des poissons rouges tournant en rond dans leur bocal !

La macronite&lepenite aigüe accédant au second tour. Résultat 2ieme tour : 44% à Macron + 25% d’abstention + 22% à Marine + 9% de blanc ou nuls = 100%

Allons nous voir des poissons rouges continuant à tourner en rond  !

Et s’il s’agissait du même bocal,  le national-libéralisme ; c’est le nationalisme pour les pauvres, et le libéralisme pour les riches. On jette en pâture le nationalisme, l’identité, aux pauvres. Et les riches jouissent du libéralisme économique et financier. Pourquoi devrions-nous toujours avoir le nez collé au verre de ce bocal?

S’adapter à la mondialisation, ou accepter le repli identitaire ? Nombreux sont ceux qui réduisent le champ des possibles à ces deux seules options pour justifier le vote utile, disqualifier la recherche d’une alternative. Dans un essai décapant, le politologue Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’étude des État-nations, montre au contraire comment la globalisation et le repli national-identitaire, loin d’être antagoniques, fonctionnent ensemble, enfermant nos sociétés dans une nouvelle impasse, dont il est urgent d’en sortir par la construction d’« un nouvel universalisme politique ».

La montée des inégalités, de la précarité, de la désespérance sociale, de la perte du savoir-faire à la désindustrialisation, du recul en droits humains  et simultanément l’accélération du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, ne sont que des suites stupides, répétitives, à long terme, qu’engendre la cupidité de  rentiers de l’économie de marché globalisé, d’un totalitarisme qu’il faudrait continuer à « libérââliser » ? L’unique accentuation que de la richesse  financière, ce credo mine nos sociétés, implose l’humanité, déséquilibre  notre planète et hypothèque notre avenir proche et descendance, grossissant ainsi proportionnellement  le terreau sur lequel prospère l’autre totalitarisme ne réactivant que la tectonique des luttes de classe, de religion, d’origines des peuples ; un jeu d’égos à l’encontre d’égaux ne menant qu’à la destruction des valeurs humaines, des droits de vie et la désertification de notre planète. Là où les totalitarismes passent, l’équilibre de notre planète trépasse ; il  nous reste  la solution de les mettre à la rue,  les faire embarquer au plus vite sur mars ou sur la lune avec quelques jouets- robots pour leur mégalomanie !  source: https://www.bastamag.net/Trump-Poutine-Erdogan-Le-Pen-C-est-le-nationalisme-pour-les-pauvres-et-le

Le célèbre astrophysicien, qui donnait encore à l’humanité 1000 ans à vivre, vient de rabaisser l’échéance à 100 ans et recommande de faire de la colonisation d’autres planètes une priorité pour avoir une chance de survivre.

Stephen Hawking, dont la parole est souvent écoutée, a une nouvelle fois fait une prévision alarmiste quant à la survie de l’espèce humaine. Lui qui affirmait il y a encore quelques semaines que nous disposions d’un millénaire pour trouver une solution, vient de réduire ce délais à seulement un siècle. D’après lui, il nous reste 100 ans pour trouver une nouvelle planète et commencer à la coloniser.

Stephen Hawking est particulièrement pessimiste sur l’avenir de l’humanité

Le célèbre astrophysicien participe à une émission qui sera diffusée par la chaîne britannique BBC intitulée Tomorrow’s World. Dans cette série documentaire, le scientifique et son équipe parcourent le monde à la recherche des avancées scientifiques qui permettront de quitter la planète.

Il y a peu Stephen Hawking affirmait : « Je crois que la vie sur terre risque d’être à tout moment balayée par un désastre, tel qu’une guerre nucléaire soudaine, un virus génétiquement modifié, ou d’autres dangers. Je pense que la race humaine n’a aucun avenir si nous n’allons pas dans l’espace ». Il estimait que la Terre subirait un évènement critique dans les 1.000 à 10.000 prochaines années, mais le scientifique est désormais convaincu que la démographie galopante, le peu de mesures entreprises par les hommes pour ralentir et inverser le réchauffement climatique et certaines avancées trop rapides et sans contrôle dans le domaine de l’intelligence artificielle, réduisent considérablement les chances de survie de l’humanité si l’homme ne dispose pas d’une planète viable pour commencer la colonisation.

Un siècle pour quitter la Terre…

Seul soucis, envisager un grand déménagement vers l’inconnu est une bonne idée, sauf qu’en l’état des moyens dont disposent l’humanité, l’unique planète à portée de main est Mars et il s’agit d’une planète dont les conditions sont très défavorables à notre espèce. Le délais de 100 ans annoncé par Stephen Hawking est dont très loin d’être suffisant, car les éventuelles planètes candidates au statut de “potentiellement habitable”, se trouvent à des années lumière de notre système solaire, des distances que l’homme ne peut matériellement pas franchir à ce jour… Pour information, l’objet le plus loin de la Terre est Voyager 1, il se trouve à seulement 20 milliards de kilomètres et aura mis 40 ans pour en arriver là !

Plutôt que la fuite toujours en avant dans la croissance des profits pour quelques-uns, dans l’adoration de l’élite aux commandes, le meilleur moyen pour assurer la survie de l’humanité sera tout simplement de reprendre notre place d’humble locataire de notre planète, de prendre enfin soin de la Terre et de l’environnement en général, afin d’avoir un futur d’Homme respectueux dans ses droits et devoirs à offrir aux générations suivantes ?

Ldh91-R.André / source http://www.begeek.fr/dapres-stephen-hawking-reste-100-ans-a-vivre-238890

 

« On va peut-être se faire avoir, mais on aura tout essayé »

On ressent un désarroi très profond avec cette élection présidentielle : les français, ils ne comprennent plus rien ! Ils sentent qu’il y a quelque chose de vicié, de pervers, de cynique dans cette situation, qu’ils sont lobotomisés par les médias, qu’ils n’ont pas les moyens de penser car ils sont dans un brouillard sémantique, idéologique, linguistique. Ils sont en quelque sorte tétanisés, sidérés. Et la classe politique est dans une bulle. On nous dit que le système est démocratique ?  Il n’y a pas d’ouvriers à l’Assemblée nationale, alors qu’ouvriers et employés représentent aujourd’hui encore 52% de la population active ! Un tel décalage entre réalité des classes moyennes et populaires et ce qui se passe au Parlement est problématique.

Il y a des gens se classant « à part », des « hors des lois », des « big’res to fail »,  qui estiment qu’ils ne peuvent pas être punis sur le plan pénal, en matière de fraude fiscale ou de corruption. Ils considèrent que les institutions doivent les protéger. Cette classe a une fonction : défendre les intérêts de la classe. Ils ne peuvent pas penser en termes moraux, de culpabilité, cela ne les habite pas. La culpabilité, ça, c’est pour les autres la grande masse dans la nasse des gouvernés, des moutons de Panurge ! Eux c’est complètement différent, ils font leur job de prédation, un comportement appris dès la sortie du berceau. C’est plus fort que de la corruption, que du vol : on bouffe les autres.

Prenons le tiercé, donné gagnant par les médias, en tête des sondages à la présidentielle 2017 : Marine, Macron, Fillon ! Ce sont des gens aimables, propres sur eux, qui présentent bien, mais ont souvent et régulièrement des casseroles. La sous-évaluation des biens pour les impôts ou l’évasion fiscale, cela va de soi ! Ils estiment qu’ils ont suffisamment travaillé, ils ont hérité de leur parents, ils ont fait fructifier, on ne va pas venir le leur prendre… Il y a une logique dynastique dans cette accumulation. Le fait de transmettre aux enfants, de continuer la dynastie.

Malgré les conflits entre eux, cette classe bourgeoise est solidaire sur le fond. L’analyse en terme de classe sociale, ce n’est pas une foutaise, un truc d’autrefois. Il y a une classe bourgeoise qui existe par son niveau de richesses, la propriété des moyens de production, matérielle, mais aussi par la conscience qu’elle a d’elle-même. Et par le fait de veiller au grain pour que ça dure. Ce tiercé matraqué gagnant n’est que  sous-fifres de l’oligarchie en place, dans la « droite » lignée des mandats présidentiels précédents en la 5ième république !

Avec le gommage de la conscience de classes dans la sphère publique, l’expression politique s’exprimant dans sa langue-savante, dans ses non-dits coté finances, ou dans ces blancs comme neige souillée coté magouilles, nous dérapons allègrement vers des choix non conformes aux intérêts des classes populaires, et de la réelle  démocratie.

Déjà quand Ernest-Antoine Seillière a pris les rênes du Medef en 1998, il a procédé à une « refondation sociale », c’est-à-dire une inversion de la théorie marxiste de la lutte des classes : les riches sont devenus des « créateurs de richesses ». Et les ouvriers, qui sont les créateurs de richesses et de plus-value selon la théorie marxiste, sont devenus des « charges » et des variables d’ajustement. C’est un processus de déshumanisation très fort. Les ouvriers qui votent pour le Front national sont des gens perdus, qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. Ils votent d’ailleurs pour Le Pen en disant : « On va peut-être se faire avoir, mais on aura tout essayé ». Et ils ne vont pas être déçus ! Car Le Pen, c’est la dernière alternance de l’oligarchie.

Source : https://www.bastamag.net/Pincon-Charlot-Emmanuel-Macron-est-un-extraordinaire-porte-parole-de-……Ldh91-R.André

l’ocytocine, une petite glande en perdition, plutôt chez nos gouvernants préférant l’ocytôtréélu ?

OCYTOCINE , HORMONE favorisant les relations sociales : serions-nous en manque ? Serait-ce un problème de santé publique ?

Par Janlou Chaput, Futura

On attribue de nombreuses vertus à l’ocytocine, cette hormone produite par le cerveau : elle contribuerait à l’attachement des parents pour l’enfant, à l’amour ou encore favoriserait les relations sociales. Une nouvelle étude montre qu’elle a aussi tendance à rendre les hommes plus fidèles.

On dit souvent que l’amour ne dure que 3 ans. Cette assertion pourrait trouver une justification scientifique. Ce délai correspond plus ou moins au temps pendant lequel l’organisme sécrète de l’ocytocine lorsqu’on regarde l’autre. Sans tendresse, peu à peu, les productions diminuent. Mais pour les couples qui entretiennent la flamme, le taux grimpe de nouveau et l’amour peut durer. © Fenias, StockFreeImages.com

Ce n’est pas un philtre d’amour, mais on s’en approche peut-être. L’ocytocine, une hormone bien connue pour son rôle dans l’attachement et la socialisation, favoriserait la monogamie. On sait déjà que c’est le cas chez le campagnol des prairies et une étude allemande émanant de l’université de Bonn montre qu’il en va de même chez l’espèce humaine.

Le contexte : l’ocytocine, hormone de l’amour, une petite glande en perdition ?

Cela n’a rien de romantique mais l’amour pourrait naître dans l’hypothalamus. Cette petite glande perdue au milieu du cerveau se situe à l’interface du système nerveux et du système endocrinien. Elle régule notamment l’appétit et la sexualité, mais ce n’est pas tout : elle sécrète de l’ocytocine, hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation.

Au sein d’un couple, elle favorise le lien qui unit les deux protagonistes. Lors de l’accouchement, elle est produite par les deux parents, et pourrait faciliter le lien fort qui unit la mère à l’enfant, certains scientifiques précisant qu’elle contribuerait aussi à l’instinct maternel. Elle joue d’autres rôles au quotidien puisqu’elle facilite les relations sociales. Elle est même testée comme traitement contre la timidité, favorisant la confiance en soi et confère même du courage.

Chez le campagnol des prairies, l’ocytocine contribue à la fidélité et à la solidité du couple, comme cela a été démontré en 2001. Des scientifiques allemands ont voulu voir s’il en était de même pour notre espèce. Mais des rongeurs à l’Homme, il y a parfois un fossé difficile à franchir. L’hypothèse des chercheurs, dévoilée dans The Journal of Neuroscience, avance que des hommes avec un taux élevé d’ocytocine auraient tendance à se rapprocher plus facilement d’une jolie femme. C’est le cas… uniquement pour les célibataires. Les hommes en couple, eux, préfèrent prendre leurs distances.

 

 L’humain en couple après une décharge d’ocytocine ne s’approcherait pas trop près car il resterait fidèle !!!!

L’étude : l’homme en couple qui fuit les jolies femmes

Cinquante-sept volontaires de la gent masculine ont été recrutés pour le bien de l’expérience. Tous se déclaraient hétérosexuels. Certains entretenaient une relation avec une femme, d’autres non. Une partie des volontaires recevaient une injection d’ocytocine par un spray nasal, les autres inhalaient un placébo. Quarante-cinq minutes plus tard était organisée une rencontre avec une jolie femme, qui venait se placer à 60 cm d’eux.

Ce dernier détail a de l’importance car de manière inconsciente, nous établissons avec autrui ce que l’on appelle une distance sociale. Elle est idéale pour discuter ou marcher avec quelqu’un, mais si on la transgresse et qu’on la réduit en entrant trop dans l’intimité, un sentiment d’inconfort peut naître. Sauf dans le cas d’un flirt ou d’une relation amoureuse, où ces critères sont revus à la baisse.

Or, dans le cas de cette expérience, la distance sociale a été franchie, les deux sujets se retrouvent bien près. Cela n’a dérangé ni les hommes du groupe contrôle ni les célibataires, l’expérimentatrice ayant été jugée attirante. En revanche, les hommes en couple sous ocytocine, qui trouvaient eux aussi la femme séduisante, ont avoué se sentir mal à l’aise et ont reculé de 10 à 15 cm en moyenne. L’hormone rend sociable mais ne favorise pas le rapprochement entre les corps.

L’œil extérieur : la fidélité pour des bébés en meilleure santé

Pour les auteurs de ce travail, les hommes et les campagnols des prairies mâles partagent donc un aspect en commun : l’ocytocine favorise chez eux le goût pour la monogamie. La tentation n’a pas eu d’emprise sur eux puisqu’ils ont fui. En plus d’être considérée comme l’hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation, elle deviendrait maintenant l’hormone de la fidélité.

En creusant davantage, on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel processus dans notre espèce. Pourquoi a-t-on besoin d’entretenir la monogamie, qui est loin d’être une règle absolue dans le monde animal ? Les auteurs ont leur petite idée : en restant fidèle la femme et l’homme contribueraient à l’éducation et à la protection des enfants, leur conférant plus de chances de survivre à un monde hostile.

Quant à la présence et  l’action de « l’ocytocine » dans les relations sociales en communauté, dans la cité, nos gouvernants en semblent totalement dépourvus, « l’ocytôtréélu »  prenant de facto le relais !

Ldh91- R.André

Merci Fillon, le filons droit c’est ailleurs hors de France

  • Le Royaume-Uni bannit l’emploi d’un proche par les députés

    « La décision trouve un écho tout particulier de l’autre côté de la Manche, en pleine affaire Fillon : l’autorité de régulation parlementaire britannique (Ipsa) a décidé ce jeudi de bannir à l’avenir l’emploi par les élus à la chambre des Communes de membres de leur famille ou de relations d’affaires proches. «Nous pensons que l’emploi de « proches » ne répond pas aux pratiques d’emploi modernes qui réclament un recrutement juste et ouvert pour encourager la diversité», a déclaré la présidente de l’Ipsa. En France, un député sur six emploie un membre de sa famille comme collaborateur » Journal LIBERATION du 16.03.17/R.André Ldh91

FLASH BACK’S – Y’se foutent bien de notre gueule ?

La raison d’Etat, c’est des tas de raisons, des tas d’urgence en suspens !

« C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire! »

2008, 1929, 1908 : quand les crises passées nous avertissent des périls à venir

PAR IVAN DU ROY 1ER AVRIL 2009 / http://www.bastamag.net/2008-1929-1908-quand-les-crises

« Les références à la « grande crise » de 1929 sont nombreuses pour mettre en lumière au regard de l’Histoire les menaces potentielles que comporte l’actuelle récession mondiale : montée de la xénophobie dans les pays industrialisés, regain de nationalisme, tensions entre puissances économiques rivales, radicalisations idéologiques, dérives totalitaires, comme dans les années 1930. Mais un autre soubresaut de l’Histoire vient éclairer d’une inquiétante lumière blafarde le contexte économique et géopolitique actuel : celui de la récession mondiale de 1908, quelques années avant que n’éclate la première boucherie mondiale. »

« Les hommes politiques, on devrait les faire souffler dans le ballon poursavoir qu’ils ont le droit de conduire la France au désastre »

QUELQUES AUTRES FLASH BACK   de  Coluche :Y’se foutent bien de notre gueule !

 La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en tempsles oiseaux s’arrêtent de voler.

Les hommes politiques sont comme des timbres: de faceils vous sourient et sont figésmais si jamais vous leur passez la main dans le dosalors là ça colle.

Les hommes politiques sont pas tous des voleursmais quand ils vousserrent la mainrecomptez vos doigts.

Savez-vous pourquoi les Français ont choisi le coq comme emblème ?Mais parce que c’est le seul oiseau qui arrive à chanter malgré les pieds dans lamerde.

Le plus dur pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il fautpour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire.

C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire!

Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on veut, au lendemaindes électionsfont ce qu’ils veulent?

Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques,mais ils les répètent! C’est pire!

Les hommes politiques, on devrait les faire souffler dans le ballon poursavoir qu’ils ont le droit de conduire la France au désastre.

Les hommes politiques, il y en a certainspour briller en publicilsmangeraient du cirage.

La popularité, c’est comme le parfum. Un peu, c’est agréableFaut pastomber dans le bocalsinon ça devient une odeur. On la trimbale partout.

Ldh91-R.André

C’est la monarchie qui est une affaire de famille, pas la République

C’est la monarchie qui est une affaire de famille, pas la République. En pleine affaire Penelope Fillon, le juriste Matthieu Caron propose d’interdire les contrats familiaux, comme l’a fait le Parlement européen.  La République n’appartient pas à la famille de César, pas plus qu’à César lui-même.  Il va malheureusement falloir que le droit public finisse par imposer un statut des entourages familiaux au président de la République, aux membres du gouvernement ainsi qu’aux parlementaires.

S’agissant du président de la République, il y a beau temps qu’un tel statut aurait dû voir le jour tant les ambiguïtés et les abus furent légion : affaire des décorations du gendre du président Jules Grévy (1887) ; emploi de son fils par Vincent Auriol au poste de secrétaire général adjoint de l’Elysée (1947-1954) ; logement clandestin de Mazarine et d’Anne Pingeot aux frais du contribuable sous la présidence Mitterrand ; embauche de Jean-Christophe Mitterrand et de Claude Chirac par leur père respectif ; carte bleue « professionnelle » de Cécilia Sarkozy à l’Elysée…

D’une part, il serait indiqué d’interdire au chef de l’Etat de recruter des membres de sa famille et de préciser que le budget de l’Elysée ne prend en charge aucuns frais d’hébergement, de restauration, de représentation et de déplacement les concernant. D’autre part, une clarification du statut du conjoint du chef de l’Etat est essentielle.

Doit-il bénéficier d’un bureau à l’Elysée et de collaborateurs ? Dans quelle mesure doit-on financer son train de vie ? Doit-il être assujetti à un devoir de réserve – quid des révélations de Valérie Trierweiler en 2014 ? Que prévoir en cas de concubinage présidentiel ? Ne devrait-il pas déposer une déclaration d’intérêts et de patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ? Ne faut-il pas un statut des anciens conjoints de chef de l’Etat comme il en existe un désormais pour les anciens présidents (décret du 4 octobre 2016) ? Voilà qui donne matière à réflexion aux spécialistes du droit constitutionnel qui devront commencer par préciser ce que recouvre la notion d’entourages.

Conflits d’intérêts

En ce qui concerne les membres du gouvernement, un statut des entourages familiaux est également requis. Faut-il par exemple rappeler que Cécilia Sarkozy fut conseillère de son mari à Bercy, tandis que l’une de ses filles fut installée dans un des logements normalement réservés à un ministre de la République ?

Se souvient-on par exemple des conflits d’intérêts auxquels s’est exposé Eric Woerth en étant à la fois ministre du budget et trésorier de l’UMP, sachant que sa conjointe conseillait fiscalement Liliane Bettencourt, elle-même donatrice de l’UMP ?

Avec les lois du 11 octobre 2013, les conflits d’intérêts potentiels sont désormais plus faciles à identifier en amont puisque les membres du gouvernement doivent révéler les activités de leur conjoint. Cela étant, ces progrès législatifs ne doivent pas conduire à faire l’économie d’un statut des entourages familiaux des ministres. Peu ou prou, les mêmes questions se posent que pour le chef de l’Etat et la sagesse voudrait ainsi que les membres de la famille du ministre ne puissent pas être recrutés à titre onéreux au sein de son cabinet.

Enfin, que doit-il en être au Parlement ? Depuis la création de la fonction de collaborateur parlementaire par Edgar Faure en 1975, une proportion non négligeable de parlementaires a pris la fâcheuse habitude de recruter son conjoint ou ses enfants – plus de 20 % en 2017 –, voire de recourir à la pratique feutrée des emplois croisés (« j’embauche ton fils, tu embauches ma femme »).

Imiter le Parlement européen

Aujourd’hui, un député peut légalement recruter des collaborateurs familiaux dans la limite de 50 % de son enveloppe de crédit collaborateur de 9 600 euros – soit un salaire mensuel de 4 800 euros net – tandis qu’un sénateur ne peut employer qu’un tiers de son enveloppe de 7 500 euros – soit 2 500 euros net mensuel.

Malgré les difficultés en termes de droit constitutionnel et de droit du travail que cela susciterait, l’on peut se demander si la France n’aurait pas intérêt à imiter le Parlement européen, qui a interdit les contrats familiaux en 2009.

En 2014, le Groupe d’Etats contre la corruption (Greco), qui est l’organe anticorruption du Conseil de l’Europe, avait invité la France à réformer son système des collaborateurs parlementaires nationaux, susceptible de causer des problèmes de conflits d’intérêts et d’emplois fictifs. Et ce 25 janvier a éclaté l’affaire Penelope Fillon, désormais entre les mains du Parquet national financier.

C’est la monarchie qui est une affaire de famille, pas la République. Ceux qui voudraient ne voir dans cette tribune qu’un simple antiparlementarisme ou l’expression d’un puritanisme politique, n’ont pas idée de la crise qui vient. Ce sont le soupçon, le népotisme et l’oligarchie qui finissent par livrer la République au crépuscule.

Matthieu Caron est maître de conférences en droit public à l’université de Valenciennes (Nord)

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/29/finissons-en-avec-la-republique-des-conjoints_5070838_3232.html

ldh91- R.André

Filons doux, fillon nous en notre justice !

Filons doux &  fillon nous en notre justice !

En démocratie, la faute grave pesant sur l’élu met un terme à sa carrière politique. Sauf  en France, l’élu en défaut renvoie la balle en vrai joueur de sarkholand, la justice étant balancée au banc des accusés / billet doux ldh91 -R.André

Feu sur la Justice, feu la démocratie !

Politis, le 2 mars 2017

Michel Tubiana est président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme

Face aux procédures qui les touchent, François Fillon et Marine Le Pen crient au scandale et demandent une trêve électorale. Au mépris de l’indépendance des juges et de l’égalité de tous devant la loi.

La fusillade dont est l’objet l’institution judiciaire est un phénomène récurrent. Non que cette « autorité » soit exempte de critiques. L’actuel traitement des affaires de terrorisme où la prétention de certains magistrats à vouloir juger entre pairs parce qu’un jury ne pourrait comprendre leur travail en sont deux exemples parmi bien d’autres.

Que des juges soient critiquables dans leur manière d’exercer leur fonction, qu’ils soient susceptibles de faire preuve de partialité, ce sont aussi des évidences. Mais entre critiquer le fonctionnement de l’appareil judiciaire, son conservatisme, son caractère répressif, etc., et remettre en cause l’égalité des citoyens et citoyennes devant lui au profit d’une sorte de privilège de caste, voici ce que les responsables politiques de tout bord n’ont cessé de faire depuis que notre pays vit sous le régime de la séparation des pouvoirs (au moins en principe !).

Traditionnels arrangements entre amis

François Fillon crie à l’assassinat politique et Marine Le Pen dénonce un parti pris à son encontre. Dans le cas de François Fillon, ce qui lui est reproché, ce sont les traditionnels arrangements entre amis propres à une classe sociale qui ne comprend même pas ce qu’ils peuvent avoir d’indécents avant même de considérer leur légalité.

Ce qui est reproché à Marine Le Pen et ses proches, c’est l’habituel accaparement des institutions par l’extrême droite au point que les contrepouvoirs démocratiques devraient s’arrêter là où commence l’intérêt du Front national et de ses dirigeants. Les menaces proférées à l’égard des policiers, des juges et de tous les fonctionnaires qui ne respecteraient pas ce privilège atteste que si Marine Le Pen parle « démocrate », les fondamentaux de ce principe lui sont toujours étrangers.

Et je fais le pari que si, demain, d’autres responsables politiques font l’objet d’une mise en cause judiciaire, ils trouveront les arguments nécessaires pour protester contre cette immixtion de la Justice, voire à crier au complot.

Le principe même de l’existence de trois pouvoirs implique des contradictions et des frictions. La démocratie n’est pas un long fleuve tranquille et que ces tensions s’expriment où que chacun cherche à consolider son territoire est dans la nature du système démocratique.

Un État de droit amoindri

La difficulté naît lorsqu’un pouvoir cherche à assujettir l’autre. À cet égard, la Constitution de la Ve République postule ce déséquilibre au profit d’un exécutif presque omnipotent et ou « l’autorité » judiciaire n’est qu’un parent pauvre qu’il s’agisse de ses moyens ou de son rôle.

La revendication par François Fillon et Marine Le Pen d’une sorte de trêve électorale au cours de laquelle l’institution judiciaire s’interdirait d’intervenir s’inscrit dans cette logique tout en étant triplement irrecevable.

D’abord, parce qu’elle n’a pas de sens. Imagine-t-on un candidat à une élection pris en flagrant délit bénéficier de cette trêve au seul motif qu’il quête les suffrages des électeurs ? Ensuite, parce qu’elle ne résulte d’aucun texte, et pour cause, puisqu’elle constituerait, c’est la troisième raison, une rupture d’égalité devant la loi.

Au total, que nous servent ces « victimes » de l’institution judiciaire ? La perspective d’un État de droit amoindri par la création d’une sorte de privilège fonctionnel qui résulterait de leur engagement politique. Par extension, le discrédit de tous les responsables politiques et de toutes les institutions. Enfin, l’idée qu’au fond, la démocratie est le pire des régimes et qu’on peut en trouver un meilleur…

Ne nous y trompons pas, défendre l’indépendance de la Justice et donc l’indépendance des juges, ce n’est pas favoriser le gouvernement des juges. C’est nous assurer une garantie, sans doute imparfaite mais indispensable, contre l’arbitraire.

La vision du CSA quant à la télé

L’épanadose du CSA admettant que la télévision influence la société

Serait-ce une dose injectée à mi-hauteur ?

« Notre système audiovisuel n’est pas à la hauteur. Si on voit l’autre majoritairement dans des circonstances où il nous fait peur, où il représente un danger, alors nous contribuons, par l’audiovisuel, à rendre cette société haineuse. La télévision a un rôle majeur dans la constitution des opinions de notre pays »

En langage clair, courant,  le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) nous révèle :

« Si les Français sont devenus — pour une part importante — racistes, intolérants, bornés et preneurs des discours haineux, c’est en grande partie à cause de l’influence de la télévision »

Pourrait-on se faire à l’idée  que l’audiovisuel n’est qu’un instrument de propagande !

Instrument de classe en manipulation et division pour mieux régner !

Le C.S.A. nous révélant ainsi :

« Les «attitudes négatives» sont incarnées à 25% par des personnes «perçues comme non blanches» (contre 20% en 2015) et les «attitudes positives» le sont à 23% (contre 14% en 2015). Le Conseil relève en outre que les personnes «perçues comme non blanches» sont surreprésentées dans les activités marginales ou illégales, à hauteur de 34%. »

On s’éloigne clairement des principes fondamentaux de notre République et des droits de l’Homme. Nous sommes qu’à mi-hauteur, le fond du trou n’est pas atteint « juste ciel » !

Fede91 ldh – R.André  / en relais de: https://reflets.info/quand-le-csa-admet-que-la-television-influence-la-societe/

Où est tu «le sursaut humaniste » ?

Ah, ah, ah, qui va là? Est-ce un réfugié ou un petit migrant?

L’ennemi a pris les traits du « migrant économique », celui qui choisit de venir profiter de notre système social. Attention, ce terme ne désigne pas, bien sûr, le cadre de haut niveau parti travailler dans les pays du Golfe : lui a droit au noble qualificatif d’« expatrié ». Que demande-t-on à un « réfugié » ? Rien ! On le secourt et on n’a pas l’indécence de lui demander des comptes. Que demande-t-on à un « migrant » ? Tout ! Pourquoi il migre ? Était-ce la seule alternative ? Manque-t-il de courage pour faire face ? Le réfugié est victime d’une agression. L’affubler du mot « migrant » laisse planer l’écœurante illusion d’un choix ou d’une stratégie de sa part. Ce n’est pas un hasard si les affiches de campagne du FN titrent carrément : « 100 % Front national, 0 % migrants » ! Barry Malone a raison de renoncer à ce terme pour revenir à celui de « réfugié ». Et les collectifs de sans-papiers ont raison de clamer : « Nous sommes tous des réfugiés économiques ! » Sans oublier les réfugiés climatiques, pas encore reconnus par le droit international, mais dont on estime que le nombre pourrait atteindre 500 millions d’ici 2050… « Des armes et des mots, c’est pareil, ça tue pareil », clamait Léo Ferré. Parce qu’il est devenu une abstraction déshumanisante, destinée à légitimer à l’avance des milliers de morts à venir, « migrants » est aujourd’hui un mot qui tue.

http://www.altermondes.org/migrants-le-mot-qui-tue/

On compte aujourd’hui plus de 65 millions de personnes déplacées dans le monde, selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés. La situation est pire qu’en 1945.

Ldh91-R.André