9 Décembre 2024 : Journée de la Laïcité

Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), liée par son histoire à la loi de 1905, tient à rappeler, en ce jour anniversaire, l’intérêt et l’actualité de cette loi séparant l’Etat et les cultes.

Ce texte, en date du 9 décembre 1905, instaure une séparation entre les  institutions publiques et les cultes et par conséquent leur liberté de s’organiser comme ils l’entendent et la consécration de l’égalité des religions devant la loi, mettant un terme au concordat avec Rome et l’Eglise catholique. Cela permet aussi l’expression critique des religions.

La LDH a toujours combattu, y compris au plan juridique, pour assurer le respect du principe de laïcité qui impose à l’Etat et aux collectivités publiques la neutralité vis-à-vis de toutes les religions et interdit les signes ou emblèmes religieux au sein des bâtiments abritant le siège d’une collectivité publique.

Elle s’inquiète aujourd’hui de ce que certains se réclament indûment de la laïcité pour mener des combats idéologiques et politiques de division alors même que la loi de 1905 permet de rassembler et de faire société.

Outil de préservation de la liberté de conscience, la laïcité semble en effet devenue pour certains le prétexte à affirmer une identité nationale fantasmée, aux contours plus que contestables.

C’est ainsi que certains maires, tout en se prétendant laïques, persistent à installer des crèches catholiques dans leurs mairies, où elles sont pourtant interdites depuis 1905. C’est ainsi que des responsables politiques de haut niveau prétendent aujourd’hui « transformer » cette loi en constituant un droit spécifique aux musulmans, souhaitant leur imposer un concordat – concordat qui leur est par ailleurs refusé en Alsace-Moselle –, ce qui reviendrait à étendre encore davantage un traitement différencié des religions. Le projet est particulièrement dangereux puisqu’il fait écho aux activités d’individus et de groupes qui s’en prennent à la laïcité au nom d’identités culturelles ou religieuses placées au-dessus du droit commun. C’est ainsi encore que la laïcité est faussement invoquée et à contre-sens des principes posés tant par la loi de 1905 que par la Convention européenne des droits de l’Homme, pour discriminer les femmes musulmanes interdites d’expression de leur religion dans l’espace public ou dans le sport.

Face à cette même logique des uns et des autres, logique délétère en ce qu’elle divise, oppose, nourrit les discriminations, les exclusions et les violences, la LDH rappelle qu’en séparant l’Etat et les cultes, la loi de 1905 s’inscrit dans un esprit d’universalité et d’égalité des droits. Ce faisant, elle promeut la liberté de conscience et de culte, permet la liberté d’expression des religions autant que son corollaire, la liberté de critique des religions.

C’est pourquoi la LDH appelle à faire vivre la loi de 1905 pour ce qu’elle est : une loi de liberté.

A la Réunion : Journée de la Laïcité 2024

– Plantation d’un arbre de la Laïcité à la Préfecture, en présence du Président de la LDH, avec la participation des élèves des écoles ;

– Animation LDH sur la journée de 14 ateliers au Collège de la Montagne.

« Ecrits pour la fraternité » 2024-2025

Lancement de la 33e édition du concours

« Les frontières ne devraient pas nous séparer,

mais nous rappeler que nous sommes tous membres

de la même famille humaine »

Sur une citation de Kofi ANAM, le thème de cette nouvelle édition de notre concours national invite nos jeunes citoyens à s’exprimer sur les frontières et notre appartenance à la même « famille humaine », selon l’expression de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Transmettez-nous vos idées créatives, exprimez vos opinions, proposez vos solutions pour rendre ce droit effectif… A vos plumes, à vos pinceaux, à vos ordinateurs : nous attendons avec impatience vos productions !

Pour qui ?

Le concours « Écrits pour la Fraternité » s’adresse aux enfants et aux jeunes des classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé, mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels. Par catégories d’âges ou d’établissements.

Comment ?

Le respect du thème est primordial mais les œuvres, individuelles ou collectives, peuvent prendre plusieurs formes : textes en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson, chansons en musique, œuvres vidéographiques, objets et œuvres graphiques, qui sont réparties en plusieurs catégories d’âges ou d’établissements ;

Comment s’inscrire ?

– Les enseignants sont invités à inscrire leur classe dès que possible en précisant la classe, le nombre d’élèves, les coordonnées de l’enseignant responsable et du chef d’établissement, le tout par courriel adressé à : saintdenis-reunion@ldh-france.org 

Quelle échéance ?

– les participants ont jusqu’au 3 avril 2025 pour envoyer leurs œuvres aux représentants locaux de la LDH avec les fiches de participation rattachées à chaque œuvre, selon règlement.

Voir la plaquette et tous détails sur notre site national : https://www.ldh-france.org/concours-2023-2024/

Nous vous invitons à participer. Avec tous nos vœux de réussite.

Le bureau de la LDH à la Réunion

Nos propositions d’action éducatives 2024-2025

Sollicitant comme chaque année le partenariat de l’Académie, la LDH à la Réunion présente ses propositions d’actions éducatives faisant appel au volontariat des établissements et des enseignants, pour l’année scolaire 2024-2025.

1. Interventions éducatives à la demande

Dans le fil de la mobilisation pour la transmission des valeurs de la République, il s’agit d’ateliers-débats de 2 heures en général, sur des thèmes liés ou non à l’actualité (Démocratie, laïcité, égalité de genre, lutte contre les discriminations, éco-citoyenneté, esclavage et émancipation, diversité culturelle, harcèlement scolaire), usant de divers supports pédagogiques. Selon convention avec l’établissement prévoyant une indemnisation de 100 à 150 €.

2. « LDH en résidence »  

Dans le même esprit, nous pouvons proposer à un ou deux établissements volontaires de programmer par convention une série d’interventions éducatives (6 à 8) sur la durée de l’année scolaire.

3. Concours « Ecrits pour la Fraternité » 

Ce concours national organisé par la LDH depuis plus de 30 ans s’adresse à tous les élèves sans distinction d’âge, avec l’aide de leurs enseignants, les invitant à produire des créations artistiques, individuelles ou collectives. C’est sur le thème des frontières : « Les frontières ne devraient pas nous séparer, mais nous rappeler que nous sommes tous membres de la même famille humaine » (Kofi ANAM), que nous invitons les élèves à s’exprimer

Une notice est à la disposition des enseignants qui sont invités à inscrire leur classe en adressant un simple courriel à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org .

4. Journée des droits de l’enfant

Il s’agit d’une journée éducative et récréative organisée en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, autour de la date du 20 novembre. Avec le concours de nombreux partenaires associatifs, différents ateliers et animations sont proposés par niveau d’âge aux élèves participants. Cette année, cette journée se tiendra le 21 Novembre au champ de foire de Bras Panon, en partenariat avec la municipalité et s’adressera d’abord aux établissements scolaires volontaires de la région EST. Inscription précisant la classe, le nombre d’élèves et l’enseignant responsable : saintdenis-reunion@ldh-france.org

5. Semaine régionale de la Laïcité

Avec la Journée de la Laïcité (9 décembre) et l’anniversaire de la DUDH (10 décembre), différentes initiatives seront proposées aux établissements scolaires, notamment cette année sur initiative préfectorale une ouverture officielle, le 9 /12 l’après-midi avec une réception à  la préfecture des associations et partenaires, et le 13/12 dans la matinée, un rassemblement laïque éducatif sur le Parvis des Droits de l’Homme et de la Laïcité à Saint-Denis, avec l’intervention d’élèves des écoles. Pour s’inscrire, adresser un courriel à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71 (SIREN :429 320 476)
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/

https://www.facebook.com/ldh.reunion; https://twitter.com/LDHReunion

Outre-mer : Le système scolaire critiqué par la Cour des comptes

Coûts supérieurs, résultats inférieurs, temps d’enseignement réduit, conditions difficiles… Un rapport de la Cour des comptes, publié le 10 décembre, pointe les défaillances du système scolaire dans les cinq académies d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Guyane et Mayotte).

Réalisée pour la Commission des finances du Sénat, cette enquête souligne les spécificités des académies ultramarines : éloignement de la métropole, climat, relief ou configuration archipélagique, équipements collectifs défectueux, taux de pauvreté et de chômage importants, etc.

Des écarts considérables avec la métropole

« L’enseignement est dispensé dans des conditions plus difficiles qu’en métropole », note le rapport, avec un « taux faible de remplacement des absences des enseignants », et un « temps d’enseignement plus court », « bien que le ministère ne dispose pas de décompte précis ».

Il pointe que les taux d’accès au brevet et au bac « se sont améliorés », mais que « les évaluations de niveau montrent des écarts considérables ». 21,5 % des élèves entrant en 6e à La Réunion ont une maîtrise insuffisante ou fragile du français, 25 % à la Martinique, 28,7 % à la Guadeloupe, 44,2 % en Guyane et 75,4 % à Mayotte, contre 13,3 % au niveau national.

Le dispositif d’éducation prioritaire en cause

La Cour constate pourtant un coût annuel par élève ultramarin « supérieur d’environ 30 % à la moyenne nationale », en raison des « surrémunérations » des fonctionnaires en outre-mer, et de l’extension du dispositif d’éducation prioritaire « à environ la moitié du territoire à la Martinique et à La Réunion et à la quasi-totalité de Mayotte et de la Guyane ».

Pourtant, « les moyens de l’éducation nationale ne sont pas ajustés aux besoins », note-t-elle. L’éducation prioritaire « ne semble plus l’outil approprié », notamment à Mayotte et en Guyane où « de lourdes contraintes (manque de formateurs, distances, rotation des enseignants, etc.) annihilent ses aspects positifs ». La Cour souhaite laisser plus de marge aux recteurs. Elle appelle aussi le ministère, « comme il s’y emploie pour les concours dérogatoires d’enseignants à Mayotte aujourd’hui et en Guyane demain, à assouplir les règles de recrutement ».

Via rédaction 20 Minutes – Actualités

« Les chemins de la Laïcité »

LDH à la Réunion

INVITATION« Les chemins de la Laïcité »La Ligue des droits de l’Homme à la Réunion a le plaisir de vous inviter à participer à une conférence-débat, à l’occasion de la journée nationale de la Laïcité :« Les chemins de la Laïcité »

Le mercredi 9 décembre à 17H30 Salle Polyvalente de la Mairie de Saint-Denis

Avec les interventions de :

  • Mme Reine-Claude GRONDIN, historienne,
  • M. Daniel CADET, Formateur,
  • et la présentation du livre de Nicolas CADENE

Rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité « En finir avec les idées fausses sur la Laïcité »

En parallèle, seront présentés différents panneaux de l’exposition « Laïcité, tout simplement » proposée par l’Union des Familles Laïques.

Sur inscription : En raison des contraintes sanitaires, nous vous demandons de bien vouloir confirmer votre participation en adressant un mél à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org

EGALITE filles-garçons à l’Ecole

 

Pour une généralisation de l’égalité entre les filles et les garçons ! Oui, l’égalité s’apprend à l’école ! « Article LDH France »
« Le collectif « Pour un avenir solidaire » note avec intérêt la volonté du gouvernement d’ancrer l’égalité fill Page Facebook de la LDH section Réunion

 

 

[Communiqué] Pour une généralisation de l’égalité entre les filles et les garçons ! Oui, l’égalité s’apprend à l’école ! « Article LDH France »
« Le collectif « Pour un avenir solidaire » note avec intérêt la volonté du gouvernement d’ancrer l’égalité filles-garçons dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture qui s’intègre dans l’ensemble du parcours scolaire des élèves […] Cependant, le Collectif constate que le plan d’action proposé comporte quelques incertitudes »… <br />

 

17 mai 2007: rien de ce qui est Africain ne nous est étranger

Pour nous Réunionnais, l’Afrique est une part de notre histoire, de notre héritage, une part aussi de notre Avenir. Rien de ce qui est Africain ne nous est étranger.
Pour nous Réunionnais, qui avons conquis, par la lutte de nos ancêtres, le droit de proclamer, avec la République, que « Nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves », nul esclavage moderne, nulle razzia visant à constituer butin d’êtres humains, qui plus est des enfants, ne sauraient nous laisser indifférents.
Nous, plus que d’autres peut-être, nous avons, nous devons avoir, la très exigeante conscience que pour faire vivre la grande « Famille Humaine » dont parle la Déclaration des Droits de 1948, il nous faut, au jour le jour, tisser les liens invisibles mais durables d’une solidarité et d’une responsabilité universelle.
Comme il nous faut, ici et maintenant, faire ensemble R-E-U-N-I-O-N …
C’est avec cela en tête que nous sommes ici rassemblés.
Le sort cruel fait à ces jeunes filles africaines du NIGERIA nous émeut et nous rassemble.
Nous voulons d’abord leur libération. Et pour cela, notre mobilisation n’est pas vaine.
Nous voulons ensuite redire que si les droits humains sont indivisibles, le droit à l’Education, le droit à l’Emancipation pour les femmes, jeunes ou moins jeunes, et de tous les continents, est NOTRE combat.
Nous voulons enfin exiger que le crime, celui-ci comme d’autres, ne reste pas impuni.
REND BAND TI FILLES A ZOT FAMILLE !
Notre rassemblement d’aujourd’hui est un cri ! C’est une protestation contre la barbarie qui prend toujours visage humain.
La lutte contre le conditionnement des consciences, qu’il soit sectaire ou communautaire, passe par l’affirmation des principes laïques de notre République.
La survie de notre société démocratique et laïque dépend de sa capacité à éliminer les groupements nuisant à l’équilibre de la société et des individus.
Mais au-delà de ce cri, nous voulons faire une promesse à nos enfants et à nous-mêmes : celle de travailler ensemble, au-delà de nos différences, afin d’élargir concrètement le champ de nos solidarités et de nos responsabilités citoyennes. Dans notre Ile. Et dans le monde.

(…)
Allocution de Isnelle GOULJAR Présidente de la LDH à la Réunion

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Le 17 mai 2014 – Parvis des Droits de l’Homme,
Saint-Denis

20 -24/11/2015 : Journées des droits des enfants

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Après avoir célébré l’anniversaire de CIDE le 20/11…Traditionelle journée éducative des la LDH Réunion dans le cadre de la semaine des droits de l’enfant.

le 20/11 : Les droits des enfants NOUS GRANDISSENT avec Isnelle GOULJAR (LDH) sur Réunion 1ère

24 Novembre 2015,  9H30 -16h30 : les Ateliers de la Journée des Droits de l’Enfant au Centre Jacques TESSIER avec les établissements scolaires, les enseignants et élèves :

On ne naît pas Citoyenne, Citoyen, ON LE DEVIENT !

Centre Jacques TESSIER

• 13, rue des Murex – Ravine Trois Bassins

• 97434 Saint-Paul

Téléphone 0262 24 60 80

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