Syrie : arrêtons d’urgence l’engrenage. Solidarité avec le peuple Kurde

Communiqué LDH

Les livres d’histoire retracent le cynisme sans limites de responsables politiques maniant la ruse, la déloyauté, la cruauté…

L’actualité de ces derniers jours nous fait vivre cela.

Trump, le Président américain, s’est entendu avec Erdogan, le Président turc, pour que le second puisse s’attaquer aux Kurdes. Ceux-là mêmes qui ont joué le rôle décisif pour détruire les troupes de Daech en Syrie, permettant aux soldats américains de n’être engagés qu’en soutien.

Trump explique son lâchage par le fait que « les Kurdes n’ont pas participé au débarquement de 1944 en Normandie ». S’adressant aux critiques venant d’Europe, Erdogan affirme dans un meeting va-t-en-guerre à Ankara,

« Reprenez-vous, Union européenne. Je le dis encore une fois, si vous essayez de présenter notre opération comme une invasion, nous ouvrirons les portes et vous enverrons 3,6 millions de migrants ».

Les temps semblent révolus où la parole donnée, l’accord conclu, le compromis établi étaient respectés. Un monde sans foi ni loi est un monde où le plus fort dicte sa loi, où le plus faible n’a rien d’autre à faire que des actions de vengeance désespérées.

Ce monde n’est pas un monde de tous les droits de l’Homme. Ce monde est un monde qui court à sa perte.

L’espoir ne reviendra que si ceux qui ne veulent pas un monde dirigé par la barbarie sauvent le peuple kurde du sort que Trump et Erdogan veulent sceller.

Il faut arrêter l’engrenage. La LDH demande aux autorités françaises d’agir pour arrêter cela. Maintenant !

Paris, le 10 octobre 2019

REJOIGNEZ LA CAMPAGNE TECHNOPOLICE !

Portiques de reconnaissance faciale à l’entrée des établissements scolaires !

Surveillance en temps réel des réseaux sociaux !

Surveillance totale de l’espace urbain!

Police prédictive…!

STOP !

Pour constituer un groupe à Marseille Contactez-nous : ldhsectionmarseille@gmail.com

et participez au forum sur le site:  https://technopolice.fr/

Lire le communiqué commun LDH, Quadrature du Net, FCPE, CGT-Educ. Lire la suite

Nous poursuivrons « en réunion » nos actions pour le respect des droits !

Avec l’ensemble des marseillaises et des marseillais scandalisés de la façon dont la puissance publique gère dans cette ville l’habitat indigne et le déficit de logements pour les plus précaires contraints de survivre dans des conditions innommables au profit très souvent de marchands de sommeil, nous poursuivrons « en réunion » et malgré les poursuites judiciaires nos actions pour le respect des droits !

L’image contient peut-être : 4 personnes, plein air
Lire le communiqué du Collectif du 5 Novembre !

« A Marseille, les autorités publiques ont abandonné la question de l’habitat indigne, laissant prospérer les marchands de sommeil et accentuer la précarité résidentielle des plus démunis. Près de 3500 personnes ont été délogées depuis les effondrements de la rue d’Aubagne, où 8 personnes sont mortes. Mais plutôt que d’agir, on préfère museler ceux qui accompagnent ces familles dans leur droit. Kevin Bhema Vacher est un des membres actifs du C5N. Il était depuis hier en garde à vue! Son crime: s’être montré solidaire depuis plus de 10 mois pour que les familles délogées soient traitées humainement et dignement.

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Solidarité avec Montassar IDOUDI, jeune lycéen menacé d’expulsion !

La place de Montassar est au lycée!

« Nous les élèves du Lycée professionnel Jean-Baptiste Brochier à Marseille refusons que notre camarade Montassar IDOUDI soit enfermé dans un centre de rétention. Comme lui nous avons 18 ans, et sa place est d’être avec nous au lycée afin qu’il y obtienne son diplôme.
Toute l’équipe pédagogique souligne son sérieux, son investissement et ses progrès depuis son arrivée au lycée.
Renvoyer Montassar en Tunisie où personne ne l’y attend, où personne ne le prendra en charge est irresponsable car c’est l’exposer à des risques graves pour sa personne. Son père est décédé, et il vit ici avec sa mère et ses jeunes frère et sœur.
Nous refusons son enfermement et son expulsion en Tunisie. Nous demandons à Monsieur le Préfet des Bouches-du-Rhône qu’il le laisse poursuivre sa scolarité au lycée afin d’assurer son avenir. »

Signez la pétition : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article56207

MARCHE POUR UNE VIE ET DES LOGEMENTS DIGNES

Le Collectif des habitants de Maison Blanche, après l’incendie qui a ravagé leur cité le vendredi 23 août, appelle à une journée de protestation le samedi 7 septembre à partir de 10H sur le lieu du sinistre puis à une grande marche de tous les Marseillais précédée d’un picnic à midi Porte d’Aix. Les participants se rendront ansuite au Vieux Port à 14H et rejoindront enfin la Mairie centrale, pour que de tels  drames ne se reproduisent plus. 
Une trentaine de collectifs, associations, syndicats et autres organisations ont signé l’appel à cette manifestation : nous les rejoignons et nous unissons pour le droit à un logement pour toutes et tous, pour la justice sociale et pour une vie digne. Après l’incendie de Maison blanche, tous les Marseillais s’unissent en solidarité. Depuis 10 mois et les drame du 5 novembre, 3500 personnes ont été délogées. La Mairie et l’Etat restent incapables de gérer cette crise humanitaire. La seule réponse a été la répression policière des habitants qui organisent seuls la solidarité avec les délogés.

Plusieurs rendez-vous sont fixés pour converger avec tous les quartiers :
10h Maison blanche, boulevard Danielle Casanova
11h Place Gaffo à la Belle de mai, 
12h Porte d’Aix où se tiendra un picnic
14h le Vieux port puis la Mairie centrale

merci à tous nos soutiens et tous nos camarades de lutte
Signataires : Collectif des habitants de Maison Blanche, Collectif du 5 novembre, Noailles en colère, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, Ligue des Droits de l’Homme Marseille, Un Centre-Ville Pour Tous, Collectif le Panier en colère, Marseille féministe, Association des usagers de la BMVR , CEM – collectif des écoles de Marseille, DAL Marseille, Groupe de veille Busserine, Collectif de veille et soutien psychologique, Osez le féminisme 13, CGT Educ’action 13, Association Réinventer la Gauche, Association des locataires d’Air-Bel « Il fait bon vivre dans ma cité », Association « L’évêque family projet » (Campagne l’évêque), Collectif des Bourely, Collectif de la Cabucelle, Collectif Kallisté , Collectif Mémoire en Marche, Assemblée de la Plaine, Emmaus, salariés de McDo St Barthélémy, MadMars, Ballon Rouge, Engagements citoyens, Maison du peuple Marseille…

L’adjoint Ruas, visage de l’indignité municipale

Vendredi 23 août, un incendie ravage la Maison Blanche, copropriété dégradée du 14e arrondissement de Marseille. 24 familles sont évacuées, une soixantaine de personnes, traumatisées. Une journée entière, la situation stagne, les habitants sont piégés dans les mailles de l’administration marseillaise : pas d’eau, pas de nourriture, pas d’informations ni de droits. Devant l’incapacité de la mairie à assurer une prise en charge digne, les citoyens organisent depuis une semaine les repas et de nombreux hébergements en hôtel.
La situation de la Maison Blanche n’est pas nouvelle. Le 11 janvier 1981, une explosion de gaz avait fait 8 morts dans cette copropriété dégradée, dangereuse, connue des pouvoirs publics et notamment des services aujourd’hui sous la tutelle de l’adjoint au maire à la sécurité civile, M. Julien Ruas. Ces dernières années, de nombreux signalements avaient été envoyés à son administration pour dénoncer l’état d’insalubrité et d’indécence des logements, sans réponse. Au point que la semaine dernière, il y aurait pu y avoir à nouveau des morts dans un drame annoncé. Tout le monde garde à l’esprit le drame du 5 novembre 2018, où huit habitants de la rue d’Aubagne sont morts dans l’effondrement de leur immeuble. Lire la suite

Maison Blanche : Pour un relogement immédiat !

Une semaine après l’incendie du bat G de la cité Maison Blanche dans le 14°, les habitants sont toujours dans l’incertitude avec un légitime sentiment d’être abandonnés.

Pour l’heure toujours point d’arrêtés de péril ou de police générale, qui permettraient aux habitants délogés de bénéficier du cadre négocié dans la charte du relogement des personnes évacuées.

Si des familles ont l’assurance de pouvoir bénéficier encore de quelques nuits d’hôtels, d’autres sont déjà contraintes à regagner leur logement, sans électricité, gaz et eau.

Aucun élu, aucun fonctionnaire, aucun expert, aucun marseillais quelle que soit sa condition sociale et ses convictions politiques n’accepterait de réintégrer ce bâtiment dans les conditions présentes.

Nous attendons de la puissance publique, Etat et Ville de Marseille, d’autres réponses que celles des bureaucrates qui confondent le traitement des co-propriétés délabrées avec la prise en compte des personnes délaissées depuis des années.

Nous exigeons une véritable politique du logement social à la hauteur des besoins, et dans l’immédiat, le relogement de tous les habitants du bâtiment G.

Aucune loi ni aucun règlement n’empêche de faire mieux et vite. C’est une question de volonté politique.

Notre mobilisation et soutien aux habitants ne faibliront pas tant que cette situation perdurera.

Marseille le 29 aout 2019

 

Pour une charte du relogement à Marseille

Depuis le 5 novembre, plus de 2600 personnes ont été délogées à Marseille dans des conditions précaires, incertaines. Hôtels avec des enfants, changements récurrents, fin de la gratuité de la cantine, réintégrations dans leur logement calamiteux, la situation est intolérable dans la 2eme ville de France.
Les délogés ont besoin de votre soutien. Ils ont contribué à une charte du relogement avec les associations et collectifs qui militent au quotidien pour que soit sécurisé le processus et que leurs droits soient respectés.

Après avoir adopté le principe d’une charte, la mairie de Marseille freine des quatre fers !

Si nous atteignons 10 000 signatures, notre propositions devra être votée lors du prochain conseil municipal.
https://lemouvement.ong/pour-une-charte-du-relogement-a-marseille/

Sauvage agression d’un membre de Roya citoyenne

Sauvage agression d’un membre de Roya citoyenne

En pleine nuit, de samedi à dimanche 14 avril, un membre actif de Roya citoyenne qui héberge et accompagne en toute légalité des demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives, s’est sauvagement fait agresser à son domicile à Contes par une quinzaine de jeunes, certains munis d’armes blanches. Ils ont entièrement détruit son véhicule, brisé toutes les vitres de son appartement, saccagé par des objets lancés depuis l’extérieur. Notre ami a dû être hospitalisé en urgence avec perte de connaissance, traumatisme crânien et de nombreuses contusions avec points de suture causés par les projectiles. Les demandeurs d’asile qu’il accueillait et lui-même sont gravement traumatisés psychologiquement, et ce d’autant plus que cet acte prolongeait une première agression subie à son domicile il y a quelques semaines…

Avec rage, amertume, et une profonde inquiétude pour l’avenir, nous dénonçons les cyniques stratégies de politiciens telles, par exemple, les récentes déclarations du ministre de l’intérieur qui s’autorise à reprendre des allégations de politiciens de l’extrême droite italienne associant des ONG aux passeurs… Elles visent ces mêmes voix dans notre pays et, en banalisant ces idées nauséabondes et dangereuses de funeste mémoire, alimentent la haine de l’Autre, et légitiment les pires actes comme à Contes.

Nous attendons du Procureur le même acharnement à trouver et poursuivre ces agresseurs barbares que celui qu’il met dans la poursuite des citoyens engagés dans la solidarité envers les personnes migrantes dans les Alpes-Maritimes !

Le 17/4/2019,

Roya citoyenne, LDH 06, LDH comité régional Paca, MRAP 06, Habitat et Citoyenneté

Fin de la trêve hivernale : Un moratoire sur les expulsions

Fin de la trêve hivernale : Les associations  demandent un moratoire sur les expulsions et des mesures fortes pour rendre effectif le droit au logement.

Le Collectif ALERTE PACA, dont la LDH est membre, interpelle aujourd’hui les pouvoirs publics sur la situation dramatique dans laquelle se trouvent des milliers de personnes, mal logés et sans logis, en particulier à Marseille, dans une région déjà marquée par l’insuffisance de logements sociaux et la saturation des dispositifs d’hébergement. Lire la suite