25/05/2016 : Pour l’arrêt des violences et le rétablissement de l’Etat de Droit à Mayotte

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En dépit des alertes lancées, la situation à Mayotte n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, mettant gravement en cause l’Etat de droit. Cette situation appelle désormais une réaction unanime et forte de la part de la société civile et des autorités responsables.

Dans une impunité qui semble totale jusqu’ici, on constate en effet à Mayotte que des exactions violentes et répétées, annoncées à l’avance, sont commises par des « collectifs » de villageois, prétendant se faire justice, à l’encontre d’habitants, en raison de leur origine réelle ou supposée. Plus de 1000 personnes, dont de nombreux enfants, ont  ainsi été chassés de leurs habitations et jetés de vive force à la rue, au su et au vu  des forces de l’ordre, dans ces opérations de « nettoyage ».

Indépendamment des complexités et contradictions d’un contexte historique qui perdure au sein de l’archipel des Comores, rien ne saurait justifier de telles violations des droits humains.

Les organisations signataires dénoncent avec force, les expulsions forcées visant  sans distinction des « étrangers » d’origine comorienne. De telles pratiques sont totalement incompatibles avec les valeurs et règles de la République qui n’existe pleinement que dans le respect des libertés, de l’égalité et de l’universalité des droits.

La Réunion est particulièrement concernée au titre de la solidarité indianocéanique et à raison des menaces que la poursuite de ces violences ferait peser sur la cohésion sociale réunionnaise.

Face à l’urgence et afin de mettre un terme rapide à ces exactions insoutenables, les organisations signataires représentatives de la société civile réunionnaise, entendent agir de concert, en vue d’obtenir des mesures immédiates.

– Nous demandons à toutes les forces vives de la société mahoraise de contribuer positivement à l’apaisement, en s’appuyant sur les valeurs d’humanité et de fraternité;

– Nous demandons spécialement aux autorités traditionnelles et aux élus de la République à Mayotte, non seulement d’éviter toute expression pouvant s’assimiler à des appels à la haine, mais de condamner publiquement tout recours à la violence;

– Nous demandons aux autorités de la République de prendre toute mesure immédiate pour rétablir l’état de Droit et donner une suite judiciaire aux actes commis.

– Nous demandons aux plus hautes autorités françaises et comoriennes, d’assumer dans toutes leurs dimensions concrètes, leurs responsabilités, les appelant à créer les conditions d’un dialogue authentique pour une nécessaire coopération permanente.

Les associations signataires entendent poursuivre leur action concertée en vue  d’obtenir des résultats concrets en matière de sécurité et de paix sociale à Mayotte et  de contribuer à un avenir humain dans l’Océan Indien.

Nous appelons tous les réunionnais, au-delà de leur confession ou opinion, et spécialement les responsables associatifs, civils et politiques, à se joindre à nous pour exprimer une commune solidarité réunionnaise face à la crise que traverse Mayotte. Nous les invitons dans cet esprit à participer à un rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme le samedi 28 mai à 11H00.

– Pour l’arrêt immédiat des violences collectives à Mayotte ;

– Pour le rétablissement de l’état de droit dans l’Île;

– Pour une paix sociale durable à Mayotte;

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.» (Matin Luther King)

Saint-Denis, le 25/05/2015

Les premières organisations signataires :

Association Hamahamet Comores Réunion  (HCR)

Ancienne école Damase Legros  Ste Clotilde.

Kassim M’BAE

 

 LE CRAN

Erick MURIN

 

 

FCPE974

6 rue du Corbusier – 97470 Saint-Benoît

 

Daniel AMOUNY

C IMADE

groupe local de La Réunion

C/O CROUS, 20 avenue Hippolyte Foucque – 97490 Sainte-Clotilde

Françoise MILLOT

Association Musulmane de La Réunion

77 rue Maréchal Leclerc 97400 Saint-Denis

Houssen AMODE

 

GENERATION YAKWELI

46 Rue du Stade de l’Est – 97490 Saint-Denis

Mihidoiri ALI

CEMEA

43, route du Moufia, 97490 Sainte Clotilde

Daniel CADET

 

Ligue de l’Enseignement

24 Rue Jean Cocteau, 8 Résidence Anaxagore

Frédéric SALVAN

MAECHA  MEMA (Mieux vivre)

2 chemin Paulo Tilmar – 97410 St Pierre

Mohamed BOURA

AMNESTY INTERNATIONAL

Groupe de la Réunion

Monique BERTHOU

 

RASINE KAF

36, route de Crève-cœur 97460 Saint Paul

Raphaël MITHRA

 

Association Comorienne BAMBAO à la Réunion

Tabibou BEN ALI MOHAMED

 

Associa   tion Ansortaoo

Younous JONAS

 LDH

20, rue Lislet Geoffroy – 97490 Ste-Clotilde

Isnelle GOULJAR

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70e anniversaire de la loi de départementalisation de 1946

Exposition MONNERVILLE

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M. le Préfet ou son représentant,

Monsieur le Président de Région ( ou son représentant)

Mesdames et Messieurs les Parlementaires et élus municipaux

Mesdames et messieurs les représentants d’associations,

Mesdames et messieurs,

Chers ligueurs,

La Ligue des Droits de l’Homme est heureuse de pouvoir présenter à la Réunion, cette exposition « Gaston Monnerville, Combat pour les libertés » dans le cadre du 70e anniversaire de la Départementalisation.

Cette exposition s’inscrit dans une double démarche: celle de mobiliser et de renforcer l’action civique et laïque portée par le réseau réunionnais « Pour un avenir solidaire »et  celle de rappeler à la mémoire des  tous les R éunionnais et des nos jeunes en particulier,  le rôle joué dans le processus   de la Départementalisation par la LDH de la Réunion pour le changement de statut des quatre vieilles colonies.

La mémoire est reconstruction permanente. Alors rappelons :

 

Tout n’a pas commencé en 1946, la départementalisation a été largement engagée durant le Front populaire. Cette période est chargée de représentations pour les Français de Métropole  dont beaucoup se souviennent de l’ accord Matignon, les congés payés, les quarante heures. Les grèves de 1936 sont devenues un mythe collectif.

Chez nous, la revendication «  La Réunion département français » se lit déjà sur les banderoles, lors des manifestations de rues à partir de 1935. Cette date n’est pas due au hasard. C’est le 14 juillet 1935 que Victor Bach, Président de la Ligue des Droits de l’Homme nationale, militera pour un grand Rassemblement  dont on lui confiera la présidence, aux côtés de la CGT et devant 10 .000personnes. Ce fut le prélude du Front populaire de 1936.

Au delà de l’affaire Dreyfus, l’engagement militant de ce grand humaniste, l’amène à être un acteur important du Front populaire. C’est dans l’euphorie qu’il « déclare ouvertes les Assises de la paix et de la Liberté ».

La campagne active menée par les militants aboutit le 3 mai 1936, à l’élection à la chambre des députés, d’une large majorité de républicains authentiques. Le résultat des élections nationales qui voit la victoire de la gauche, ouvre une période d’espoir. Les grèves se succèdent, le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les syndicats » les accords de Matignon .

En un temps record, , est obtenu le vote de mesures sociales exceptionnelles : la semaine de 40h, les 2 semaines de congés payés et le renouvellement des conventions collectives.

A la Réunion, dés que les travailleurs réunionnais sont informés des avantages obtenus par leurs homologues métropolitains, ils manifestent. La CGT est la seule centrale syndicale de 1895 à 1920.

En 1936, elle compte 500 adhérents.

On assiste après la période électorale, d’un comité de rassemblement populaire qui se tient le 9 août 1936 à Saint Denis. Le bureau qui préside la séance est composé de notables républicains, souvent francs-maçons/ le maire de St Denis, Jean Chatel, le procureur, Le Président de la Ligue des Droits de l’Homme, Ludovic Revest, et le docteur Raymond Vergès,ligueur, directeur du service de santé, tous deux membres de la loge de l’Amitié.

Il faut préciser que les ligueurs et la loge maçonnique « l’Amitié » partageaient le même local situé dans la rue du Barachois, aujourd’hui appelée rue Jean Chatel.

On assiste à la formation des premières sections réunionnaises de la SFIO(Section Française de l’Internationale Ouvrière). Ses militants organisent des réunions aux quatre coins de l’île pour tenter d’organiser les travailleurs. Autour de Léon de Lepervanche, cadre du CPR ( Chemin de Fer et Port de la Réunion), un courant communiste essentiellement implanté au CPR s’affirme. Tous ces militants sont de la de Ligue des Droits de l’Homme.

La section de St Denis de la LDH compte 251 adhérents en 1938, dont 22 % d’employés du CPR, 13 % d’instituteurs, au total 155 fonctionnaires sur 251, soit 61 %.

La solution du problème social à la Réunion passe à la fois par l’élévation des conditions de vie des travailleurs et par des réformes de structure.

L’année 1937 est marquée par la radicalisation du mouvement ouvrier organisé.Le syndicat FRT( Fédération Réunionnaise du Travail) se structure à partir du réseau des employés de la fonction publique et du CPR. Les militants de la Ligue des Droits de l’Homme sont à leurs côtés. D’ailleurs, ses dirigeants sont à la tête de la Fédération qui regroupe pas moins de 37 syndicats.

Le second semestre de 1936 et les années 1937 et 1938 sont ponctuées de grèves qui d ébouchent sur une amélioration des conditions de travail. Il est bon de rappeler qu’à cette époque, dans beaucoup de secteurs d’activités, la journée de travail est de 12 ou 14 heures, payée 10 heures.

Le changement de statut politique de la Réunion est revendiqué avec force afin que disparaissent toutes les discriminations et injustices.

Le 11 mars 1945, sous la bannière  d’un Comité Républicain d’Action Démocratique et Sociale, le CRADS, présidé par le docteur Raymond Vergès et Léon de Lepervanche, les républicains de la gauche traditionnelle et de la droite modérée engageront des combats électoraux.

La demande de changement de statut de la Réunion recevra l’adhésion d’une majorité d’électeurs lors des élections municipales du 27 mai 1945. Raymond Vergès est élu maire de Saint Denis.

Les 7 et 21 octobre 1945 ont lieu, à la fois, un référendum et l’élection de députés à une assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution.

A l’issue de ce dernier scrutin, ce sont deux membres éminents de la LDH : Raymond Vergès et Léon de Lepervanche qui sont élus députés à la première Assemblée Nationale Constituante.

Ils adhèrent au groupe parlementaire du PCF( Parti Communiste Français) et cosignent avec plusieurs élus des colonies, Martinique, Guadeloupe, Guyane, la Réunion, une proposition de loi en faveur de la création de quatre départements d’Outre-Mer.

Le 12 février 1946, Léon de Lepervanche et Raymond Vergès déposent un projet de loi demandant la transformation de la Réunion en département français.

Ils rejoignent Gaston Monnerville ( député de la Guyane) Aimé Césaire et Léopold Bissol( députés de la Martinique) pour revendiquer le classement des vieilles colonies françaises en départements français.

Le 14 mars 1946, l’Assemblée constituante vote l’ensemble des propositions de loi qui deviennent une seule loi.

Le vote de la loi du 19 mars 1946  tournera une page importante de l’histoire de la Réunion. 

Je tiens à remercier Eugène Rousse, notre plus ancien ligueur, pour toutes ces sources d’information.

Que soient ici honorées les mémoires de Jean Hinglo, Raymond Mondon, Léonce Salez, Vinh San, Oyapoury, Les frères  Simon et Evenor Lucas ,  Hoareau, Agenor du Tremblay , tous anciens ligueurs… et tous ceux qui ont oeuvré au processus de la départementalisation ! Tous, comme Gaston Monnerville ont conjugué leurs énergies pour obtenir l’égalité des Droits.

Les mouvements d’éducation populaire à la Réunion ont lancé un appel aux collectivités et à l’Etat pour concrétiser un partenariat et mobiliser davantage nos forces pour l’éducation en direction des jeunes de nos établissements scolaires et de nos quartiers.

En ce moment où la transmission des valeurs de la République est à l’ordre du jour, la haute figure de Gaston Monnerville, qui fut président du Conseil de la République, puis Président du Sénat pendant 22ans, apparaît comme inspirante et exemplaire.

La présentation de cette exposition à la Réunion a été rendue possible grâce au soutien du Conseil Départemental et à l’appui de partenaires privés. Je veux les remercier et saluer spécialement, Mr ALORY , Directeur régional d’Air France, en sa qualité spéciale de petit-neveu de Gaston Monnerville 

Je voudrais terminer,  en cette journée internationale  des droits de la femme, rendre hommage à  Olympe de GOUGES,  auteure de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, à Madeleine REBERIOUX, première femme Présidente de la LDH de 1991 à 1995 , à Mme la Secrétaire d’Etat à l’égalité réelle, Ericka Bareights, première femme réunionnaise à accéder à de telles fonctions, aux femmes députées, Mmes BELLO, ORPHEE, à la Présidente du Conseil Départemental , Mme Nassimah Dindar, première femme élue à la Présidence de notre collectivité et à toutes les femmes de la Réunion.

A vous toutes, je fais mienne l’invitation de Monerville :

«  Vivez debout, visière haute ! »

Je vous remercie de votre attention

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Le 8 mars 2016

Isnelle GOULJAR

05/12/2015 : Notre prochaine Assemblée générale – LDH Réunion

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Notre prochaine assemblée générale de section LDH Réunion fixée au 05/12/2015 à partir de 9H00 , à notre local, à saint-Denis

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

20 rue Lislet Geoffroy – Parking m. bricolage ZI Chaudron – 97490 Ste-Clotilde –  TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/

https://www.facebook.com/ldh.reunion

https://twitter.com/LDHReunion

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Les droits des enfants NOUS GRANDISSENT : 12 droits fondamentaux pour les enfants en créole !

Les droits des enfants NOUS GRANDISSENT avec Isnelle GOULJAR (LDH) ce matin sur Réunion 1ère

12 promyé drwa kapital bann zanfan
12 droits fondamentaux des enfants


Shak zanfant i dwa èt nouri sonyé konmkifo.
Chaque enfant doit être correctement nourri et soigné.

Tout bann zenfan lé égal en drwa kisswa bann fiy konm bann garson san rogardé ousa zot i sort, zot minm konm zot famiy.
Tous les enfants sont égaux en droit: filles, garçons, quelles que soit leurs origines ou celle de leurs parents.

Shak zanfan i dwa pouvwar awar in lidantité: in nomdfamiy, in prénon, ek in nasyonalité.
Chaque enfant doit pouvoir avoir une identité : un nom, un prénom et une nationalité.

Shak zanfan i dwa ginyé viv an famiy.
Chaque enfant doit pouvoir vivre en famille.
Kan na la gèr, bann zanfan i dwa èt protézé an promyé epi zot i pé ditou dovni solda.
En temps de guerre, les enfants doivent être protégés en priorité et ne peuvent devenir soldat.

Shak zanfan na in linvalidité na lo drwa èt èdé po vive ek lezot ek lo plis lotonomi possib.
Chaque enfant qui a un handicap a droit à être aidé à vivre avec les autres en étant le plus autonome possible.

Shak zanfan na lo drwa awar in lédikasyon ek bann lwazir.
Chaque enfant a le droit à l’éducation et aux loisirs.

Pwin personn na lo drwa esplwat in zanfan.
Personne n’a le droit d’exploiter un enfant.

Shak zanfan y dwa èt porotézé kont tout kalité vyolans.
Chaque enfant doit être protégé contre toutes les formes de violences

Shak zanfan na lo drwa awar in proteksyon si son vi personèl.
Chaque enfant a le droit à la protection de sa vie privée.

Lèrk in zanfan la kouyon la lwa, li na lo drwa awar inn zistis aranzé rapport son laz.
Lorsqu’il commet une infraction, chaque enfant a droit à une justice adaptée à son âge.

Shak zanfan na lo drwa kozé, di sak li na po di épi èt ékouté si bann kestyon y agard ali.
Chaque enfant a le droit de s’exprimer et d’être entendu sur les questions qui le concernent.

Tradiksyon Franswa SINTOMER Traduction François Saint-OmerMouveman Lantant koudmin
Mouvement Entente et coup de main

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15/11/2015: #NOUSSOMMESUNIS

 

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‪#‎NOUSSOMMESUNIS‬

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A l’appel de la Ligue avec l’appui de nombreuses associations et organisations, notre rassemblement commun et unitaire de ce jour, a réuni un nombre important de participants parmi lesquels des autorités et personnalités civiles dont M. le Préfet, des responsables politiques de diverses tendances, des représentants des cultes tels M. Gilbert AUBRY et M. Houssen AMODE. Et des responsables associatifs de milieux culturel, sportif et de l’éducation populaire..

Dignité et recueillement ont présidé à ce Rassemblement sous le mot d’ordre #NOUSSOMMESUNIS . Unis dans l’épreuve nationale face à la barbarie qui frappe la France, unis pour rendre hommage à nos morts, unis pour réaffirmer notre attachement aux valeurs de la République et notre volonté de faire face et de ne rien céder sur ce plan. Isnelle GOULJAR, présidente de la Ligue a prononcé l’allocution au nom de tous, avant une minute de silence, le dépôt des fleurs sur la dalle et une chanson proposée par Joël MANGLOU. La cérémonie s’est terminée par une MARSEILLAISE entonnée spontanément par la foule des participants. Nombreux sont ceux et celles qui sont ensuite restés longtemps sur place pour échanger.

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Presse :

http://www.ipreunion.com/photo-du-jour/reportage/2015/11/15/apres-le-carnage-de-paris-la-reunion-se-recueille-sur-le-parvis-des-droits-de-l-homme,35390.html

http://www.zinfos974.com/Attentats-a-Paris-La-Reunion-rend-hommage-aux-victimes_a93856.html

http://www.temoignages.re/a-la-une/grand-rassemblement-a-saint-denis-apres-les-attentats-de-paris,84535.html?Valider=Afficher+le+journal

14/11/2015 : Appel au rassemblement citoyen et républicain àla suite des attentats de Paris

NOUS SOMMES TOUS DES SOLDATS DE LA REPUBLIQUE.
Nos armes, nos valeurs !

A la suite des nouvelles et sanglantes attaques terroristes ayant frappé notre pays cette nuit, face à l’horreur, alors que l’émotion nous submerge, nous savons déjà qu’il nous faudra apaiser nos cœurs endeuillés pour faire face à une situation sans précédent sur le sol national.

Plus que jamais, c’est dans la raison, et non dans la déraison, dans nos valeurs républicaines et non dans leur négation, qu’il nous faudra puiser la force nécessaire pour combattre la barbarie et ses causes.

Céder à la peur, ce serait rendre les armes face à la terreur et lui permettre d’atteindre le résultat qu’elle vise.

Nous sommes tous des soldats-citoyens de la République. Nos valeurs sont nos armes ! Nos droits, nos forces !

Liberté, Egalité, Fraternité, voilà ce qui doit nous réunir au-delà des naturels clivages du débat politique.

Dans cet esprit, nous appelons les associations et organisations représentatives de la société civile et l’ensemble des réunionnais, à se rassembler.

Nous les invitons à participer ensemble, dans la dignité et le recueillement,
à un RASSEMBLEMENT UNITAIRE

(Sous réserve d’une autorisation préfectorale en raison de la gravité de la situation)
Ce dimanche 15 Novembre à 15H00
sur le Parvis des Droits de l’Homme
à Champ Fleuri – Saint-Denis.
• pour rendre hommage aux victimes et marquer notre solidarité aux familles touchées, sans oublier toutes les victimes tombées ailleurs dans le monde;
• pour affirmer notre commune détermination républicaine.

Saint-Denis, 14/11/2015
Isnelle GOULJAR

<br /><br />La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
20 rue Lislet Geoffroy – Parking m. bricolage ZI Chaudron – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/

17/10/2015 : Journée du refus de la Misère

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A l’initiative d’ADT Quart Monde Réunionn, avec le soutien de la LDH

Lutter contre la misère ce n’est faire ou demander la charité…C’est s’unir et se battre pour rétablir des droits, faire cesser des injustices et des discriminations.
Ce 17/10 à Champ Fleuri Saint-Denis :Journée mondiale du refus de la misère ‪#‎LaRéunion‬

S’exprimer, témoigner, s’écouter, s’unir !

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01/10/2015 : FAIRE VIVRE LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE, FAIRE REUNION !

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La LDH-REUNION COMMUNIQUE

FAIRE VIVRE LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE, FAIRE REUNION !

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion s’associe aux nombreuses et salutaires réactions qui ont suivi, dans notre Île comme ailleurs, les propos inacceptables d’une députée européenne prétendument « républicaine », propos qui n’honorent pas la République.

Définir la France par la « race blanche » associée à des « racines judéo-chrétiennes » pour affirmer notamment ne pas vouloir d’une « France musulmane » et faire entendre qu’il y aurait deux catégories de français selon leur origine, leur couleur de peau, ou leur religion, c’est user d’un amalgame honteux faisant offense à notre intelligence et aux valeurs fondamentales de la République . Une nouvelle fois, par contamination des thèses de l’Extrême-Droite, s’exprime une vision étriquée et dévalorisante de notre pays, fondée sur l’exploitation des frustrations et des peurs, et conduisant à attiser la division et la haine de l’autre.

La République ne fait entre les citoyens aucune distinction en fonction de l’origine ethnique, de la couleur de peau, des convictions philosophiques, des croyances religieuses, ou des opinions … Elle s’efforce, en prenant en compte les situations réelles, de tendre vers la Liberté, l’Egalité et la Fraternité, et de mettre en œuvre le principe constitutionnel de la Laïcité.

En cette période électorale, la Ligue invite donc les réunionnais à exercer leur vigilance à l’égard de ceux qui, sous couvert de défense identitaire, par bêtise ou calcul politicien, s’emploient à propager les peurs, le racisme et la haine. A ce titre, elle les appelle à faire barrage aux représentants de l’Extrême-Droite, affiliés ou non au Front National.

En un moment où tant de défis, au plan national, international et local, interpellent notre conscience citoyenne quant au respect des droits humains, notre vivre-ensemble réunionnais doit se consolider par davantage de FAIRE-ENSEMBLE.

Face aux dérives alarmantes qui menacent notre cohésion sociale, la Ligue, associée au Réseau réunionnais POUR UN AVENIR SOLIDAIRE, demande aux pouvoirs publics, au vu des accords de principe recueillis à ce sujet, de hâter la mise en œuvre de la convention partenariale proposée par le mouvement associatif indépendant et visant à renforcer dans notre Île, l’action collective en faveur de L’EDUCATION CIVIQUE ET LAÏQUE et de la transmission des valeurs de la République. Il s’agit, par un dialogue permanent, de promouvoir des initiatives éducatives concrètes, dans nos écoles et quartiers, au service de l’égalité des droits et de la citoyenneté. Dans le contexte, cette initiative réunionnaise aurait, selon nous, valeur d’exemplarité.

Saint-Denis, le 01/10/2015
La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

20 rue Lislet Geoffroy – Parking m. bricolage ZI Chaudron – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/
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