La LDH à la fête de l’Humanité 2017

LES 15,16 ET 17 SEPTEMBRE

RV sur le stand de la LDH

Village de l’économie sociale et solidaire
Halle Léo Ferré

Dimanche 17 à 16h

Rencontre débat
« DÉMOCRATIE, FRATERNITÉ ET SOLIDARITÉS

enjeux pour l’éducation populaire »

(Espace débat – Halle Léo Ferré)
Co-organisé par les CEMEA, Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active et la LDH,
Ligue française des droits de l’Homme et du citoyen
Intervenant.e.s
Me Dominique NOGUERES, avocate, vice -présidente de la LDH
Laurent OTT philosophe social et fondateur de Intermedes Robinson
David RYBOLOVIECK direction nationale des Cemea (travail social et santé mentale)
et René DAHON, représentant de l’association La Roya citoyenne
Animateur : Lionel BRUN-VALICON, Membre de l’Observatoire de la fraternité 93
Depuis plusieurs années, la France traverse une crise politique caractérisée par un recul de la démocratie, une montée
des tensions sociales et économiques, qui se sont traduits lors des récentes élections présidentielles et législatives par
un éclatement des partis traditionnels. Ce qu’on appelle étrangement la « crise migratoire » est également
instrumentalisé par des responsables politiques qui en font un épouvantail, cherchant à faire croire que les étrangers
qui tentent de venir en Europe pour sauver leur vie et celle de leur famille, sont des hordes sauvages qui vont tout
détruire sur leur passage. Ces personnes représentent moins de 0,5% de l’ensemble de la population européenne et
ne demandent qu’à vivre en paix. C’est d’ailleurs ce qu’ont compris les citoyen-ne-s et les réseaux qui se sont
organisés dans le Calaisis, en région francilienne ou dans la Vallée de La Roya pour résister à la répression qui s’abat
d’abord sur ces migrant-e-s épuisé-e-s par des voyages réalisés dans des conditions inhumaines mais également sur
celles et ceux qui les soutiennent et sont convoqué-e-s régulièrement devant les tribunaux.
Agriculteurs, intellectuels, artisans,… simplement citoyen-ne-s responsables, ils/elles refusent de fermer les yeux sur
ce qui se passe autour d’eux et choisissent le camp de la fraternité et de la solidarité, celui de l’humanité, préférant
devenir des « délinquant.e.s solidaires » accusé.e.s d’aide à l’immigration clandestine que de se sentir
responsables de non-assistance à personnes en danger. Tant de vies ont déjà été englouties en Méditerranée ou sur
les routes de l’est-européen, qu’il est urgent de mettre un terme au massacre.
Quelles actions pouvons-nous mener ensemble pour faire avancer et gagner le camp de la fraternité et de la solidarité
contre celui du déni de justice et d’égalité?