Ecrits pour la Fraternité 2015-2016 : « On ne naît pas citoyen ou citoyenne, on le devient »

Une association qui s’appelle « Ligue des droits de l’Homme et du citoyen » s’interroge forcément sur la façon dont on devient citoyen ou citoyenne. A cette question, il y a une réponse juridique : la citoyenneté française est liée à la détention de la nationalité, celle-ci pouvant s’acquérir, dans des conditions bien précises, selon le droit du sang, le droit du sol, la nationalité ou le mariage.

Mais comme souvent, la réponse strictement juridique est insuffisante et en l’occurrence, elle fait l’impasse sur tout ce qui, année après année, contribue à faire de l’enfant – étymologiquement « celui qui ne parle pas » – un citoyen avisé, conscient et actif.

Pour y parvenir, la connaissance d’un certain nombre de textes qui permettent à l’enfant de découvrir qu’il a des droits et qu’il lui appartient de respecter ceux des autres est sans doute indispensable. Encore faut-il qu’il comprenne comment et pourquoi ces droits se sont construits et à quoi ils servent : à vivre ensemble, à lutter contre les discriminations, à considérer l’Autre comme son Egal… Autant dire que c’est en exerçant son esprit critique, en s’ouvrant aux expériences héritées de l’Histoire mais aussi d’autres cultures que l’on devient citoyen ou citoyenne. Dans un monde où les informations circulent à toute vitesse et parfois sous forme de messages très brefs, devient citoyen celui qui apprend à déconstruire les évidences, à se dégager de ses propres appartenances, à garder les yeux ouverts sur le monde, avec la volonté de partager ce que nous avons tous en commun.

lire la suite et accéder aux plaquettes d’inscription :

http://www.ldh-france.org/on-nait-pas-citoyen-citoyenne/

 

 

Communiqué 22 juin 2015 – Rapport DURON/Gare de Rue

COMMUNIQUÉ
22 juin 2015

 

 
La section de la Ligue des droits de l’Homme Le Crotoy – Rue s’inquiète des conclusions du rapport Duron « TET : agir pour l’avenir », qui prévoit notamment la suppression de la desserte de la gare de Rue par les trains Intercités.

Au-delà du caractère très discutable de cette mesure au regard, d’une part, des impératifs environnementaux actuels, et d’autre part, des enjeux économiques d’une région résolument tournée vers le tourisme de nature, nous nous préoccupons de l’impact de cette décision sur la population locale, notamment sur sa part la plus démunie.

La suppression des trains Intercités en gare de Rue, fréquentée quotidiennement, tout comme celle de Noyelles-sur-mer, par de nombreux travailleurs et lycéens/étudiants se rendant à Amiens ou à Paris, est en effet susceptible d’aggraver l’exclusion de ceux ne pouvant pas, pour des raisons économiques ou de handicap, disposer d’un véhicule personnel.

La Ligue des Droits de l’Homme s’attache, depuis plus de 110 ans, à combattre non seulement pour l’affirmation des libertés politiques et des droits économiques et sociaux mais surtout pour leur application effective.

La section de la Ligue des droits de l’Homme Le Crotoy – Rue rappelle que l’accès au service de transport public constitue un facteur fondamental pour garantir le droit de chaque citoyen à la mobilité et ainsi lutter contre l’exclusion sociale. Elle invite les pouvoirs publics à prendre largement en compte les enjeux sociaux dans leurs décisions touchant à l’aménagement du territoire et à la mobilité.

17 juin 2015 à Amiens : Mobilisation pour les 9 de la Conf

Relaxe 9 conf

 

Ferme des 1000 vaches :
de nombreuses atteintes aux droits fondamentaux et aux libertés publiques
Répression brutale de l’action syndicale et du mouvement social.
Il est inacceptable que des syndicalistes, dans le cadre d’actions syndicales symboliques et non-violentes, en simples lanceurs d’alerte, soient traités comme des délinquants (Arrestation musclée en pleine gare d’Amiens, gardes à vue de 48h, enquête et peines disproportionnées, etc.), tout comme est inacceptable la disproportion des dispositifs policiers déployés lors des manifestations d’opposants.
Opacité des conditions de création de la ferme-usine de Drucat.
Conditions douteuses d’obtention des autorisations administratives, traitement expéditif des recours en Justice, opacité du montage financier (projet privé financé en grande partie sur fonds publics)… Dès l’origine, la conduite de ce projet laisse craindre que le droit ne s’applique pas de la même façon pour tout le monde…

Et le débat démocratique dans tout ça ?
La LDH déplore que les pouvoirs publics aient choisi de répondre à la contestation par le mépris, la répression et la pénalisation, écartant de fait toute possibilité de débat démo-cratique sur un projet qui matérialise une orientation de l’élevage laitier national vers le modèle intensif. Encourager le développement de ce type de ferme-usine revient à priver de toute alternative ceux et celles qui choisissent de consommer et de produire autrement.
Droit de chacun à un cadre de vie respectueux de la santé…
La ferme de Drucat repose sur un modèle d’agriculture et d’élevage intensifs, en contradiction avec l’article 1er de la Charte de l’Environnement de 2004, à valeur constitutionnelle, qui stipule : « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »
Pour toutes ces raisons…
La LDH soutient ces hommes et ces femmes qui sont mobilisés au nom de l’intérêt géné-ral pour créer les conditions d’un débat public et qui s’opposent à des choix politico-industriels pris au profit d’intérêts particuliers, au mépris des droits des paysans et des citoyens.

projection-débat sur les Fusillés pour l’exemple – 18 juillet 2014

La section Le Crotoy Rue de la Ligue des droits de l’Homme organise

la projection du film « Adieu la Vie, Adieu l’Amour »

Suivie d’un débat

le Vendredi 18 juillet 2014 à 20h

Salle Toulouse Lautrec au Crotoy — ENTREE LIBRE

 

« Adieu la vie, adieu l’amour » retrace le destin des « fusillés pour l’exemple » de 14-18, ces soldats envoyés au peloton d’exécution pour délit de lâcheté ou mutinerie, leur mémoire parfois effacée et leur famille parfois même frappée d’infamie… Aujourd’hui, historiens ou descendants travaillent à leur réhabilitation. Ce film-enquête rend hommage à ces soldats inutilement sacrifiés…

 

La projection sera suivie d’un débat animé parJean-Claude FLAMENT, Membre de la Ligue des droits de l’Homme, Spécialiste de la question des Fusillés pour l’exemple, Auteur des ouvrages :

« Fusillés pour l’exemple –Oise, septembre 1916 » et

« 14-18 : Etions-nous bien défendus ? »

 

PROJECTION DEBAT SUR LE PROJET DE LA FERME DES 1000 VACHES – Jeudi 22 mai à 19h30

 

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

 

severn

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME SECTION LE CROTOY-RUE
En partenariat avec NOVISSEN et l’AMAP « Art de Terre » de RUE
Organise une projection débat
du nouveau film de Jean-Paul JAUD
SEVERN
Jeudi 22 mai à 19h30
Au cinéma Le Pax de Quend-Plage
Tarif unique 5€

Débat sur le projet de création d’une ferme industrielle à Drucat
LA FERME DES 1000 VACHES
avec Grégoire FRISON, avocat de NOVISSEN, et M. et A. GUILLOCHON, membres de NOVISSEN