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La fin de vie, la mort sont des sujets intimes
qui touchent nos convictions et nos certitudes.
Cependant dans les textes et la réalité,
cette fin de vie n’est pas toujours respectée dans sa dignité.
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CINÉ-DÉBAT MERCREDI 12 MARS 20H 30 au cinéma PANDORA
6 allée Simone Signoret à Achères
Débat animé par Madame Tatiana Gründler
Maîtresse de conférences en droit public à l’Université Paris-Nanterre, Auteure de travaux de recherche sur la fin de vie.
Représentante de la LDH au Conseil d’orientation de l’Agence de la Biomédecine jusqu’en 2024
Le sujet de la fin de vie préoccupe les citoyens. En France, dans les années 80, déjà, des mouvements se sont développés demandant que soit reconnu un droit à mourir dans la dignité.
Suite à la Convention citoyenne sur la fin de vie de 2023 était annoncé en mai 2024 :
• Un projet de loi qui ouvrait la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.
• Et l’élaboration d’une stratégie décennale 2024-2034 pour prendre en charge la douleur et que l’offre de soins palliatifs soit réelle.
En juin 2024, la dissolution de l’Assemblée Nationale déclenche l’abandon du texte. Aujourd’hui, François Bayrou, souhaite scinder ce projet : d’un côté, une partie sur les soins palliatifs de l’autre, le texte concernant l’aide active à mourir, qu’il n’a jamais vraiment souhaité défendre ! Ce qui serait un vrai recul.
Ce film aborde avec sensibilité le sujet de la fin de vie à travers la rencontre entre
un philosophe et un médecin spécialisé dans les soins palliatifs.
Ce dernier propose à l’écrivain de l’accompagner dans son unité hospitalière pratiquant ces soins. Les visites au chevet des patients sont autant de témoignages du passage de la vie à la mort dans une grande diversité de situations , avec différentes manières de vivre la fin de sa vie, différentes façons « d’aider à mourir », y compris en permettant des retours à domicile pouvant être euphoriques dans des séquences où la fiction sublime la réalité…
collective sur ce qu’impliquerait la généralisation de la dignité dans le soin, et d’un vrai droit à la dignité pour toutes et tous dans la vie et pas seulement au moment de mourir.
L’Unité de soins palliatifs semble assez idéale, mais on voit à quel point l’engagement du médecin est décisif et combien un accompagnement humain et de qualité repose sur ses épaules ainsi que la mise en oeuvre d’un réel travail d’équipe.
Dans la continuité de ses prises de position antérieures, la LDH appelle à un engagement sans précédent des pouvoirs publics en faveur du grand âge.
Assurer des conditions de vie dignes et un accompagnement de qualité préservant au maximum l’autonomie décisionnelle des personnes, jusqu’à leur intime fin de vie, est en effet une question de solidarité nationale.
★ Garantir un accès effectif et véritablement universel aux soins palliatifs,
★ Faire connaître par des campagnes d’information, les mécanismes qui permettent à chacun de formuler les choix de sa fin de vie et qui s’imposent aux
soignants.
Dans la continuité de ses prises de position antérieures, la LDH appelle à un engagement sans précédent des pouvoirs publics en faveur du grand âge.
Pour la LDH, les pouvoirs publics devraient reconnaître l’importance de l’autonomie personnelle en situation de fin de vie en consacrant un droit d’obtenir une aide à mourir à l’hôpital comme à domicile.
S’agissant d’un acte aussi grave, la LDH demande que son exercice soit encadré par la loi.
Des garanties doivent exister :
★ Du côté du patient, à permettre l’expression d’un consentement éclairé et
libre de toutes pressions.
★ Du côté des professionnels de santé, à exiger une réponse de l’équipe soignante à la demande du patient tout en assurant le respect de la loi et en évitant tout abus. La liberté de conscience des professionnels de santé doit également être préservée par une clause spécifique.
section de Poissy et environs
06 32 68 01 41
Poissy@ldhfrance.org
21 novembre 2024 – 20h30
Cinéma PANDORA ACHERES. Ciné-débat
en présence du réalisateur
Synopsis
Tout public
Yasser est militant des droits de l’homme. Joseph est cinéaste. Ils interrogent, des années 80 à aujourd’hui, le phénomène du repli identitaire en France, la montée du racisme et les restrictions des libertés. Ils délivrent la parole qu’on ne veut pas entendre, en décortiquant le discours médiatique et politique, confrontant l’actualité aux archives. Pourquoi nos libertés ne cessent-elles de reculer ?
Ce film ne reflète pas explicitement les analyses de la LDH. On pourra même regretter qu’il ne prend pas en compte plus globalement le rôle important des associations qui n’ont jamais cessé d’agir contre le racisme et la défense de l’État de droit, ainsi que de soutenir et accompagner au quotidien des migrants et réfugiés maltraités dans notre pays. Mais, outre ses qualités cinématographiques, ses innovations au niveau du montage créent une dynamique appréciable pour un film constitué principalement à partir de documents et d’images d’archives. Nous considérons qu’il constitue une trop rare occasion de débattre sur le repli identitaire et la diversité des gouvernants et personnalités politiques qui l’ont encouragé, en contribuant ainsi, sans forcément le vouloir, à l’essor de l’idéologie de l’extrême-droite en France comme dans d’autres pays.
Les propos du film sont salutaires et oui, c’est un film militant, mais c’est aussi et surtout un très bon film qui passe de festival en festival avec un certain succès. Le montage est intelligent et la caméra agit comme un véritable ciné-oeil. C’est surtout un film parfaitement en phase avec le moment politique que nous vivons où l’on voit l’extrême droite aux portes du pouvoir. (d’après Olivier Sillam, revue US MAG n°850 du 12/10/2024)
Les élections européennes approchent:
Au-delà de toute position partisane, la LDH vous invite à un ciné-débat autour des enjeux de la démocratie.
Une affaire de principe
LES LOBBIES DU TABAC AU COEUR DE L’EUROPE
Ce film est une plongée dans l’univers complexe et si méconnu du parlement européen. C’est le combat de la démocratie et de l’état de droit face à la puissance grandissante des lobbies. (suite…)
MEDIAS ET DEMOCRATIE : PROPOSITIONS, ET GARDE-FOUS À MIEUX CONNAÎTRE
Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : article XI
Constitution française, article 34
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Déclaration de Munich 1971, signée par l’ensemble des syndicats de journalistes, au niveau européen)
LE SNJ, Syndicat National des Journalistes, qui vient d’adopter :
LES 12 PROPOSITIONS POUR UNE INFORMATION DE QUALITÉ /
CONTRIBUTION AUX ETATS-GÉNÉRAUX DE L’INFORMATION (en cours)
Publiés le 27-3-24 sur son site (cliquez sur le lien pour obtenir le détail des propositions) https://www.snj.fr
L’ARCOM, créée le 1er janvier 22
Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique (Arcom) garante des libertés de communication et d’expression (issue de la fusion du CSA et de l’Hadopi).
Ses décisions ont force de loi.
L’ARCOM assure actuellement la présidence du REFRAM, le réseau francophone des régulateurs des médias. A ce titre ouvre à la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’homme.
Le Centre de Déontologie Journalistique et de Médiation est une instance de médiation entre les journalistes, les médias, les agences de presse et les publics sur toutes les questions relatives à la déontologie journalistique. Organe d’auto-régulation, le CDJM rend ses décisions seul, en toute indépendance des pouvoirs politiques ou économiques.
Tout le monde peut saisir (gratuitement) le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). https://cdjm.org
Pourquoi saisir le Conseil ?
Le CDJM examine les atteintes supposées aux bonnes pratiques journalistiques dans le texte ou les images d’un article imprimé ou en ligne ou d’une émission audiovisuelle d’information.
Les saisines anonymes ne sont pas traitées, mais le CDJM peut exceptionnellement, sur demande et sous condition (art. 7.4 du RI), accepter de ne pas révéler l’identité de la personne qui l’a saisi.
Quels critères une saisine doit-elle respecter ?
Lorsqu’une saisine est déposée, la première tâche du CDJM est de vérifier si elle est recevable sur la forme et sur le fond. Sur la forme : la demande de saisine doit comporter l’identité, la domiciliation et le numéro de téléphone de l’auteur de la saisine, le nom du média concerné, la copie de la publication ou de la séquence contestée ou un lien hypertexte permettant de les consulter, et les motifs de la saisine. Elle ne peut être adressée au CDJM par un avocat.
Enfin, les saisines doivent être déposées dans un délai de trois mois maximum à compter de la première publication ou de la première diffusion de l’article ou de l’émission concerné(e). Sur le fond : la saisine doit porter sur une erreur ou un manquement supposé(e) d’ordre déontologique, relevé(e) dans un acte journalistique édité, publié ou diffusé en France ou à destination du public français
Les questions sur les choix rédactionnels et la ligne éditoriale propre à un média n’entrent pas dans le champ de compétence du CDJM (art. 1 et 2 du RI).
Que se passe-t-il ensuite ?
Si la saisine est recevable, un dossier est ouvert. Cela ne préjuge pas du caractère fondé de la saisine, qui ne sera déterminé qu’à l’issue de la procédure.
Si le cas peut être réglé par une médiation (art. 4 du RI), son résultat est publié sur le site du CDJM.
Si le cas ne peut être réglé de cette manière, le CDJM désigne en son sein un groupe de travail composé de journalistes, d’éditeurs et de représentants du public, qui procède à une enquête. Il demande au média concerné de répondre aux griefs de l’auteur de la saisine. Ce dernier aura à son tour l’occasion de commenter la réponse du média.
Une fois l’enquête terminée, le CDJM se prononce en séance plénière sur le cas :
il indique dans un avis motivé si la saisine était « fondée », « non fondée » ou « partiellement fondée ».
Gwenaële Leprat Journaliste indépendante, élue du Conseil du Syndicat National des Journalistes (SNJ) et du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM).
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