Pour des services publics… publicS


Communiqué LDH, Paris, le 7 mai 2019
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) considère indispensable que l’intérêt général soit garanti par une instance au-dessus des intérêts particuliers dont l’action n’est pas guidée par la seule rentabilité. C’est là une des expressions concrètes de l’égalité, de la fraternité et de la démocratie.
En France, cette instance s’appelle le service public, au sens large, dont la mission est d’assurer l’égal accès de toutes et tous qu’il s’agisse du travail, de l’éducation, de la santé, du logement, de la sûreté, etc. C’est aussi l’existence d’un secteur régulé qui reste souverain au sens noble du terme parce qu’il répond à des besoins fondamentaux comme l’énergie, les transports, la culture, etc. C’est une gestion et une gouvernance des biens communs comme l’eau, le climat, la biodiversité, qui relèvent du domaine public.
La notion de services publics et les droits qu’elle garantit aux usagers notamment grâce au statut des fonctionnaires qui, lui, préserve leur neutralité, est attaquée par diverses mesures qui visent la privatisation de nombreux secteurs relevant du bien commun.
Or, les expériences menées dans ce sens par d’autres pays européens montrent que partout, ce choix se traduit par une dégradation des services publics dans tous les secteurs et frappe en particulier les plus démunis. Les récents mouvements citoyens expriment au contraire une demande de davantage de services publics et de démocratie dans les décisions concernant le bien commun.
Pour défendre des services publics qui soient également accessibles à toutes et tous et porteurs de l’intérêt général, toutes les organisations syndicales appellent à la mobilisation ce jeudi 9 mai. La LDH soutient cette mobilisation et invite toutes celles et ceux qui sont soucieux d’égalité, de justice et d’impartialité à y participer.

10 mai : les dates clés de l’histoire de l’esclavage

Depuis 2006, la France commémore officiellement le 10 mai la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. A cette occasion, retour sur les grandes dates qui ont marqué l’histoire de l’esclavage.

Scène de punition d’un esclave © DR
© DR Scène de punition d’un esclave
Par Philippe Triay
Publié le 09/05/2014
L’esclavage transatlantique organisé par les Européens, mais également celui arabo-musulman, fut un système économique et institutionnel qui a entraîné la déportation de dizaines de millions d’êtres humains à travers les siècles. Les dates indiquées ci-dessous concernent pour l’essentiel l’esclavage pratiqué dans les ex-colonies françaises. Les données que nous mentionnons proviennent de différentes sources, en particulier du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE) et de l’Institut du Tout-Monde (les Mémoires des esclavages et de leurs abolitions).

VIIe siècle (jusqu’à la fin du XIXe) : Traite transsaharienne et orientale arabo-musulmane, qui entraîne la déportation de 12 à 14 millions d’Africains originaires d’Afrique subsaharienne.

–> A lire ici : L’autre esclavage : un aperçu de la traite arabo-musulmane

Fin du XVe siècle (jusqu’à la fin du XIXe) : Début de l’esclavage transatlantique. Environ 12 à 18 millions d’esclaves, selon les estimations, sont déportés d’Afrique subsaharienne vers les Amériques. Près de 2 millions d’entre eux périssent durant le voyage.

–> A lire : A bord du bateau négrier, le récit de l’effroyable traversée

Mars 1685 : Louis XIV édicte le Code noir, qui réglemente la vie des esclaves dans les colonies françaises.

4 février 1794 : Adoption du décret d’émancipation et d’abolition du 16 pluviôse an II par la Convention en France. Cela fait suite aux révoltes qui éclatent en août 1791 à Saint-Domingue (Haïti) et à la proclamation de l’abolition de l’esclavage dans cette île en 1793.

Le code noir
20 mai 1802 : Rétablissement par décret de l’esclavage par Napoléon Bonaparte. Une répression intense est menée dans les colonies françaises, notamment en Guadeloupe et en Guyane.

1er janvier 1804 : Proclamation de l’indépendance d’Haïti, sous la direction de Jean-Jacques Dessalines, qui devient la première République noire du monde. Les anciens esclaves ont vaincu l’armée napoléonienne.

–> A voir : Et Haïti se libéra de ses chaînes…

1807 : L’Angleterre vote la suppression de la traite négrière.

1814 : Par le Traité de Paris, la France s’engage à unir ses efforts à ceux de la Grande-Bretagne pour abolir la traite. Elle ne commencera vraiment à la réprimer qu’à partir de 1827, vingt ans après les Anglais.

27 avril 1848 : Promulgation du décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies et possessions françaises.

22 mai 1848 : Proclamation du décret d’émancipation en Martinique (74.000 esclaves émancipés).

27 mai 1848 : Proclamation du décret en Guadeloupe (87.000 esclaves émancipés).

–> A lire ici : 10 mai : « L’histoire de l’esclavage nous permet de repenser l’égalité et la démocratie » (Myriam Cottias)
–> Agenda : Les commémorations de l’abolition de l’esclavage dans l’hexagone

10 août 1848 : Proclamation du décret en Guyane (environ 13.000 esclaves émancipés).

20 décembre 1848 : Proclamation du décret à la Réunion (62.000 esclaves émancipés).

30 avril 1849 : Vote de la loi qui fixe le montant des indemnisations aux colons. Plus de 126 millions de francs de l’époque sont versés aux anciens propriétaires d’esclaves par l’Etat français.

21 mai 2001 : Loi n°2001-434 du Parlement français « tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité », dite loi Taubira.

 

#10Mai – Journée nationale de commémorations de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions : La CNCDH s’inquiète du manque d’engagement politique pour lutter contre le fléau de la traite moderne en France et appelle le Gouvernement à se doter d’un plan national de lutte au plus vite.
La France n’a plus de plan de lutte depuis 2017, soit depuis plus de 2 ans !

Pour lire le communiqué de presse ??https://www.cncdh.fr/node/1965

Centenaire de l’armistice : à l’école Henri Dunan de St Denis #LaRéunion

Centenaire de l’armistice. .à l’école Henri Dunan de St Denis..974.des chants proposés par chaque classe.. des chants magnifiques orchestrés sous la houlette d‘un enseignant virtuose musicien…un monument aux morts symbole de la Grande Guerre dans chaque village de France…ici dans la cour…confectionné par les CM2…une allocution d « Ericka Bareigh députée et d »Isnelle Goulgnar de la Ligue des Droits de l’Homme en présence de Brigitte Adame élue du secteur
Un grand moment de souvenir citoyen…autour des valeurs de CONSTRUCTION de la Paix…émotion garantie pour élèves parents invités voisins réunis pour la Marseillaise reprise en choeur avec coeur.?

La Réunion qui envoya alors presque 5000 soldats sur les champs de bataille… 

EGALITE filles-garçons à l’Ecole

 

Pour une généralisation de l’égalité entre les filles et les garçons ! Oui, l’égalité s’apprend à l’école ! « Article LDH France »
« Le collectif « Pour un avenir solidaire » note avec intérêt la volonté du gouvernement d’ancrer l’égalité fill Page Facebook de la LDH section Réunion

 

 

[Communiqué] Pour une généralisation de l’égalité entre les filles et les garçons ! Oui, l’égalité s’apprend à l’école ! « Article LDH France »
« Le collectif « Pour un avenir solidaire » note avec intérêt la volonté du gouvernement d’ancrer l’égalité filles-garçons dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture qui s’intègre dans l’ensemble du parcours scolaire des élèves […] Cependant, le Collectif constate que le plan d’action proposé comporte quelques incertitudes »… <br />