kozé, di sak li na po di épi èt ékouté si bann kestyon y agard ali.
Chaque enfant a le droit de s’exprimer et d’être entendu sur les questions qui le concernent.

Tradiksyon Franswa SINTOMER Traduction François Saint-OmerMouveman Lantant koudmin
Mouvement Entente et coup de main

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