de Claude Bories et Patrice Chagnard
Synoptique : Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d’Erythrée et d’ailleurs, demander l’asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés…
Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.
Thème : l’accueil des migrants en France
Débat avec Marcel Trillat, le réalisateur du film et journaliste d’exception.
A la médiathèque de Mâcon, 23 rue de la République
Entrée libre
La LdH section de Mâcon a participé depuis plusieurs années au Printemps du Handicap par l’organisation d’une table ronde et par la projection de films en rapport avec ce sujet. Cette année, la section a proposé le film DEBOUT pour une projection quelques jours avant l’accueil de La Longue Route des malades de la SLA auquel elle participe activement au sein du collectif
DEBOUT
Film documentaire de Clémentine Célarié
avec Clémentine Célarié, Thierry Monfray
Durée : 1h30
au CINÉMARIVAUX Mâcon le LUNDI 30 MAI à 20h
Débat avec Nadine Gonin et Patrick Halet association Espoir Charcot
Projection au profit de la fondation Thierry Latran pour la recherche sur la SLA
Sclérose Latérale Amyotrophique ou maladie de Charcot.
Clémentine Célarié
Actrice, écrivain, chanteuse française, Clémentine Célarié est avant tout une femme engagée qui porte à l’écran des valeurs humaines.
En 2013, elle décide à nouveau de s’installer derrière une caméra pour suivre le combat poignant de son ami comédien Thierry Monfray, atteint de la Sclérose Latérale Amyotrophique.
« DEBOUT n’est pas un film sur une maladie » explique la comédienne, « mais un témoignage sur le comportement d’un héros humain dont l’attitude, vis-à-vis de quelque chose qui le tue, est exemplaire et donne une immense énergie » .
Thierry Monfray
Né à Jassans, Thierry Monfray fait ses premiers pas sur scènes à Villefranche-sur-Saône, tout en étudiant la communication à l’ISCPA de Lyon. Il travaille également un temps comme journaliste au quotidien Lyon Matin. Il part ensuite à Paris où il enchaîne les pièces de théâtre et les comédies musicales.
En 2007, il fait partie de la distribution originale de la comédie musicale Le Roi lion au Théâtre Mogador, où il incarne le personnage de Zazu. C’est au cours d’une des répétions qu’il ressent les premiers symptômes de ce qui sera diagnostiqué comme étant une sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot), et est alors forcé de quitter la production.
Son combat contre la maladie est le sujet du documentaire Debout (2013) réalisé par son amie, l’actrice Clémentine Célarié.
Thierry Monfray sest envolé le 1O JANVIER 2015
La Ligue des droits de l’Homme – section de Mâcon est engagée dans un collectif piloté par A.M.I 71, dans le cadre du Printemps du Handicap, pour accueillir
LA LONGUE ROUTE DES MALADES DE LA SLA DE SAVOIE A PARIS
788 km et 13 étapes en fauteuil roulant électrique
ARRIVÉE ET ACCUEIL DE LA 5ème ÉTAPE
et sur facebook La longue route des malades de la SLA
MÉDIATHÈQUE, salle de conférences
23, rue de la République MACON (accès côté Saône)
THÈME : l’Éducation : un droit, une liberté, une nécessité
La Ligue des droits de l’Homme souscrit à une politique ambitieuse de l’enfance et s’inquiète de voir la jeunesse de certains quartiers stigmatisée en dépit d’un exceptionnel dispositif d’accueil des élèves. L’égal accès dans les établissements scolaires s’applique aux jeunes de 6 à 16 ans, nouvellement arrivés en France, ils sont 30 à 40 000 chaque année à être accueillis dans les classes d’accueil où ils apprennent le français, langue seconde, nécessaire à l’intégration. C’est un concept exemplaire tout à l’honneur de l’école laïque française.
DÉBAT
Paul Garrigues, Ligue des droits de l’Homme
Joëlle Sandon, Éducation Nationale
SYNOPSIS (documentaire) :
Ils viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais… Pendant un an, Julie Bertuccelli a filmé les échanges, les conflits et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre du monde s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration et nous font espérer en l’avenir…
Projection / débat du film « Chibanis, mémoires d’exil », en présence de Valérie CUZOL, de Camil SARI et d’Abderrahim Tajeddine le 2 avril 2016 à la médiathèque de Mâcon, dans le cadre du 20è anniversaire de SAFA 71, en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme.
Résumé :
En 2013, Valérie Cuzol a mené un premier travail sur la mémoire des Chibanis à Chalon-sur-Saône, sous la forme de récits de vie et de nombreuses photographies personnelles. D’une banalité familière, parce-qu’elles racontent la famille, la fratrie, la jeunesse…ces photographies permettent pourtant de rendre compte de l’expérience singulière de l’immigration. Cette enquête biographique va au delà de l’intimité familiale et du récit de soi, témoignant d’un déracinement et d’une lente reconstruction à travers les événements, les lieux et le temps, sur le territoire chalonnais.
A la charnière d’une trajectoire familiale qui s’est rompue avec l’émigration, les Chibanis sont des passeurs. Ils doivent tisser des liens, dissiper des malentendus, bâtir des ponts entre deux mondes, deux temps aussi…un passé révolu – l’est-il vraiment – et un présent très ancré malgré les bagages de l’exil.
La tâche est immense, la ville de Chalon-sur-Saône, comme tant d’autres, est amnésique de son histoire migratoire. Sans trace pour se raconter, comment construire une compréhension partagée du passé et reconstituer une histoire commune à partir des fragments de chacun ?
C’est ce que tente d’esquisser le court-métrage intitulé « Chibanis, mémoires d’exil », réalisé par Valérie Cuzol en 2015, en partenariat avec le musée Nicéphore Niépce. La projection sera suivie d’un échange avec les principaux protagonistes du film.
Collectif départemental de vigilance démocratique
La Ligue des Droits de l’Homme – (L.D.H Mâcon) vous invite à manifester
le 30 janvier 2016 à 11 H (11h-12h30).
Cette manifestation est organisée dans le cadre du collectif » Pour un avenir solidaire« , regroupant de nombreuses associations, syndicats et mouvements de Saône et Loire.
Nous appelons à un premier rassemblement le samedi 30 janvier, à 11h, place des Droits de l’Homme à MÂCON.
CRÉATION DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE VIGILANCE DÉMOCRATIQUE
Cette journée nationale de protestation contre le maintien de l’état d’urgence fera l’objet de nombreuses manifestations à travers la France du collectif » NOUS NE CÉDERONS PAS ! « .
Rendez-vous à 11 H : Place des droits de l’homme (lieu symbolique pour tous) à MÂCON, entrée nord, sur le parking en face du Cinéma MARIVAUX (multiplexe), possibilité de se garer, accès en bus ( ligne A ) depuis la gare- Mâcon ville.
MERCI DE DIFFUSER DANS VOTRE RÉSEAU
le Président
POUR UN AVENIR SOLIDAIRE
APPEL DU COLLECTIF LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
Créé en 2015, le collectif départemental « Pour un avenir solidaire » organise une action à la demande de citoyen-ne-s qui ont jugé urgent de mettre en œuvre un comité départemental de vigilance démocratique, car le débat médiatique sur la déchéance de nationalité ne saurait cacher celui, qui n’a pas eu lieu, de l’imposition de l’état d’urgence.
Notre conférence de presse du 19 janvier à CHALON S/S
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En réaction à l’horreur des attentats qui ont frappé notre société tout entière, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois. Un projet de loi constitutionnelle prévoit l’inscription, dans la Constitution, non seulement de l’état d’urgence mais aussi de la déchéance de la nationalité pour les binationaux auteurs de « crimes constituant une atteinte grave à la vie de la nation ».
L’état d’urgence conduit à des décisions arbitraires, à des dérives autoritaires. Depuis novembre 2015, des milliers de perquisitions ont eu lieu. Tout comme les assignations à résidence, elles ont donné lieu à de nombreux dérapages, à un accroissement des discriminations à l’égard de populations déjà stigmatisées en raison de leur origine et/ou leur religion supposée ou réelle. Toutes ces mesures, dont l’efficacité n’est pas démontrée, mettent à mal la séparation des pouvoirs : l’exécutif s’accapare le pouvoir législatif et relègue le pouvoir judiciaire hors de son rôle de gardien des libertés.
Inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, c’est graver dans le marbre ce régime d’exception qui permet l’action des forces de sécurité sans contrôle du juge. C’est habituer les citoyen-ne-s à un état d’exception. Avec les moyens ainsi mis en place, il faut s’inquiéter des pouvoirs sans contrôle donnés à ceux qui peuvent arriver aux manettes de l’Etat… . L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive… L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Des milliers d’intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime. Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de «connaître» tel ou tel individu.
Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence. L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas «les terroristes qui sont terrorisés», ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée. Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France. Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté, en affaiblissant la Justice.
Inscrire le retrait de la nationalité française aux binationaux condamnés pour crimes terroristes, c’est porter atteinte au principe même d’égalité des citoyens, inscrit à l’article 2 de la Constitution, fondement de la République. C’est instituer, dans la loi fondamentale de notre pays, deux catégories de Français, ceux qui le seraient et ceux qui le seraient moins, au motif que leurs parents ou grands-parents ne l’étaient pas. C’est, de fait, remettre en cause le principe d’une nationalité française ancrée dans le droit du sol.
C’est aussi mettre dans la Constitution une mesure dont personne ne croit à l’efficacité en termes de lutte contre le terrorisme, mais réclamée depuis longtemps par le Front national.
C’est banaliser la logique du rejet de l’autre. C’est s’exposer à ce que d’autres majorités politiques élargissent le champ des actes conduisant à la déchéance de nationalité.
Parce que nous n’acceptons pas la gouvernance par la peur : exigeons la sortie de l’état d’urgence !
Nous affirmons qu’il est nécessaire et possible que l’Etat protège efficacement les habitants face au terrorisme, sans remettre en cause les droits et les libertés. Nous refusons une société du contrôle généralisé, une société qui glisse de la présomption d’innocence au présumé potentiellement coupable. Ne donnons pas satisfaction aux terroristes qui cherchent justement à nous faire renoncer à notre vie démocratique.
L’état d’urgence contribue au renforcement des préjugés racistes, aux amalgames et aux pratiques discriminatoires.
Nous appelons tous les habitants de notre pays à développer la citoyenneté et à agir pour construire une société solidaire. A en débattre démocratiquement.
FILM et DÉBAT
Thème : Droit des femmes, Violences faites aux femmes, violences conjugales
Réalisateur Eric Guéret- 1h45-documentaire
SYNOPSIS : Au nom de la tradition des milliers de femmes sont chaque jour cachées, échangées, mutilées, dominées, privées de leurs droits ou violentées. Certaines ont décidé de se rebeller et d’agir pour renverser cette tendance tragique. En Inde, Ranjana Kumari se bat contre l’élimination des filles, tandis qu’au Mali, Kadidia Sidibé lutte contre l’excision. Siriporn Skrobanek et Khun Nee se sont mobilisées contre l’esclavage s exuel thaïlandais. En Turquie, ce sont les crimes d’honneur que Nebahat Akkoç a pris pour cibles et en France, l’association «L’Escale» s’attaque aux violences conjugales. Elles racontent leur combat.
DÉBAT : Nathalie Bonnot, Déléguée départementale aux Droits des Femmes et à l’Égalité sera accompagnée d’un intervenant de la gendarmerie pour présenter les réseaux VIF, Violences IntraFamiliales
Film produit et soutenu par :
Voir rubrique « accueil » pour contacter la section de Mâcon
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