Rassemblement en solidarité avec le peuple syrien 10/12/16 14h Square de l’Abbaye Saintes

Le collectif des associations humanitaires et des droits de l’Homme auquel s’associe Sud Education 17 appelle les citoyens saintais et de Charente Maritime à un rassemblement en solidarité avec le peuple syrien, Samedi 10 décembre 2016 à 14h au square de l’Abbaye à proximité de l’auditorium aux Dames à Saintes.

 

Depuis cinq ans, Alep-Est se fait écraser sous les bombes d’Al-Assad, suivies par celles de Poutine depuis Octobre 2015.

Nos appels, nos rassemblements n’ont eu aucun impact.

Nous avons aussi échoué à entraîner la mobilisation nécessaire pour donner du poids à nos valeurs.

Certains candidats à l’élection présidentielle de mai 2017 soutiennent que les Russes et Al-Assad sont LA solution pour détruire l’Etat islamique. Que la communauté internationale parle avec la Russie, c’est une nécessité. Mais la vérité, c’est que les bombes détruisent les populations civiles, les écoles, les hôpitaux, ce qui est un assassinat de masse. Ces bombes visent aussi tout ce qui pourrait représenter une alternative modérée au régime.

Nous condamnons les responsables politiques qui s’accommodent voire approuvent ces assassinats de masse, ces crimes de guerre.

A Alep, les bombardements ne sont pas aveugles, ils sont ciblés et les morts ne sont pas des dommages collatéraux.

Nous continuerons à parler d’Alep, des autres bains de sang, à Deraa, à Homs, à Idleb, dans la Ghouta, perpétrés par Al-Assad, Poutine et leurs alliés (Iran, Hezbollah,…). Nous continuerons à parler des flots de réfugiés qui fuient ces frappes puis viennent s’échouer sur les plages de notre Méditerranée. Nous continuerons à alerter sur les usines à terroristes que créent les bombes russes. Nous continuerons à nous battre pour raconter ce qui se passe vraiment en Syrie.

Après le Rwanda, la Yougoslavie, la Guerre en Irak de 2003, une fois de plus, l’horreur et l’inacceptable se déroulent sous nos yeux. Et nos dirigeants ne font rien.

Honte à eux ! 

LDH Saintes – La Halte de jour – Des grilles qui constituent une atteinte à la dignité humaine

Publié le 29/11/2016 par Sudouest.fr :
Les messages déposés par les usagers de la halte de jour ont été retirés par les services techniques.
Les messages déposés par les usagers de la halte de jour ont été retirés par les services techniques. ©

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La Ligue des droits de l’Homme s’offusque du grillage érigé à côté de la halte de jour, qui accueille voyageurs et SDF. Le maire veut « protéger l’école »

Après plusieurs semaines à patienter dans l’espoir d’être écoutée par la mairie de Saintes, l’antenne saintaise de la Ligue des droits de l’homme a décidé de se dresser publiquement contre le grillage qui a été monté début septembre à proximité de la halte de jour. Pour Jocelyne Desmaret, ce grillage « représente une atteinte à la dignité de la personne ».

La grille en question, vissée au ras du trottoir, condamne l’accès sous le pont de l’avenue de la Marne, où les usagers de la halte de jour avaient pris l’habitude de s’installer. Mais surtout, et c’est l’argument du maire Jean-Philippe Machon, elle « protège l’école Nicolas-Mercier », dont l’arrière-cour herbée donne directement sous le fameux pont.

« Solution provisoire »

Et Jean-Philippe Machon de rapporter que des parents d’élèves s’étaient plaints de l’intrusion de chiens, avec leurs lots de déjections, dans l’arrière-cour. « Le grillage était continuellement cisaillé. » Le maire de Saintes ajoute que l’espace abrité par le pont était « occupé par des canapés, des matelas. Le service de nettoyage de la ville passait son temps à les enlever. Tout ceci nous a obligés à réagir. Le grillage, c’est une solution provisoire. »

La grille a donc été montée fin août, début septembre, lors du mois de fermeture de la halte de jour. Il y a en fait deux barrières : une qui longe la cour et une autre plus loin. « Ils nous ont fait un vide sanitaire », s’agace Patrick Falzone, le président de l’antenne saintaise de la Ligue des droits de l’homme.

En guise de réponse, les usagers de la halte de jour avaient scotché des textes et des slogans pour dire leur sentiment. Les feuilles ont été retirées par les services techniques et le panneau « affichage interdit », ajouté.

Patrick Falzone, Jacques Labrande et Jocelyne Desmaret, militants de la Ligue des droits de l’homme : ce grillage est une « atteinte à la dignité de la personne ».© PHOTO SEVERINE JOUBERT

Pour Grégory, 30 ans, « on nous enferme, on nous exclut. C’était notre petit coin à nous. On veut bien tout comprendre, mais il n’y a pas eu de discussion. C’est une injustice car on paie pour deux ou trois qui laissaient leur chien dans la cour. »

Le maire, lui, s’en tient aux réactions venant de l’école : « Les parents m’ont remercié d’avoir posé le grillage ».

Jocelyne Desmaret, Jacques Labrande, par ailleurs bénévole à la halte de jour, et Patrick Falzone « ne nient pas les problèmes mais ce n’est pas en rejetant les gens qu’on règle les choses. »

Dans cette affaire, ils ne supportent pas non plus la méthode. « Les responsables de Tremplin 17, l’association qui gère la halte, ont été convoqués en mairie, début juillet, pour s’entendre dire que des parents avaient porté plainte. Quand la halte a rouvert après le mois de fermeture annuelle, la grille avait été posée. »

La Ligue des droits de l’homme considère que des améliorations auraient pu être obtenues avec un minimum de dialogue. Elle a de son côté tenté de rencontrer les élus. En vain puisque fin octobre, bien que pensant être reçus par deux adjoints, les militants ont eu affaire au seul chef de cabinet.

« On regrette l’état de fait »

Pour Aline Carillo, directrice depuis peu de Tremplin 17, la priorité était bien « la mise en sécurité de l’espace scolaire ». Si elle n’a pas vu venir la pose du grillage le long de l’arrière-cour, elle ne conteste pas cette « solution technique ». Mais son analyse est bien plus sévère pour la pose de la deuxième grille, celle qui empêche l’accès sous le pont.

« On regrette un certain état de fait et une façon brutale de répondre à un problème. Pour l’espace sous le pont, on aurait pu travailler de façon plus étroite. La responsabilité est partagée entre la mairie et Tremplin 17 ; et on essaie de contenir au mieux les personnes accueillies. Nous avons une obligation de moyens, pas de résultats. Cette grille aurait pu être posée trois mètres plus loin, à l’intérieur, et on aurait trouvé un compromis », assure la directrice, qui déplore le manque de dialogue. Une situation sur laquelle l’État garde un œil : la sous-préfète de Saintes s’est déplacée sur place fin août.

« Pas de fermeture »

« Nous, ce que l’on veut, c’est que cette grille soit enlevée », exige Jocelyne Desmaret. Jean-Philippe Machon, lui, ne « comprend pas bien » cette demande. « Il y a une école à protéger, un espace public où je dois garantir la sécurité. D’ailleurs, on peut se poser la question de cette proximité entre la halte de jour et l’école Nicolas-Lemercier. La Ligue des droits de l’homme aurait eu à réagir si nous avions fermé la halte de jour pour des raisons de sécurité – et nous avions les arguments pour le faire. Or, nous n’envisageons pas de fermer. »

Voilà qui va alimenter les craintes de la Ligue des droits de l’homme quant à l’intention finale de Jean-Philippe Machon. « Est-ce qu’il veut fermer la halte pour la mettre loin de la ville ? », s’interrogent les militants. « Rien n’a été mis à l’étude, rétorque Jean-Philippe Machon. Mais on pourrait envisager un local à la fois plus confortable et qui ne soit pas à proximité d’une école », répète-t-il, tenant à ajouter que le quartier connaît « un grave problème d’insécurité, de logements insalubres, de bruit et que les habitants du quartier sont inquiets. Il faut absolument que le quartier redevienne paisible », insiste le maire qui, dans son programme, au chapitre de la sécurité, voulait « lutter contre l’errance par des actions de prévention et d’assistance d’urgence ».

(1) La halte de jour, construite à côté de la gare, accueille des voyageurs, des personnes sans domicile fixe ou des personnes qui ont besoin de laver leur linge, d’un suivi social. Elle enregistre 11 000 passages par an. Plus de la moitié des bénéficiaires sont saintais.

15eme Salon du livre du 6/12 au 11/12 Abbaye aux dames

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Pour charger le programme complet : programme-salon-2016

 

Comité Amérique Latine (Amitiés Franco-Chiliennes)

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23èmes Journées Nationales Prison – Saintes – Du 20 au 27 Novembre 2016

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Concert Solidaire Cathédrale de Saintes le 19 novembre 2016

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A l’initiative de Cédric Burgelin, titulaire des orgues de la Cathédrale Saint Pierre de Saintes et du clergé de la paroisse, un Concert Solidaire sera donné en cette même Cathédrale le samedi 19 novembre à 18h.

Ce Concert vient remplacer celui qui avait été programmé le 14 novembre 2015 et que les organisateurs, au lendemain des « attentats de Paris », avaient décidé de reporter.

La soirée musicale regroupant des œuvres classiques et populaires évoquant le voyage, les déplacements consentis ou forcés, l’exil … (jazz, gospel, films, et baroque…) sera ponctuée de textes choisis et dits par Madame Jenny Leignel.

Parrainé par la Ligue des Droits de l’Homme de Saintes, ce concert est organisé en soutien au Comité Anti Expulsion Saintais qui, depuis plus de 10 ans, assiste dans leurs démarches et leur quotidien les demandeurs d’asile, les réfugiés et les étrangers en attente d’autorisation de séjour.

L’entrée est libre ainsi que la participation pécuniaire en fin de concert. Le produit de la vente des CD de Cédric Burgelin sera également reversé au CAE Saintais.

« Quarantaine », livret de témoignages édité par le CAE, sera en vente à cette occasion .

Cette action s’intègre à la Semaine de la Solidarité Internationale dont le programme local est ici http://www.lasemaine.org/la-semaine-pres-de-chez-vous/animation?id_animation=14034

Contact presse Cédric Burgelin 06 73 32 43 99 et cedricburgelin@yahoo.fr, Site cedricburgelin.com

Patrick Falzone (LDH et CAE) 06.75.65.95.09

Alain Charrier (CAE) 05.46.91.63.53

« Mise à l’abri » des migrants de Calais : pis-aller ou respect des droits ?

L’Etat a engagé à nouveau le démantèlement de la « jungle » de Calais.

La Ligue des droits de l’Homme ne peut que s’interroger sur la préparation, les modalités et la finalité de cette opération qui intervient, à Calais et ailleurs, après une période de répression souvent brutale à l’encontre des migrants et parfois des militants et bénévoles qui leur viennent en aide.

En amont, peu d’efforts ont été faits pour établir un diagnostic fiable de la situation des personnes et trouver des solutions adaptées. Ainsi les mineurs n’ont pas été mis sous protection et ceux d’entre eux qui souhaitent rejoindre un membre de leur famille en Angleterre ne le pourront toujours pas et reviendront si on les éloigne de Calais. La France n’a ni tenté de renégocier la gestion de sa frontière avec le Royaume-Uni, ni envisagé de ne plus appliquer le règlement Dublin III qui fait peser une menace d’expulsion sur les migrants qui sont entrés dans l’Union européenne par des pays bien peu généreux en ce qui concerne les demandes d’asile.

Les migrants qui sont en voie d’évacuation, de leur plein gré pour les uns, par la force pour d’autres, sont emmenés vers des centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis sur l’ensemble du territoire. Il faut saluer à cet égard tous les maires, les élus locaux et les citoyens qui se sont engagés pour que cet accueil puisse se réaliser, malgré les campagnes xénophobes et les réactions hostiles fomentées ici et là.

Pour autant ces CAO sont avant tout des « lieux de répit », mis en place pour de courtes durées, qui risquent de ne pas avoir les moyens d’assurer les fonctions qu’on leur a définies : fournir un accompagnement social et faire un tri, souvent discutable, entre ceux qui pourraient avoir le droit de solliciter une protection au titre de l’asile et les autres. Encore faudrait-il que dans ce qui s’apparente à des « hotspots » l’Etat assure l’information, la traduction, l’intervention de juristes, c’est-à-dire les conditions permettant de respecter les droits des personnes, aussi bien que le suivi social, médical et psychologique souvent indispensable pour ces personnes qui ont fui, au péril de leur vie, des situations dramatiques et traumatisantes.

Ce dispositif apparaît aujourd’hui comme un pis-aller, alors que l’Etat se révèle incapable d’assurer le fonctionnement normal des procédures qui existent pourtant pour les demandeurs d’asile : pourquoi faut-il plusieurs mois pour avoir un rendez-vous dans les plateformes d’accueil ? Pourquoi le nombre de places dans les centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) est-il ridiculement insuffisant ? Et ne convient-il pas de prendre en compte les raisons multiples et également légitimes qui poussent les migrants à partir, en assurant à tous des possibilités de s’insérer dans la société française ?

Souvent, au cours de l’histoire, des Français ont dû s’exiler. Ils ont trouvé sur des terres souvent lointaines bienveillance et solidarité. Aujourd’hui, c’est en tenant compte de ses propres principes que la République française doit accueillir ceux qui frappent à sa porte, dans le respect de la dignité des personnes et de leurs droits fondamentaux.cp-calais-24-10-2016-maquette

La LDH : soutien des migrants depuis 1895

Début septembre, le Gouvernement a proposé à plusieurs organismes et municipalités d’accueillir une partie des exilés entassés dans des conditions indignes au sein de la jungle de Calais et notamment dans des centres de vacances. Les premières arrivées devraient s’effectuer à partir du 15 octobre. L’accueil des personnes qui pour la plupart ne se prolongera pas au-delà du 15 avril : certains pourraient en partir avant si des solutions étaient trouvées.

Ces accueils et la solidarité qu’ils génèrent, suscitent de nombreuses réactions d’hostilité de la part de la droite et de l’extrême droite mais aussi de simples citoyens.

Des caillasses et des coups de feu ont visé des villages de vacances à Saint-Brévin-les-Pins (Loire Atlantique). Des mairies ont fait voter des avis défavorables à l’accueil des migrants comme à Tourves (Var). Béziers a fait coller des affiches (avec photos-montages) sur lesquelles,il est écrit : l’Etat nous les impose. Ca y est. Ils arrivent ! Migrants dans notre centre-ville.

Mais plus près de nous, à Royan, dès que l’Etat a annoncé la venue de migrants aux centre de vacances EDF des Mathes (géré par le comité d’établissement d’EDF), le Front National a demandé que la municipalité adopte sa charte « Ma commune sans migrants » : ce à quoi a répondu le maire « Si cette décision est maintenue, il importera d’en fixer la durée, la plus courte possible, et il faudra aussi prendre toutes les mesures de sécurisation du lieu qui s’imposent … » :qu’en termes polis, ces choses-là sont dites … mais le fond reste le même.

Autre situation proche de Saintes : les élus de Bernay Saint-Martin ont entériné le vote des citoyens : pas de migrants à Bernay (un commerçant anime cette campagne). A Cognac (Charente), un collectif de 35 associations s’est créé pour soutenir les migrants de Calais qui doivent être reçus dans un bâtiment communal et a initié une contre-manifestation pour s’opposer au Front National qui, là encore, tient des propos xénophobes et racistes.

A Saintes, la LDH est engagée, depuis sa création en 2005, dans le Comité anti-expulsions saintais (CAES), qui apporte son soutien (juridique, administratif) mais aussi dans leur vie quotidienne (logement, inscriptions des enfants à l’école, suivi des soins,…) aux personnes étrangères dites « sans papiers »(de nouveaux termes apparaissent depuis quelques temps : réfugiés, migrants)…. Concerts, pétitions, rencontres avec les institutions font partie des multiples actions des militants saintais.

Quand les Espagnols étaient arrivés en France à partir de juillet 1936, la LDH s’était déjà engagée auprès des réfugiés qui fuyaient les horreurs de la guerre civile : à Saintes, un comité d’accueil avait été créé par la Ligue des droits de l’Homme et l’Union locale CGT et soutenu par de nombreuses associations réunies dans le comité du Rassemblement du Front populaire. Ce comité n’a cessé d’interpeller la municipalité de Saintes qui n’assurait (déjà !) que le minimum obligatoire demandé par l’Etat.

Il est bien loin le temps de France terre d’asile …. Si jamais il a existé autrement que dans les rêves de certains militants ! A l’exemple de nombreux associations syndicats et citoyens, nous disons nous aussi : Nous ne reculerons pas !

Saintes : un rassemblement contre la guerre en Syrie

Quelque peu troublé par le passage dans la rue piétonne, le rassemblement contre la guerre en Syrie a bien eu lieu

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi midi place de l’échevinage à Saintes pour dénoncer la situation en Syrie

« Colère » et « indignation » sont les mots qui reviennent le plus, dans la bouche de la cinquantaine de personnes qui se sont rassemblés place de l’échevinage ce samedi midi. Ils protestent contre la situation en Syrie, et particulièrement à Alep, ville qui subit d’intensifs bombardements.

« J’entends les réactions des gens, qui disent que cela ne va rien changer. Mais au moins nous n’aurons pas laissé faire sans rien dire » défend Marc Sauvaget, de l’association Solidarité Saintonge Syrie. Elle s’est associée au Mouvement de la paix et à la Ligue des droits de l’homme pour organiser le rassemblement.

Le réfugié politique syrien Madfaay Iyad a pris la parole pour dénoncer les frappes sur Alep. « Les lieux les plus bombardés sont les hôpitaux, les boulangeries et les habitations » a témoigné le Syrien, qui condamne la « barbarie russe, des Iraniens, celle des milices d’Assad ». Il a également exhorté les Etats-Unis à « revoir leur position négative envers l’opposition syrienne ».

(Sud Ouest le 08/10/16) (http://www.sudouest.fr/2016/10/08/saintes-un-rassemblement-contre-la-guerre-en-syrie-2528448-1531.php)

Le Parlement européen ne doit pas voter pour l’accord Ceta tant que les droits des citoyens passeront après les droits du commerce

Communiqué LDH

Paris, le 7 octobre 2016,

Alors que les inquiétudes dans l’opinion sont fortes et que les gouvernements français et allemands demandent la suspension des négociations avec les Etats-Unis sur l’accord de libre-échange Tafta, à l’unanimité, les gouvernements nationaux viennent de décider la ratification de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta). Il doit être signé le 27 octobre puis soumis au vote du Parlement européen, début 2017. Il sera d’application immédiate mais présenté comme provisoire dans l’attente de la ratification puisqu’il devra encore être ratifié à l’unanimité par l’ensemble des parlements nationaux de l’Union européenne au cours des prochaines années.

La LDH s’élève fermement contre un tel processus de mise en vigueur de l’accord Ceta avant même sa ratification effective par les parlements nationaux.

La LDH rappelle son opposition à une justice d’exception, aux tribunaux arbitraux, à disposition des investisseurs qui considèreraient être lésés financièrement par des réglementations. Après les mobilisations dans toute l’Europe contre ces tribunaux arbitraux, les modifications apportées cet été à ce chapitre de l’accord, bien qu’allant dans la bonne direction, ne répondent toujours pas à la juste inquiétude de citoyennes et citoyens qui estiment que l’intérêt commun doit passer avant les intérêts particuliers.

Alors même que la signature est déjà décidée, la Commission européenne a indiqué qu’un texte, dont l’objet est de préciser comment sera interprété l’accord pour ce qui concerne le droit à réguler et la légitimité des services publics, est encore en discussion. Voilà qui confirme le caractère à tout le moins prématuré de la ratification de l’accord.

Au vu de l’ensemble de ces éléments, la LDH s’oppose à la signature de l’accord Ceta, le 27 octobre.

L’ancien ministre de l’lntérieur écrit à Florence Bloch

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Droits des femmes contre les extrêmes droites

Droits des femmes contre les extrêmes droites

 Pendant très longtemps les femmes ont voté moins que les hommes pour le Front national.

En 1988, le vote des femmes en faveur du FN était de 7 points inférieur à celui des hommes. En 2012, il n’était plus que de 2 points. Mais tout ceci n’est pas encore stabilisé : de nouveau de 5 à 8 points d’écart aux Européennes de 2014 et 4 points au premier tour des régionales de 2015.

Voilà où est l’enjeu : le vote des femmes sera décisif.

Le fait de capter l’électorat féminin fait partie de l’enjeu de la dédiabolisation plus générale.

Marine Le Pen, qui veut accéder au pouvoir, ne peut plus servir la même soupe que son père, tout du moins à première vue.

Mais le fond est resté le même : anti-immigration par le biais notamment de l’instrumentalisation de la laïcité, préférence ou priorité nationale, xénophobe, pro-patronat, antisocial, antiféministe, lesbophobe, homophobe.

Sur les femmes, le discours se veut avoir changé aussi mais est ambigu et à géométrie variable.

Marine Le Pen s’appuie sur son image de femme moderne, qui travaille, divorcée. Elle se dit presque féministe.

 C’est pour démasquer cette imposture que des associations féministes, des associations plus généralistes, des syndicats et des partis* ont créé le site

http://droitsfemmescontreextremesdroites.org/

* Attac, Cadac, CGT, Collectif Abandon de Famille – Tolérance Zéro ! , Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Coordination Lesbienne en France, les effrontées, Ensemble !, Europe Écologie-les Verts, Femmes Égalité, Femmes solidaires, Femmes migrantes debout, FSU, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des femmes Thérèse Clerc – Montreuil, Marche mondiale des Femmes, Osez le Féminisme !, PCF, Réseau féministe Ruptures, Ufal, Union syndicale Solidaires, Vigilance syndicale Antifasciste (Visa)

« Poussez les Barrières » le 02/10/16 St Jean d’Angely

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Foire au livres et « vieux Papiers » Samedi 8 Octobre 2016 Saintes

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Conférence « Les votes Front National » LDH Saintes 16/09/16

Ce sont 130 auditeurs qui ont participé, vendredi 16 septembre , salle Saintonge  à Saintes, à la conférence donnée par Vincent TIBERJ
– Professeur des universités associé, Sciences Po Bordeaux – à l’invitation de la section de Saintes de la Ligue des Droits de l’Homme
sur les votes Front National.

Lors de son intervention, le conférencier a pointé la responsabilité de chacun sur l’espace qu’occupe actuellement le FN tout en ouvrant
une note d’espoir sur l’impasse à laquelle se heurte ce parti dans son désir d’accéder au pouvoir.

La conférence a été suivie  par un échange très riche de plus d’une heure entre le public et l’intervenant.

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Conférence « Les votes Front National : origines, dynamiques et perspectives »

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Présentation de l’ouvrage « Quarantaine » le jeudi 30 juin à partir de 18h au bar l’Epouvantail 24/26, rue Gautier à Saintes

A l’occasion de la parution de « Quarantaine », le Comité Anti Expulsions Saintais propose une rencontre de présentation de l’ouvrage le jeudi 30 juin à partir de 18h au bar l’Epouvantail 24/26, rue Gautier à Saintes.

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« Quarantaine » est un recueil collectif de courts récits rédigés par les membres du CAE témoignant de leurs rencontres avec des femmes et des hommes en attente d’autorisation de séjour, au fil des 10 années de son existence.
Comme au détour d’un tableau impressionniste, on y découvre par petites touches l’errance, l’espoir, la dignité et parfois le drame au quotidien.
Puis, en reculant de quelques pas, le tableau révèle un volet grisaille de la condition humaine et la triste vision de ce que l’Homme est capable d’infliger à son semblable.
A l’heure où, à l’inverse de ce qui est annoncé à grand renfort médiatique, les ministères et les préfectures dressent des barrières et multiplient les obstacles et les temps d’attente, il a paru utile au CAE de faire ressortir la dimension simplement quotidienne du parcours souvent tumultueux de ces hommes et de ces femmes venus chercher refuge dans notre coin de Saintonge.
Le CAE a souhaité se doter d’un outil à la fois de sensibilisation en direction de ses concitoyens et pourquoi pas également de « pédagogie » en direction des milieux collégiens et lycéens.
Didier Daeninckx, en soutien à la démarche, a accepté de préfacer le livret et de donner un titre à chaque texte.
A partir de 18 h les membres du Comité répondront aux questions des visiteurs, sympathisants ou simples citoyens, sensibles au problème.
Chacun pourra participer à l’animation en lisant un texte, un poème de son choix ou en chantant une chanson sur le thème du voyage, de l’exil, de la quête…
Bien entendu, le produit des ventes du fascicule (5€ pièce) sera intégralement consacré à l’entraide.
Une visite à l’Epouvantail ce soir du 30 juin, brève ou prolongée, sera pour le CAE une marque de soutien à son activité et à la cause de celles et ceux qui ont été baptisés « sans papiers » mais qui ne sont pas « sans droits ».
Pour le CAE
Amicalement

brocante samedi 28 Mai et collecte de livres mercredi 22 juin

Bonjour,
La collecte de livres du samedi 21 en vue de la vente du 8 octobre a été fructueuse. Merci aux donateurs.
Une seconde date de collecte est prévue le mercredi 22 juin.
Notez cette date sur vos agendas, transmettez l’information… et préparez vos cartons !
Dans l’attente, vous êtes invités à participer nombreux à la brocante Du Secours Populaire ce prochain samedi.

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Collecte de livres 2016 à Saintes

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Défendons nos libertés ! Samedi 12 mars 2016, 11 heures, Place du Synode – devant la Sous Préfecture à Saintes

 

 Alors que le Sénat s’apprête à examiner le projet de réforme constitutionnelle concernant l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, plus de 150 organisations, rassemblées dans le collectif « Nous ne céderons pas ! » appellent à une journée nationale de mobilisation (manifestations, rassemblements, réunions…) le samedi 12 mars, partout en France, pour porter les revendications suivantes :

 Défendons nos libertés !

Non à l’état d’exception permanent

Levée de l’état d’urgence

Non à la déchéance de nationalité

Samedi 12 mars 2016 à Saintes
Rassemblement à 11 heures
Place du Synode – devant la Sous Préfecture 

Avec prises de parole, distribution de tracts sur le marché, dépôt d’une adresse aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, aux parlementaires de Charente Maritime 

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Ligue des Droits de l’Homme de Saintes , UL-CGT Saintes,