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Ciné-débat film LIBRE de Cédric Herrou-15 janvier 20h Cinémarivaux

Venez voir « LIBRE » et invitez vos amis,

Renforcez la fraternité par- delà les frontières et la peur.

Documentaire de Michel Toesca et Cedric Herrou – France – 2018 – 1h40

Mention spéciale Œil d’Or Cannes 2018

La Roya, vallée du sud de la France frontalière avec l’Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d’asile. Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi… Michel Toesca, ami de longue date de Cédric et habitant aussi de la Roya, l’a suivi durant trois ans. Témoin concerné et sensibilisé, caméra en main, il a participé et filmé au jour le jour cette résistance citoyenne. Ce film est l’histoire du combat de Cédric et de tant d’autres.

Débat animé par Guillaume Carron, philosophe

Guillaume Carron est professeur de philosophie, dramaturge et conseiller littéraire auprès du directeur du TNP de Lyon. Son travail se centre sur la place du discours philosophique dans la vie politique en particulier sur les rapports entre justice et liberté.

Cette soirée est soutenue par un ensemble de collectifs, associations et citoyens solidaires, ayant participé d’une manière ou d’une autre à l’accueil des réfugiés sur Mâcon depuis bientôt deux ans.

Aiapec – Allez on joue – Ami71 – Association Savoir Comprendre Agir St Ythaire
Artisans du monde – Attac -Au fil des mots –  Bazar Café -Biomonde Mâcon -Bistrot Gourmand – Cadran Lunaire –  Cent pour un Toit – Collectif JEM – Collectif Monnier – La Boulangerie des Deux roches – Le P’tit fournil de la Roche Vineuse -Le pain des copains – Femme d’ici Femme d’ailleurs – association Mine de rien et cie – Francas Mâcon – France Insoumise –  Groupe des libertaires – Groupe des amis d’Hurigny – Ligue des droits de l’Homme Mâcon – Vélo en ville – Mouvement Républicain et Citoyen – Parti communiste – Parti socialiste – RESF Mâcon Cluny – Et d’autres associations qui n’apparaissent pas ici. Les artistes qui ont proposé des activités aux enfants. Les nombreux donateurs. Les médecins bénévoles. Les travailleurs sociaux

DANS LA PRESSE – LIENS 

Le  Monde  – Jacques Mandelbaum

Applaudi au Festival de Cannes, le 17 mai, alors qu’il montait les marches en compagnie de migrants, enfariné par des militants d’extrême droite, le 17 septembre, au cinéma Le Navire, à Valence, au cours d’une avant-première du film. Ainsi va le destin contrasté de l’agriculteur Cédric Herrou, dont l’action est au cœur de Libre, documentaire signé Michel Toesca. Du moins l’intéressé n’a-t-il rien perdu de sa pugnacité ni de son humour, déclarant à nos confrères de France Bleu à la suite de l’incident : « Ce n’est pas avec de la farine que l’on va régler le problème. D’ailleurs, j’ai vu que les paquets venaient d’Argentine. Ils pourraient faire travailler les paysans français. Comme dirait ma mère, c’est pas bien de jouer avec de la nourriture ! »

On sourit, mais la situation est grave. Grave parce qu’il se trouve, aujourd’hui en France, et plus largement en Europe, des gens suffisamment haineux pour s’en prendre physiquement à un homme qui vient en aide à ses prochains. Grave parce que la situation de l’accueil des migrants sur ce continent nous adresse à tous des questions complexes, d’ordre moral et politique. Cédric Herrou, lui, a choisi de longue date. Agriculteur de la vallée de la Roya, région frontalière de l’Italie, il a décidé, avec le soutien d’habitants de la vallée, d’accueillir des réfugiés, qui, venus des camps de Vintimille, passent la frontière pour déposer une demande d’asile en France.

Lutte quotidienne

Le réalisateur Michel Toesca, qui habite lui aussi la vallée, a filmé deux années durant en amateur cette lutte quotidienne, altruiste et triviale, paradoxale aussi, pour cette raison que ses acteurs enfreignent parfois la loi pour mieux rappeler que l’Etat français l’enfreint le premier, en refoulant les candidats à l’asile qui se présentent sur son territoire et, pire encore, en faisant de la solidarité à leur endroit un délit. La simplicité du film fait donc sa force. On en connaît l’alphabet. Disponibilité et connivence avec le milieu filmé. Absence d’équipe. Débrouille. Tournage à l’épaule avec une caméra périmée. En cela aussi, le film est en cohérence avec l’objet filmé.

Les gens qu’il nous montre ne sont pas animés par un projet politique d’envergure. Ils tiennent, comme saint Augustin, qu’une loi injuste n’est pas une loi. Et ils réagissent, très

simplement, à une situation inédite qui se déroule sur leur territoire, qui voit soudain des gens démunis et épuisés passer devant chez eux à la recherche d’un abri provisoire, d’une raison de vivre. A la différence des enfarineurs et des milices affiliées qui traquent fièrement les clandestins, eux ont écouté leur cœur, leur ont ouvert la porte et tentent de leur porter secours.

Cédric Herrou, barbu décontracté, est à ce titre le parfait héros du film. Surmédiatisé d’un côté, mis en taule de l’autre. Joyeux, généreux, courageux, opiniâtre. En un mot, exemplaire. Ne doutons pas que la postérité, pour sa contribution à l’intelligence et à la survie de l’humanité, se souvienne de lui plutôt que de ses adversaires. Jacques Mandelbaum
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Point sur la Justice : La Cour de cassation a annulé mercredi 12 décembre 2018 la condamnation prononcée en appel à l’encontre de l’agriculteur Cédric Herrou pour avoir porté assistance à des migrants à la frontière franco-italienne.

La Cour de cassation a annulé mercredi 12 décembre 2018 la condamnation de Cédric Herrou et d’un autre militant de la vallée de la Roya, condamnés en appel pour avoir porté assistance à des migrants, une première décision depuis la consécration du principe de fraternité dans la loi française.

La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a renvoyé les deux militants devant la cour d’appel de Lyon pour qu’ils y soient à nouveau jugés. « C’est une grande victoire », s’est félicité leur avocat, Patrice Spinosi, saluant la reconnaissance d’une « exception humanitaire qui doit conduire à la relaxe » des deux hommes.

L’agriculteur Cédric Herrou, devenu une figure de l’aide aux migrants, avait été condamné en août 2017 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à quatre mois de prison avec sursis pour avoir « facilité la circulation et le séjour » de migrants, ainsi que pour les avoir aidés à passer la frontière franco-italienne. La même cour avait condamné en septembre 2017 le chercheur Pierre-Alain Mannoni à deux mois de prison avec sursis pour avoir aidé et transporté trois migrantes érythréennes. La cour d’appel l’avait reconnu coupable d’avoir « facilité la circulation et le séjour » des migrantes. Elle avait estimé que le militantisme désintéressé des deux hommes ne suffisait pas à leur faire bénéficier de l’immunité pénale qui était prévue dans certaines circonstances par la loi.

« Principe de fraternité » Convaincus du contraire, ils avaient déposé un recours devant le Conseil constitutionnel et obtenu des « Sages », le 6 juillet, la consécration du « principe de fraternité » duquel découle « la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national ». Concrètement, le Conseil constitutionnel a décidé de sortir du champ des poursuites possibles toute aide humanitaire au « séjour » comme à la « circulation » des migrants. En revanche, « l’aide à l’entrée irrégulière » reste illégale. Selon l’article de la loi asile-immigration du 10 septembre 2018 – modifié à la suite de cette décision –, l’aide à la circulation ou au séjour irrégulier d’un étranger ne peut pas entraîner des poursuites pénales lorsqu’elle « n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et a consisté à fournir des conseils ou accompagnements juridiques, linguistiques ou sociaux, ou toute autre aide apportée dans un but exclusivement humanitaire »…. Avec AFP et Reuters
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A la frontière franco-italienne, les droits des migrants maltraités
Par Kim Hullot-Guiot — 5 juin 2018 à 07:09
Lors d’une visite inopinée à la police aux frontières de Menton, en septembre, les contrôleurs des lieux de privation de liberté ont constaté de nombreuses atteintes aux droits des étrangers.
1. Des contrôles au faciès à la gare de Menton qui débouchent sur des pratiques de refoulement (…)
2. Des actes de procédures pré-remplis (…)
3. Demander l’asile ou contester une non-admission : mission quasi-impossible (…)
4. Les mineurs isolés traités comme des adultes (…)
5. Des conditions de retenue «indignes» (…)


·        https://www.festivalcannes.com/fr/festival/films/libre

·        https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/19/festival-de-cannes-2018-lextreme-droite-hurle-apres-la-montee-des-marches-de-cedric-herrou_a_23438599/

·        https://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2018/05/19/cannes-2018-cedric-herrou-de-retour-a-cannes-en-officiel_5301777_766360.html

·        https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/09/26/libre-le-combat-altruiste-de-cedric-herrou_5360276_3476.html

·        https://www.youtube.com/watch?v=tL5XaN-Woc4

 

 

 

Ciné-débat : VENDREDI 7 DÉCEMBRE à 20h AVEC LE FILM TERRE DE ROSES

Documentaire de Zaynê Akyol, Canada, Allemagne 2016, 1h26, vostf

Prix du meilleur documentaire au Festival International de Locarno 2016…

THÈME : LE COMBAT DES FEMMES KURDES POUR LA LIBERTÉ FACE A L’OPPRESSION
Dans les splendides montagnes et le désert du Kurdistan, à la frontière de l’Irak et de la Syrie, des femmes luttent contre Daesh et défendent leur territoire. Terre de Roses nous dévoile le quotidien de ces combattantes aguerries qui continuent de rire, de vivre et d’être femmes, prenant soin d’elles comme de leurs armes. Ces femmes fières, courageuses et déterminées sont aux premières loges du combat contre la barbarie tout en incarnant un idéal révolutionnaire axé sur l’émancipation des femmes. Sans exotisme ou sensationnel, entre rire et gravité, Terre de Roses est un message d’amour et de paix, une fenêtre ouverte sur un monde méconnu au sein duquel se dessine le visage occulté de cette guerre : le visage féminin et féministe d’un groupe révolutionnaire uni par une même vision de la liberté.

DÉBAT à l’issue de la projection, animé par Elisabeth NECTOUX secrétaire de l’association Amitiés kurdes de Lyon et de la coordination lyonnaise Solidarité Kurdistan

Ressources par la Médiathèque de Mâcon, histoire, littérature, politique, DVD : Sélection documents Médiathèque – kurdes – 7 déc 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

LA LDH PARTICIPE A ALTERNATIBA 71 LES 29 et 30 SEPTEMBRE 2018

La Ligue des droits de l’Homme, partenaire du tour Alternatiba,  promeut la construction d’alternatives s’appuyant sur la démocratie, la justice et la solidarité.

La section locale sera présente au VILLAGE DES ALTERNATIVES, quai de la Gare à Cluny, dans le HAMEAU ÉDUCATION, stand 22.

A cette occasion sera présenté le concours annuel « ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ » destiné aux élèves de tous âges.

 

ADHÉRER A LA LDH : POUR NOS DROITS LIGUONS-NOUS !

Adhérer à la LDH, c’est conjuguer nos forces et nos efforts au sein d’un collectif aux connaissances et compétences complémentaires. Rejoignez-nous !



LA LDH MÂCON A VOTRE RENCONTRE LES 8 et 9 SEPTEMBRE au PARC des EXPOS

AU PARC DES EXPOSITIONS DANS LE CADRE DE 1, 2, 3 Mâcon

HALL B – STAND 50

LES DROITS, VOS DROITS : VENEZ NOUS RENCONTRER ET EN PARLER

Informations – documentation – échanges – conseils – rendez-vous…

ADHÉSIONS

Ciné-débat 21 SEPTEMBRE 2018 : UN LONG ÉTÉ BRÛLANT EN PALESTINE

LA RÉALISATRICE NORMA MARCOS SERA PRÉSENTE POUR ANIMER CE CINÉ-DÉBAT

VENDREDI 21 SEPTEMBRE A 20H
Médiathèque de Mâcon

UN LONG ÉTÉ BRÛLANT EN PALESTINE

Documentaire de Norma Marcos – 1h14-France -15 nov 2017

LE FILM :« Mon film raconte la guerre de l’été 2014 à Gaza, vue depuis la Cisjordanie.
Je tournais un film sur ma nièce Yara, sur les femmes et la vie quotidienne en Palestine. « J’ai 16 ans et j’ai déjà vécu trois guerres », a dit Farah Baker, une jeune fille palestinienne dans un tweet après le bombardement de sa maison à Gaza. Affligée par son tweet, je savais que mon film allait prendre une autre direction. J’ai pris alors ma caméra et ait commencé à rencontrer des Palestiniens.
Dans mon film, on découvre à travers un artiste, un boulanger, une paysanne, un fleuriste, un banquier ou encore une pilote automobile, comment ces personnes sont touchées par ce conflit dans leur vie quotidienne, leur solidarité envers Gaza tout en tentant de construire leur société malgré l’occupation et l’oppression. » (Norma Marcos)

LA RÉALISATRICE : Norma Marcos est née à Bethléem dans une famille chrétienne « installée depuis cinq siècles » sur cette terre. Mon père, n’a jamais voulu quitter notre terre.
En 1994, elle réalise son premier film, L’Espoir voilé, qui dresse quatre portraits de femmes palestiniennes dans leur quotidien, à l’opposé de l’image traditionnelle. Le documentaire remporte un réel succès et est diffusé sur une dizaine de chaînes européennes. Les récompenses affluent. Elle est lauréate de la fondation Umverteilen, de la Villa Médicis, obtient le prix du meilleur scénario. Elle poursuit son travail avec En attendant Ben Gourion (2006), Fragments d’une Palestine perdue (2010), Wahdons (« Seuls ») en 2012.
Plus…

https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/gaza-2014-un-long-ete-brulant-en-palestine,2142

http://erapinfo.free.fr/spip.php?article583

http://dialna.fr/portrait-norma-marcos-rebel-with-a-cause/

 

ÉTATS GÉNÉRAUX DES MIGRATIONS : socle commun pour une politique migratoire

EGM

Manifeste des Assemblées Locales réunies pour la
1ère session plénière des États Généraux des Migrations
Socle commun pour une politique migratoire
respectueuse des droits fondamentaux et de la dignité des personnes
26 mai 2018

Considérant :
– la situation humanitaire déplorable dans laquelle sont laissées nombre de personnes étrangères sur le territoire français ou à ses frontières, privées de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux ;
– les difficultés rencontrées par les personnes étrangères pour faire reconnaître la légitimité de leurs parcours, leurs compétences et leurs droits ;
– les conséquences désastreuses de politiques principalement répressives, fondées sur une application « minimaliste » du droit d’asile, les conditions drastiques pour la délivrance de titres de séjour, la criminalisation de l’entrée irrégulière sur le territoire, la traque, la rétention et l’expulsion de personnes dont la seule faute est de ne pas disposer des bons papiers au bon moment ;
– les coûts humains et financiers exorbitants de ces politiques, que ne justifient ni la dangerosité fantasmée des personnes étrangères, ni les résultats attendus de la prétendue « fermeture des frontières », toujours démentie par les faits ;
– les entorses au droit international et aux conventions internationales ratifiées par la France, et les condamnations qui
ont été prononcées à son encontre par des juridictions européennes ou internationales ;
– la militarisation croissante des frontières, la création de régimes d’exception dans les zones frontalières ainsi que dans certains territoires ultra-marins, et leurs conséquences meurtrières ;
– l’absence de concertation avec les personnes étrangères et les acteurs de la société civile ainsi que l’absence d’évaluation des politiques mises en oeuvre depuis des décennies ;
– la mise en concurrence, à travers les discours et les décisions des pouvoirs publics, des personnes subissant toutes
formes de précarité, étrangères ou non ;
– la juste indignation, la mobilisation et la solidarité dont témoignent un nombre croissant de citoyen·ne·s partout sur le
territoire ;
Nous, citoyen·ne·s français·e·s et étranger·ère·s résidant en France, associations, collectifs et syndicats engagés à l’échelon local, national et international pour la défense des droits des personnes étrangères au sein des États Généraux des Migrations,
– sommes réuni-e-s au sein de 103 assemblées locales en France métropolitaine et d’outre-mer pour poser, dans la déclaration qui suit, les bases d’un renversement du discours dominant sur la question des migrations ;
– inscrivons la déclaration qui suit dans la continuité de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ainsi que de tous les engagements internationaux de la France en matière de respect des droits des personnes ;
– affirmons qu’il n’y a pas de « crise migratoire » mais une « crise des politiques migratoires » ;
– appelons toutes et tous à nous rejoindre pour promouvoir une politique migratoire fondée sur les droits fondamentaux et régie par les principes suivants :

1. Un accueil digne des nouveaux arrivants
1-1 Création de dispositifs de premier accueil, à dimension humaine, répartis sur l’ensemble du territoire, où pourraient
se rendre librement les personnes étrangères à leur arrivée sur le territoire ;
1-2 Principes de ces dispositifs :
– accueil inconditionnel ;
– prise en charge adaptée des personnes les plus vulnérables ;
– hébergement, a minima mise à l’abri ;
– information sur les possibilités offertes sur le territoire, sur les droits, sur les démarches à entreprendre, en tenant compte des projets de chacun·e ;
2. Un respect du droit d’asile effectif, qui ne soit plus prétexte à une logique de tri
2-1 Nécessité de rendre effectif le droit des personnes menacées de persécution à une protection internationale,
passant en particulier par :
2-2 – l’arrêt des renvois des personnes vers le pays d’entrée dans l’Union Européenne (suspension de l’application du règlement « Dublin ») ;
2-3 – la suppression des procédures accélérées ;
2-4 – l’abandon de la notion de pays d’origine sûrs ;
2-5 – l’élargissement des critères ouvrant droit au statut de réfugié pour prendre en compte les causes très variées d’exil forcé ;
2-6 – le rejet de toute mesure qui prive les réfugié·e·s potentiel·le·s d’un examen équitable de leur demande et de possibilités effectives de contester un refus de l’Ofpra, comme celles qui figurent dans le projet de loi actuellement en discussion ;
2-7 Le droit d’asile ne doit jamais être utilisé comme prétexte pour organiser une logique de tri, qui fait la distinction
entre les personnes étrangères qui auraient « vocation à » venir s’installer en France et les autres, qualifiées de
« migrants économiques » et considérées comme indésirables.
3. Vers une égalité des droits entre Français·e·s et étranger·ère·s présent·e·s sur le territoire
3-1 Respect effectif des droits fondamentaux, des textes internationaux ratifiés par la France (notamment concernant
la satisfaction des besoins fondamentaux, l’accès aux soins, à la scolarisation et à la formation professionnelle, les droits spécifiques dus aux personnes vulnérables…), via les mesures suivantes :
3-2 – Fin des contrôles au faciès ;
3-3 – Fin de toutes les formes d’enfermement et d’assignation à résidence pour entrée ou séjour irréguliers ;
3-4 – Respect du droit des mineur·e·s isolé·e·s aux dispositifs de la protection de l’enfance, sur la base de la présomption de minorité ;
3-5 – Droit à la régularisation pour les personnes résidant en France ;
3-6 – Autorisation de travail dès la signature d’un contrat de travail et/ou le constat d’une relation de travail
salarié ;
3-7 – Annulation des conditions spécifiques aux personnes de nationalité étrangère pour l’exercice d’un emploi ou la création d’une activité économique ;
3-8 – Accès à la formation (apprentissage de la langue, scolarisation des enfants, études, formation professionnelle) ;
3-9 – Élargissement de la reconnaissance de diplômes équivalents ;
3-10 – Suppression des conditions limitant le droit au regroupement familial ;
3-11 – Levée des barrières dans l’accès aux soins ;

4. Une reconnaissance des initiatives citoyennes dans l’accueil et le soutien aux personnes étrangères
4-1 – Suppression effective du « délit de solidarité » et de toute mesure d’intimidation à l’encontre des personnes qui
aident des étranger·ère·s de façon inconditionnelle et sans but lucratif.
4-2 – Reconnaissance des initiatives solidaires comme des actions d’intérêt général.
4-3 – Valorisation par les pouvoirs publics des manifestations de solidarité émanant de citoyen·ne·s ou de collectivités.
5. Modification des règles concernant l’accès au territoire français et politique internationale
5-1 Dans un souci de cohérence avec ce qui précède, il importe de réviser les règles d’accès au territoire français, fondées elles aussi sur une logique de tri, et de promouvoir ce changement au sein des instances européennes. En attendant la suppression des dispositifs discriminatoires de contrôles aux frontières :
5-2 – Abandon du règlement Dublin, droit des personnes étrangères au libre choix de leur pays de destination
5-3 – Libre circulation des personnes étrangères à l’intérieur de l’espace européen ;
5-4 – Fin des mesures d’exception dans les espaces frontaliers de la métropole ainsi que dans les Collectivités et  territoires d’Outre-mer ;
5-5 – Arrêt des politiques d’externalisation, de l’approche dite « hotspots » et de la multiplication de centres de tri sur les routes des migrant·e·s ;
5-6 – Fin des expulsions ;
6. Conditions de réalisation et de mise en oeuvre d’une telle politique alternative
6-1 – Fin de la logique de discrimination et de suspicion généralisée envers les personnes étrangères vulnérables, qui
conduit à des drames, des violences, des souffrances, des humiliations et du harcèlement ;
6-2 – Transfert des budgets engagés dans l’actuelle politique sécuritaire et répressive aux différents dispositifs d’accueil et d’accompagnement ;
6-3 – Changement de gouvernance : la politique migratoire ne doit plus être confiée au seul ministère de l’Intérieur.
Privilégier une approche interministérielle fondée sur le droit commun ;
6-4 – Formation des personnels administratifs, fonctionnaires et travailleurs sociaux à la compréhension des questions
migratoires, à l’interculturalité et à la logique de bienveillance ;
6-5 – Fin de l’impunité des agents de l’État en cas de violations des droits imprescriptibles des personnes étrangères :
systématisation des enquêtes de la hiérarchie et ordonnées par les tribunaux afin que soient sanctionnées les personnes responsables de ces manquements à leur mission ;
6-7 – Mise en place de cadres de concertation et de coopération entre la société civile et les autorités (sans que cela conduise à pallier les carences de l’État) ;
6-8 – Évaluation transparente et menée par des autorités indépendantes des politiques migratoires, avec un mécanisme qui engage les pouvoirs publics à tenir compte des recommandations.

ÉTAPE MÂCONNAISE DE LA MARCHE SOLIDAIRE POUR LES MIGRANTS : 28 MAI

Téléchargement de ce flyer : http://site.ldh-france.org/macon/files/2018/05/Flyer-recto-verso.jpg

Communiqué de presse du Collectif Monnier
Marche Solidaire pour les migrant.e.s
Préparation de l’étape mâconnaise du lundi 28 mai 2018

Une Marche Solidaire, de Vintimille-Douvres, 60 étapes, 1 400 km, pour l’accueil des migrants, contre le blocage des frontières, contre le délit de solidarité. Le Collectif Monnier et la LDH section de Mâcon, avec le soutien d’associations locales et de bénévoles, s’associent à cette Marche Solidaire en accueillant la 26e étape qui arrivera à Mâcon le lundi 28 mai 2018.
Une marche solidaire de plus de deux mois…
L’Auberge des Migrants, avec La Roya Citoyenne, Défends ta Citoyenneté (D.T.C.) et de très nombreux citoyens, associations, ONG, collectifs, organise une longue marche, du 30 avril au 8 juillet 2018.
… de Vintimille et la Roya à Calais et Douvres …
La Marche joindra la frontière franco-italienne à la frontière franco-britannique, deux frontières bloquées, l’une pour tenter d’empêcher les migrants d’entrer, l’autre pour les empêcher de sortir !
…pour l’accueil des migrants …
La Marche Solidaire vise à demander un véritable accueil des migrants. Le gouvernement actuel les refoule à la frontière, les laisse dans la rue, les décourage de rester, en détruisant les abris, refuse d’examiner la demande d’asile des « dublinés », rejette de nombreux mineurs isolés en leur déniant leur minorité, expulse, y compris vers des pays en guerre et des dictatures. A travers la future Loi Immigrations et Asile, l’état s’apprête à aggraver la situation des migrants et à favoriser leur expulsion.
… contre le blocage des frontières…
La Marche vise à protester contre le blocage des deux frontières, blocage inefficace, inhumain et coûteux qui oblige les migrants à prendre des risques énormes et enrichit les passeurs. Les migrants arrivant dans l’Union Européenne doivent pouvoir demander la protection de l’état européen de leur choix.
…contre le délit de solidarité…
La Marche Solidaire s’élève contre le délit de solidarité : au lieu d’encourager les citoyens à accueillir, à aider les migrants à s’abriter, à se nourrir, à se poser pour envisager leur avenir, l’état arrête, inculpe, condamne ces citoyens.
… pour collecter des fonds et susciter des donations en nature pour aider les migrants…
La Marche solidaire permettra de mettre en valeur les actions menées dans 60 villes-étapes, de collecter des fonds, de susciter des collectes de matériel, au bénéfice des actions à Calais et Grande-Synthe, dans la vallée de la Roya et dans d’autres localités.
… de façon colorée, gaie et ouverte…
La Marche sera l’occasion de rencontres, d’échanges. Rassemblements, cortèges, repas, concerts,
animations diverses, seront mis sur pied, dans un esprit festif, coloré, joyeux et ouvert au dialogue.
… 60 étapes, toutes organisées avec l’aide de relais locaux, toutes différentes …
30 à 50 marcheurs parcourront chaque étape. Les marcheurs inviteront les citoyens solidaires à les
rejoindre à l’entrée des villes-étapes. Le cortège se rendra dans un ou des lieux symboliques. Le dialogue avec la population sera appuyé par des stands, des expositions, des conférences-débats, des projections de films, des concerts… Repas partagé ou pique-nique permettront le dialogue convivial.
Le budget de la Marche Solidaire sera de près de 80 000 € (hébergement, repas, sécurité,
communication…), couverts par une participation financière des marcheurs, des collectes, le parrainage de marcheurs et d’étapes, l’aide de fondations et d’organisations nationales, des dons de particuliers…
Plus d’informations :
Site Internet http://www.laubergedesmigrants.fr/fr/la-marche-citoyenne
Etape 26 Belleville-sur-Saône – Mâcon/Sancé : trajet et déroulement de l’étape à l’arrivée dans Mâcon
Animations prévues :
16 h : Accueil Pont François Mitterrand (côté Bresse)
16h30 : Marche vers esplanade Lamartine
17h : Accueil musical et conférence de presse au pied de la statue Lamartine.
17h30 : Marche le long des quais jusqu’au parking Monnier.
18h : Prise en charge par voitures personnelles jusqu’à Sancé
18h30 : Arrivée au Château Lapalus de Sancé ; Installation tentes ; Bobologie (présence équipe médicale
avec médecin et infirmière).
19h30 : Table ronde
20h : Dîner partagé
21h : Concert
Contacts :
Brigitte Maître, 06 86 26 72 09,    brigitte.maitre@hotmail.com  coordinatrice
Michel Pelletier, 07 86 25 78 35,   peltmic@orange.fr   coordinateur
Collectif Monnier                              collectifmonnier@gmail.com
Prochaine réunion d’organisation : Mercredi 16 mai à 18h au local de la LDH, 6 rue de Crewe à Mâcon. La presse est conviée à cette réunion d’organisation.

 Téléchargement de ce communiquéInvitation presse organisation Marche solidaire 

Téléchargement de l’afficheVisuel étape Mâcon marche solidaire

 

 

 

MARCHE SOLIDAIRE POUR LES MIGRANTS : Mâcon ville-étape le 28 mai 2018

Information mise à jour le 5 mai, susceptible d’évoluer : consultez ce site

Point sur l’accueil à Mâcon le 28 mai

16h : arrivée et accueil au rond-point Est du pont F.Mitterand
16h30 : marche vers l’Esplanade Lamartine
17h : accueil musical et conférence de presse au pied de la statue de Lamartine
17h30 : marche le long des quais jusqu’au parking Monnier
18h : prise en charge par voitures personnelles jusqu’à Sancé
18h30 : arrivée au Château Lapalus de Sancé; installation tentes; bobologie(présence équipe médicale avec médecin et infirmière)
19h30 : table ronde
20h : dîner partagé
21h : concert
22h : fin de la soirée
Hébergement
-sous tentes dans le parc du château Lapalus
Repas
Solidaire et partagé entre caravane et Mâconnais, par exemple soupe préparée par caravane, libertaires et citoyens d’Hurigny. Et par ailleurs, on demande à chaque participant mâconnais d’apporter entrée froide ou dessert et boissons (vin ou jus de fruit)
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28 MAI 2018 : ÉTAPE A MÂCON DE LA
Marche Citoyenne et Solidaire
pour l’accueil des migrants, contre le « délit de solidarité », contre le blocage de la frontière franco-italienne
et de la frontière franco-britannique.

La Marche commence le 30 avril 2018 à Vintimille et se termine le 8 juillet à Douvres. Elle a aussi pour objectif de valoriser le travail des citoyens, des associations, des collectifs qui aident les migrants, dans les 60 villes-étapes, de créer du dialogue avec les citoyens.
Elle a aussi pour objectif la collecte de fonds et l’encouragement à la collecte des biens nécessaires aux migrants (vêtements, chaussures, couvertures, …)

Plus d’informations sur le déroulement de l’accueil à Mâcon seront publiées sur ce site.
En attendant on pourra s’informer sur l’organisation générale sur

https://www.laubergedesmigrants.fr/fr/la-marche-citoyenne/
et
https://www.roya-citoyenne.fr/2018/01/la-marche-citoyenne-vintimille-douvres-30-avril-breil-roya-vintimille-1er-mai-7-juillet-2018-calais-douvres/

CINÉ-DÉBAT le 27 AVRIL 2018 : film « LE VÉNÉRABLE W. »

«J’ai été dans un pays lointain pour une religion lointaine et je suis revenu avec quelque chose qui nous parle, à nous ici et de nous aujourd’hui…»
( Barbet Schroeder)

Le VÉNÉRABLE W.

De Barbet Shroeder, Suisse/France, 2017, 1h40

SYNOPSIS

En Birmanie, le « Vénérable W. » est un moine bouddhiste très influent. Partir à sa rencontre, c’est se retrouver au cœur du racisme quotidien, et observer comment l’islamophobie et le discours haineux se transforment en violence et en destruction. Pourtant nous sommes dans un pays où 90% de la population est bouddhiste, religion fondée sur un mode de vie pacifique, tolérant et non-violent.

Fichier du flyer ci-dessousLE VENERABLE W WEB