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MEURTRE de CLÉMENT MÉRIC : RASSEMBLEMENT le 8 juin 2013 à 11h

Communiqué LDH, Paris le 6 juin 2013

C’est avec stupeur et colère que la Ligue des droits de l’Homme apprend la mise à mort de Clément Méric par un groupe de skinheads, hier, à Paris.

Elle condamne fermement ce meurtre commis à raison des convictions politiques du jeune homme. Supprimer une vie, jeune d’autant plus, afin de faire taire celles et ceux qui ne partagent pas ses opinions, est insupportable et nous interpelle quant à la radicalisation récente des droites extrêmes, cet acte faisant dramatiquement écho à un discours de haine tenu depuis plusieurs mois.

La Ligue des droits de l’Homme adresse toutes ses pensées à la famille et aux amis de Clément Méric, et demande aux autorités de faire toute la lumière sur ces actes afin que leurs auteurs soient condamnés.

La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyens et les citoyennes à la vigilance et à l’expression du refus de la violence et invite au rassemblement qui a lieu jeudi 6 juin, à 18h30, devant la fontaine Saint-Michel, à Paris.

A MÂCON,

la Ligue des droits de l’Homme, le Front de Gauche, le Parti Communiste, le Parti de Gauche, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, la Coordination des Groupes Anarchistes, Europe Ecologie Les Verts, le Parti Socialiste, la Gauche Anticapitaliste, l’AIAPEC, ATTAC appellent à un

 rassemblement unitaire

SAMEDI 8 JUIN à 11h devant la statue de Lamartine à Mâcon

sans signe distinctif autre que la simple photo de Clément MÉRIC

FILM sur le thème  » LA DÉPENDANCE, LE 5ème RISQUE »

Dans le cadre du Printemps du Handicap 2013

la Ligue des Droits de l’Homme section de Mâcon vous invite
 
 
à la projection du film « UNE VIE SIMPLE » de Ann Huy ( Hong-Kong)
 
sur le thème de la perte d’autonomie
 
Vendredi 14 juin à 19h30
à la salle des conférences de la Médiathèque de Mâcon
 Entrée libre et gratuite
Nous joignons 2 dossiers du groupe de travail « Santé, bioéthique » de la LDH sur ce sujet
 
 
 

ANI : le Président de la LDH s’adresse aux parlementaires

 LE PRÉSIDENT

A l’attention de mesdames et messieurs

les député(e)s et sénateurs(trices)

 Paris, le 5 avril 2013

 Vous examinez actuellement le projet de loi, adopté par le gouvernement, destiné à assurer la réforme de la législation, notamment du Code du travail, pour permettre la mise en oeuvre de l’« Accord national interprofessionnel (ANI) pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés », du 11 janvier 2013, présenté le 6 mars au Conseil des ministres. Ce projet de loi s’écarte ponctuellement du texte de l’ANI, notamment pour tenir compte des engagements internationaux et européens de la France.

Cependant, sur plusieurs points, ce texte soulève des difficultés sérieuses. S’il n’appartient pas à la LDH de porter une appréciation détaillée sur les différentes dispositions de ce projet de loi, il est de sa responsabilité d’attirer votre attention sur plusieurs réformes envisagées. Les principaux points qui méritent d’être soulignés sont les suivants :

– le droit au juge et à un procès équitable : le projet de loi multiplie les délais de prescription réduits (art. 16 – Titre VII « Prescription des actions en justice »), notamment en matière de licenciement économique (art. 13 – Sous-section 1 « Délais de contestation et voies de recours » – art. L. 1235-7-1 versus Convention de l’organisation internationale du travail (OIT) n° 158, art. 8), rendant encore plus difficile la saisine du juge par les salariés et prévoit une indemnisation forfaitaire (art. 16), ne tenant pas compte des préjudices réels et du principe de réparation intégrale, etc.

Le projet limite le pouvoir du juge judiciaire, en supprimant son contrôle sur le motif du licenciement (art. 12 – « Accords de maintien de l’emploi », art. L. 5125-2), ou écarte le juge judiciaire, au profit du seul juge administratif, pour le contentieux des licenciements économiques (art. 13 – Sous-section 1 « Délais de contestation et voies de recours » – art. L. 1235-7-1), ou des partenaires sociaux en cas de violation de l’accord (art. 12 – « Accords de maintien de l’emploi »). Ces dispositions reprennent celles de l’ANI alors que les partenaires sociaux ne peuvent circonscrire les pouvoirs du juge.

De telles dispositions apparaissent constitutives d’une atteinte au droit au juge (Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CESDHLF), art. 6, et jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) ; art. 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (CDFUE)). À travers le contournement du juge, c’est l’accès au droit qui est visé ;

– le principe d’égalité : selon le projet de loi (art. 16 – Titre VII « Prescription des actions en justice »), toute action portant sur l’exécution ou la rupture du contrat de travail se prescrit par « deux ans » (à de rares exceptions près). Depuis la réforme de la procédure civile (loi du 17 juin 2008), la durée de prescription de droit commun est de cinq ans. Les salariés connaitraient, pour saisir le juge, des délais plus réduits que les autres justiciables. Cette atteinte au principe d’égalité devant la loi n’a aucune justification ; alors que, dans la majorité des cas, les salariés, liés à leur employeur par un lien de subordination, ne saisissent le juge qu’après leur licenciement, pour éviter des mesures de rétorsions tant qu’ils sont dans l’entreprise ;

– la discrimination : selon le projet de loi (art. 8 – Sous-section 8), un accord collectif peut prévoir la possibilité, par avenant, d’augmenter temporairement la durée du travail contractuelle. L’accord « peut » prévoir la majoration des heures effectuées. Par conséquent, l’accord peut ne pas prévoir de majoration, comme le font déjà des entreprises (la Cour de cassation sanctionne cette pratique illégale). Imagine-t-on de faire signer à des salariés à temps complet des avenants prévoyant l’augmentation temporaire de leur temps de travail sans majoration pour heures supplémentaires ? Cette disposition, si elle entrait en vigueur, constituerait une discrimination indirecte à l’égard des femmes, la majorité des salariés à temps partiel étant des femmes et une telle disposition n’ayant pas de justification (la volonté des entreprises, notamment dans le secteur de la propreté, d’augmenter leurs marges bénéficiaires ne constituant pas une justification). Une remarque de même nature peut concerner la disposition sur le contrat de travail intermittent (art. 18).

Sur d’autres thèmes, le législateur devrait sécuriser la jouissance des droits fondamentaux, en précisant des garanties d’exercice de ces droits, avant de confier aux partenaires sociaux la négociation de leurs modalités d’application concrètes dans les entreprises :

– le droit de mener une vie familiale normale. Projet de loi (art. 10 – Sous-section 2 « Mobilité interne » et art. 13 – § 4 « Mobilité interne ») versus droit international et européen (Convention OIT n° 156, CESDHLF, art. huit) ;

– le « droit à l’emploi ». Projet de loi (art. 12 – « Accords de maintien de l’emploi », prévoyant « un licenciement individuel pour motif économique » en cas de refus, sans mesures de Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) quel que soit le nombre de salariés concernés ; idem concernant l’art. 10 – Sous-section 2 « Mobilité interne ») versus droit international et européen (Convention OIT n° 158, spéc. art. 4, 8, 9 et 13).

Le Parlement est libre d’élaborer la loi notamment en matière de principes fondamentaux du droit du travail et il lui appartient d’exercer ses compétences. Il peut modifier la loi s’il souhaite donner toute sa portée juridique aux accords signés par les partenaires sociaux. Cependant, le législateur doit respecter les engagements internationaux et européens de la France, et il lui appartient, au-delà, d’élaborer des textes législatifs qui rendent effectifs les droits fondamentaux prévus dans ces engagements.

Le projet de loi n’est pas en harmonie avec ces exigences. Par conséquent, il semble nécessaire que la LDH saisisse les députés et les sénateurs sur ces différents points pour que le débat parlementaire permette le retrait des dispositions contraires au droit international et européen. Il n’est pas souhaitable de renouveler l’expérience du contrat nouvelle embauche (CNE), tant en ce qui concerne les conséquences sur les personnes, que celles sur la crédibilité de la législation et sur l’engagement de la responsabilité de l’Etat devant les juridictions.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre très haute considération.

                                                                                      Pierre Tartakowsky

                                                                Président de la Ligue des droits de l’Homme

 www.ldh-france.org

FEMMES, VIOLENCES ET SOLIDARITÉ 9 mars (suite)

Sur le thème « FEMMES, VIOLENCES ET SOLIDARITÉ » choisi pour la journée du 9 mars (voir article sur ce site) nous proposons ci-dessous quelques compléments ou liens permettant de mieux comprendre les cas exposés lors de la journée du 9 mars, voire d’apporter un soutien (pétition ou tout autre soutien)

 Sevil Sevimli : article http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5058  et pétition en ligne : http://www.avaaz.org/fr/petition/Liberez_Sevil_Sevimli/

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 Pinar SelekPétition :  http://www.eurocitoyenne.fr/content/appel-signer-la-petition-de-soutien-pinar-selek

 Un tribunal d’Istanbul a condamné, jeudi 24 janvier, la sociologue turque Pinar Selek, qui était rejugée pour la quatrième fois, après trois acquittements, à la prison à vie pour sa participation à un attentat commis il y a quatorze ans.

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 Les droits des femmes sont menacés de régression en Tunisie : article  http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5102

 La traite des êtres humains, le droit et le non-droit : article d’Isabelle Denise dans Lettre LDH n° 93 : http://www.ldh-france.org/La-traite-des-etres-humains-le.html

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 Radjdja Cherif : http://www.franceinter.fr/son-d-actualite-tunisie-les-femmes-ne-veulent-pas-etre-le-complement-de-l-homme (document audio)

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Jyoti Singh PandeyInde – viol collectif  : Jyoti Singh Pandey, étudiante en kinésithérapie de 23 ans est violée le 16 décembre 2012 par 6 hommes et décédée le lendemain des suites des tortures

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/12/28/inde-l-etat-de-la-victime-d-un-viol-collectif-se-deteriore-gravement_1811239_3216.html

et http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_viol_collectif_de_New_Delhi

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Asmaa-El-Ghoul, journaliste, blogueuse, dernière femme libre de Gaza : article : http://www.france-palestine.org/Asmaa-derniere-femme-libre-de-Gaza et vidéo : http://videos.arte.tv/fr/videos/gaza_asma_la_militante–3788504.html

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Samedi 9 Mars 2013 à Mâcon

Forum d’informations et d’échanges :

de 11h à 17h

« FEMMES, VIOLENCES ET SOLIDARITÉ »

Place aux Herbes à Mâcon

organisé par : Amnesty International, Artisans du monde, ATD Quart Monde,

Femmes Solidaires, Ligue des Droits de l’Homme, LSR et Retraités CGT.

de 15h à 17h : extraits de

« Les être humaines » de Valérie Gaudissart,

 spectacle de théâtre-témoignage créé avec des femmes de la Résidence de L’Ecluse de Chalon-sur-Saône, qui a pour mission d’accueillir les femmes victimes de violences.

Au programme également :

Amnesty International « Protection des femmes victimes de violence »

Artisans du Monde « Le commerce équitable, levier d’émancipation pour les femmes »

ATD Quart Monde « Précarité : une violence pour les femmes. Lutte pour leur Dignité : Solidarité »

Femmes Solidaires « Aides aux femmes qui subissent des violences

Ligue des Droits de l’Homme « Femmes battues : témoignages »

LSR et CGT Retraités « Violences au travail »

 

 

GLIÈRES les 18 et 19 MAI 2013 : 70ème anniversaire du CNR

18 et 19 MAI 2013 au PLATEAU DES GLIÈRES
À l’occasion du 70ème anniversaire du CNR, les thèmes de réflexion seront recentrés sur son programme ainsi que sur l’éventualité d’un Conseil National de la Résistance d’aujourd’hui.

 Samedi 18 mai à Thorens-Glières : conférences, débats, films seront au programme avec une dimension plus participative que les années précédentes

 Dimanche 19 mai sur le Plateau des Glières : les paroles de résistants d’hier et d’aujourd’hui retentiront

Pour l’égalité des droits, OUI au mariage pour tous

RASSEMBLEMENT UNITAIRE

SAMEDI 26 JANVIER à 15h00

PLACE DE BEAUNE à CHALON-SUR-SAONE

Organisations syndicales, associatives, politiques, élus et citoyens de Saône-et-Loire, nous souhaitons rappeler notre attachement aux valeurs de la République. Les homosexuels sont des hommes et des femmes comme les autres, libres et égaux en droits et en dignité. Un mouvement historique d’émancipation a réduit, étape par étape, les discriminations légales dont ils souffraient. Il est temps d’abolir la dernière d’entre elles : leur exclusion du mariage civil.
Pour nous, les craintes et les critiques suscitées par ce projet n’ont pas de base rationnelle. Nous les avons déjà entendues quand le gouvernement Jospin a instauré le pacs en 1999. Treize ans ont passé. Des dizaines de milliers d’enfants vivent dans des familles homoparentales, d’autres dans des familles recomposées, monoparentales. Pourtant, l’institution familiale est toujours bien vivante ; elle continue de figurer en tête des valeurs reconnues par les Français. Entre-temps, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Islande, le Canada, l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Espagne, le Portugal, neuf Etats des Etats-Unis et deux Etats du Mexique ont légalisé le mariage pour tous. Les fondements de la société occidentale ont-ils été ébranlés ? Non, en aucune manière.
Au contraire de la propagande déversée par les opposants à la réforme, nous affirmons que :

– l’institution du mariage est solide : son extension aux homosexuels ne saurait la remettre en cause, bien au contraire ;

– le Code civil est débarrassé d’une ancienne discrimination. Pour le reste, il est inchangé ;

– homosexuel ou hétérosexuel, un parent reste un parent et rien ne permet d’affirmer que les enfants élevés par des couples homos grandiront moins bien que les autres.
Nous pensons que chacun a le droit de s’unir avec la personne qu’il aime, de protéger son conjoint, de fonder une famille. Il ne s’agit ni de politique, ni de religion, seulement d’égalité.

 C’est pourquoi au mariage pour tous nous disons oui !

Venez nombreux signer ce manifeste et montrer votre soutien

SAMEDI 26 JANVIER à 15h00

PLACE DE BEAUNE à CHALON-SUR-SAONE

 Les organisations de Saône-et-Loire signataires :

Aides – CGT – Europe Ecologie LesVerts – Femmes Solidaires – Jeunes Radicaux de Gauche
Ligue des Droits de l’Homme – Mouvement des Jeunes Socialistes – Parti Communiste Français – Parti de Gauche – Parti Radical de Gauche – Parti Socialiste – Planning familial – Rainbow

LA PIROGUE film LDH : le 22/11/12 à Mâcon

JEUDI 22 novembre 2012 à 18h et 21h Cinéma Marivaux

débat en présence de

  Françoise Duguet, présidente de la CIMADE Bourgogne-Franche Comté et de Diop Mountaga membre d’associations d’aide aux migrants

Dans le cadre de la semaine de la solidarité du 17 au 25/11

 Synopsis : un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Son frère fait partie du voyage, le capitaine de la pirogue pressenti ne connait pas assez bien la mer, et au pays, aucun avenir n’est possible… Il devra conduire trente hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui les attend au bout du voyage…

Encore un film sur les drames que vivent les Africains fuyant la misère ou l’absence de perspectives d’avenir et, s’il s’agit ici d’une fiction, le réalisateur Moussa Touré nous plonge vraiment dans le réel. Il nous montre les préparatifs de la traversée, les familles qui s’opposent au départ, le passeur, homme cynique et vénal, la traversée avec ses drames (une femme qui, ayant pris la décision radicale de partir et s’invitant en passager clandestin, saura montrer sa détermination, les conflits entre ethnies, l’autre pirogue en détresse avec les cris, les appels à l’aide des naufragés assoiffés et désespérés qu’on ne peut secourir si l’on veut garder ses chances de survie, les moteurs en panne, une tempête, des hommes qui ne finiront pas le voyage…) et le piteux épilogue où les passagers seront sauvés par la Croix Rouge mais pour être renvoyés au Sénégal. Ceux qui restent reviendront à Dakar encore plus désabusés.

Nous avons tous eu connaissance de ces drames, vu des images de sauvetages mais il nous est rarement donné de vivre « de l’intérieur » une traversée complète et si on peut regretter que ce film ne nous en dise pas assez sur les motivations des candidats à l’immigration, sur le sort des familles dans l’attente, il est essentiel pour comprendre ce que ces hommes ont enduré.

http://www.ldh-france.org/La-LDH-soutient-le-film-La-Pirogue.html

La Pirogue
Fiction, France / Sénégal / Allemagne, 2011
Réalisateur : Moussa Touré
Scénario et dialogues : Eric Névé et David Bouchet
Distribution : Rezo Films
Durée :87’

8/11/2012 CONFÉRENCE DE Gilles MANCERON : GUERRE D’ALGÉRIE

Jeudi 8 novembre à 18h30
Guerre d’Algérie, faut-il commémorer le 19 mars ?

Conférencier : Gilles Manceron
Historien, journaliste, membre du Comité central de la Ligue des Droits de l’Homme
Gilles Manceron a travaillé en particulier sur l’histoire coloniale. Il est l’auteur notamment de Marianne et les colonies (La Découverte, 2003), …

Reconnaître le passé colonial
« On peut parler en France d’un refoulement puis d’un rejaillissement de la mémoire coloniale. Des mouvements contradictoires se manifestent dans l’opinion qui montrent que le pays se trouve, sur cette question, à la croisée des chemins. La France a du mal à regarder en face cette page de son passé. Or, affronter ce passé n’est pas seulement une question qui intéresse les historiens, mais une question qui concerne aussi le présent et l’avenir de toute la société.

La loi du 23 février 2005, qui incitait les enseignants à montrer « le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord », c’est-à-dire le rôle positif de la colonisation, a suscité un important mouvement de protestation, qui a conduit à son retrait par le président de la République d’alors, Jacques Chirac. Depuis, cette question a continué à occuper une place importante dans les débats publics, au point que Nicolas Sarkozy a fait du « refus de la repentance » un des thèmes majeurs de sa politique. La responsabilité des historiens est d’apporter l’éclairage de leur discipline à une demande profonde de la société. » Pour tous renseignements :

MJC Héritan
24 rue de l’Héritan
71000 MACON

Cette conférence est organisée dans le cadre de l’Université Populaire

 

L’Université Populaire est un cycle de soirées construites autour d’une conférence donnée par un universitaire ou un spécialiste de la thématique, puis illustrée par deux ou trois témoins locaux avant que la salle ne prenne la parole.

L’animation est confiée à une journaliste, Muriel Martin.

La librairie le Cadran Lunaire sera présente à chaque soirée avec une sélection d’ouvrages en vente et à consulter.

Ce cycle a été réalisé par la Maison des Jeunes et de la Culture avec la participation d’associations locales et départementales : L’UFC que choisir 71, l’ANACR (Association des Anciens Combattant et amis de la Résistance, La LDH (ligue des droits de l’homme), l’UFAL (Union des Familles Laïques), les DDEN (Délégué Départementaux de l’Education Nationale), la boutique de gestion 71, les FRANCAS 71, le Secours Populaire 71, la MGEN 71(Mutuelle Générale de l’Education Nationale), ATTAC MACON, Femmes Solidaires, la Ligue de l’Enseignement Bourgogne antenne de Saône et Loire, Cercle Condorcet de Saône et Loire.

 

Pratique : chaque deuxième jeudi du mois et 18h30

 

LDH : PRINTEMPS DU HANDICAP 11 AU 20 MAI 2012

La section de Mâcon de la Ligue des Droits de l’Homme est fière d’être partenaire du

« Printemps du Handicap »

 organisé par AMI 71, du 11 au 20 mai 2012 dans tout le département de Saône-et-Loire.

 Gislhaine Rivet, membre du Bureau National de la Ligue des Droits de l’Homme, responsable de la commission « Santé et Bioéthique », animera une conférence-débat, organisée par la section de Mâcon, dans une salle mise à disposition par la municipalité, que nous remercions :

 « Connaître ses droits et reconnaître les aidants »

Lundi 14 mai à 18h30

 Salle de conférences de la Médiathèque

23, rue de la République – MÂCON

 Entrée, libre et gratuite, côté Saône – Renseignements : 06 30 59 50 64.

Gislhaine Rivet parlera de la place accordée dans notre société aux personnes porteuses d’un handicap et des moyens dont elles disposent pour assurer leur citoyenneté, en dépit des inégalités toujours bien présentes. Si la dignité et l’égalité sont essentielles pour l’émancipation de chaque être humain, quelle que soit sa singularité, la conférencière attirera aussi notre attention sur le rôle des aidants, ceux qui dans l’ombre assurent chaque jour le lien entre les hommes et dont la société n’a pas encore su reconnaître les actions et valoriser les parcours.

  Il sera également abordé l’opportunité d’un 5ème risque, en articulation avec les droits universels.

 L’intervention sera suivie d’un échange avec les personnes présentes.

  L’action des citoyens promeut la garantie des droits de l’Homme et favorise l’émancipation de chaque être humain, en tenant compte des différences.

 Participer au « Printemps du Handicap », c’est  inscrire la citoyenneté dans l’expression d’un mouvement social et solidaire à tous les niveaux et dans tous les domaines.

 Venez nombreux, venez très nombreux.

 www.printemps-handicap.org