« Paroles de Bandits » de Jean Boiron-Lajous- Journée internationale des migrants-18 décembre 2019

MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2019 – 20 h. – Cinéma le Gyptis

Première de « Paroles de Bandits » de Jean Boiron-Lajous au cinéma Le GYPTIS de Marseille dans le cadre de la Journée internationale des Migrants.
En partenariat avec le Réseau Hospitalité Marseille, RESF 13, La Cimade Marseille, la LDH Marseille et ATTAC Marseille. Débat en présence de Jean-Pierre Cavalié et Philippe Chaudon, avocat.

Depuis la fermeture de la frontière entre la France et l’Italie en 2015, la vallée de la Roya est devenue le symbole de l’insoumission.
Les migrants bloqués à Vintimille continuent de passer en déjouant barrages et contrôles, aidés par certains habitants de la vallée. Dans cette enclave où des migrants espèrent atteindre un avenir meilleur,la solidarité des habitants est devenue un acte de résistance. À travers le récit de celles et ceux qui sont dans l’illégalité pour faire respecter des droits fondamentaux, « Paroles de bandits » raconte l’histoire de ce territoire et de tant d’autres…

? Sortie Nationale le 18 décembre dans le cadre de la Journée Internationale des Migrants

? Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=a0mC0D0OYpU

A QUAND UNE POLITIQUE D’ACCUEIL À MARSEILLE ?

Au moment où l’échec des politiques migratoires européenne et nationale entrainent une montée des populismes tout en restreignant les droits humains fondamentaux, des élus de villes et collectivités ont décidé de porter haut une bannière commune : celle de l’accueil inconditionnel.

En Italie, le Maire de Palerme a signé en 2015 la Charte « Mobilité humaine internationale : De la migration comme souffrance à la mobilité, comme droit de l’homme inaliénable ».

En France, à l’issue de la convention nationale sur l’accueil et les migrations de mars 2018, a été créée l’Association Nationale des Villes et Territoires accueillants -ANVITA- promouvant l’hospitalité avec, comme premiers signataires, les Villes de la Grande Synthe, Grenoble, Martigues, La Seyne sur Mer, Briançon…pour n’en citer que quelques-unes.

Dans nos quartiers, des initiatives citoyennes promeuvent des réponses aux impératifs de l’urgence humanitaire et d’intégration.

Aussi dans la continuité de la réflexion engagée dans le cadre des Etats Généraux de Marseille au printemps dernier, le collectif marseillais des Etats Généraux des Migrations -EGM- organise à l’occasion de la JOURNEE INTERNATIONALE DES MIGRANTS proclamée par l’ONU, une soirée débat sur l’accueil inconditionnel des personnes migrantes et/ou réfugiées :

Le Samedi 14 décembre à 17heures,

Dans les locaux de l’Institut Culturel Italien,

6 rue Fernand Pauriol, 13005 Marseille (M° Baille)

Le Maire de la ville de Palerme (liaison par Skype) et des élus de villes adhérentes à l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants – ANVITA- : Martigues, Briançon et La Seyne sur Mer… participeront à ces débats, ainsi qu’une chercheuse du CNRS mais aussi des associations et collectifs citoyens marseillais….

Associations Impliquées dans les Etats Généraux des Migrations Marseillais : CCFDT -Terre Solidaire, La Cimade, CGT Synpac, la Ligue des Droits de l’homme, Réseau Education Sans Frontière, Réseau Hospitalité, Réseau Universités sans Frontière,…

 

Traite des êtres humains. Avis de la CNCDH

Le 18 octobre 2019, le Gouvernement a présenté le second plan d’action national contre la traite des êtres humains (2019-2021), attendu depuis près de trois ans. Ce document ne répond pas aux attentes de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), rapporteur national indépendant sur la question. Cette dernière rappelle l’importance primordiale de la création d’un véritable mécanisme national pour l’identification et l’accompagnement des victimes de traite et d’exploitation, qui doit être au coeur de la stratégie française de prévention et de lutte contre ce phénomène. Elle souligne également que des écueils structurels majeurs font obstacle à toute application concrète de ce plan d’action national : sans calendrier ni budget, sa mise en oeuvre est en effet illusoire.
La CNCDH recommande donc vivement que le comité de coordination prévu par le plan se réunisse dans les plus brefs délais et définisse un plan stratégique annuel comprenant des échéances précises, des mesures détaillées, des indicateurs de suivi, un coût identifié par mesure et une source de financement dédiée.

LIRE LE RAPPORT CNCDH Traite des êtres humains

Les atteintes aux droits de l’enfant en France aujourd’hui

Il y a 30 ans, la France ratifiait la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide).
Cette Convention pose le principe selon lequel l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les enfants.
Elle définit des valeurs fondamentales à vocation universelle relatives au développement et à la protection des enfants, au-delà des différences sociales, culturelles, ethniques ou religieuses.
La convention et ses protocoles sont les premiers textes internationaux juridiquement contraignants en matière de droits de l’enfant : ils imposent des obligations aux cent quatre-vingt-quinze Etats qui les ont ratifiées, dont la France.
En revanche, ses dispositions ne sont pas encore toutes d’applicabilité directe devant les juridictions françaises.
Force est de constater que toutes les stipulations de la Convention ne sont pas effectives en France, actuellement.
Des atteintes aux droits de l’enfant peuvent être constatées dans le cadre des relations intrafamiliales comme dans le cadre institutionnel.

RETROUVEZ NOTRE VADEMECOM : Droits de l’enfant. vademecum-Cide

Retrouvez nos flyers :

Enfermement en CRA. Flyer-enfermement-en-Cra

Grande pauvreté. Flyer-grande-pauvreté

Justice des mineurs. Flyer-justice-des-mineurs

Outre-mer.Flyer-Outre-mer

Violences. Flyer-violences-intrafamiliales

Lettre ouverte aux députés les appelant à déposer une proposition de loi pour interdire l’enfermement administratif des enfants

Lettre ouverte de plusieurs organisations dont la LDH 

Mesdames les députées, Messieurs les députés,

Le 10 septembre 2018, le Parlement adoptait la loi dite « loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie». Alors que l’enjeu de l’enfermement administratif des enfants avait émergé des débats, vous vous étiez engagés à élaborer une proposition de loi pour y mettre un terme.
Un an a passé depuis. Un an pendant lequel l’enfermement d’enfants en centre de rétention administrative et en zone d’attente a continué de se développer. En 2018, 1221 enfants ont été enfermés en rétention à Mayotte et 208 dans l’hexagone. 232 mineurs isolés ont été placés en zone d’attente la même année (77 d’entre eux ont été refoulés). Or les résultats de vos travaux ne sont toujours pas publics et nous craignons aujourd’hui que ne soit jamais déposée la proposition de loi que vous vous étiez engagés à rédiger.

Depuis début 2019, l’absence d’une nouvelle loi protectrice a pourtant condamné 152 mineurs isolés à être maintenus en zone d’attente et 236 enfants supplémentaires à souffrir de la rétention (pour la seule métropole). Ils s’ajoutent aux 37 603 enfants qui ont été enfermés en rétention depuis 2010, du fait du statut migratoire de leurs parents, et qui resteront durablement traumatisés par cette expérience. Âgés pour la plupart de moins de 6 ans, confrontés à une situation angoissante où leurs parents ne sont pas en mesure de les protéger et de les sécuriser, ces enfants subissent des traumatismes psychiques de long terme.

Un an que la situation dans les centres de rétention empire: taux d’occupation en hausse, allongement de la durée de rétention, multiplication des suicides, des automutilations, des grèves de la faim, des émeutes ou des tentatives d’incendie. Pour preuve, le signal d’alarme lancé par les associations au début de l’été.

Un an que les drames s’accumulent : en mai dernier, une jeune fille de 16 ans enfermée au Mesnil Amelot a tenté de mettre fin à ses jours en avalant des pièces de monnaie. Le mois dernier, ce sont des enfants de 1 et 6 ans qui y ont été privés de liberté. Pas plus tard qu’il y a trois semaines, Aicha, 4 ans, est restée enfermée seule pendant 3 jours, avec de la fièvre et une otite, dans la zone d’attente de l’aéroport d’Orly et la semaine dernière 6 mineurs de 15 à 17 ans ont été maintenus en zone d’attente de Marseille après avoir traversé la méditerranée dans un container et manqué d’y suffoquer.

Dernièrement, plus de 170 000 personnes ont montré leur opposition à l’enfermement des enfants en signant la pétition de la Cimade ou en soutenant la campagne #VousAvezLaClé. Une mobilisation qui a notamment permis de rendre visibles les conditions insupportables de rétention au Cra du Mesnil Amelot, de rencontrer le préfet qui a placé le plus d’enfants en rétention l’année dernière et d’interpeller le Ministre de l’Intérieur. Une certitude : tant que l’enfermement administratif des enfants et des familles ne sera pas proscrit par la loi, les préfets continueront de l’utiliser, même par « commodité ».

En cette année de trentième anniversaire de la Convention des droits de l’enfant, et compte tenu de l’examen prochain par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies de la situation en France, c’est le moment de mettre enfin un terme à cette pratique. Le Comité l’a rappelé à maintes reprises : le fait d’enfermer un enfant au motif du statut migratoire de ses parents est toujours contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant et constitue une violation de ses droits. Cette position est d’autant plus pertinente lorsqu’un enfant se présente seul aux frontières.

Mesdames les députées, Messieurs les députés, vous avez su faire en sorte que cette question fondamentale émerge des débats et fasse l’objet d’un travail approfondi. Il est temps désormais de transformer cette opportunité en mesure concrète pour des centaines de jeunes enfants et d’adolescents. Votre responsabilité est grande. Nos associations espèrent que vous saurez l’assumer et déposer enfin la proposition de loi qui permettra de mettre un terme définitif à l’enfermement administratif des enfants en France.

Signataires : Sébastien Lyon, directeur général de l’Unicef France; Alexandre Moreau, président de l’Anafe; Christophe Deltombe, président de la Cimade; Christelle Mézières, directrice de l’ASSFAM groupe SOS-solidarité; Katia Dubreuil, présidente du syndicat de la magistrature; Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité; Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss; Véronique Fayet, présidente du Secours catholique – Caritas France; Jean François Quantin, co-président du Mrap; Joran Le Gall, président de l’Anas; Bernadette Forhan, présidente de l’Acat; Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty international France; Philippe de Botton, président de Médecins du monde; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme; Colette Duquesne, présidente de DEI-France

UN AN APRÈS – NI OUBLI, NI PARDON, PLUS JAMAIS ÇA, AGISSONS !

 

Grande marche en soutien à toutes les victimes,

Pour un logement digne, pour toutes et tous.

Samedi 9 novembre, 15h, Métro ND du Mont

Appel des citoyen·nes, collectifs d’habitants, syndicats et associations solidaires

Nous approchons d’une date historique, celle des effondrements de la rue d’Aubagne le 5 novembre dernier, qui ont fait 9 victimes. Fabien, Simona, Marie-Emmanuelle, Cherif, Niasse, Ouloume, Taher, Julien et Zineb, décédée suite à la répression policière. Près de 4000 personnes ont été délogées depuis, s’ajoutant à toutes les autres victimes du mal logement.

Les habitant.es, collectifs et associations n’ont depuis cessé, tous les jours, d’appeler et d’agir pour que le droit à la ville pour toutes et tous soit enfin respecté et que le mal logement et l’hébergement inconditionnel soient enfin considérés par les pouvoirs publics. Malgré l’urgence, aucune réponse à la hauteur des enjeux, mais une violence institutionnelle, un mépris de classe et une ville vendue depuis trop longtemps aux promoteurs immobiliers. Les habitant-es en sont les victimes, contraints de dormir dans des logements indignes propriétés de marchands de sommeil.

Retrouvons-nous par solidarité aux familles et leurs proches, dire d’une seule voix le refus de ce mépris et de cette violence institutionnelle et sociale et réaffirmer notre volonté d’une Marseille, vivante, populaire, accueillante !

Nous, citoyen.nes de toutes nationalités, collectifs, associations, syndicats, quelque soit nos luttes et par delà nos différences, appelons à s’unir pour une justice sociale et écologiste, pour la vérité, la justice et la dignité de toutes et tous. A nous de décider si ce moment doit entrer dans l’histoire de notre ville.

Répondons présent.es, aux côtés des proches des victimes. Rendez-vous samedi 9 novembre à 15h au cours julien, devant le métro Notre Dame du Mont

NI OUBLI, NI PARDON, PLUS JAMAIS ÇA, AGISSONS !

Premiers signataires :

AMPIL, Assemblée de la Plaine, Association des usagers des bibliothèques de Marseille, BDS France – Marseille, CGT Educ action 13, CNT-SO, Collectif d’Air-Bel « il fait bon vivre dans ma cité » , Collectif de la Cabucelle, Collectif des écoles du 3ème arrondissement, Collectif des écoles de Marseille, Collectif des États généraux de la Culture, Collectif des habitants organisés du 3ème, Collectif du 5 novembre – Noailles en colère, Collectif habitants de Maison Blanche, Collectif Mémoires en Marche, Conseil citoyen du 1/6, Didac’ Ressources, El Mamba, Emmaüs, Etats généraux des migrations, FSU13, FUIQP Sud, Gilets Jaunes du Toursky, Groupe de Veille Busserine, L’art de vivre, La marche mondiale des femmes 13 PACA, Les amoureux des bans publics, Les Co-citoyens, Ligue des Droits de l’Homme Marseille, Marseille féministe, MRAP 13, Osez le Féminisme ! 13, Quartiers Nord/Quartiers Forts, RESF 13, Salariés du McDo St Barthélémy, Santé sans frontière – MadOhane, Solidaires 13, Sud éducation 13, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, UD CGT 13, UL CGT Centre-Ville, Un Centre-Ville pour Tous, Emmaüs, Alternatiba Marseille,…

 

Solidarité avec les habitants du 59 St Just ! Pour le respect des droits des demandeurs d’asile et des mineurs laissés à la rue!

Le 14 octobre on fête la Saint Juste à St Just !

Plusieurs Juste ont été déclarés saints, toujours pour avoir défendu les droits de leurs semblables.

Depuis 10 mois, le squat du 59 avenue de St Just accueille des mineurs et des demandeurs d’asile, laissés délibérément à la rue par les institutions chargées de les mettre à l’abri. Les organisations signataires, excédées par les positions récentes du Conseil Départemental qui considère le squat comme un endroit où il fait bon vivre pour des mineurs isolés, et de la Préfecture résolument silencieuse à ce sujet, appellent à fêter la Saint Juste.

Pour faire de cette date un jour de solidarité et d’expression politique :

-Nos différentes interpellations sont restées inefficaces et nous continuerons à dénoncer le non-accueil de ceux qu’on appelle « étrangers »

-Des dizaines de mineurs, des centaines de familles, vivent dans la plus grande précarité, à la rue, dans des bidonvilles ou dans des squats, en plus des 320 habitants du 59 St Just.

-Il n’est pas juste que les droits des mineurs, des demandeurs d‘asile ne soient pas respectés

-Il n’est pas juste que le Conseil Départemental, que la Préfecture, se reposent sur la solidarité pour assumer les responsabilités et obligations légales qui leur incombent

-Mais il est juste que notre devoir de solidarité s’exerce envers tous ceux dont les droits fondamentaux sont bafoués.

Pour toutes ces raisons, nous vous convions lundi 14 octobre à 18h à une conférence de presse au squat, avec prises de parole des habitant.es et des différentes organisations solidaires. Une salle de presse sera mise à disposition. Nous continuerons la soirée par un repas partagé et un concert de musique africaine animé par le groupe Yancouba Diébaté & Wato.

Le 17 octobre, c’est le procès de l’occupation du squat. Rendez-vous devant le TGI à 14h, tables d’infos des différentes organisations, prises de parole, et départ ensemble pour rejoindre le cercle de silence à l’angle Canebière – Cours St Louis à 17h30.

Durant cette semaine, il s’agit de rappeler que nous sommes toujours là, non pour pallier la démission de l’Etat et du Département, mais pour les contraindre enfin à transformer leurs promesses en actes, et à mettre en œuvre leurs obligations légales.

Contact : collectif 59 St Just

Tél 07 51 16 30 59

Premiers signataires : Collectif MIE 13, Association Katilla, CIMADE, RESF 13, Emmaüs, CCFD-Terre Solidaire, collectif El Manba, LDH Marseille, collectif Coup de Pouce aux Migrants de la Gare St Charles, Fondation Abbé Pierre

AFFICHE 14 17 octobre

Reconnaissance faciale: Refusons l’expérimentation

Lettre ouverte aux proviseurs et aux communautés éducatives des lycées Ampère de Marseille et des Eucalyptus de Nice.

Le conseil régional SUD PACA a décidé d’utiliser vos deux établissements pour expérimenter le contrôle de l’accès aux établissements d’enseignement par reconnaissance faciale ; vos établissements se trouvent désormais en première ligne dans une bataille qui pourrait être décisive, non seulement pour vos communautés éducatives, mais aussi pour toutes celles de France.

Ce qui est en jeu, c’est avant tout d’accoutumer les adolescentes et adolescents dont vous avez la responsabilité à ce type de contrôle, afin qu’ils finissent par l’accepter.

Ce qui est aussi en jeu, ce n’est pas le confort d’un inutile contrôle d’accès qui se prétend infaillible, mais la liberté d’aller et de venir sans être en permanence sous la surveillance de dispositifs électroniques à l’intérieur comme à l’extérieur des établissements ; pour vous, comme pour tous les autres établissements de France qui seront soumis à ces contrôles invasifs si vous les acceptez à Nice et à Marseille.

Les promoteurs du dispositif vous assurent que vos libertés individuelles seront sauvegardées et garanties par ce type de contrôle, mais une fois mis en place, vous ne pourrez plus empêcher des évolutions encore plus invasives, voire vous n’en serez même pas informés. Ce sera trop tard et vous ne pourrez plus vous opposer à l’interfaçage de ce contrôle d’accès avec toute une série d’autres contrôles de la population existant déjà dans vos villes, sous le prétexte de « safe city ». 

Si le contrôle par reconnaissance faciale venait par malheur à se mettre en place dans vos lycées, si vous cédez, vous ne constituerez qu’un maillon dans le contrôle généralisé et permanent de la population, de nos faits et gestes, qui est en train de se mettre peu à peu en place. 

Nous vous appelons donc à refuser cette expérimentation.

La Quadrature du Net     

Les Sections de Nice et de Marseille de la Ligue des droits de l’Homme

 

Syrie : arrêtons d’urgence l’engrenage. Solidarité avec le peuple Kurde

Communiqué LDH

Les livres d’histoire retracent le cynisme sans limites de responsables politiques maniant la ruse, la déloyauté, la cruauté…

L’actualité de ces derniers jours nous fait vivre cela.

Trump, le Président américain, s’est entendu avec Erdogan, le Président turc, pour que le second puisse s’attaquer aux Kurdes. Ceux-là mêmes qui ont joué le rôle décisif pour détruire les troupes de Daech en Syrie, permettant aux soldats américains de n’être engagés qu’en soutien.

Trump explique son lâchage par le fait que « les Kurdes n’ont pas participé au débarquement de 1944 en Normandie ». S’adressant aux critiques venant d’Europe, Erdogan affirme dans un meeting va-t-en-guerre à Ankara,

« Reprenez-vous, Union européenne. Je le dis encore une fois, si vous essayez de présenter notre opération comme une invasion, nous ouvrirons les portes et vous enverrons 3,6 millions de migrants ».

Les temps semblent révolus où la parole donnée, l’accord conclu, le compromis établi étaient respectés. Un monde sans foi ni loi est un monde où le plus fort dicte sa loi, où le plus faible n’a rien d’autre à faire que des actions de vengeance désespérées.

Ce monde n’est pas un monde de tous les droits de l’Homme. Ce monde est un monde qui court à sa perte.

L’espoir ne reviendra que si ceux qui ne veulent pas un monde dirigé par la barbarie sauvent le peuple kurde du sort que Trump et Erdogan veulent sceller.

Il faut arrêter l’engrenage. La LDH demande aux autorités françaises d’agir pour arrêter cela. Maintenant !

Paris, le 10 octobre 2019

REJOIGNEZ LA CAMPAGNE TECHNOPOLICE !

Portiques de reconnaissance faciale à l’entrée des établissements scolaires !

Surveillance en temps réel des réseaux sociaux !

Surveillance totale de l’espace urbain!

Police prédictive…!

STOP !

Pour constituer un groupe à Marseille Contactez-nous : ldhsectionmarseille@gmail.com

et participez au forum sur le site:  https://technopolice.fr/

Lire le communiqué commun LDH, Quadrature du Net, FCPE, CGT-Educ. Lire la suite