Fête de Chanteloup

Samedi 4 juin 2016, la section était présente à la fête dans le parc de Chanteloup ou un stand nous avait été refusé.

« un petit coin de paradis pour les droits de l’Homme sous le parapluie de la LDH et malgré une ambiance de plus en plus hostile des instances municipales »

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Policiers mis en examen

Communiqué de Presse

Quatre policiers d’une unité de la brigade anti criminalité intervenue à Chanteloup les vignes ont été mis en examen suite à une enquête de l’IGPN concernant les circonstances d’une interpellation particulièrement violente réalisée le 16 octobre 2015.

Les violences constatées sur les images d’une vidéo mise en ligne par une habitante, ont été retenues à charge des policiers qui sont poursuivis pour violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique.

En outre l’usage d’un flash-ball en un tir à hauteur du visage et sans sommation a également été retenu à charge d’un policier pour justifier des violences volontaires avec arme.vs160211-002

Quant aux tentatives de réécriture des circonstances de l’intervention, comme cela est trop souvent constaté à la lecture des procès-verbaux de police, elles sont justiciables de poursuites pour faux en écriture publique, crime passible de la cour d’assises.

L’enquête de l’IGPN et les décisions de mise en examen du procureur confirment ce que la LDH dénonçait, avec les habitants de Chanteloup (communiqué de presse du 23 octobre 2015) quant au dévoiement de pratiques policières dans les quartiers d’habitat populaire, dont Chanteloup.

Nous resterons très actifs et vigilants quant aux suites judiciaires de ces mises en examen et aux pratiques policières sur la circonscription de sécurité publique de Conflans où les « dérapages » ont lieu aussi à Conflans, à Poissy, à Achères …

Au-delà de l’indignation légitime des citoyens de Chanteloup face à ces pratiques policières qui portent atteinte à la République, à la Démocratie, à la communauté nationale, nous les appelons à se mobiliser dans la durée et dans des dynamiques démocratiques pour que l’Etat, avec les autorités policières et judiciaires, garantisse les conditions du fonctionnement de toutes les forces de police dans le cadre strict des dispositions législatives et réglementaires concernant la sûreté individuelle des citoyens.

Dans le contexte de prolongation de l’état d’urgence, particulièrement inquiétant pour les libertés publiques et individuelles dans les quartiers d’habitat populaire, la LDH renforcera sa présence et son action, avec les habitants, à Chanteloup et sur l’ensemble des communes relevant de l’action du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine et transmettra aux autorités policières, judiciaires et politiques tout manquement de policiers aux règles républicaines dont elle aura connaissance directement et par les témoignages qu’elles continuera de recueillir.

communiqué de presse

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Violences policières et spirale de la violence

Communiqué de Presse

Une fois de plus à Chanteloup-les-Vignes, une interpellation dégénère en violences policières et spirale de la violence

Dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 octobre 2015 les interpellations de deux habitants de Chanteloup, ont dégénéré en violences policières. Ces faits seraient restés invisibles et inattaquables sans la présence d’esprit d’une habitante de les filmer. La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, depuis sa mise en ligne est édifiante. L’action de la police dans la lutte contre le trafic de drogue est bien sûr légitime. Pour autant, rien ne justifie l’usage « disproportionné », « inapproprié » de la force par des policiers. Ce que donne à voir cette vidéo (donner des coups au visage d’un homme menotté, jeté au sol ; traîner un homme au sol comme un sac d’un véhicule à l’autre ; tirer au flashball sur des habitants alors qu’ils protestent mais ne semblent pas hostiles) sont autant d’actes qui portent discrédit à l’Institution policière. La section locale de la LDH transmet cette vidéo, et les informations qu’elle détient à ses instances nationales pour étudier les suites à lui donner tant sur le plan juridique que sur celui de la citoyenneté. Le spectacle inacceptable de ces pratiques policières a enclenché une fois de plus la spirale de la violence à Chanteloup. Dans la nuit du 22 au 23 octobre, des affrontements avec la police ont eu lieu, six véhicules ont été incendiés (3 des services de la ville dans les ateliers municipaux, 3 d’habitants sur le parking de la Mairie), d’autres véhicules ont été dégradés, une vitre de la Mairie a été brisée. La Ligue des Droits de l’Homme n’accepte pas cette spirale de la violence, où à l’usage disproportionné et inapproprié de la force par des policiers, répondent des actes de destruction qui visent des symboles de la République et du vivre ensemble. La Ligue des Droits de L’Homme comprend la colère des habitants, particulièrement des jeunes face à la récurrence et la virulence des interventions policières sur le territoire (contrôle au faciès, interpellations « musclées », insultes parfois, …) qui nourrissent des sentiments d’injustice. Elle appelle l’ensemble des habitants, à exprimer leur indignation et leur colère dans des dynamiques démocratiques (pétition, manifestation, assemblées, délégations auprès des institutions, …) et à refuser les actions violentes qui sont utilisées pour alimenter la stigmatisation dont Chanteloup et les Chantelouvais sont l’objet et pour désigner les habitants de la Noé comme une population dangereuse. La LDH continuera d’agir avec les habitants de Chanteloup, pour le respect effectif des droits et pour une police républicaine au service des citoyens.

Le communiqué en .pdf

à télécharger: Modèle de formulaire de témoignage pour production en justice

Réunion info/droits

Dans le cadre de l’observatoire des droits.
Savoir comment se comporter lors d’un contrôle d’identité et connaître ses droits.


 

Le 12 novembre à l’Association Grain de soleil de 16 à 18h Sihame Assbague, de l’association « Stop le Contrôle au Faciès » était présente à la permanence pour répondre aux questions des Chantelouvais. La conversation s’est établie avec différentes personnes qui souhaitaient avoir des renseignements sur le droit ou apporter leur témoignage et s’est poursuivie dans la rue à la rencontre des jeunes de la ville en compagnie des bénévoles de la section.