Dédicaces pendant les Rencontres

Programme des DÉDICACES à la grande librairie

samedi 25 février 2012

15 h / 18 h

Jeff Pourquié, Aurélien Ducoudray et Christophe Dabitch

15 h 30… Michel Agier

Nicolas Jounin

Emmanuel Terray

Lucy Tourette

Catherine de Wenden

16 h30… Shumona Sinha

Emmanuel Terray

Martine Laval

17 h 30… Frédérique Clémençon

Marie Cosnay

Abdelkader Djémaï

Khadi Hane

18 h 30… Moussa Konaté

dimanche 26 février 2012

11 h 30… Hubert Haddad

Eddy Harris

Moussa Konaté

Shumona Sinha

12 h 30… Eduardo Manet

Emmanuel Terray

14 h 30… Michel Agier

Jeff Pourquié

Aurélien Ducoudray

Christophe Dabitch

15 h 30… Hubert Haddad

16 h 30… Eduardo Manet

Abdelkader Djemaï

Khadi Hane

La BD, nouvelle arme politique

La Bande Dessinée, nouvelle arme politique…La preuve samedi et dimanche prochains à Royan, à l’occasion des 1ères rencontres du livre et du citoyen, manifestation organisée par la Ligue des Droits de l’Homme du Pays Royannais. Le monde du dessin sera invité à débattre autour du thème « peuples et migrations ».

Retrouvez l’interview d’Hervé Rolland (librairie « L’Odyssée de la BD » à Royan) sur le blog de Romain Asselin (journaliste à Demoiselle FM).

Les vidéos des Rencontres

SAMEDI

11 h « Les Amoureux au ban public »

film documentaire (2011) de Nicolas Ferran (1h10)

Nicolas Ferran fut à l’origine de ce mouvement des « Amoureux au ban public », qui, depuis 2007, accompagne les couples franco-étranger dans leur combat pour mener une vie familiale normale sur notre territoire.

14 h 30 Diaporama « Je me suis réfugié là »

Photographies de Sara Prestianni

16 h 35 « On bosse ici, on reste ici » (version provisoire)

film documentaire (2012) de Lucy Tourette (1h)

Version image de l’ouvrage éponyme sur la lutte des travailleurs sans papiers : le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers.

Projection suivie d’un débat avec Lucy Tourette

18 h 35 Diaporama « Je me suis réfugié là »

Photographies de Sara Prestianni

DIMANCHE

10 h 45 « Les Amoureux au ban public »

film documentaire (2011) de Nicolas Ferran (1h10)

Nicolas Ferran fut à l’origine de ce mouvement des « Amoureux au ban public », qui, depuis 2007, accompagne les couples franco-étranger dans leur combat pour mener une vie familiale normale sur notre territoire.

12 h 35 Diaporama « Je me suis réfugié là »

Photographies de Sara Prestianni

15 h 35 « Cimetière des vivants»

film documentaire (2012) de Audrey Hoc (50 mn)

production Traits d’Union Ekoispenak

Ce documentaire analyse cette absurde politique du chiffre, à travers l’exemple saisissant de Hendaye, zone frontalière. Des images inédites de centres de rétention, des témoignages d’avocats, de bénévoles et de retenus dévoilent ce que cachent les chiffres des expulsions.

Le programme des vidéoprojections en pdf

Les tables rondes des Rencontres

1ère Table-ronde

samedi 26 février 2012

14h30

« Peuples et migrations, l’état des lieux »

Animation par Dominique Guibert, secrétaire national de la LDH

LE THÈME…

Les temps sont durs ! En France comme ailleurs. La crise ! La mondialisation ! L’économie ! Tous ces mots qui hantent l’actualité et dont nous ne maîtrisons pas forcément le sens génèrent stress et inquiétudes. Nous en constatons les effets directs sur le nombre de chômeurs, sur la pauvreté grandissante, l’incertitude quant à notre avenir devient une constante, une obsession.

Alors l’immigration et ses flux sont mis en avant par le politique comme cause de tous nos maux. L’État prône une immigration «  choisie » plutôt que «  subie ». Une politique dure est mise en place, la liberté simple de circuler est discutée, les idées les plus nauséabondes surgissent et s’imposent dans le débat politique comme évidentes. Qu’en est-il exactement ?

Pourquoi quitter son pays ? Pourquoi venir en France ? Combien d’immigrants arrivent, passent, repartent ? D’où viennent-ils ? Quel est le poids et l’utilité des 30.000 expulsions annuelles ? L’importance de l’immigration sur notre économie ? Un débat pour remettre nos idées en place.

LES AUTEURS…

Michel Agier. Anthropologue, directeur de recherche à l’institut de recherche pour le développement et directeur d’études à l’EHESS. Ses recherches portent sur les relations entre la mondialisation humaine, les conditions et lieux de l’exil et la formation de nouveaux contextes urbains. Il a publié récemment

Gérer les indésirables (2008, Flammarion), Le couloir des exilés (édition du Croquant) et, avec Sara Prestianni, photographe, Je me suis réfugié là (éditions Donner lieu).

Lucy Tourette. Journaliste indépendante, a participé à l’enquête sur la grève des sans-papiers en 2008 et qui fait l’objet du livre paru aux éditions de la Découverte, On bosse ici, on reste ici, co écrit avec Nicolas Jounin, Pierre Barron et Anne Bory. Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers.

Nicolas Jounin. Maître de conférence en sociologie à l’université Paris-VIII et chercheur au laboratoire URMIS, Unité de recherches Migrations et société. Il a publié Chantier interdit au public, enquête parmi les travailleurs du bâtiment (la Découverte, 2008) et a participé à l’ouvrage On bosse ici, on reste ici (2011, La Découverte).

Catherine de Wenden. Politologue et juriste, directrice de recherche au CNRS – Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po et docteur en science politique, elle est une spécialiste des migrations internationales. Elle y a consacré l’Atlas mondial des migrations (2009, Autrement) et plus récemment, La question migratoire au XXIe siècle. Migrants, réfugiés et relations internationales (Presses de Sciences Po, 2010).

Emmanuel Terray. Anthropologue, membre de la LDH nationale et co auteur de « Immigration : fantasmes et réalités ». A publié Combats avec Méduse, Éditions Galilée. Vient de publier : Penser à droite (éditions Galilée).

Dominique Guibert. Secrétaire national de la Ligue des droits de l’homme.

2è Table-ronde

samedi 26 février 2012

16h30

« Témoignage et engagement de l’écrit »

Animation par Martine Laval

LE THÈME…

A la lecture du titre surgissent à l’esprit Camus et Sartre, deux archétypes de l’engagement littéraire, l’un avec sa conscience universelle, l’autre avec ses mots qui collent à l’actualité la plus immédiate.

La révolte de Camus ! Quoi de plus noble comme réaction à l’absurdité du monde, à l’impasse de la vie. L’écrivain seul à l’instant de l’écriture sait pourtant qu’à terme ses interrogations, ses indignations, ses révoltes seront partagés avec le lecteur et pour le citer  « Je me révolte, donc nous sommes ».

Alors nos invités nous exprimeront le sens de leurs engagements et de leurs passions d’écrivains. En ce monde où les syndicats s’anémient, où les partis politique et associations manquent de militants ou s’engager  semble absurde voire ridicule, les écouter dopera  nos implications petites ou grandes dans le mic-mac intellectuel contemporain.

LES AUTEURS…

Marie Cosnay, écrivain, romancière et professeur de lettres en collège à Biarritz. A publié aux éditions Cheyne (La langue maternelle) , Verdier (Villa Chagrin). Plus récemment Entre chagrin et néant, retrace les auditions d’étrangers en situation irrégulière au tribunal de Bayonne. Marie Cosnay s’efforce, dans son texte, de rendre à ces personnes leur statut et de témoigner, de sa place de témoin chagriné, de sa place d’habitante frontalière, de ce qui, en son nom, en notre nom, se poursuit, en Europe et en France. Son dernier livre : Comment on expulse ?, édition du Croquant 2011, poursuit cette réflexion.

Frédérique Clémençon. Écrivain, romancière et professeur à Poitiers. Prix Robert Walser en 1998 pour son premier roman Une saleté chez Minuit. A publié depuis plusieurs romans dont Traques (2009) et Les petits (2011), chez l’Olivier. Dans ce dernier recueil de nouvelles, les injustices, les brimades et les souffrances de l’enfance sont un portrait cruel et lucide de notre société, comme Traques, roman polyphonique, nous confrontait à des individus traqués dans leur existence par leur histoire, leur famille ou leur origine.

Abdelkader Djemaï, écrivain algérien né en 1948 à Oran. Journaliste pendant 25 ans en Algérie avant de s’installer en France en 1993 où il anime dans toute la France et à l’étranger de nombreux ateliers d’écriture dans les établissements scolaires, centres culturels, les prisons etc. Il collabore également auprès du Centre National du Livre pour les ateliers d’écriture « L’Ami littéraire ». Il a notamment publié Saison de pierre, Mémoires de nègre, Un été des cendres, Camus à Oran, Sable rouge, 31 rue de l’Aigle, Camping, Dites-leur de me laisser passer, Le nez sur la vitre.

Martine Laval. Critique littéraire. Animatrice du blog «  lectures buissonnières ». Bien connue des lecteurs de Télérama qu’elle a quitté il y a peu. Auteure d’un court roman, puissant et terrible, 15 kilomètres trois, paru en 2011 chez Liana Lévi.

3è Table-ronde

dimanche 25 février 2012

10h30

« L’écrivain migrant et ses pays »

Animation par Danielle Schramm

LE THÈME…

Un tunisien, un américain, un malien, une indienne. Presque tous les continents seront représentés sur ce plateau ! Ils vivent ou séjournent régulièrement en France. Écrivent-ils et pensent-ils en français ? Comment s’enchaîne le processus de création ? Ils nous exprimeront ce choix et son influence sur leur écriture. Comment se situer entre deux cultures ?

La distance entre la langue d’origine et la langue d’adoption aide-elle à la création ? Peut-on parler d’exil littéraire ? Devient-on à l’usage écrivain français ? Nos quatre écrivains, acrobates de l’entre-deux cultures, nous exprimeront leurs joies, leurs peines, leurs enthousiasmes d’écrivains immigrés.

LES AUTEURS…

Hubert Haddad, d’origine franco-tunisienne, poète, nouvelliste, historien d’art, essayiste. Prix Renaudot et de la Francophonie pour  Palestine, son précédent roman. Dernier roman Opium Poppy, chez Zulma. L’histoire d’un enfant afghan à Paris réfugié, traqué et tiraillé entre l’admiration de son frère, l’amour de sa belle voisine. Un bel éclairage sur le drame des enfants soldats.

Eddy Harris, écrivain américain (Harlem, Jupiter et moi, Paris in noir et black, chez Liana Lévi). Cet homme éminemment libre, installé près d’Angoulême, nous interroge sur les raisons de l’exil, le sentiment d’appartenance, la condition des Noirs en Amérique et celle des Africains en France.

Moussa Konaté. D’abord enseignant au Mali , il abandonne son poste pour se consacrer à la littérature. Quelques dizaines d’années plus tard, on ne compte plus le nombre de ses romans, pièces de théâtre ou livres pour la jeunesse. En 1997, Moussa Konaté crée les éditions Le Figuier, devenant ainsi le premier écrivain éditeur du Mali. Auteur également d’une série policière (éditions Fayard et Seuil). Il réside aujourd’hui en Limousin où il a créé début 2006 la maison d’édition « Hivernage ». Il est également co directeur du festival Etonnants voyageurs de Bamako au Mali.

Shumona Sinha. Écrivain, poète, interprète d’origine indienne (Calcutta). Largement inspiré de son expérience personnelle, son premier roman  Assommons les pauvres (L’Olivier, 2011) est le récit d’un passage à l’acte violent, signe de l’insupportable brutalité du monde pour les déplacés, réfugiés et autres clandestins qui espèrent le salut en émigrant. Entre mensonges de survie et froide incrédulité administrative, les mots ne veulent plus rien dire pour la traductrice du malheur du monde.

Danielle Schramm. Critique littéraire (à Télérama notamment), traductrice de l’espagnol et du portugais (dont Suburbio chez Moisson Rouge et Le Don du mensonge chez Liana Levi, deux romans brésiliens). A traduit notamment Aller simple (Moisson rouge, réédition Actes sud) ou Nager sans se mouiller chez Actes Sud de Carlos Salem ou encore  « Pénélope » d’Emilio Rodrigué chez Rivages. Dernier roman traduit, celui de Carlos Salem (Actes Sud, 2011), Je suis toujours le Roi

4è Table-ronde

dimanche 25 février 2012

13h30

« Regards et images sur les migrants »

Animation par Dominique Guibert, secrétaire national de la LDH

LE THÈME…

Cette table ronde est la suite logique de la première.

Le migrant sert le discours politique, médiatique et économique.

Avec de sombres et inavouables pensées électoralistes, le plus souvent, le public est manipulé, notre vision est faussée : L’immigré prend nos emplois, facteur de chômage. L’immigré aggrave l’insécurité et d’ailleurs il remplit nos prisons. L’immigré menace notre cohésion nationale. Notre système social attire l’étranger. Etc. Pourquoi cette image négative persistante ?

Alors que l’immigration n’est pas un phénomène nouveau ou momentané mais un mouvement perpétuel et durable de population, la France n’existerait pas aujourd’hui sans l’immigration d’hier. Nos intervenants issus du monde de l’image décrypteront et démystifierons les codes d’instrumentalisation de nos esprits.

LES AUTEURS…

Michel Agier. Anthropologue, directeur de recherche à l’institut de recherche pour le développement et directeur d’études à l’EHESS. Ses recherches portent sur les relations entre la mondialisation humaine, les conditions et lieux de l’exil et la formation de nouveaux contextes urbains. Il a publié récemment Gérer les indésirables (2008, Flammarion), Le couloir des exilés (édition du Croquant) et, avec Sara Prestianni, photographe, Je me suis réfugié là (éditions Donner lieu).

Sara Prestianni. Photographe italienne, membre du réseau Migreurop qui compte 40 associations d’Europe, d’Afrique et du Moyen Orient ainsi qu’une trentaine de chercheurs et de militants. Migreurop étudie les impacts des politiques migratoires européennes dans l’espace européen et à l’extérieur, notamment la politique de sous-traitance de la gestion migratoire aux pays de transit des migrants. Coauteur avec Michel Agier de Je me suis réfugié là, éditions Donner lieu, 2011.

Christophe Dabitch est né en 1968. Il vit à Bordeaux. Après des études de lettres, il est devenu journaliste indépendant en presse écrite et télévision. Il est auteur de livres historiques et de carnets de voyages et scénariste de B.D. (Voyage aux pays des Serbes, illustré par David Prudhomme (Éditions Autrement), Les Capucins, géographie du ventre, ouvrage collectif sur un quartier populaire de Bordeaux (Éditions Le Cycliste), deux volumes de Abdallahi, dessin de Jean-Denis Pendanx (Futuropolis), Prix de la meilleure bande dessinée historique aux Rendez-Vous de l’Histoire de Blois). Il a coordonné la BD Immigrants (Futuropolis), collectif co édité avec l’association BD Boum. Sous la direction de Christophe Dabitch, l’ouvrage recueille 13 témoignages, mis en images par 13 auteurs de bande dessinée.

Aurélien Ducoudray est né en 1973 et vit dans un petit village de l’Indre. Il a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision, on lui doit de nombreux documentaires. Après Championzé (avec Eddy Vaccaro, Futuropolis, 2010) et La Faute aux chinois (avec François Ravard, Futuropolis, 2011), il travaille en ce moment sur différents projets, dont une autre biographie de boxeur avec Eddy Vaccaro sur Young Perez, et Bekame avec Jeff Pourquié (éditions Futuropolis).

Jeff Pourquié, né à Toulouse, 48 ans, vit en région parisienne. Dans son univers se croisent pêle-mêle bande dessinée, peinture, graphisme, illustration, scénographie, guitare jazz manouche. En 2010, il participe au collectif Immigrants, co édité par Futuropolis et le festival Bd Boum. En février 2011, il sort Bekame (éditions Futuropolis)

5è Table-ronde

dimanche 25 février 2012

15h30

« Littérature, espace de témoignages et d’engagements »

Animation par Marie Poinsot, rédactrice en chef d’Hommes et Migrations

LE THÈME…

Littérature et histoire de l’immigration vont de pair. Les écrivains  témoignent à travers leurs écrits de leur expérience migratoire. Leurs oeuvres nous entraînent sur leurs histoires personnelles, ponctuées par des expériences singulières, par leurs réflexions et leurs émotions.

Au-delà du témoignage individuel, ils restituent aussi les parcours  de ces hommes et de ces femmes qui ont accompagné leur exil. C’est ainsi tout un univers peuplé de faits réels et d’inventions qui se laisse découvrir. A travers leurs récits, les écrivains mettent leur engagement en mots et en phrases, ce qui résonne autrement que par des essais ou des textes plus didactiques. Ce balancement entre témoignages et engagements fait la force de cette littérature née dans la migration.

LES AUTEURS…

Abdelkader Djemaï, écrivain algérien né en 1948 à Oran. Journaliste pendant 25 ans en Algérie avant de s’installer en France en 1993 où il anime dans toute la France et à l’étranger de nombreux ateliers d’écriture dans les établissements scolaires, centres culturels, les prisons etc. Il collabore également auprès du Centre National du Livre pour les ateliers d’écriture « L’Ami littéraire ». Il a notamment publié Saison de pierre, Mémoires de nègre, Un été des cendres, Camus à Oran, Sable rouge, 31 rue de l’Aigle, Camping, Dites-leur de me laisser passer, Le nez sur la vitre.

Edouardo Manet, né au début des années trente à Cuba, est un écrivain et réalisateur devenu français en 1979. La passion de l’écriture l’emporte à l’âge de 15 ans. Puis le théâtre, le cinéma et… la politique. Il est longtemps le compagnon de route des révolutionnaires cubains, qu’il suit dans les situations les plus improbables, du lycée de La Havane jusqu’à New-York, des théâtres militants aux chambres du Ritz. En 1968 il découvre la France (sa langue, le théâtre, la musique) qui devient sa terre d’exil et de liberté. C’est un auteur prolixe qui a abondamment traité à travers ses œuvres des thèmes de l’exil, notamment dans La sagesse du singe, Rhapsodie cubaine.

Khadi Hane, née en 1962 à Dakar, elle entreprend des études en physique-chimie à l’université Cheikh Anta Diop. Elle convainc son père de l’aider à poursuivre ses études en France, à Limoges puis à Nanterre. Elle se spécialise en 1992 en commerce international à l’Association Polytechnique à Paris. Ses études achevées, elle voyage entre Dakar et Paris, incapable de faire un choix entre ces deux cultures qui forgent son identité. La jeune femme retourne alors au Sénégal et parvient à se faire éditer. En 1998 sort ainsi son premier roman Sous le regard des étoiles, dans lequel l’auteur traite du problème de l’immigration, du rejet de la terre d’accueil, du déracinement… Elle a publié des nouvelles : Sous le regard des étoiles, Les violons de la haine, Ma sale peau noire, Le Collier de paille, Il y en a trop dans les rues de Paris, Un samedi sur la terre, et Des fourmis dans la bouche, son premier roman en 2011.

Dans le Colporteur

L’édition du journal gratuit « Le colporteur » a publié un excellent article sur les Rencontres :

Collectif de graphistes

Dans le cadre de la campagne « D’ailleurs nous sommes d’ici », un collectif de graphistes a réalisé des affiches sur le thème des migrations :

(avec l’aimable autorisation de DNSI)

Dans "Le Littoral"

L’hebdomadaire « Le Littoral de la Charente Maritime » a publié, dans son édition du 17 février, un article sur les Rencontres du livre et du citoyen :

Des BD sur le thème des rencontres

Pour aller plus loin, nous vous proposons une liste de Bandes Dessinées portant sur le thème de ces rencontres « Peuples et Migrations » .

Lors de ces deux jours vous pourrez les retrouver sur le stand « La Grande Librairie ».

BD – Peuples et migrations

Avant les rencontres, les rencontres continuent !

Avec les Lectures des “Diseurs de mots”, dans les bibliothèques de Royan (14 février à 18h30), Le Gua (15 février, 18h30), Meschers (16 février, 18 h 30), et aux « Rendez-vous Littéraires » de Royan (Palais des congrès, 21 février, 18 h) et au Centre socio culturel de Royan, jeudi 22 février, à 18h30.

Avec l’exposition “Migrants et citoyens” à l’Office de tourisme d’Arvert

Ainsi que celle « La terre est ma couleur », autour du livre éponyme édité par Rue du Monde, à la bibliothèque de Meschers.

Et des séances de lectures-discussion organisées (du 9 au 17 février) dans des classes de primaire, dans les écoles de Breuillet, du Gua, de La Tremblade, Meschers, Royan et Saint-Palais.

La BD et les rencontres

Parmi les vingt et quelques auteurs invités aux Rencontres du livre et du citoyen, trois arrivent directement du monde de la bande dessinée : Christophe Dabitch, Jeff Pourquié, Aurélien Ducoudray.

Ces rencontres vous démontreront que la B.D., pour qui l’ignore, pour qui appréhende mal ce genre littéraire, recèle parmi ses 5000 publications annuelles des brûlots politiques, des engagements idéologiques, des enquêtes journalistiques. Que de Tintin qui bouffait allègrement et sans finesse du communiste à Maus d’Art Spiegelman, 60 ans ont passés, et la B.D., devenue adulte, n’a cessé d’élargir son champ graphique et textuel pour, sans crainte et souvent avec effronterie et modernisme, aborder toutes questions, même ardues, politiques ou sociétales.

Au passage, les codes éditoriaux traditionnels ont sauté ! Fini l’album 48 pages avec 8 cases bien rangées. Tout est possible maintenant et la B.D. engagée, celle qui nous intéresse lors des Rencontres, trouve souvent son format dans le style « Roman graphique » ; album épais, gros comme un roman traduction de l’américain «  Graphic novel ». Le roman graphique sous sa forme atypique s’oppose ainsi au «  Franco-belge », renouvelle le genre et ouvre un champ illimité, parce que sans code et sans complexe à une génération d’auteurs passionnants et passionnés.

A la Grande Librairie, vous sera présentée une soixantaine de B.D. représentatives de ce nouvel élan du 9ième art.

Un fil conducteur : Un grand merci à Étienne Davodeau qui nous autorise à reprendre comme affiche des Rencontres le dessin de couverture qu’il avait réalisé pour la B.D. «  Immigrants » éditée chez Futuropolis.

Sur 120 pages couleurs, Christophe Dabitch a recueilli le témoignage de 11 immigrants, parfois venus des anciennes colonies, ayant trouvé asile en France. Ils se nomment Naïma, Misa, Reynad, Hamid, Iray… Ils viennent de Turquie, d’Uruguay, d’Angola, de Roumanie… Pour des raisons économique ou politique, leurs parents ou eux-mêmes ont dû quitter leur pays pour la France. Ces témoignages dessinés sont entrecoupés par six textes d’historiens, spécialistes de la question, qui replacent les raisons de l’immigration dans l’histoire de notre pays.

Une expo : Nous avons la chance et le plaisir de pouvoir vous présenter 34 planches originales extraites de la B.D. «  Immigrants » , des dessins originaux donc d’Étienne  Davodeau, Benjamin Le Flao, Jeff Pourquié, Simon Hureau, Étienne le Roux, Christian Durieux, etc.

Une nouveauté : la B.D. « Békame ». Écrit par Aurélien Ducoudray, ce docu-fiction est né de l’envie qu’il a eu de faire vivre le témoignage de migrants clandestins, qu’il a côtoyés au début des années 2000, en sa qualité de photographe de presse. Il y est question de Sangatte, que l’on peut voir comme un endroit où l’on s’est réellement occupé des migrants, mais que l’on peut aussi considérer comme le réservoir de chair fraîche des passeurs, un Eldorado pourri… Et c’est aussi, et surtout, l’histoire terrible de deux frères perdus corps et morale dans la misère de la clandestinité

L’histoire… Bilel est un jeune adolescent, qui se fait appeler Békame, comme son idole, le footballeur anglais. Il est arrivé clandestinement en France, pour tenter de retrouver son frère Ahmed, qui y réside depuis deux ans. Ils ont le projet de partir en Angleterre, tous les deux. Des ateliers clandestins aux campements sauvages d’immigrés, en passant par le trafic d’humains, Bilel découvre les conditions impitoyables de ces gens qui ont quitté la misère de leur pays pour en trouver une nouvelle, dans une société déshumanisée et bien sombre.

Jeff Pourquié et Aurélien Ducoudray seront présent pour dédicacer «  Békame ».

Christophe Dabitch est né en 1968. Il vit à Bordeaux. Après des études de lettres, il est devenu journaliste indépendant en presse écrite et télévision. Il est auteur de livres historiques et de carnets de voyages et scénariste de B.D. 2003 : Voyage aux pays des Serbes, illustré par David Prudhomme (Éditions Autrement).
2005 : Les Capucins, géographie du ventre, ouvrage collectif sur un quartier populaire de Bordeaux (Éditions Le Cycliste). 2006 : publication des deux volumes de Abdallahi, dessin de Jean-Denis Pendanx (Futuropolis), qui obtient le Prix de la meilleure bande dessinée historique aux Rendez-Vous de l’Histoire de Blois. 2008 : Premier volume du triptyque Jeronimus avec Jean-Denis Pendanx. 2009: Jeronimus, second volume, avec Jean-Denis Pendanx et Mauvais Garçons, 2 tomes, avec Benjamin Flao, éditions Futuropolis. 2010. Fin du triptyque de Jeronimus. 2011: Parution d’Immigrants, collectif co-édité avec l’association BD Boum. Sous la direction de Christophe Dabitch, l’ouvrage recueille 13 témoignages, mis en images par 13 auteurs de bande dessinée.

Jeff Pourquié a 48 ans. Il est né à Toulouse et vit en région parisienne. Dans l’univers de Jeff Pourquié se croisent pêle-mêle bande dessinée, peinture, graphisme, illustration, scénographie, guitare jazz manouche.
2000 : Des méduses plein la tête, avec Patrick Pécherot (Casterman), adaptation d’un épisode du Poulpe : La Bande Décimée d’après Jean-Luc Cochet (6 Pieds Sous Terre). 2001 : Ciao Pékin (Casterman). 2003 : Vague à Lame, avec Patrick Pécherot (Casterman). 2010 : il participe au collectif Immigrants, coédité par Futuropolis et le festival Bd Boum

Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans un petit village de l’Indre. Il a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision, on lui doit de nombreux documentaires. Après Championzé (avec Eddy Vaccaro, Futuropolis, 2010) et La Faute aux chinois (avec François Ravard, Futuropolis, 2011), il travaille en ce moment sur différents projets, dont une autre biographie de boxeur avec Eddy Vaccaro sur Young Perez, et Bekame avec Jeff Pourquié pour les éditions Futuropolis.

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

Appel à mobilisation :

Manifestations le 14 décembre 2024, partout en France et à Paris, place de Clichy à 14h

Meeting le 18 décembre 2024, à 18h30, à la Bourse du travail, 29 boulevard du Temple 75011 Paris – salle Henaff

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

Mobilisations partout en France

Voir en plein écran

➤ Le 14 décembre, manifestons partout en France pour défendre le respect de la protection et des droits des travailleuses et travailleurs migrants, de leurs familles et de toutes les personnes exilées !

Et le 18 décembre, Journée internationale des migrants, en meeting unitaire à Paris et dans d’autres initiatives en régions, réaffirmons plus encore l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous, né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs !

Ciné Blabla du Collectif Habitat

« Domicile fixe » de Xavier Diskeuve

Le Collectif pour l’habitat social en pays royannais vous donne rendez-vous
au cinéma Michel Legrand de Saint-Palais-sur-Mer,
mardi 10 décembre, à 19h, pour la première étape de « L’habitat dans tous ses états ! »

« Domicile fixe » court métrage de Xavier Diskeuve, suivi d’un débat : sans abris, une réalité ici comme ailleurs

CINE-DEBAT « JOUER AVEC LE FEU »

le 7/12/2024 à 20h30 au CREA

Synopsis

Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension…

SAINTE-SOLINE : LE RAPPORT QUI DÉMASQUE LES MENSONGES DES HOMMES DE DARMANIN

Vous pourrez voir la vidéo, en cliquant sur la lien ci dessous, d’un entretien entre une journaliste de « Le Media », Lisa Lap et deux observatrice et observateur de la LDH, Capucine Blouet et Flavian Lauzu. Ils commentent le rapport des observatoires des libertés publiques et pratiques policières de la LDH :  » Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain » .( Sainte Soline, le 25 mars 2023)

 « Le Media »: newsletter.lemedia.fr

Le 14 juin 2023, un jeune guinéen âgé de 19 ans était abattu par un ou de plusieurs tirs d’un policier à Saint-Yrieix-de-Charente à Angoulême à la suite d’un contrôle routier.

Conférence-débat: « Bébés d’ici, mères d’exil »

Le Collectif Migrants 17 vous invite à une conférence-débat au Palais des Congrès de Rochefort 73,rue Toufaire – Auditorium, le 31 mai 2023 à 20h.

La section LDH de Royan

La section de la Ligue des Droits de l’Homme de Royan reprend ses réunions mensuelles pour l’année 2024/2025.

Elles ont lieu tous les 1er lundi du mois à 18h30 à la Maison Des Associations de Royan.

Si vous êtes intéressés, si vous voulez discuter ou adhérer, n’hésitez pas à nous joindre:

ldhpaysroyannais@orange.fr

ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ 2024 : « L’EAU N’EST PAS NÉCESSAIRE À LA VIE; ELLE EST LA VIE » Antoine de Saint Exupéry

Une dizaine de classes de maternelles et élémentaires de Royan, Médis, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer ont participé au concours cette année. Voici certaines de leurs productions. Merci à ces élèves (et à leurs maîtres et maîtresses) conscients de l’importance de l’eau!

Coupures de Presse « RENCONTRES DU LIVRE ET DU CITOYEN » 2024 -« Environnement : trop tard pour être pessimiste! » 

Sud-Ouest – Le Littoral

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