8 MARS 2024 à Dijon – Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites : Toustes en grève féministe !

Le 8 mars 2017, dans le monde entier, des femmes et minorités de genre ont décidé de faire grève en même temps : elles ont repolitisé la journée du 8 mars, qui est redevenue un jour de révolte et de lutte contre le patriarcat et le capitalisme.
Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, ni la journée de la femme : pour l’Assemblée de la Grève féministe de Dijon c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre.
(…)
La grève féministe permet de faire le lien entre la violence économique capitaliste et la violence patriarcale à l’encontre des femmes et minorités de genre. La grève du 8 mars n’est pas (seulement) une grève au sens classique du terme, mais une grève féministe qui rend visible le travail des femmes et des minorités de genre.
Quand les femmes s’arrêtent de travailler, c’est le monde qui s’arrête !

Retrouver la suite de l’appel ici : Texte appel 8 mars 2024

RACISME ORDINAIRE : l’art pour lutter ? L’expérience de l’Alphabet Monde

Université Populaire // RDV Voisins-Voisines
 
Jeudi 8 février à 18h30 à la Maison-phare :

La pratique culturelle et artistique peut être définie, dans certains cas, comme processus d’émancipation et de transformation sociale. A travers certaines pratiques pédagogiques comme par exemple la co-création et la pédagogie sociale, l’art peut s’inscrire dans une lutte ferme contre les phénomènes d’oppressions : racisme, fascisme, sexisme, xénophobie, etc.

A travers l’exemple de l’Alphabet-Monde, projet artistique en co-création, nous vous proposons d’aborder le thème de la lutte contre le racisme au quotidien par une approche croisée et sensible.

La Maison-phare, la Ligue des Droits de l’Homme et le Festival Modes de vie se sont intéressé aux parcours de vie et de migration des habitant·e·s du quartier de Fontaine d’Ouche par le croisement des sciences sociales et des pratiques artistiques et culturelles.

Ce projet durera deux ans.

Ce rendez-vous est une première étape.

Co-organisé par la Maison-phare, Le Festival Modes de Vie, ATTAC 21, le Pôle d’Économie Solidaire 21 et la Ligue des Droits de l’Homme
 
Grignotage et garde d’enfants proposés sur place / Accès libre et gratuit.

Demandons une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

Dans le sud du pays, à Rafah, ville déjà surpeuplée, sont concentrés à présent deux millions de personnes, dans un dénuement total et qui cherchent désespérément refuge et moyens de subsistance, dans le froid et dans des conditions de survie épouvantables.

L’armée israélienne, en annonçant des représailles contre le Hamas et ses terribles crimes commis le 7 octobre contre la population israélienne, a systématiquement détruit les infrastructures les plus vitales pour la population : eau, assainissement, énergie, mais aussi habitations, commerces, écoles, universités, hôpitaux, églises, mosquées, agences de presse… Rien n’a échappé à cette fureur criminelle, pas même le centre culturel français, ni les structures onusiennes mises en place pour les réfugiés. Aux bombardements continuels depuis plus de 100 jours, s’ajoutent les destructions au sol et le nivellement par des bulldozers des décombres, avec leurs victimes enfouies.

Toujours plus de civils tués chaque jour, estimés à 25 000 au moins en 3 mois de guerre : femmes, enfants, et familles entières, médecins, ambulanciers, secouristes des ONG, agents de l’ONU, journalistes (plus de 100 !) mais on sait qu’il y a eu aussi 50 000 blessés, aux chances de survie extrêmement réduites en raison des conditions médicales et sanitaires totalement dégradées.

Le manque de soins et de nourriture compromet aussi la survie des plus fragiles : des bébés, meurent, des malades meurent, des personnes âgées… et des femmes accouchent seules dans les ruines…

Il ne s’agit plus d’une guerre contre le Hamas comme veulent le faire croire le gouvernement israélien et de nombreux médias occidentaux : en contraignant la population à fuir constamment dans un dénuement total, sans issue possible, l’objectif du gouvernement israélien apparait clairement comme la volonté de vider la bande de Gaza de ses habitants survivants, ce qui constitue un génocide, l’intention en a été nettement exprimée par plusieurs membres du gouvernement israélien. C’est sur ces fondements que l’Afrique du Sud a déposé une plainte devant la Cour internationale de Justice.

En Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, autres territoires palestiniens, la population est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons : emprisonnements arbitraires, expulsions, destructions d’habitations, vol de terres, cultures détruites, accroissement de colonies illégales, apartheid et assassinats de civils.

En 2023, les autorités israéliennes ont supervisé la démolition de 1119 structures (un record depuis la collecte de données en 2009) déracinant 2210 personnes selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

La France, au Conseil de sécurité, doit porter la voix de la paix et soutenir tout ce qui va dans le sens du droit international pour garantir aux peuples palestinien comme israélien le même droit à vivre en paix et en sécurité, dans le respect des résolutions des Nations Unies.



Dans l’urgence de cette crise humanitaire majeure, la France doit se joindre à l’ONU pour obtenir :

  • Un cessez-le-feu immédiat

  • La mise en place d’une aide humanitaire urgente à la hauteur des besoins de la population de Gaza

  • La libération des otages enlevés par le Hamas et la libération des prisonniers palestiniens détenus arbitrairement par Israël

  • La levée du blocus et une protection de toutes les populations à Gaza et en Cisjordanie

  • La France doit soutenir la plainte de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice

Ce sont les principales exigences immédiates que nous formulons en direction du gouvernement de notre pays car il faut tout faire face à cette catastrophe humanitaire majeure.

Dans le respect de la liberté d’expression, la France ne doit pas criminaliser le soutien au peuple palestinien.

Pour porter ces exigences, le collectif 21 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens vous appelle à un rassemblement 

samedi 27 janvier 2024

à 15h30 à Dijon, place Darcy

Le Collectif 21 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :

Amitiés Palestine Al Rowwad, Amnesty International, AFPS (Association France Palestine Solidarité), ARAC (Association Républicaine des Combattants), ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), Collectif à bas la guerre, Dijon Autonomie Antiraciste, LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MAN (Mouvement pour l’Action Non violente), Mouvement de la Paix, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Libre Pensée (Fédération départementale, Cercle M. Martinet), UJFP (Union juive française pour la paix), SOS Racisme, CGT (Confédération générale du travail), CNT (Confédération Nationale du Travail), FSU (Fédération syndicale unitaire), Solidaires, UNEF (Union Nationale des Étudiants de France), Solidaires Étudiant-es, GES (Gauche Ecosocialiste), Ensemble !, LFI (La France insoumise), NPA (Nouveau parti anticapitaliste), PCF (Parti communiste français), POI (Parti ouvrier indépendant), UCL (Union Communiste Libertaire).

 

 

Appel national du 21 janvier Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité : 14h30 place Darcy

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

 Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

 Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

 Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

Pour en savoir plus sur l’appel du 21 janvier

Le texte de l’appel et les signataires sur Dijon : appel 21 janvier Dijon

 

Forum pour un cessez le feu et la Paix en Palestine-Israël : Que dire, que faire ?

Après 3 mois de bombardements continus d’une violence inouïe et d’un blocus inhumain, la situation à Gaza est intenable ! La Cisjordanie occupée est aussi l’objet d’une terrible répression. C’est tout le peuple palestinien qui est menacé de nettoyage ethnique et de génocide (Gaza).

Notre collectif 21 Pour une Paix Juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui rassemble une trentaine d’associations, syndicats et partis politiques, vous invite à débattre de cette guerre, de son inscription dans un contexte historique et régional plus large, de ce que cette guerre dit des sociétés palestiniennes et israéliennes.

SAMEDI 20 janvier 2023, de 15h à 18h, à la Maison Phare, 2 allée de Grenoble,
Quartier Fontaine d’Ouche
(Bus L3 – arrêt Avenue du Lac)

 

 

Quatre intervenant·es prendront la parole pour inviter au débat :

François Ceccaldi, enseignant en science politique, chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France, vient de publier La Palestine face à la guerre en Ukraine. La neutralité comme stratégie ?

Joss Dray, photographe et écrivaine, ses photos illustrent de nombreux ouvrages autour du conflit israélo-palestinien, et elle a travaillé sur l’information et la désinformation

Sabri Giroud, archéologue et « artisan du voyage », il a dirigé l’ouvrage La Palestine en 50 portraits paru en 2023

Fabienne Messica, sociologue, membre de la LDH, elle a co-écrit avec Tamir Tsorek un livre-enquête sur les refuzniks israéliens (2003).

Des tables de livres, de produits palestiniens seront à disposition.

« LOI SUR L’IMMIGRATION : un virage xénophobe assumé ?

Université Populaire // RDV Voisins-Voisines
 
Jeudi 11 janvier à 18h30 à la Maison-phare :

Après plusieurs stratégies gouvernementales, le parlement a fini par adopter à notre sens une loi criminalisant davantage les immigré·e·s et migrant·e·s en France. « Préférence nationale », droit du sol non automatique, déchéance de nationalité, délit de séjour, etc.  Au-delà des discours polémistes et rétrécis, de quoi cette loi est-elle véritablement le nom ? Allons-nous vers la réactivation du bouc-émissaire étranger pour solutionner les crises sociales et économiques  actuelles ? Le gouvernement français s’aligne-t-il sur l’idéologie haineuse et raciste en développement à l’échelle européenne et internationale?

Vous êtes invité·es à venir en discuter collectivement.
 
 
Co-organisé par la Maison-phare, ATTAC 21, le Pôle d’Économie Solidaire 21 et la Ligue des Droits de l’Homme

ENSEMBLE, EXPRIMONS NOTRE REFUS D’UNE LOI INSPIRÉE PAR LE REJET DE L’AUTRE !

Défendre les droits des plus fragiles, c’est défendre les droits de tous.
Des droits humains pour tous !

A l’occasion de la Journée Internationale des Migrants,

Rassemblement samedi 16 décembre à 15 h place Jean Macé à Dijon

Nous sommes témoins quotidiennement de situations absurdes et inhumaines :
– des enfants séparés d’un de leurs parents parce qu’il n’a pas les bons papiers,
– des travailleuses et travailleurs dans des métiers indispensables vivant sans droit et dans la crainte
permanente de l’expulsion,
-des mineurs laissés à la rue sans ressource,
-des jeunes qui se forment, travaillent menacés d’expulsion pour un tampon mal placé sur leur acte de
naissance
et tant d’autres cas……….
Ce système est une machine à fabriquer des sans droits, c’est un terrible gâchis humain et social.
Au lieu de chercher des solutions humaines, le gouvernement veut faire une loi aggravant largement la
situation par :
• le développement de l’enfermement arbitraire, traduction d’une orientation sécuritaire en matière
d’immigration sans pour autant démontrer la réalité des menaces invoquées.
• la généralisation de la levée des protections personnelles contre l’éloignement et l’expulsion,
• le recul du droit au séjour, qui risque de plonger des milliers de personnes dans l’illégalité chaque
année,
• les atteintes au droit à la vie privée et familiale, avec l’ajout de nouvelles conditions pour le
regroupement familial.
• un accès à la justice dégradé : sous couvert de vouloir simplifier le contentieux du droit des
étrangers, le projet de loi favorise l’éloignement plutôt qu’il ne garantit l’accès à la justice.
• un nouveau recul de l’accès à la demande d’asile.
Malgré les effets d’annonce, elle est très insuffisante pour permettre la régularisation des travailleuses et
travailleurs sans titre de séjour.
Les personnes exilées – qui ne rêvent que de vivre une vie « normale » contribuent à la vie de notre pays, à
son dynamisme. Que seraient sans leur présence les EHPAD, les hôpitaux, l’agriculture, le secteur du
bâtiment, les restaurants, mais aussi la culture ?
Loin de leur permettre une vie digne, cette loi précipiterait nombre d’exilés dans la précarité, multipliant
les sans-papiers, livrés à toutes formes d’oppression, renforçant la confusion entretenue par certains au
mépris de toute réflexion sérieuse entre étrangers et délinquants.
Elle va être débattue à l’Assemblée Nationale dans les prochains jours. C’est le moment de se mobiliser
pour une autre politique d’accueil et de respect de toutes et tous.
Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière /
AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/
Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club
Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/
Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe
en Illabakan / FCPE / FSU 21 /L’Aube / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme /
Maison Phare/ MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / PNS Bourgogne Mali/ RESF
21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux /
UJFP / UNEF/ Tends la Main)
Secours catholique Dijon /Collectif Odyssée Beaune

Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ! manifestons le 4 novembre

Les associations LDH, Mouvement de la Paix, MRAP viennent de déclarer une manifestation ce samedi 4 novembre.

Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens !

Halte au massacre à Gaza, la France doit exiger un cessez-le-feu immédiat !

L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe, faisant des milliers de victimes, et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésie.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.

Les crimes de guerre totalement condamnables commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens ne peuvent pour autant justifier qu’Israël commette de semblables crimes envers la population civile de Gaza.

La France et l’Europe doivent porter la voix de la paix et soutenir tout ce qui va dans le sens du droit international pour garantir aux peuples palestiniens comme israéliens le même droit à vivre en paix et en sécurité dans le respect des résolutions des Nations Unies.

Elle doit se joindre à l’ONU pour demander :

  • un cessez-le-feu immédiat
  • la mise en place d’une aide humanitaire urgente à la hauteur des nécessités pour la population de Gaza
  • la libération des otages enlevés par le Hamas et la libération des prisonniers palestiniens détenus arbitrairement par Israël
  • la levée du blocus et une protection de toutes les populations prises en étau à Gaza
  • à Israël de mettre fin à l’ordre donné par l’armée à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire.

Ces sont les principales exigences immédiates que nous formulons en direction du gouvernement de notre pays car il y a une urgence vitale.

L’urgence est de tout faire pour empêcher une catastrophe humanitaire majeure. La France doit contribuer à rechercher une solution pérenne qui permette au peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes niés depuis trop longtemps. C’est la condition fondamentale pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Les libertés d’expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées.

Rassemblement samedi 4 novembre 2023 à 16 h place Darcy à Dijon, suivi d’une marche et d’une veillée place de la République à 17h en hommage aux populations civiles.

Tous les enfants ont des droits qui doivent être respectés

Rassemblement devant le conseil départemental place Jean Bouhey (à côté de l’auditorium) à Dijon le jeudi 28 septembre à 18 h

En Côte d’Or comme malheureusement dans d’autres départements , nous constatons régulièrement des atteintes aux droits de l’enfance, s’agissant de jeunes étrangers.

– quand des jeunes étrangers se disant mineurs se présentent à l’ASE, service du conseil départemental chargé de la protection de l’enfance, on leur dit de revenir plusieurs jours après, les laissant à la rue, moyen de les dissuader de faire leur demande en Côte d’Or. Le département a été condamné plusieurs fois à ce sujet, mais encore faut-il que les jeunes alertent une association

-quand ils et elles persévèrent et se présentent à l’entretien d’évaluation ils et elles sont régulièrement refusés avec des motifs loin des textes réglementaires en la matière. Il est invoqué l’absence d’indice prouvant leur minorité alors que ce qui pourrait justifier un refus de prise en charge , ce sont des indices indiquant leur majorité. Pire, il est indiqué l’absence de documents d’identité alors que l’évaluation doit porter sur l’âge et non sur l’identité et que la grande majorité d’entre elles et eux viennent de pays où les mineurs n’ont pas de document d’identité. Avec ce refus , ils et elles se voient délivrer un document leur indiquant la possibilité d’introduire un recours auprès du juge des enfants, seul habilité à trancher s’ils doivent être protégés. Mais ils et elles ne sortent pas librement des locaux du département, la police les attend,  leur délivrant une OQTF(obligation de quitter le territoire) et une IRTF (interdiction de retour) avec 48 heures calendaires pour le contester de préférence un vendredi soir. Cela revient à ce que dans un contentieux potentiel entre présumés mineurs et Conseil Départemental, le Préfet tranche avant que la justice puisse être saisie et il tente ainsi d’empêcher qu’elle le soit.

-suite à plusieurs contentieux soutenus par des associations et gagnés, on aurait pu espérer une amélioration des pratiques. Nous venons de rencontrer l’inverse : une jeune fille de 15 ans s’est retrouvée enfermée au CRA (centre de rétention administrative) de Metz, expérience particulièrement traumatisante, sans lui laisser la possibilité de contester l’évaluation de l’ASE et l’OQTF-IRTF dont elle est l’objet. Heureusement, une action en justice a permis de la faire libérer, le juge des libertés et de la détention désavouant les services préfectoraux et le président du département en constatant que « les conditions de son interpellation ont été contraires à l’article 5 de la Convention Européenne des Droits de 1`Homme et doivent être jugées déloyales ».

–  pour les jeunes qui sont arrivés à se faire reconnaître mineurs et à être pris en charge au titre de la protection de l’enfance le président du CD a décidé de leur refuser systématiquement les contrats jeunes majeurs auxquels ils ont droit (accompagnement après 18 ans ). Cela revient à mettre à la rue, expulser de leur hébergement, et priver de ressources des jeunes de 18 ans scolarisés ou en début d’apprentissage.C’est vouloir faire de jeunes engagés dans la formation et le travail des SDF. Là aussi, une action en justice est engagée et dans tous les cas une expulsion de leur logement serait illégale.

-des enfants, dont un des parents est français ou vit régulièrement en France, voient leur autre parent étranger recevoir une obligation de quitter le territoire sans avoir été condamné pour aucun délit au mépris du droit à vivre avec ses parents garanti à tout enfant par la Convention internationale des droits de l’enfant signée par la France.

– enfin, des enfants nés en France ou y vivant depuis des années et y ayant tous leurs liens sont menacés d’expulsion.

Nos associations appellent le Préfet, représentant de l’Etat, et le Président du Conseil départemental en charge de la protection de l’enfance à faire cesser ces procédés contraires aux droits humains.

Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants( ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/ Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 /L’Aube / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / Maison Phare/ MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / PNS Bourgogne Mali/ RESF 21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux / UJFP / UNEF/ Tends la Main)

Secours catholique Dijon /Collectif Odyssée Beaune /ADE / AFPS

journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale à Dijon

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et dans le cadre du mois pour l’égalité en partenariat avec la ville de Dijon, les organisations anti-racistes LDH, MRAP, SOS racisme organisent une action de sensibilisation et d’information le samedi 18 mars, place François Rude (du Bareuzai) à Dijon, de 14h à 17h, avec la participation de SOS Refoulement.

Il y aura distribution d’un tract commun et des stands de nos organisations.

21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Déclaration des Nations Unies

« Réaffirmant combien il est nécessaire d’éliminer la discrimination raciale à l’égard des migrants, notamment les travailleurs migrants, dans des domaines comme l’emploi et les services sociaux, y compris l’enseignement et la santé, ainsi qu’en ce qui concerne l’accès à la justice, et réaffirmant également que le traitement qui leur est réservé doit être conforme aux instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne peut pas être entaché de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée… »

L’immigration : des lois qui se durcissent au détriment des droits fondamentaux, pourtant reconnus par la Déclaration universelles des Nations Unies pour tout être humain, quelle que soit son origine. 

Ainsi parmi nous des gens, souvent des familles avec des enfants, vivent dans l’angoisse et la précarité par le seul fait d’être étrangers, en butte à de multiples tracasseries administratives qui entravent leur volonté de participer à la vie de la société et aboutissent le plus souvent à ne pas reconnaître leurs droits.

  • C’est flagrant pour les enfants quand ils sont privés du droit de vivre avec leurs deux parents, parce que seul l’un des deux a pu obtenir un titre de séjour !
  • C’est le cas pour les jeunes arrivés mineurs en France qui reçoivent à leur majorité une obligation de quitter le territoire alors même qu’ils ont fait la preuve de leur adaptation par la scolarité, la formation et le travail !
  • C’est le cas pour ces personnes qui attendent trop longtemps un renouvellement de titre de séjour que l’administration tarde à leur délivrer, ce qui a des conséquences dramatiques pour le maintien de leur travail et leur logement.

Pourquoi remettre en cause leur insertion économique et sociale ?

Pourquoi maintenir dans la précarité des personnes remplissant tous les critères de régularisation ?

Pourtant la migration humaine a été de tout temps une réalité, partout dans le monde.

Pourtant notre pays est et a toujours été ouvert sur le monde au cours de son histoire, c’est ce qui fait la France, sa richesse et sa véritable identité, constituée d’apports nombreux de populations diverses.

Si aujourd’hui la rapidité des communications et des transports, les crises et les désordres climatiques accélèrent les déplacements humains et le besoin de trouver refuge, la réponse ne peut pas être dans le repli et l’enfermement d’une citadelle mais dans un accueil véritable, nécessaire pour le présent et pour l’avenir.

Alors pourquoi vouloir aujourd’hui durcir davantage les conditions de l’immigration pourtant indispensable ?

Le projet porté par Darmanin réduit l’accès au droit d’asile, rend encore plus difficile l’accès à un titre de séjour, ne répond pas aux besoins de régularisation de celles et ceux qui travaillent.

C’est un modèle de société incompatible avec les principes égalitaires et solidaires sur lesquels notre citoyenneté est fondée !

Égalité Justice Solidarité : des valeurs qui engagent toute société démocratique vers plus de progrès humain.

21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Déclaration des Nations Unies

« Réaffirmant combien il est nécessaire d’éliminer la discrimination raciale à l’égard des migrants, notamment les travailleurs migrants, dans des domaines comme l’emploi et les services sociaux, y compris l’enseignement et la santé, ainsi qu’en ce qui concerne l’accès à la justice, et réaffirmant également que le traitement qui leur est réservé doit être conforme aux instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne peut pas être entaché de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée… »

L’immigration : des lois qui se durcissent au détriment des droits fondamentaux, pourtant reconnus par la Déclaration universelles des Nations Unies pour tout être humain, quelle que soit son origine. 

Ainsi parmi nous des gens, souvent des familles avec des enfants, vivent dans l’angoisse et la précarité par le seul fait d’être étrangers, en butte à de multiples tracasseries administratives qui entravent leur volonté de participer à la vie de la société et aboutissent le plus souvent à ne pas reconnaître leurs droits.

  • C’est flagrant pour les enfants quand ils sont privés du droit de vivre avec leurs deux parents, parce que seul l’un des deux a pu obtenir un titre de séjour !
  • C’est le cas pour les jeunes arrivés mineurs en France qui reçoivent à leur majorité une obligation de quitter le territoire alors même qu’ils ont fait la preuve de leur adaptation par la scolarité, la formation et le travail !
  • C’est le cas pour ces personnes qui attendent trop longtemps un renouvellement de titre de séjour que l’administration tarde à leur délivrer, ce qui a des conséquences dramatiques pour le maintien de leur travail et leur logement.

Pourquoi remettre en cause leur insertion économique et sociale ?

Pourquoi maintenir dans la précarité des personnes remplissant tous les critères de régularisation ?

Pourtant la migration humaine a été de tout temps une réalité, partout dans le monde.

Pourtant notre pays est et a toujours été ouvert sur le monde au cours de son histoire, c’est ce qui fait la France, sa richesse et sa véritable identité, constituée d’apports nombreux de populations diverses.

Si aujourd’hui la rapidité des communications et des transports, les crises et les désordres climatiques accélèrent les déplacements humains et le besoin de trouver refuge, la réponse ne peut pas être dans le repli et l’enfermement d’une citadelle mais dans un accueil véritable, nécessaire pour le présent et pour l’avenir.

Alors pourquoi vouloir aujourd’hui durcir davantage les conditions de l’immigration pourtant indispensable ?

Le projet porté par Darmanin réduit l’accès au droit d’asile, rend encore plus difficile l’accès à un titre de séjour, ne répond pas aux besoins de régularisation de celles et ceux qui travaillent.

C’est un modèle de société incompatible avec les principes égalitaires et solidaires sur lesquels notre citoyenneté est fondée !

Égalité Justice Solidarité : des valeurs qui engagent toute société démocratique vers plus de progrès humain.

8 mars : grève féministe à Dijon

Préparée depuis plusieurs mois par l’Assemblée générale pour une grève féministe, à laquelle participe la LDH Dijon et agglo, une journée de grève et d’actions est organisée à Dijon, soutenue par de nombreuses organisations :

au programme :

12h à 14h : Zone d’occupation féministe, avec un forum d’associations, collectifs et syndicats, des discussions thématiques, des activités pour les enfants, stand repas, sur la place Wilson
14h à 16h : Manifestation en centre-ville, départ de la Place Wilson
17h : Goûter / apéro de l’adelphité, à la Bourse du travail (17 rue du Transvaal)
18h : Table ronde proposée par l’IHS CGT 21 sur le thème « Du combat des femmes engagées dans la Résistance en Côte-d’Or en 1939-1945 à leurs combats sociétaux d’aujourd’hui » à la Bourse du travail
20h : Repas de la grève, à la Bourse du travail
21h : Projection d’un film sur le thème des luttes collectives des femmes

Et pour en savoir

plus, retrouver ici le tract d’appel Tract du 8 mars

et le texte complet de cet appel : APPEL – 8 mars 2023 à Dijon

Des droit pour toutes et tous : rassemblement à Dijon

Des droits pour toutes et tous,

Français , étrangers, tous des êtres humains

En Côte d’Or comme ailleurs, de nombreux étrangers vivent dans une situation de non-respect de leurs droits humains fondamentaux :

  • des enfants sont menacés d’être arrachés à un de leur parent quand un seul d’entre eux a un titre de séjour et que l’autre a une obligation de quitter le territoire (OQTF)
  • des familles qui vivent depuis des années en France, où souvent les parents travaillent, où les enfants sont scolarisés, ont toute leur vie, sont, elles aussi, victimes d’OQTF alors qu’elles pourraient parfaitement être régularisées
  • des jeunes qui se présentent comme mineurs devant être pris en charge par le conseil départemental et dont celui-ci conteste la minorité se voient en même temps informés qu’ils peuvent faire un recours au juge des enfants, seul légitime à statuer , et délivrer eux aussi une OQTF un vendredi soir en n’ayant que 48 heures pour la contester …..
  • et il y a bien d’autres exemples.
  • Le service des étrangers à la préfecture est le seul service public où les usagers ne peuvent ni accéder librement, ni être accompagnés
  • Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement risque d’aggraver encore les choses.
  • Il réduit l’accès au droit d’asile
  • il augmente le recours aux OQTF par exemple si une préfecture estime que quelqu’un ne respecte pas les « valeurs républicaines », même en l’absence de toute décision de justice,
  • il n’ouvre que très peu les régularisations par le travail (pour des personnes ayant des fiches de paie bien qu’elles n’aient pas le droit de travailler et dans des secteurs limités)
  • Il fait suite à une circulaire du ministre de l’intérieur enjoignant à ses services de plus expulser et remettant en plein hiver en cause le principe de base de l’hébergement d’urgence, celui de mettre à l’abri toute personne à la rue quelle que soit sa situation administrative
  • C’est l’inverse de ce dont nous avons besoin :
  • une politique d’accueil, humaniste, reconnaissant les apports des étrangers à notre société, refusant de céder à ceux qui veulent répandre la peur de l’autre, le racisme et la xénophobie
  • une politique de large régularisation permettant de sortir de la précarité, de la crainte permanente de l’expulsion, permettant de travailler de façon reconnue
  • Contre le racisme et la xénophobie
  • Pour une politique d’accueil, de régularisation
  • Rassemblement devant la préfecture (rue de la Préfecture) à Dijon jeudi 9 mars à partir de 17h

débat sur le projet de loi sur l’immigration à Semur-en-Auxois le 17/02/23

Le vendredi 17 février à partir de 18h au Centre Social de Semur en Auxois
La Ligue des Droits de l’Homme section Montbard Auxois , e n partenariat avec le Collectif Soutien Asile Nord 21 vous invite à débattre du « projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » de Gérald Darmanin (Ministre de l’Intérieur).
Avec l’éclairage dePaul Garrigues , Membre du Comité national de la Ligue des Droits del’Homme, co animateur du groupe de travail « Droits des Etrangers », membre de l’association SOS Refoulement (Dijon)

Lire la suite ici : Proposition topo invitation débat loi Immigration(1)

Portraits de jeunes migrants

 

Autour d’un collectif initié par des jeunes dijonnais, anciens mineurs non accompagnés, plusieurs initiatives, soutenues notamment par le Collectif Soutien Asile et la LDH, visent à informer les dijonnais.es, alerter sur la situation des jeunes migrant.es, revendiquer leurs droits à vivre en France. Après la manifestation festive du 17 décembre pour la journée internationale des migrants, Anaïs nous propose des portraits filmés de jeunes migrant.es. et de leurs employeurs.

Pour commencer : la galère des papiers : Adama, à regarder ici :

Le double portrait d’Ismaila et Manon, couple marié que la réalité des papiers ne cesse de rattraper. En effet, Ismaila est en France depuis plusieurs années mais peine à obtenir sa carte de séjour. Le mariage n’y a rien changé. Ils vivent dans un quotidien inquiétant mais mènent la barque de l’amour avec humour et joie de vivre, et gardent l’espoir d’avoir accès à un quotidien moins anxiogène : L’amour et l’insécurité, Ismaïla et Manon

Dans L’union fait la force, Marc Jr, son employeur, gérant d’une boucherie, raconte comment la détermination de Marc Jr et la mobilisation des clients de la boucherie, lui ont permis d’éviter l’expulsion à sa majorité et obtenir un titre de séjour.

Et pour un regard inversé, le témoignage de Stéphane Ravaclet, boulanger de Besançon qui témoigne sur l’histoire extraordinaire vécue avec  l’apprenti qu’il a soutenu par une grève de la faim, largement médiatisée :  Les relations professionnelles : Stéphane Ravacley

Femmes, Vie, Liberté

Porter la voix de l’Iran

La LDH Dijon a rencontré des militantes iraniennes à plusieurs reprises cet automne 2022, notamment afin d’organiser un rassemblement de soutien à Dijon le samedi 1er octobre, place de la Libération, puis une réunion publique qui s’est tenue le jeudi 20 octobre. Notre objectif est de les aider à mieux faire connaître la situation dans leur pays et à faire entendre leurs revendications. Certaines sont réfugiées politiques et habitent Dijon depuis de nombreuses années, d’autres y sont étudiantes, mais toutes ont des contacts avec leur famille et/ou des réseaux militants en Iran et s’impliquent activement dans le soutien au mouvement en cours. Le texte à télécharger ci-dessous résume leurs expressions et analyses.

221105 Porter la voix de l’Iran – LDH Dijon

soutien au peuple iranien en lutte

Comme dans de nombreuses villes, un rassemblement a eu lieu en soutien au peuple iranien à Dijon le 1er octobre 2022.

L’appel à ce rassemblement a été lancé par des démocrates iranien.nes de la région et soutenu par la LDH et de nombreuses organisations.

Retrouver ici la déclaration faite ce jour-là au nom de la LDH : 221001 Prise de parole LDH droits des Femmes Manif Iran

Pour en savoir plus sur la situation en Iran, la LDH organisera une conférence publique animée par des iraniennes, le 20 octobre 2022 à la Maison des associations à Dijon.

la LDH soutient le Refugee Food festival : soirée cinéma à l’Eldo

Le lundi 13 juin, le Refugee Food Festival et le cinéma Eldorado, en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International et Utopia 56 vous convient à une soirée festive autour d’un film coup de cœur
L’AUTRE CÔTÉ DE L’ESPOIR de Aki Kaurismäki.

La soirée commencera à 19h par un buffet éthiopien proposé par
Nibras IDRIS AHMED et le traiteur d’insertion KËR
Projection à 20h15 précédée d’une présentation des structures partenaires

Retrouver ici le programme de l’Eldorado et la présentation du film : https://cinemaeldorado.wordpress.com/

 

du 10 au 22 juin : la LDH soutient le Festival du cinéma palestinien

Après deux années sans pouvoir l’organiser, le Festival du cinéma palestinien est de retour du 10 au 10 juin 2022.
La programmation prévue s’étend sur 5 soirées/après-midi comme indiqué ci dessous :

  • le 10 juin : MJC de Chenôve : Borderline – 20h (avec les réalisateurs)
  • les 14, 16 et 17 juin : Eldorado Dijon : 3 films : Les 54 dernières années – Little Palestine – One more jump –  20h (plus un débat aux trois séances)
  • le 29 juin : Maison Phare, Fontaine d’Ouche : Wardi – 15h (en présence d’un professeur de Birzeit)

Télécharger l’affiche du festival :

affiche festival cine palestine 2

Organisateurs : AFPS 21, Amitiés Palestine Al Rowwad 21, Asso Docs ici courts la, Attac21, Circuit des tourneurs de côté d’or (FRMJC BFC), CNT 21, LDH21, Collectif Eldorado, Fercsup Dijon, Man 21, MJC-CS de Chenôve, Mvt de la paix, PCF 21, UJFP 21, UDMJC 21, Union Syndicale Solidaire.

Soutenu par :  Amnesty 21, CCFD, CGT 21, Ensemble 21, FSU, Maison de la méditerranée, MRAP, NPA, PG 21.

« Laïcité au XXIème siècle : outil du vivre ensemble ou de division ? »

RDV Voisins-Voisines / Université Populaire

Samedi 7 mai à 15h au café associatif de la Maison-phare (1 allée du Roussillon) :
« Laïcité au XXIème siècle : outil du vivre ensemble ou de division ? »
 
En droit, la laïcité est le « principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse » et « d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses ».
Mais dans la vie quotidienne, qu’en est-il ? La laïcité est-elle perçue et vécue comme un principe de liberté et de vivre ensemble ou au contraire, comme un outil de division et d’exclusion ?
Quelles sont ses pratiques, son instrumentalisation, ses limites ?
Sujet à la fois complexe et polémique, l’idée de cette rencontre est d’échanger collectivement sur la notion de laïcité afin de mieux en cerner les enjeux au sein de notre société.
 
 
Co-organisé par la Maison-phare, le Pôle d’Économie Solidaire 21 et la Ligue des Droits de l’Homme
 
Garde d’enfants proposée sur place / Accès libre et gratuit.
 

Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Dijon à 15h place Darcy

Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Dijon à 15h place Darcy

Les organisations de Côte d’Or LDH, CGT, FSU, Solidaires, ATTAC, MVT de la Paix, MRAP, LSR21, SAF, SOS Racisme, SOS Refoulement appellent à manifester en reprenant l’appel national à la mobilisation

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir. 

Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. 

L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. 

En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.

Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :

« Contre l’extrême droite et ses idées,
pas de Marine Le Pen à l’Elysée »

Premiers signataires nationaux : Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin,  Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Droit au logement (Dal), Education World 86, Extinction Rebellion, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Ruptures, Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.


Russie hors d’Ukraine : solidarité partout, manifestation à Dijon samedi 2 avril

Russie hors d’Ukraine, solidarité partout

Manifestation samedi 2 avril 2022 15h– Place Darcy Dijon

Les associations signataires appellent à venir manifester Samedi 2 avril 2022, place DARCY à DIJON, en solidarité avec la résistance de la population d’Ukraine ainsi que les Russes et Biélorusses engagé.es contre la guerre et toutes les personnes exilées.

Les associations signataires appellent à venir manifester pour exprimer notre solidarité avec la population d’Ukraine victime du crime d’agression commis par le gouvernement russe contre leur pays.

Les associations organisatrices invitent tous les responsables politiques européens à mobiliser toute leur énergie, par tous les moyens diplomatiques et autres pressions, pour :

  • obtenir un cessez-le-feu et le retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine

  • la fin immédiate des attaques ciblées et indiscriminées contre les civils et contre les infrastructures civiles en Ukraine

  • fournir aux victimes de la guerre toute l’assistance humanitaire possible et à assurer un passage sûr pour les civils pris dans le conflit

  • accueillir dans les différents pays toutes les personnes fuyant l’Ukraine à la recherche d’un refuge

  • s’assurer qu’aucune personne, quelle que soit sa nationalité, ne soit bloquée aux frontières ukrainiennes ou européennes, aux frontières externes ou internes de l’Union Européenne, et que toutes puissent trouver une protection dans des conditions dignes et respectueuses de leurs droits, dans l’Union Européenne

  • mobiliser des moyens pour que les activistes ukrainiens pour la démocratie et les droits humains soient protégés, accueillis et soutenus

  • assurer par tous les moyens possibles un soutien et une protection aux acteurs des sociétés civiles russes et biélorusses qui sont opposés à la guerre

  • préserver les canaux d’information permettant aux populations ukrainiennes, russes et biélorusses, de recevoir des informations fiables

  • lutter contre l’impunité des responsables des crimes d’agression et des crimes de guerre et pour le respect du droit international et les valeurs promues par la Charte des Nations-Unies.

A l’heure où une guerre aux graves conséquences sévit en Europe, il est impératif que vive la solidarité internationale pour la défense des libertés de tous. La paix passe par l’insurrection des consciences de tous les peuples.

Soyons nombreux et nombreuses Samedi 2 avril – 15h – Place Darcy

A l’appel du Mouvement de la paix, NPA 21, LDH, UJFP, ARAC, AFPS 21, Ensemble, LSR, CGT, FSU 21, ATTAC, MRAP, Amnesty International, Solidaires 21, Comité Génération.s 21, Nouveaux Démocrates 21, MAN 21, CIMADE Dijon, EELV, LFI, UP 21, Ukraine Dijon-Besançon, CFDT, PG21, PCF…

rassemblement pour les libertés et contre les idées d’extrême droite

Comme le 12 février dernier pour protester contre la venue d’Eric Zemmour à Saulieu, syndicats et associations appellent à manifester massivement contre la tenue du meeting de Nicolas Bay et Stéphane Ravier, dorénavant ralliés à Zemmour et à son parti Reconquête.
 
Retrouverez ici le communiqué commun appelant à  nous retrouver à partir de 17h30, vendredi 1er avril, place de l’hôtel de ville à Fontaine lès Dijon : 1er avril V post réunion
 

Contre le racisme : solidarités ! Parlons-en ensemble le 19 mars après-midi

Contre le racisme, solidarité !

A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale,

vingt organisations de Côte-d’Or vous donnent rendez-vous

le samedi 19 mars, de 14h à 16h, place Darcy à Dijon.

La crise sanitaire, les difficultés sociales génèrent peurs et incertitudes. Dans ce contexte, propice au repli, le racisme et la xénophobie sont utilisés par les forces dominantes au pouvoir ou celles qui souhaitent installer un régime plus autoritaire et nationaliste. De multiples groupes d’extrême droite et autres complotistes s’activent sur les réseaux sociaux.

Le but est de faire peur, cliver, séparer, façonner les esprits  pour désigner des boucs émissaires.

L’idéologie raciste et xénophobe s’étale dans certains médias qui sont plus que complaisants à l’égard de personnes condamnées par la justice pour leurs propos racistes. De nombreuses minorités culturelles, raciales ou religieuses sont attaquées : négrophobie, islamophobie, antisémitisme… s’expriment dans des discours totalement décomplexés et mensongers. Les références historiques sont détournées, les chiffres falsifiés. Certains évoquent un prétendu « grand remplacement » alors que la population étrangère vivant en France est passée de 6,5 % de la population totale en 1975 à 7,6 % en 2020.

Le racisme a toujours été une arme des puissants pour diviser les peuples.

À la division, nous opposons la solidarité !

Unissons-nous contre le racisme individuel et institutionnel !

Nous disons NON à la normalisation de la haine,

et nous rappelons que le racisme est un délit, pas une opinion.

→ Parce qu’à travers la surexploitation et la stigmatisation des immigré·es et enfants d’immigré·es, ce sont toutes les classes sociales qui sont visées ;

→ Parce que la solidarité avec les migrant·es est constitutive de l’histoire sociale de notre pays.

→ Parce que notre planète est en danger et que l’espèce humaine doit relever d’immenses défis écologiques : elle ne le pourra que grâce à un formidable élan solidaire au-delà des frontières, des couleurs de peaux, des origines et des religions.

Plus que jamais l’amitié entre les peuples et la paix doivent éradiquer le racisme.

Venez nous rencontrer pour en discuter avec nous samedi 19 mars, place Darcy à Dijon, de 14h à 16h

A l’appel des organisations de Côte-d’Or : AFPS, Amnesty International, Attac, CGT, CNT, Ensemble !, FSU, LDH, LFI, MAN, MRAP, Mouvement de la Paix, Nouveaux Démocrates, NPA, PCF, PG, Solidaires, SOS racisme, SOS refoulement, UJFP.

12 mars 2022 : manifestation pour les droits des femmes et les minorités de genre

A l’appel de nombreuses associations dont la LDH de Dijon, une manifestation était organisée dans le centre de Dijon ce samedi 12 mars, dans le cadre de la journée internationale pour les droits des femmes.

Retrouvez ici la prise de parole de la LDH sur le thème « femmes et extrême droite » et l’appel à manifester :

Prise de parole LDHManif 12 mars 2022 Dijon – femmes et extrême droite

Tract appel manifestation 12 mars

et sur le site national de la LDH : le communiqué pour le 8 mars :

Droits des femmes : un combat universel

café-débat à la Maison-Phare

Samedi 12 février à 15h au Café associatif (1 allée du Roussillon)

Université Populaire

« Laïcité du XXIème siècle : outil du vivre ensemble ou de division ? »

Avec la Ligue des Droits de l’Homme et le Pôle d’Économie Solidaire 21

Café associatif (1 allée du Roussillon)

Le débat sera co-animé par la LDH

 

ENTRÉE LIBRE / RENSEIGNEMENTS au 03.80.45.45.26

Pour les libertés et contre les idées des extrêmes droites, encore et toujours : manifestation le 12 février à Saulieu

Le comité régional de la LDH et la section de Dijon soutiennent l’appel intersyndical et interassociatif à manifester contre la venue d’Éric Zemmour en Côte d’Or.
Il n’est pas un candidat comme les autres. Condamné plusieurs fois pour
incitation à la haine raciale, il attise les peurs, la haine et le rejet de l’autre, en
diffusant des idées délirantes et fausses sur les migrant-es et la criminalité. Il
divise la société sur des bases ethniques, religieuses, identitaires.
Il a tenu à maintes reprises des propos sexistes et clairement misogynes, des
propos hostiles aux militant-es antiracistes et aux militant-es qui combattent
les LGBTphobies, des propos hostiles à l’inclusion des enfants porteurs de
handicap dans nos établissements scolaires.
Il ne dénonce jamais les inégalités sociales, les salaires insuffisants des
premiers de corvée quand les plus riches ne cessent de s’enrichir même
pendant la crise sanitaire. Eric Zemmour est un candidat d’extrême-droite, qui
comme tous ses semblables accuse des boucs émissaires au lieu de mettre
en cause un modèle libéral et capitaliste dont il est en réalité le serviteur.
Nous, syndicats et associations de la Côte-d’Or, continuons et continuerons à
promouvoir une société démocratique, laïque et sociale, une société inclusive
et solidaire où le vivre ensemble n’est pas une formule creuse. Nous
persisterons à identifier et à dénoncer les idées des extrêmes droites quelles
que soient les personnes qui les portent.

Rendez-vous, le samedi 12 Février 2022 à 13h00 à Saulieu

Retrouvez l’appel Pour les libertés et contre les idées des extrêmes droite au format PDF

LLira et Liana ont le droit de vivre avec leur papa

Lira et Liana K ont trois ans et huit ans, elles sont nées en France de parents kosovars, vont à l’école à Dijon. Leur père et leur mère vivent en France depuis 10 ans. Leur sœur aînée âgée de 20 ans bénéficie d’un titre de séjour et fait des études pour travailler dans l’industrie. Leurs tantes sont citoyennes françaises.

Et pourtant, elles risquent d’être séparées de leur père aujourd’hui retenu en centre de rétention administrative et menacé d’expulsion alors qu’il remplit toutes les conditions pour être régularisé.

La seule « faute » qui lui est reprochée : une erreur dans ses démarches administratives.

La France est signataire de la convention internationale des droits de l’enfant qui garantit le droit des enfants de vivre avec leurs parents. Ce droit doit être respecté. L’appliquer est une question d’humanité élémentaire.

Représentants des parents d’élèves, enseignants, habitants du quartier, associations, élus sont intervenus en sa faveur auprès du préfet de Côte d’Or. Ils doivent être entendus.

Monsieur K doit pouvoir rentrer chez lui à Dijon, vivre avec sa famille, travailler.

Rassemblement de soutien le mercredi 10 novembre à 8h30 devant l’école Jean-Baptiste Lallemand 1 bis Avenue du Lac Dijon

Les représentants des parents d’élèves de l’école Jean-Baptiste Lallemand

soutenus par :
– Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants ( ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 /Clos exister/ Club Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/ Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN / Mouvement de la Paix/Maison Phare Fontaine d’Ouche/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux / UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire ) /Cimade/ secours catholique

Marche des fiertés à Dijon le samedi 25 septembre 2021 « Fier·es de nos identités, solidaires jusqu’à l’égalité »

La ville de Dijon se prépare à accueillir la Marche des fiertés 2021 le samedi 25 septembre, dont le départ est prévu à 14h place Wilson.
 
Elle sera l’occasion de réaffirmer nos revendications, et de rappeler que le contexte sanitaire impacte particulièrement les personnes déjà fragilisées, précarisées et discriminées. Les associations organisatrices constatent que l’égalité des droits n’est toujours pas effective pour les personnes LGBTQI+, et que la communication gouvernementale ne masque pas l’insuffisance des lois et des budgets !
 
Elles revendiquent notamment des moyens pour l’accès à la santé, pour la lutte contre la transphobie, en particulier en milieu scolaire et une loi contre les « thérapies de conversion ».

Parce que le respect de nos droits ne se négocie pas, parce que les prétendues « avancées » ne s’applaudissent pas, parce que la régression se combat, nous marcherons avec détermination ce samedi 25 septembre !
 
Marche organisée par l’association AIDES Dijon et soutenue par l’Autre Cercle Bourgogne Franche Comté, Gang Reine, le Planning Familial 21, les Orageus.e.s, SOS Refoulement, la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, Solidaires 21, la CFDT, la CGT et la FSU ; avec le soutien financier de la Ville de Dijon et de l’Amacod.

Conférence-débat : la transition écologique par le droit ?

Dans le cadre du Festival des Solutions Écologiques organisé par la Région BOURGOGNE FRANCHE-COMTE du 6 au 12 septembre prochains, les sections locales de la Ligue des Droits de l’Homme et du Syndicat des Avocats de France vous invitent à une conférence – débat sur le thème : « La transition écologique par le droit? »

Depuis 2012, le préjudice écologique a été consacré par la justice. Il s’agit à présent de porter la voix de la protection de l’environnement pour qu’elle soit réellement respectée et que ses atteintes soient sanctionnées. La récente création du pôle régional de l’environnement au sein du Tribunal judiciaire de Dijon incarne cette dynamique.

C’est par des témoignages croisés de citoyens (désobéissants civils et bénévoles) et de professionnels (petites et grandes associations, avocats) engagés, que cette conférence propose de présenter un état des lieux et des pistes de réflexions communes, pour agir à l’échelle nationale et locale.

Programme prévisionnel :

Le droit comme moyen d’action innovant pour la transition écologique

Animation : Me Alexia GIRE, Avocate au Barreau de Dijon

  • Quelles impulsions nationales ? : Lionel BRUN-VALICON, Membre du Bureau de la Ligue des droits de l’homme, coordinateur du groupe de travail « Environnement et développement durable », Laure Abramowitch, Avocate au Barreau de Dijon,
  • Quelles applications et innovations locales ?
    • Existantes : Gilles Moyne et Lorane Mouzon, Centre Athenas (39)
    • A inventer :
      • Me Dominique CLEMANG, Ancien Bâtonnier du Barreau de Dijon, Avocate,
      • Militants pour la défense des Jardins de l’Engrenage (21),
      • Marion Leroy de la Brière, militante ANV Cop21 (58)

La conférence aura lieu le mercredi 8 septembre 2021 à 18h à la PENICHE CANCALE (Port du Canal à DIJON) – ENTRÉE LIBRE
LES PLACES ETANT LIMITEES A 50 PERSONNES, MERCI DE VOUS INSCRIRE VIA LE FORMULAIRE: https://forms.gle/J1FySupm2RAek4TK9

Depuis 2012, le préjudice écologique a été consacré par la justice. Il s’agit à présent de porter la voix de la protection de l’environnement pour qu’elle soit réellement respectée et que ses atteintes soient sanctionnées. La récente création du pôle régional de l’environnement au sein du Tribunal judiciaire de Dijon incarne cette dynamique.

C’est par des témoignages croisés de citoyens (désobéissants civils et bénévoles) et de professionnels (petites et grandes associations, avocats) engagés, que cette conférence propose de présenter un état des lieux et des pistes de réflexions communes, pour agir à l’échelle nationale et locale.

Programme prévisionnel :

Le droit comme moyen d’action innovant pour la transition écologique

Animation : Me Alexia GIRE, Avocate au Barreau de Dijon

  • Quelles impulsions nationales ? : Lionel BRUN-VALICON, Membre du Bureau de la Ligue des droits de l’homme, coordinateur du groupe de travail « Environnement et développement durable », Laure Abramowitch, Avocate au Barreau de Dijon,
  • Quelles applications et innovations locales ?
    • Existantes : Gilles Moyne et Lorane Mouzon, Centre Athenas (39)
    • A inventer :
      • Me Dominique CLEMANG, Ancien Bâtonnier du Barreau de Dijon, Avocate,
      • Militants pour la défense des Jardins de l’Engrenage (21),
      • Marion Leroy de la Brière, militante ANV Cop21 (58)

La conférence aura lieu le mercredi 8 septembre 2021 à 18h à la PENICHE CANCALE (Port du Canal à DIJON) – ENTRÉE LIBRE
LES PLACES ETANT LIMITEES A 50 PERSONNES, MERCI DE VOUS INSCRIRE VIA LE FORMULAIRE: https://forms.gle/J1FySupm2RAek4TK9

Ville connectée, ville surveillée ? débat le 8 juillet

En partenariat avec la Maison-Phare, la LDH vous invite à participer au débat dans le cadre des Rendez-vous Voisins, Voisines de la Maison-Phare

sur le thème « ville connectée, ville surveillée ?« .

RV le 8 juillet à 18h aux Ateliers d’été de la Maison-Phare, Cour de l’école Alsace, 7 allée de Saint-Nazaire à Fontaine d’Ouche.

 

Prise de parole lors de la manifestation du 12 juin

Nous sommes aujourd’hui plus de 800 à Dijon !

Nous sommes aujourd’hui des milliers dans tout le pays à avoir répondu à l’appel pour former ensemble un front des libertés, face à l’autoritarisme, au racisme, au sexisme, aux discriminations et à la haine des autres.

Nous nous sommes rassemblé·es pour réaffirmer notre combat commun contre l’extrême droite, ses idées, et toutes celles et ceux qui participent à sa propagation.

La fachosphère se déchaine sur le net, dans les médias des éditocrates vocifèrent leur racisme, leur sexisme, et aboient contre le système et le politiquement correct ! Ils revendiquent la liberté d’expression pour mieux imposer leurs idées rances. La tolérance est grande pour celles et ceux qui sont du côté des dominants ! Ce sont en fait les parfaits bouffons du pouvoir, à la fois garde-chiourmes et épouvantails, rouage important dans la préservation de l’ordre établi.

Non, le Rassemblement national n’est pas et ne sera jamais un parti comme les autres ! On a :

→ des tracts électoraux pour les départementales qui sont une véritable incitation à la haine contre les migrant-es et particulièrement les mineurs isolés

→ une tête de liste aux régionales mis en examen pour recel de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du FN et qui tient des propos méprisants aussi bien contre les agriculteurs que contre les femmes… Il est tout sauf un candidat du peuple !

Comme l’écrit le sociologue Ugo Palheta, la « possibilité du fascisme » se trouve à la croisée d’une série de dynamiques : le tournant libéral des politiques publiques ; le durcissement autoritaire de l’État ; le renforcement du nationalisme et du racisme ; l’affaiblissement politique du prolétariat.

Alors retroussons nos manches et luttons sur tous les fronts !

→ Luttons contre les mesures anti-sociales, et aussi contre les divisions du mouvement ouvrier, ensemble ! Le nationalisme et la xénophobie sont alimentés par le capitalisme, les effets de l’austérité, le développement des inégalités sociales et territoriales. Participons aux mobilisations sociales qui s’opposent à l’accaparement des richesses, à la destruction de la planète, à la disparition de nos droits et de tout ce qui fait société. Les nationalistes réclament des privilèges, nous revendiquons la justice et l’égalité !

Face au bras tendu, montrons le poing levé !

→ Luttons contre les dérives sécuritaires et anti-démocratiques, contre la répression et les violences policières, défendons nos libertés !

A ce propos, une victoire a été remportée hier : suite à la plainte de plusieurs de nos organisations, le conseil d’État a censuré des dispositions phares du schéma national de maintien de l’ordre qu’avait voulu imposer Darmanin ! Le Conseil d’État a repris les critiques émises contre des techniques policières dangereuses et des atteintes graves aux libertés de manifester et d’informer.

Soyons les voix qui s’élèvent pour nos droits, « compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute ! »

→ Luttons contre le racisme et la xénophobie, traquons sans relâche ses moindres expressions, d’où qu’elles viennent ! Refusons la banalisation des propos racistes et sexistes. Résistons aux ministres Blanquer et Vidal qui prétendent contrôler la recherche universitaire ! Lutter contre les discriminations de sexe, de classe, de race, c’est pouvoir en étudier la genèse, en comprendre les mécanismes. Non à la police de la pensée !

→ Luttons contre le bruit des bottes, et aussi contre le silence des pantoufles ! Non, on « n’attend pas qu’ils reviennent » ! Clamons haut et fort notre attachement aux libertés, à la démocratie, à l’égalité, aux droits humains !

La trajectoire du désastre est-elle résistible ? Oui ! Par « la possibilité de l’action collective. Nous sommes des millions d’exploité·es et d’opprimé·es qui, à l’échelle nationale comme à celle de l’humanité toute entière, composent une majorité sociale. » Il est de notre responsabilité d’y œuvrer activement !

Nous sommes la France plurielle, métissée, colorée,

la France fière de ses origines multiples et de sa diversité.

Face à la haine, face aux injustices,

Nous sommes les militant·es du quotidien, de l’égalité, de la solidarité.

Nous sommes et nous resterons déterminé·es et motivé·es,

contre l’extrême droite, contre ses idées qui gangrènent notre société.

Construisons une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable, contribuons à inventer un nouveau « nous » multiculturel, alternatif, populaire, antiraciste, féministe, écologiste, démocratique. C’est notre projet de société !

Marchons pour nos libertés, contre les idées d’extrême droite

APPEL A MANIFESTATION A DIJON

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale. Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante. Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations. A Dijon, nous appelons à nous rassembler à 14h place de la République. Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

premiers signataires : UD CGT, FSU21, Solidaires21, Coordination SUD 21, Syndicat des Avocats De France, UNL Dijon et Antifasciste, Amis de l’Humanité/AdH21, Attac21, Collectif de soutien à la Maskarade BFC, LDH Dijon, Mouvement de la Paix, MRAP, SOS racisme, SOS refoulement, UJFP, Ensemble!21, La France Insoumise21, Mistoufle-FA, Nouveaux Démocrates, NPA21, Parti de Gauche21, PCF 21

La LDH soutient et participe à la marche pour le climat à Dijon

Le projet de Loi Climat déposé par le gouvernement est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique. Pourtant, c’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement.

Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons dans toute la France pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

📌 À Dijon, le rendez-vous est fixé à 14:00 à Darcy. La marche sera citoyenne et familiale, non-partisane et non-violente. Invitez vos proches ! https://www.facebook.com/events/244835474013836/

Pour lire l’appel et retrouver les autres marches en France: http://vraieloiclimat.fr

La marche dijonnaise est co-organisée par : Amis de la Terre Côte d’Or, ATD Quart Monde, ATTAC 21, DITES, FDD PACE, Greenpeace Dijon, Il est encore temps Dijon mouvement citoyen, Jardins de l’Engrenage, Mouvement pour une Alternative Non Violente, Oxfam France Dijon, Youth for Climate Dijon, LDH, Mouvement de la Paix, Amnesty international…

Retrouvez également sur le site national de la LDH l’appel national à mobilisation pour une vraie loi climat :

Appel à la mobilisation le 28 mars pour une vraie loi climat

Etre étranger n’est pas un crime, être solidaire n’est pas un délit

Venons le dire devant le tribunal jeudi 9 juillet à 8h15,

Avec la sortie du confinement qui a mis en évidence toutes les inégalités de notre société, on aurait pu espérer un peu plus d’humanisme de la part des pouvoirs publics. C’est malheureusement loin d’être le cas en Côte d’Or :

-Pour la première fois, un jeune dijonnais d’origine étrangère est attaqué en pénal pour le seul délit de vivre en France, pays où il a grandi, où vit sa famille, où il a fait ses études . Il a été victime d’une « obligation de quitter le territoire » pour être rentré en France sans visa alors qu’il était enfant.

-La préfecture prétend interdire aux associations sociales d ‘héberger des familles à la rue , car elle veut les contraindre à être regroupées dans un lieu de préparation aux expulsions alors même que leur dossier est devant la justice.

-Il vient d’être annoncé une convention entre Divia et la gendarmerie pour des « contrôles d’identité aléatoires » dans les trams visant visiblement les étrangers soupçonnés d’être en situation irrégulière en toute violation des règles limitant les possibilités de contrôles d’identité au cas de« risque effectif d’atteinte à la sécurité des personnes ou des biens à l’endroit et au moment où le contrôle est fait. « 

-Le défenseur des droits au niveau national vient de prendre une position condamnant clairement les pratiques de la préfecture de la Côte d’Or visant à expulser du territoire des jeunes arrivés mineurs sous prétexte que les documents d’état civil validés par les ambassades de leurs pays ne conviendraient pas aux service préfectoraux. Pour le moment, nous attendons toujours un changement de pratiques.

Il ne peut y avoir d’état de droit niant en permanence ceux des exilés

Le procès du jeune « coupable » d’avoir grandi, étudié et d’être resté en France a lieu ce jeudi au tribunal Bd Clémenceau à 8h30 . Nous appelons à venir le soutenir à cette occasion et à affirmer notre attachements aux libertés et au principe de fraternité

Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants :

ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/Aides / Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/ Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux / UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire

Ciné-débat sur Oskar et Lily à l’Eldorado

Le 6 mars 2020 à 20h15 aura lieu à l’Eldorado la projection du film Oscar et Lily de Arash T. Riahi suivie d’un débat sur le film et les politiques migratoires mises en place par les Etats de l’Union Européenne.

Le film raconte le périple de deux enfants tchétchènes sur le point d’être expulsés d’Autriche avec leur mère.

La LDH est partenaire de cette événement.

Nous vous invitons à venir nombreux et nombreuses.

Lien de présentation du film: https: https://cinemaeldorado.wordpress.com/a-laffiche/oskar-et-lily/

Gvansta libérée, la mobilisation doit continuer pour sa régularisation

Nous venons d’apprendre que la justice vient d’ordonner la libération de Gvantsa, car la préfecture de Côte d’Or n’avait pas respecté les procédures. On ne peut que se réjouir de la voir revenue parmi les siens et du désaveu d’une méthode particulièrement brutale. Rappelons qu’elle a été arrêtée par surprise sans pouvoir amener aucune affaire personnelle alors qu’elle respectait les obligations de pointage au commissariat pendant la durée de sa procédure et sans que les moindre délit puisse lui être reproché. Cependant, la question n’est aucunement réglée sur le fond. La décision de régularisation pour pouvoir continuer de vivre avec sa famille et ses proches dépend du pouvoir discrétionnaire du préfet. Elle remplit toutes les conditions de régularisation. Il est urgent qu’elle puisse reprendre une vie et des études sereines. C’est ce que nous appelons tous à venir demander demain jeudi 29 août à 17h devant la préfecture à Dijon.

Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants

Gvantsa doit pouvoir vivre auprès des siens : rassemblement jeudi 29/08 à 17H

Gvantsa, une jeune dijonnaise d’origine géorgienne élève du lycée H. Fontaine à Dijon qui devait faire sa rentrée lundi 2 septembre en terminale, a été arrêtée par surprise alors qu’elle se présentait
au commissariat, incarcérée en centre de rétention à Metz, sans qu’aucun délit ne puisse lui être
reproché. Metz n’est qu’un point de passage avant son renvoi en Géorgie, où elle n’a plus de famille. Son père qui l’a prise en charge depuis des années vit en situation régulière en France comme conjoint d’une Française. La préfecture qui avait demandé des preuves de cette situation a refusé de les prendre en compte quand elles lui ont été transmises.
Comment comprendre que Gvantsa, 19 ans, seule et sans attache dans ce pays qui n’est plus
le sien, qui a eu un parcours irréprochable depuis qu’elle est en France puisse vivre une telle situation? Qui va prendre soin d’elle? Alors que sa famille est en France en situation régulière.
Où va-t-elle poursuivre ses études? Alors qu’elle a une place au lycée H. Fontaine où enseignants
comme camarades de classe l’apprécient unanimement. En trois jours, 2100 personnes ont signé une pétition de soutien, les interventions en sa faveur se multiplient.
Vous pouvez également la signer ici.
Nous demandons la régularisation de la situation de Gvantsa afin qu’elle puisse retrouver sa famille,
faire sa rentrée scolaire à Dijon et poursuivre sereinement ses études. Son cas est malheureusement celui de dizaines de jeunes en Côte d’Or menacés d’expulsion en violation des droits humains les plus élémentaires.
Ses proches, ses enseignants, ses camarades de classe, et les associations du collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants appellent à
un rassemblement jeudi 29 août devant la préfecture
rue de la préfecture à Dijon à 17h
pour exiger qu’elle soit immédiatement libérée, puisse faire la rentrée avec ses camarades, que lui
soit reconnu le droit de vivre en sécurité avec les siens.
collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 /CCFD Terre Solidaire/Clubs UNESCO /CNT 21 /Collectif du collèges les Lentillères/ Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire

création d’un observatoire des libertés publiques

Douze associations et syndicats (FSU, Ligue des Droits de l’Homme, Associations des Citoyens Engagés 21, ATTAC, Amnesty International Dijon, Solidaires, SOS Racisme, Amis de la Terre, Mouvement de la Paix, MRAP, Mouvement pour une Alternative Non-violente, SOS Refoulement) soutenus par des organisations politiques (EELV, Ensemble, NPA, PG, Génération.s, LFI) ont décidé de créer un observatoire départemental des libertés publiques et des répressions.
Cet observatoire sera présenté le mardi 4 juin à 10h30 lors d’une conférence de presse à la maison des associations à Dijon.

Retrouver ici le texte de présentation de l’Observatoire

 

Liberté de manifester : abrogation de la loi

Initié par la LDH et soutenu par plus de 50 organisations, un appel a été lancé nationalement, à manifester le 13 avril 2019 dans toute la France contre la loi restreignant le droit de manifester, loi de circonstance prise dans l’urgence, pour réprimer,  au lieu de lui apporter une réponse sociale, le mouvement des gilets jaunes, et dans le même temps l’ensemble des mouvements sociaux ou écologistes.

À Dijon, de nombreuses organisations, parmi lesquelles les sections de la LDH de Dijon et de Montbard ont répondu à cet appel, dans un rassemblement place François Rude. Représentants d’associations, de syndicats et des gilets jaunes se sont exprimés dans ce cadre.

La LDH a ainsi réaffirmé que le droit de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion est essentiel en démocratie. Or ce droit est menacé dans la loi, mais aussi par la répression policière et judiciaire que subissent les manifestant-es.

Retrouver ici l’allocution de la LDH lors de ce rassemblement : 190413 Prise de parole LDH Liberté de manifester et sur le site national de la LDH, le communiqué appelant au rassemblement : https://www.ldh-france.org/liberte-de-manifester-abrogation-de-la-loi/