21 novembre 2024 – 20h30
Cinéma PANDORA ACHERES. Ciné-débat
en présence du réalisateur
Synopsis
Tout public
Yasser est militant des droits de l’homme. Joseph est cinéaste. Ils interrogent, des années 80 à aujourd’hui, le phénomène du repli identitaire en France, la montée du racisme et les restrictions des libertés. Ils délivrent la parole qu’on ne veut pas entendre, en décortiquant le discours médiatique et politique, confrontant l’actualité aux archives. Pourquoi nos libertés ne cessent-elles de reculer ?
Ce film ne reflète pas explicitement les analyses de la LDH. On pourra même regretter qu’il ne prend pas en compte plus globalement le rôle important des associations qui n’ont jamais cessé d’agir contre le racisme et la défense de l’État de droit, ainsi que de soutenir et accompagner au quotidien des migrants et réfugiés maltraités dans notre pays. Mais, outre ses qualités cinématographiques, ses innovations au niveau du montage créent une dynamique appréciable pour un film constitué principalement à partir de documents et d’images d’archives. Nous considérons qu’il constitue une trop rare occasion de débattre sur le repli identitaire et la diversité des gouvernants et personnalités politiques qui l’ont encouragé, en contribuant ainsi, sans forcément le vouloir, à l’essor de l’idéologie de l’extrême-droite en France comme dans d’autres pays.
Les propos du film sont salutaires et oui, c’est un film militant, mais c’est aussi et surtout un très bon film qui passe de festival en festival avec un certain succès. Le montage est intelligent et la caméra agit comme un véritable ciné-oeil. C’est surtout un film parfaitement en phase avec le moment politique que nous vivons où l’on voit l’extrême droite aux portes du pouvoir. (d’après Olivier Sillam, revue US MAG n°850 du 12/10/2024)
Les élections européennes approchent:
Au-delà de toute position partisane, la LDH vous invite à un ciné-débat autour des enjeux de la démocratie.
Une affaire de principe
LES LOBBIES DU TABAC AU COEUR DE L’EUROPE
Ce film est une plongée dans l’univers complexe et si méconnu du parlement européen. C’est le combat de la démocratie et de l’état de droit face à la puissance grandissante des lobbies. Lire la suite →
Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : article XI
Constitution française, article 34
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Déclaration de Munich 1971, signée par l’ensemble des syndicats de journalistes, au niveau européen)
LE SNJ, Syndicat National des Journalistes, qui vient d’adopter :
LES 12 PROPOSITIONS POUR UNE INFORMATION DE QUALITÉ /
CONTRIBUTION AUX ETATS-GÉNÉRAUX DE L’INFORMATION (en cours)
Publiés le 27-3-24 sur son site (cliquez sur le lien pour obtenir le détail des propositions) https://www.snj.fr
L’ARCOM, créée le 1er janvier 22
Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique (Arcom) garante des libertés de communication et d’expression (issue de la fusion du CSA et de l’Hadopi).
Ses décisions ont force de loi.
L’ARCOM assure actuellement la présidence du REFRAM, le réseau francophone des régulateurs des médias. A ce titre ouvre à la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’homme.
Le Centre de Déontologie Journalistique et de Médiation est une instance de médiation entre les journalistes, les médias, les agences de presse et les publics sur toutes les questions relatives à la déontologie journalistique. Organe d’auto-régulation, le CDJM rend ses décisions seul, en toute indépendance des pouvoirs politiques ou économiques.
Tout le monde peut saisir (gratuitement) le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). https://cdjm.org
Pourquoi saisir le Conseil ?
Le CDJM examine les atteintes supposées aux bonnes pratiques journalistiques dans le texte ou les images d’un article imprimé ou en ligne ou d’une émission audiovisuelle d’information.
Les saisines anonymes ne sont pas traitées, mais le CDJM peut exceptionnellement, sur demande et sous condition (art. 7.4 du RI), accepter de ne pas révéler l’identité de la personne qui l’a saisi.
Quels critères une saisine doit-elle respecter ?
Lorsqu’une saisine est déposée, la première tâche du CDJM est de vérifier si elle est recevable sur la forme et sur le fond. Sur la forme : la demande de saisine doit comporter l’identité, la domiciliation et le numéro de téléphone de l’auteur de la saisine, le nom du média concerné, la copie de la publication ou de la séquence contestée ou un lien hypertexte permettant de les consulter, et les motifs de la saisine. Elle ne peut être adressée au CDJM par un avocat.
Enfin, les saisines doivent être déposées dans un délai de trois mois maximum à compter de la première publication ou de la première diffusion de l’article ou de l’émission concerné(e). Sur le fond : la saisine doit porter sur une erreur ou un manquement supposé(e) d’ordre déontologique, relevé(e) dans un acte journalistique édité, publié ou diffusé en France ou à destination du public français
Les questions sur les choix rédactionnels et la ligne éditoriale propre à un média n’entrent pas dans le champ de compétence du CDJM (art. 1 et 2 du RI).
Que se passe-t-il ensuite ?
Si la saisine est recevable, un dossier est ouvert. Cela ne préjuge pas du caractère fondé de la saisine, qui ne sera déterminé qu’à l’issue de la procédure.
Si le cas peut être réglé par une médiation (art. 4 du RI), son résultat est publié sur le site du CDJM.
Si le cas ne peut être réglé de cette manière, le CDJM désigne en son sein un groupe de travail composé de journalistes, d’éditeurs et de représentants du public, qui procède à une enquête. Il demande au média concerné de répondre aux griefs de l’auteur de la saisine. Ce dernier aura à son tour l’occasion de commenter la réponse du média.
Une fois l’enquête terminée, le CDJM se prononce en séance plénière sur le cas :
il indique dans un avis motivé si la saisine était « fondée », « non fondée » ou « partiellement fondée ».
Gwenaële Leprat Journaliste indépendante, élue du Conseil du Syndicat National des Journalistes (SNJ) et du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM).
La presse est sensée informer, apporter des éléments vérifiés et objectifs pour permettre à chacun de se faire une image claire servant de base à la réflexion et à l’opinion de chacun.
Pourtant, on a le sentiment de recevoir souvent du prêt à penser , que ce soit dans les médias tv, radio la presse écrite et même les réseaux sociaux qui voudraient prendre leur place avec plus ou moins de conscience, de vérifications des sources et d’objectivité.
Venez en discuter, en présence de:
Gwenaëlle Leprat, journaliste indépendante, élue du Conseil du Syndicat National des Journalistes (SNJ), et du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM)
Sandrine Chesnel, Journaliste indépendante pigiste, membre du CA de l’association Profession: pigiste.
Comme chaque année, la section LDH de Conflans participe à l’organisation de la Semaine d’Information sur la Santé Mentale (SISM) au sein du collectif SISM Conflans.
Le 7 octobre à la MJC Ateliers d’initiation aux premiers secours en santé mentale pour adultes et pour enfant. Pour s’inscrire https://framaforms.org/inscriptions-aux-ateliers-a-la…
Théâtre interactif pour les enfants, ‘C’est mon droit’
Rencontres intergénérationnelles autour de la santé mentale, avec des résidents des EHPAD et des membres des conseils municipaux des enfants et des jeunes. (vidéo MJC)
Le 12 octobre CINE DEBAT au cinéma PATHE « Quand tu seras grand » d’Eric Metayer et Andréa Bescond avec VIncent Macaigne. Evelyne Istria, Aïssa Maïga.
D’où vient la violence, elle est partout, dans la rue, dans les quartiers, dans les familles, contre les femmes, les enfants abusés, harcelés, sur les réseaux sociaux, dans les institutions, dans la politique, dans les lois, dans les manifestations et la répression. La violence en réaction, la violence en provocation. en usurpation, en privation des droits.
La violence est de plus en plus présente dans nos vies, dans la société.
Pour cette 20ème rencontre débat, nous débâterons de la loi de 1901 récemment mise en cause par le ministre de l’intérieur et la première ministre.
Les menaces de réduction ou de suppression des subventions à la LDH sont une première depuis 125 ans mise à part la période de Vichy.
Les prises de positions de la LDH après les violences de Sainte Soline et des manifestations contre la réforme des retraites justifieraient elles ces menaces de rétorsion alors que la Ligue est dans son rôle dans ses missions d’observation et de promotion de l’effectivité des droits?
VIOLENCE DISPROPORTIONNEE des forces de l’ordre à l’encontre de Lycéens mobilisés pour bloquer le Lycée Jules Ferry.
Le 6 avril, les forces de l’ordre ont fait usage d’un attirail répressif complètement démesuré contre une chaîne humaine, non violente, de lycéens qui stationnaient devant l’entrée de leur lycée, Ce rassemblement situé à l’entrée du Lycée ne constituait aucun obstacle à la circulation ni un trouble conséquent à l’ordre public. Pourtant, après avoir été gazés, mis en joug par des lanceurs de grenades Cougar des LBD pointés au niveau du visage, les lycéens ont également dû assister à l’interpellation violente de l’un d’entre eux. En effet , toutes les techniques déjà trop connues ayant abouti à des conséquences dramatiques ont été utilisées. Placage au sol, immobilisation par quatre policiers se positionnant pour peser de tout leur poids sur le jeune. La LDH alerte toutes les autorités concernant ces pratiques violentes qui ont contribué à mettre en danger des mineurs qui ne faisaient qu’expérimenter la liberté de manifester, qui est une des libertés fondamentales dans un État démocratique. De surcroît, les mineurs doivent être l’objet d’une protection renforcée en raison de leur âge. Quant à l’usage de la force publique, la LDH rappelle qu’elle doit être encadrée et respecter les principes de stricte nécessité et de proportionnalité.
La LDH attire l’attention de toutes les autorités concernant des pratiques hors du cadre de l’état de droit et de plus particulièrement dangereuses.
La section LDH de Conflans Andrésy Chanteloup, Maurecourt.
Dans la presse:
des images montrant la démesure des armes utilisées pour faire peur aux lycéens et la preuve de la certitude des policiers de ne pas être menacés puisque tous avaient le crane découvert, aucun casque ni béret ni képi…