PROJECTION DEBAT « La mise à Mort du Travail—La Destruction » mercredi 2 avril 2014 à 19h30

La section LE CROTOY—RUE de la Ligue des droits de l’Homme

organise une projection débat du film-documentaire

« La mise à Mort du Travail—

La Destruction »

(68 min.)

Le mercredi 2 avril 2014 à 19h30

au cinéma Le Pax de Quend

Tarif unique : 5€

 

 

La projection sera suivie d’un débat animé par :

Chantal Cazzadori, psychanalyste, formatrice et consultante dans les entreprises, auteur de « L’effroi du néo-management. Trois expériences impossibles aujourd’hui ? »

Voir le blog de Chantal CAZZADORI (article suite à la projection)

Josiane Annerel, responsable formation et recrutement d’un site industriel de 500 salariés durant 25 ans, et enseignante à l’UPJV en ressources humaines

MISE A MORT TRAVAIL

Dans un monde où l’économie n’est plus au service de l’homme mais l’homme au service de l’économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu’au bout de leurs limites. Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n’ont atteint un tel niveau.
Des histoires d’hommes et de femmes chez les psychologues ou les médecins du travail, à l’Inspection du Travail ou au conseil des prud’hommes qui nous révèlent combien il est urgent de repenser l’organisation du travail.

 projection la mise à mort du travail

 

 

MARCHONS CONTRE LE RACISME LE 30 NOVEMBRE A ABBEVILLE

Suite à l’appel national « Marchons contre le Racisme », les sections d’Abbeville et du Crotoy-Rue de la Ligue des droits de l’Homme appellent tous les citoyens et citoyennes attaché(e)s aux principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité à se mobiliser
le Samedi 30 novembre 2013,
à 15h au Kiosque d’Abbeville
Pour dire NON au racisme, à la haine et à la xénophobie.
Pour dire NON à la banalisation des atteintes au Pacte républicain.
Pour dire OUI à une France égale, solidaire et fraternelle.
Il est urgent qu’une réaction citoyenne forte mette un coup d’arrêt aux inquiétantes dérives actuelles.

Face aux enjeux, le laisser faire et le laisser dire ne sont pas acceptables : tous concernés, nous devons tous réagir !

Communiqué commun, dont LDH

Paris, le 19 novembre 2013

 

 

« MARCHONS CONTRE LE RACISME »

Le 30 novembre 2013 à Paris, en France et dans les Dom Com

 

 

Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. Le garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de «guenon », sont une souillure pour la République.

 

Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.

 

Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion… Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir.

 

Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.

 

C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à une marche le 30 novembre 2013, à Paris, dont le rendez-vous est donné à 14 h 30, place de la République, ainsi que partout en France métropolitaine et dans les Dom Com.

 

Signataires :

Collectifdom – CM 98

Ligue des droits de l’Homme – Licra  – Mrap – SOS Racisme

CFDT – CFTC – CGT – FSU  – UNSA – Union syndicale Solidaires
UEJF (Union des étudiants Juifs de France) – FIDL – UNEF – UNL – UFAT (Union Française des associations Tziganes) – R=(Respect) – EGAM – FNASAT – Banlieues du Monde – France Terre d’asile – Ni Pute Ni soumise – Collectif des écrivains nègres – Association ultramarine de France – Les amis du PPM en France – Haut Conseil des Maliens de France  – Association pour la Promotion de la Langue et de la culture Soninké (APS) – Association culturelle de musulmans de Drancy – Conseil de Coordination des organisations arméniennes – La Maison des potes – Mémorial 98 – Le Syndicat des Avocats de France (SAF) – Le Syndicat de la Magistrature – Les Marianne de la diversité – RESF – Fédération des Mutuelles de France – Mouvement pour la paix  – Fondation Copernic – SNES – FCPE – CIMADE – SNEP – SNUEP – DAL (Droit au logement) – Ligue de l’enseignement

Projection-débat du film « Les Jours Heureux » avec F. Ruffin le mercredi 11 décembre 2013 à Quend


La section de la Ligue des droits de l’Homme Le Crotoy—Rue organise une projection-débat du film-documentaire

LES JOURS HEUREUX

De Gilles Perret

le Mercredi 11 décembre 2013 à 19h30

Au cinéma LE PAX de Quend-Plage

Tarif unique : 5 €

Débat animé par François RUFFIN, journaliste

Le film : Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux »,encore au cœur du système social français aujourd’hui.


 

Ce film vise à retracer le parcours de ces lois, pour en réhabiliter l’origine qui a aujourd’hui sombré dans l’oubli. Raconter comment une utopie folle dans cette période sombre devint réalité à la Libération. Raconter comment ce programme est démantelé depuis. Questionner la réalité sociale d’aujourd’hui, et voir comment les valeurs universelles portées par ce programme pourraient irriguer le monde de demain.

Communiqué : Refusons que la haine fasse programme / octobre 2013

Appel solennel de la Ligue de droits de l’Homme, de la Licra et du Mrap

Des vents porteurs de stigmatisation soufflent sur l’Europe et la France. Des vents porteurs de violence et d’exclusion. Ainsi avons-nous entendu, ces dernières semaines, une série de déclarations aussi démagogiques que haineuses, qui nous inquiètent profondément.


Dans un contexte social tendu, alors que les tentations sont grandes de rejeter la cause des maux économiques et des difficultés sociales du pays sur un bouc émissaire, les Roms présents sur notre territoire ont été désignés à la vindicte populaire par des élus et responsables, locaux et nationaux. Les raisons, les argumentations développées ne sont pas toujours les mêmes ; mais chacune d’entre elles concourt à abaisser le débat public, à réactiver des postures racistes et, d’avance, à en légitimer les conséquences.

 

C’est pourquoi nous rappelons solennellement que la responsabilité des élus, quel que soit le niveau où elle s’exerce, consiste à refuser les sollicitations haineuses et à leur opposer, en paroles et en actes, les valeurs historiques de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent la République.

 

Nous, associations engagées dans la lutte anti-raciste, lançons ensemble un appel solennel aux responsables gouvernementaux et politiques, aux élus et aux candidats : quels que soient vos engagements partisans, condamnez toute désignation de boucs émissaires, refusez que la haine fasse programme, refusez la réhabilitation du racisme, refusez la brutalité verbale, toujours annonciatrice de passages à l’acte dramatiques.

 

Il dépend largement de vous que le débat public, la discussion politique restent au service de la démocratie.

 

Paris, le 17 octobre 2013

Communiqué de la fédération LDH de la Somme sur l’extrême-droite / sept.2013

 

Communiqué

Le Crotoy, le 21 septembre 2013

Extrême-droite dans la Somme : la Fédération de la Ligue des droits de l’Homme en appelle au discernement citoyen et républicain

Au vu du contexte départemental de montée de l’expression des droites extrêmes, La Fédération de la Somme de la Ligue des droits de l’Homme, à l’occasion de sa réunion le 21 septembre 2013 au Crotoy, tient à réaffirmer le caractère intolérable et profondément anti-républicain des idéologies d’extrême-droite, même si les partis politiques qui les véhiculent s’expriment aujourd’hui sous couvert de démocratie.

Elle rappelle avec vigueur à l’ensemble des citoyens de la Somme : 

        que les rassemblements néonazis ainsi que les actes de vandalisme de groupuscules d’extrême-droite qui se manifestent dans le département, comme récemment à Abbeville avec la dégradation du monument de la Barre, symbole de la laïcité et de la liberté de conscience, ne doivent pas être banalisés mais au contraire mettre en alerte la vigilance citoyenne de chacun d’entre nous.

        que le Front National, parti d’extrême-droite, qui entend présenter des listes dans certaines villes et villages du département lors des prochaines élections municipales est, comme il l’a toujours été, incompatible avec les principes fondateurs de notre République. En attisant les peurs et la haine, il ne fait que légitimer la xénophobie et la violence, qui ne sauraient être les solutions aux véritables problèmes des habitants de la Somme.

En rompant avec les principes de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, les fondements idéologiques de l’extrême-droite et les partis politiques qui s’en nourrissent renient la France et son histoire. Chaque citoyen attaché aux principes de notre République a le devoir, dans le cadre démocratique, de faire preuve de discernement et de rejeter ces idéologies néfastes.

La Fédération LDH de la Somme affirme que les solutions passent par les actions de solidarité et la défense des droits indivisibles pour tous.

Concours Ecrits pour la Fraternité 2013-2014

JE JOUE DANS LES CHAMPS DU MONDE…

Les « Écrits pour la fraternité » ont mobilisé en 2012-2013 une cinquantaine de sections et fédérations de la Ligue des droits de l’Homme et environ 4 500 jeunes qui ont réfléchi, écrit et créé sur le thème « Un toit pour toi, un toit pour nous, un toit pour eux ».

 

La section Le Crotoy-Rue a été particulièrement active cette année puisque 17 classes, (Le Crotoy, Rue, Bernay en Ponthieu, Quend, Estrées-les-Crécy…) représentant environ 500 enfants, ont participé à cette édition du concours.

 

Avec ce nouveau thème « Je joue dans les champs du monde », c’est le respect de l’article 31 de la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) que la LDH veut évoquer et avec lui réaffirmer le droit aux loisirs, au jeu, mais aussi au « temps libre » pour pouvoir rêver, lire, dormir, paresser… Ce droit est trop souvent mis à mal, par manque de moyens bien sûr, mais aussi parce que certains enfants ont des emplois du temps surchargés, car on craint pour eux l’ennui, pourtant porteur de créativité. D’autres enfants encore doivent travailler sans relâche pour améliorer l’ordinaire de la famille.

 

Plaquette de présentation du concours plaquette_écrits fraternité 2013-2014

 

 

Les écrits pour la fraternité 2012-2013

Le thème du concours national organisé par la LDH des « Ecrits pour la fraternité » pour l’année scolaire 2012/2013, était « Un toit pour moi, un toit pour nous, un toit pour eux ».

accéder à la plaquette de présentation du concours ici : plaquette concours 2012-2013

Les ligueurs de notre section ont présentés les écrits dans différents établissements,17 classes et une structure (CMS) ont participé cette année, ce qui représente environ 500 enfants du Crotoy, de Rue, de Ponthoile, de Nouvion, de Quend, de Bernay et d’Estrées les Crécy

4 classes sont primées au niveau national selon les critères d’âge :

-Grande section maternelle, CP, CE         
Travaux collectifs – autres oeuvres : 
3e prix : « Un toît pour toi, un toît pour nous, un toît pour eux, le roman-photos », élèves de l’école Les rousseroles, Sophie Duhen, Bernay en Ponthieu, LDH Le Crotoy-Rue

-CE2, CM1, CM2    
Travaux individuels – écrits   :
3e prix : « Rêve de vie», Léa Hornoy, école de Ponthoile, Jean-Luc Massalon, Ponthoile, LDH Le Crotoy-Rue

-6e, 5e 
Travaux individuels – écrits   :
2e prix : « Lettre au président de la République », Anais Kileztky, collège du Marguenterre, Rue, LDH Le Crotoy-Rue

-Travaux collectifs – autres œuvres           
Prix spécial : « Un toit pour tous », groupe soutien du centre médico-social de Nouvion, LDH Le Crotoy-Rue

palmarès complet

Ces enfants seront reçus à Paris pour y recevoir un prix national

et comme… tous les travaux étaient beaux, bien construits et tous réussis, la LDH lecrotoy-Rue a remis à chaque classe un prix, autour d’un goûter.

 

Communiqué suite aux résultat du premier tour des présidentielles.

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE  Voilà l’identité de la France…

Tract LDH présidentielles crotoy

COMMUNIQUE DE LA LDH LE CROTOY-RUE SUITE AUX RESULTATS DU PREMIER TOUR DES PRESIDENTIELLES

Avec 37,48% de voix pour le FN, les électeurs du Crotoy ont porté Marine Le Pen en tête du 1er tour des présidentielles dans leur commune. Au niveau national, le score du FN est de 17.9 %.

Face à ce vote massif pour l’extrême droite,

les représentants locaux de la Ligue des Droits de l’Homme réagissent et affirment que : donner sa voix au FN, c’est oublier les leçons de l’Histoire

Quelles que soient les raisons qui ont guidé leur choix, les électeurs du FN doivent prendre conscience que par leur vote, ils apportent leur soutien à un projet de société fondé sur le racisme et la xénophobie. Habillé des habits patriotiques, le FN banalise les idées fascistes. En se servant des désillusions des promesses non tenues et en accusant les « étrangers* » de tous les maux de la France, il alimente le cercle vicieux de la haine et du rejet de l’autre, dont personne ne sort gagnant.

La haine et le rejet de l’autre ont, historiquement, toujours conduit à des catastrophes et à des horreurs. La banalisation d’un parti politique prônant le racisme et la xénophobie fait peser un danger bien trop réel sur la société tout entière pour être acceptable.

Ce n’est pas un hasard si la Déclaration Universelle des droits de l’Homme a été adoptée à la suite de la deuxième guerre mondiale et de la découverte des horreurs perpétrées par le régime nazi, régime raciste et xénophobe. Il ne faut pas oublier que le parti nazi a été porté au pouvoir par les urnes dans un contexte de crise économique semblable à celui qu’on connaît aujourd’hui.

Hier le Juif, aujourd’hui le Musulman. Les mêmes mécanismes sont à l’œuvre. Les ficelles sont trop énormes pour ne pas être dénoncées. Le discours du FN, aujourd’hui repris et utilisé par le candidat Sarkozy, s’appuie sur les mêmes peurs, les mêmes préjugés, les mêmes frustrations.

Chaque électeur a le droit de voter ce qu’il veut. C’est le fondement de la démocratie. Mais le Citoyen Français a le devoir de s’interroger pour comprendre la société dans laquelle il vit, afin d’exercer son droit de vote en toute conscience. S’il veut réellement défendre « l’identité nationale » de la France, pays des Lumières et des droits de l’Homme, le Citoyen Français ne doit pas se laisser enfermer passivement dans les préjugés et les idéologies destructrices, mais faire preuve de discernement face aux amalgames trompeurs.

Afin qu’on puisse continuer de dire « Plus jamais ça », chaque citoyen et chaque parti politique censé le représenter ont le devoir de respecter les valeurs fondamentales édictées dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

Sans minimiser l’ampleur de la crise actuelle et les souffrances sociales qu’elle engendre, la Ligue des droits de l’Homme appelle chaque Citoyen Français à une prise de conscience républicaine, en résistant à la peur et à la haine et en réclamant des vraies solutions pour sortir de la crise : l’exclusion et le rejet de l’autre ne sont pas des réponses viables aux problèmes actuels. D’autres voies de changements, fondées sur les valeurs de la République Française, sont possibles.

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La France n’est jamais aussi forte que quand elle est unie et fraternelle.

Section LDH Le Crotoy-Rue – le 2 mai 2012

Extrait de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948 :

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Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. (…)

Article premier :
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un

esprit de fraternité.

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LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE Voilà l’identité de la France…

La Ligue des droits de l’Homme est une association généraliste, qui entend lutter contre l’ensemble des atteintes aux droits de l’individu, dans tous les domaines de la vie civique, politique et sociale. Pour cela, elle ne se contente pas de dénoncer les injustices : elle veut promouvoir la citoyenneté politique et sociale de tous et garantir l’exercice entier de la démocratie. Elle considère que la défense des libertés politiques et celle des droits économiques et sociaux est inséparable. Elle fait donc reposer l’engagement pour les droits de l’Homme sur un engagement civique et politique.

Fondée en 1898 à l’occasion de l’affaire Dreyfus, la Ligue des droits de l’Homme est riche d’une histoire de lutte pour les libertés, à travers un siècle qui, de l’antisémitisme au colonialisme, des grandes affaires judiciaires aux nouvelles technologies ou à la mondialisation du capital, lui a fourni d’innombrables occasions d’entrer en résistance et de combattre non seulement pour l’affirmation des droits mais pour leur application effective. C’est à partir de cette tradition qu’elle cherche à répondre aux enjeux du présent.

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*Les « étrangers » sont les personnes vivant en France mais n’ayant pas la nationalité française. Ils et elles (enfants compris) représentent moins de 6% de la population totale de la France, et un tiers d’entre eux est ressortissant européen (Italie, Portugal, Espagne, etc.) (source : INSEE). Ils constituent une partie de ceux qu’on appelle les « immigrés. » Au vu de la faiblesse de cette proportion, est-ce vraiment raisonnable de croire que les étrangers sont responsables de tous les maux dont souffre la France ? Quant aux autres qu’on désigne souvent à tort comme « immigrés », beaucoup sont en réalité Français.