Nous voulons accueillir et non contrôler les migrants et les réfugiés!

Des avant-projets de réforme de l’asile et de l’immigration sont connus et contiennent des mesures inquiétantes.

Que cela soit dans les permanences de nos associations, dans les réseaux de solidarité de nos mouvements, dans les centres d’accueil pour les demandeurs d’asile ou dans les centres d’hébergement, nous accueillons et accompagnons dans leur difficile insertion des migrants, des demandeurs d’asile et réfugiés, quel que soit leur statut.
Attachés aux valeurs d’accueil inconditionnel et de solidarité, nous ne pouvons que nous inquiéter de l’évolution de la politique d’accueil des étrangers, particulièrement des demandeurs d’asile, et craignons qu’à la logique d’accompagnement et d’insertion, qui doit prévaloir dans les missions du travail social, tende à se substituer une logique de contrôle et de surveillance.
Des avant-projets de réforme de l’asile et de l’immigration sont en effet connus et contiennent des mesures inquiétantes qui mettraient à mal l’accueil et les réflexes de solidarité.
Plusieurs points sont particulièrement inquiétants : l’obligation qui serait faite aux demandeurs d’asile d’être hébergés dans des centres d’accueil ignore et rejette la solidarité familiale ou l’entraide citoyenne ; l’obligation de contrôler la présence des étrangers dans les structures d’hébergement instaurerait un nouveau type d’accueil sous contrainte ; le régime de l’assignation à résidence pour les déboutés du droit d’asile et les discussions autour de la création de centres dédiés remettraient en cause le principe d’accueil inconditionnel ; enfin, la possibilité ouverte aux forces de police d’interpeller les migrants à leur domicile, ou au sein même des structures d’hébergement, dissuaderait les actes de solidarité, rendrait suspect tout acte d’hospitalité, et mettrait à mal la relation de confiance qui prévaut entre une association et une personne accueillie.
Les orientations des projets de loi du ministère de l’intérieur, si elles étaient confirmées, placeraient ainsi les travailleurs sociaux et les bénévoles des associations en contradiction avec l’éthique et les principes de déontologie liés à leur profession ou leur engagement citoyen. Car les associations et les mouvements de solidarité, comme les acteurs du travail social, se donnent pour objet d’accueillir et d’accompagner sans distinction toute personne confrontée à des difficultés sociales : pas de les surveiller !
Parce que nous craignons que ces principes fondamentaux soient remis en cause par ces réformes ; parce que nous refusons de devenir des auxiliaires de police, chargés de surveiller des personnes fuyant la misère ou l’oppression ; parce que nous ne voulons pas contribuer au fichage des personnes que nous accueillons en transmettant les données confidentielles sur les personnes accueillies à des fins autres que celles du suivi social ; parce que nous voulons continuer à développer des actions citoyennes ou à exercer un travail social qui respecte la liberté et la dignité de toutes les personnes ; parce que nous refusons d’assurer un contrôle des migrants au nom et pour le compte de l’État, nous demandons le respect clair des principes de déontologie qui relèvent du travail social à l’égard de tous les migrants, comme nous demandons la reconnaissance et le respect des actes d’entraide et de solidarité développés au sein de la société.
C’est à ces conditions que les associations pourront continuer à accueillir et accompagner dignement les migrants dans le respect des valeurs de solidarité, d’égalité de traitement, et d’accueil inconditionnel.

 

Thierry BRIGAUD, président de Médecins du monde ; Véronique FAYET, présidente du Secours catholique ; Louis GALLOIS, président de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale ; Jean-Michel HITTER, président de la Fédération de l’entraide protestante (FEP) ; Geneviève JACQUES, présidente de la Cimade ; Thierry KUHN, président d’Emmaüs France

Vendredi 16 mai à Royan : Changer l'Europe !

« C’est la faute à l’Europe ! » Ces quelques mots trop fréquemment entendus à tous propos, il faut leur mettre un sens. Parfois elle a bon dos l’Europe, alors que, comme souvent, il nous appartient à nous, citoyens, de la façonner par nos dialogues, par notre réflexion, par nos votes. Ou comment passer de « no future » à « nos futurs ».

À quelques jours des élections européennes (dimanche 25 mai), il nous a semblé important, à la Ligue des Droits de l’Homme du pays royannais, de consacrer une soirée de réflexion sur ce sujet et donner ainsi à chacun l’occasion de mieux savoir pourquoi voter.

Une soirée pour se poser des questions donc : Existe-t-il une Europe sociale ? Quel fédéralisme pour l’Europe ? L’Europe fiscale ? Politique d’austérité ou relance ? L’indépendance de la Banque centrale européenne ? Comment remettre au cœur de l’Europe plus de démocratie ? L’enjeu des élections à venir ?…

Nos deux invités font partie du mouvement des « économistes atterrés », qui réunit quelques centaines d’économistes dans le monde aujourd’hui, et propose une réflexion nouvelle et ouverte sur l’Europe. Dans leur dernier livre, «  Changer L’Europe » (éditions Les Liens qui Libèrent), les « atterrés » formulent un ensemble de propositions novatrices pour remettre l’Europe sur pied.

Catherine Mathieu, économiste dans un institut d’études (Paris). Ses domaines de recherche portent sur les économies européennes (politiques macroéconomiques, policy-mix, questions sociales, prévisions macro-économiques). Elle est co auteur des chapitres consacrés à l’Europe sociale et fiscale.

David Cayla, docteur en économie et maître de conférence à l’université d’Angers.

Expo photos à Royan : "Dignité, droits humains et pauvreté"

Le groupe Amnesty International de Royan organise une exposition de photographies :

Dignité, droits humains et pauvreté

au Palais des congrès de Royan

à partir du lundi 28 avril 2014.

En finir avec les idées fausses propagées par l'extrême droite

73 idées de l’extrême droite contrecarrées une à une

Syndicats de salariés et d’étudiants, associations s’unissent pour soutenir la publication d’un livre antidote au discours du Front national.

Les 73 affirmations relatées et contrecarrées dans ce livre ressortent de conversations quotidiennes, trouvent de l’écho chez les salariés, les jeunes et les milieux populaires. Dans une France et une Europe traversées par une crise sociale et économique aigüe, l’extrême droite et son parti en France, le Front national, sont de plus en plus compris comme un parti de protestation contre l’iniquité social qui serait capable de réaliser une partie des promesses non tenues par les gouvernements successifs. De plus en plus de citoyens s’interrogent sur ces propositions, certains reprennent, souvent sans le savoir, des idées fausses. D’autres se demandent comment défendre au mieux les valeurs de la République.

Aujourd’hui, pour faire reculer l’extrême droite, il ne suffit plus de dénoncer ses dérives antirépublicaines, de combattre un clan et un parti politique, tout comme de s’en tenir à la posture de l’antifascisme. Il faut s’atteler à combattre les idées fausses qui contaminent insidieusement nos discours, en les contrecarrant une à une.

Ce petit livre, édité dans un format poche (164 p. – 5 €), accessible au grand public, répond à 73 idées reçues diffusées par l’extrême droite. Sur le modèle du livre d’ATD Quart Monde, En finir avec idées fausses sur les pauvres et la pauvreté (Editions de l’Atelier, paru en 2013) sur le thème de la pauvreté et diffusé à ce jour à plus de 30 000 exemplaires, En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite s’appuie sur des données solides. Il est un antidote indispensable au discours de l’extrême droite et invite à refuser la tentation autoritaire, le « chacun chez soi » et le « chacun pour soi », pour construire une société d’égalité, de liberté et de fraternité pour tous. Il démasque cette propagande selon laquelle l’égalité des êtres humains ne serait pas une chance mais une menace.

Pierre-Yves Bulteau a bénéficié du concours précieux de syndicats (CGT, FSU, Union syndicale Solidaires) et d’associations (FIDL, JOC, MRAP, UNEF, UNL) dont les militants sont quotidiennement confrontés aux questions d’un monde de la jeunesse et du travail sensible à la propagande de l’extrême droite. Ce livre est le symbole de la mobilisation de syndicats et d’associations, pour faire barrage à ces idées qui sous le masque de l’évidence véhiculent des mensonges et remettent en cause le fondement de notre démocratie : le droit de chacun à vivre dans la liberté, l’égalité et la fraternité. Le devoir des citoyens et des organisations qui les rassemblent est de dissiper le mensonge, de se défaire du poison de la division et de la haine. On ne peut laisser le soin aux seuls partis politiques qui se reconnaissent dans l’idéal républicain de répondre à la propagande de l’extrême droite. Les idées de l’extrême droite ne circulent plus seulement dans les meetings électoraux et les isoloirs, elles se propagent dans les campus, les lycées, les quartiers, les territoires, sur les lieux de travail, jusqu’à occuper les conversations quotidiennes et se banaliser.

· Argumentaire solide développé par Pierre-Yves Bulteau, précédé d’une introduction de Gérard Aschieri, Frédéric Bodin, Agnès Naton et Pierre Tartakowsky.

· Ce livre est édité par Les Editions de l’Atelier en partenariat avec l’Institut de recherches de la FSU, La Ligue des Droits de l’Homme, Union syndicale Solidaires, VO Editions ; avec le soutien de la CGT, FIDL, FSU, JOC, MRAP, UNEF, UNL.

 

Pour se procurer ce livre, cliquer ICI.

Soigner ou expulser ?

Depuis la loi du 16 juin 2011, des personnes étrangères gravement malades sont régulièrement enfermées et expulsées vers des pays n’offrant aucune garantie d’accès aux soins. Faute de réaction du Ministère de la Santé sur ce dossier, ces pratiques inhumaines se sont même intensifiées sous la présidence Hollande. Nos associations tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme et lancent une vaste campagne de mobilisation citoyenne.

Chaque jour sur le terrain la même mécanique se met en place : déni de droits, interpellation, enfermement et expulsion. En violation totale du droit à la santé prévu par la loi française, des milliers de personnes atteintes d’hépatite C, de diabète ou du VIH vivent désormais sous la menace d’un retour forcé au pays. Retour souvent synonyme de condamnation à mort eu égard à la gravité de leur pathologie.

Depuis fin 2012, pour une trentaine de personnes risquant le renvoi vers un pays sans possibilité effective de traitement, nos associations ont alerté Marisol Touraine et Manuel Valls afin d’éviter leur expulsion ou de faire cesser leur enfermement en centre de rétention. Des alertes qui, hélas, n’ont pas toujours été entendues par les services ministériels. Et combien d’autres personnes ont subi le même traitement sans que nous en soyons informés ?

Ce traitement arbitraire au cas par cas n’est pas acceptable. Il est temps de rétablir une politique conforme à l’esprit de la loi, respectueuse de la santé et de la dignité des personnes.

Une dizaine d’associations dont Médecins du Monde, AIDES et la Cimade lancent le 17 avril une campagne virale de mobilisation et  invitent les citoyens à attirer l’attention des ministres concernés.

Dès maintenant, rendez vous sur http://soignerouexpulser.org : twittez pour que les ministres agissent et découvrez les recommandations et les constats de nos associations.

Nos associations en appellent à une réponse gouvernementale coordonnée. Il appartient au Premier Ministre de réaffirmer au plus vite le primat des enjeux de santé sur les objectifs de contrôle migratoire. Un dispositif transparent doit être mis en place, sous la tutelle exclusive du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, afin de garantir la protection des étrangers gravement malades.

Pour redonner au droit de séjour pour raison médicale sa vocation première, le retour au dispositif antérieur à la loi de 2011 est nécessaire. Il doit permettre aux personnes gravement malades résidant en France de poursuivre leur prise en charge médicale, sans vivre sous la menace d’une expulsion.

L’enfermement en rétention des étrangers présentant des affections sévères et les procédures abusives régulièrement constatées en préfecture doivent cesser. Un cadre juridique contraignant doit être instauré pour permettre un accès effectif à la santé en cas d’enfermement, et la suspension de toute expulsion tant qu’un avis médical n’est pas rendu.

 

AIDES – Médecins du Monde – La Cimade – MRAP – CATRED – GISTI -Creteil Solidarité – AFVS – Solidarité SIDA – Ligue des Droits de l’Homme – Planning Familial – FASTI – FTCR

Se mobiliser pour Aïcha

 » Se mobiliser pour Aïcha « 

C’est le slogan de ses amis et amies du lycée Atlantique (Royan).

Qui est Aïcha ?

Aïcha vient de Guinée, elle est arrivée en métropole en décembre 2011. Elle a été, à sa demande, scolarisée en avril 2012 au lycée Atlantique sur le dispositif « P.A.Q.I. », afin de se former à un métier.
Afin de conforter ses acquis scolaires, avec l’accord de la proviseur du lycée et de l’inspection académique, elle a pu être re-scolarisée dans le même dispositif. Elle a pu ainsi valider un certain nombres de certifications au cours de l’année 2012/13.
Suite à un stage au restaurant « la Jabotière », le directeur lui a proposé de faire un apprentissage cuisine. Une demande a été faite pour un permis de travail (nécessaire pour cela) ; mais la préfecture lui a opposé un refus en août 2013.
En octobre, Aïcha a déposé un recours auprès de la préfecture : la réponse est arrivée en avril, toujours négative et avec obligation de quitter le territoire français… puisqu’elle vient d’avoir 18 ans !

A la rentrée 2013/14, le lycée avait proposé à Aïcha de poursuivre sa formation, en CAP service restaurant.
Aïcha est une élève brillante selon ses professeurs et parfaitement intégrée.

Alors mobilisons-nous tous demain en soutien de cette jeune fille.

Les "fusillés pour l'exemple" sur France Inter

Avant de venir à la soirée organisée par la LDH Royan jeudi 20 février, un petit détour par le site de France Inter s’impose.

La Ville de Paris débute la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre avec l’exposition Fusillé pour l’exemple, qui propose de découvrir les « fantômes de la République » dans la salle des Prévôts de l’Hôtel de Ville. Et Hervé Pauchon a consacré une série d’émissions à cette exposition.

 

Plus d’info ici : http://www.franceinter.fr/emission-un-temps-de-pauchon-monuments-aux-morts

Pour écouter l’émission, c’est ici : http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=826864

Le collectif pour un habitat social sur internet !

Le collectif pour un habitat social en Pays royannais dispose désormais d’un site internet, mis à jour régulièrement :

http://collectifhabitatroyan.fr/

Jeudi 20 février : fusillés pour l'exemple en 14-18 !

La Ligue de droits de l’homme (LDH) du pays royannais organise les 20 et 21 février 2014 un évènement autour de la question de la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la guerre de 14/18.
La section a invité André Bach et Gilles Manceron, deux éminents spécialistes de ce dossier.
Ils interviendront auprès d’élèves du pays royannais (au lycée Cordouan) et seront les têtes d’affiche d’une soirée grand public, organisée le jeudi 20 février, à partir de 19h, dans l’auditorium du Lycée Cordouan.

Cette soirée débutera par la projection d’un DVD « Adieu la vie, adieu l’amour », retraçant en moins d’une heure l’histoire et les histoires de ces Fusillés, d’hier à aujourd’hui, avant une rencontre/débat avec nos deux historiens.

Plus d’info ICI: CDP janvier 2014 Rencontres Fusillés pour l’exemple

CINE-DEBAT « L’évangile de la révolution » de François-Xavier Drauet en présence du réalisateur

Le 10 novembre 2025 à 20h à . Salle Michel Legrand à Saint-Palais-sur-Mer

Lancement d’une campagne de communication 2025

Aidez-nous à diffuser et partager !

La LDH lance, en ce mois de septembre 2025, une campagne nationale inédite pour alerter, mobiliser et agir contre la progression des idées d’extrême droite et leurs conséquences autoritaires.
Cette campagne a pour objectif de rappeler à chacune et chacun que les droits et libertés sont les éléments constitutifs de toute démocratie et l’Etat de droit, le meilleur rempart face aux dérives autoritaires.

Mobilisations du 1er mai

➤ Partout en France Lire le communiqué

En cette journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs, portons ensemble la rénovation démocratique qui n’a pas été engagée jusqu’ici et qui doit reposer sur l’Etat de droit et l’indivisibilité des libertés et des droits économiques, sociaux, environnementaux et culturels pour toutes et tous.

Rassemblements le jeudi 1er mai 2025 partout en France➤ A Narbonne En présence de Nathalie Tehio, présidente de la LDH.  Face à l’organisation du meeting du RN le 1er Mai à Narbonne, nous vous invitons à exprimer votre profond désaccord avec les idées d’extrêmes droites en participant à la mobilisation narbonnaise le même jour. Lire le programme

FESTIVAL CINEMA à Saint-Palais-sur-Mer :  «Films, Droits et Liberté(s). »

La section LDH pays royannais et le cinéma de Saint Palais sur Mer organisent un petit festival intitulé : Films, Droits et Liberté(s).

Il aura lieu du 14 au 16 Février prochain à la salle Michel Legrand à Saint-Palais-sur-Mer.

La LDH vous souhaite une bonne année et vous présente ses meilleurs vœux pour 2025 !

Chaque adhérente et adhérent, au sein de leur sections, fédérations et comités régionaux, ont contribué à porter nos luttes essentielles et à défendre les droits et libertés sur tous les territoires. Nous vous en remercions. 

En 2025, poursuivons ensemble nos mobilisations et nos luttes !

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

Appel à mobilisation :

Manifestations le 14 décembre 2024, partout en France et à Paris, place de Clichy à 14h

Meeting le 18 décembre 2024, à 18h30, à la Bourse du travail, 29 boulevard du Temple 75011 Paris – salle Henaff

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

Mobilisations partout en France

Voir en plein écran

➤ Le 14 décembre, manifestons partout en France pour défendre le respect de la protection et des droits des travailleuses et travailleurs migrants, de leurs familles et de toutes les personnes exilées !

Et le 18 décembre, Journée internationale des migrants, en meeting unitaire à Paris et dans d’autres initiatives en régions, réaffirmons plus encore l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous, né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs !

Ciné Blabla du Collectif Habitat

« Domicile fixe » de Xavier Diskeuve

Le Collectif pour l’habitat social en pays royannais vous donne rendez-vous
au cinéma Michel Legrand de Saint-Palais-sur-Mer,
mardi 10 décembre, à 19h, pour la première étape de « L’habitat dans tous ses états ! »

« Domicile fixe » court métrage de Xavier Diskeuve, suivi d’un débat : sans abris, une réalité ici comme ailleurs

CINE-DEBAT « JOUER AVEC LE FEU »

le 7/12/2024 à 20h30 au CREA

Synopsis

Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension…

SAINTE-SOLINE : LE RAPPORT QUI DÉMASQUE LES MENSONGES DES HOMMES DE DARMANIN

Vous pourrez voir la vidéo, en cliquant sur la lien ci dessous, d’un entretien entre une journaliste de « Le Media », Lisa Lap et deux observatrice et observateur de la LDH, Capucine Blouet et Flavian Lauzu. Ils commentent le rapport des observatoires des libertés publiques et pratiques policières de la LDH :  » Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain » .( Sainte Soline, le 25 mars 2023)

 « Le Media »: newsletter.lemedia.fr

Le 14 juin 2023, un jeune guinéen âgé de 19 ans était abattu par un ou de plusieurs tirs d’un policier à Saint-Yrieix-de-Charente à Angoulême à la suite d’un contrôle routier.

Conférence-débat: « Bébés d’ici, mères d’exil »

Le Collectif Migrants 17 vous invite à une conférence-débat au Palais des Congrès de Rochefort 73,rue Toufaire – Auditorium, le 31 mai 2023 à 20h.

Violences des frontières,frontières de la violence du 7 au 11 oct. 2025

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