[infocom-ldh] Communiqué LDH « La LDH introduit diverses actions contentieuses contre la prorogation de l’Etat d’urgence »

Communiqué LDHParis, le 10 décembre 2015

 

La LDH introduit diverses actions contentieuses contre la prorogation de l’état d’urgence

 

La prorogation de l’état d’urgence ne peut être la réponse aux attentats du 13 novembre, comme la LDH et de multiples organisations ont déjà pu l’exprimer par un appel unitaire du 25 novembre dernier. De multiples mesures prises sur son fondement, telles des assignations à résidence ou encore des perquisitions, ont déjà démontré les dérives inhérentes à ce régime d’exception.

 

La LDH, représentée par maître Spinosi, a donc décidé d’introduire un recours pour excès de pouvoir à l’encontre du décret du 14 novembre 2015 et de la circulaire du 25 novembre 2015 organisant l’application de cet état d’urgence. A cette occasion, la LDH proposera à la haute juridiction administrative de transmettre au Conseil constitutionnel trois questions prioritaires de constitutionnalité portant sur la conformité des règles régissant l’assignation à résidence, les perquisitions et les restrictions à la liberté de réunion au regard des graves atteintes portées aux libertés fondamentales constitutionnellement garanties.

 

Parallèlement, la LDH interviendra volontairement ce vendredi en soutien de sept recours contre des décisions d’assignation à résidence portés devant le Conseil d’Etat statuant en référé.

 

La LDH se réserve en outre la possibilité, en cas de renouvellement de l’état d’urgence, d’engager toute nouvelle action contentieuse à son encontre.

 

 
 

[infocom-ldh] Tribune « Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute » #DeboutContreLeRacisme

Tribune publiée dans le journal Libération du 10 décembre 2015, p. 24, et sur Liberation.fr.Retrouvez toutes les vidéos de la campagne sur Youtube.

Visitez la plateforme www.deboutcontreleracisme.org et portez la voix des victimes.

« Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute »

— 9 décembre 2015

Devant la montée des racismes, les principales associations antiracistes ont obtenu que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme soit érigée « grande cause nationale 2015 ».

L’année 2015 fut une année terrible pour notre société. Touchée par des attentats en janvier, elle l’a été à nouveau le mois dernier, suite à la sanglante chevauchée de terroristes se réclamant d’un islam dévoyé et trahi pour frapper de mort la jeunesse parisienne. Le but des terroristes était clair et fut d’ailleurs théorisé il y a déjà plusieurs années : provoquer, par ces actes macabres, la montée des tensions au sein de la société française et entraîner un cycle de haines et de vengeances entre les musulmans et les non-musulmans.

Quelques années plus tôt, une telle entreprise aurait presque prêté à sourire tant elle serait apparue frappée du sceau de l’inanité. Mais, dans la France de 2015, ce sont celles et ceux – en tant qu’individus, responsables politiques ou «intellectuels» – dont le projet est d’instiller les germes de la haine qui semblent avoir le vent en poupe.

Dans notre pays, travaillé par les mauvaises passions du racisme et de l’antisémitisme, une ministre peut être comparée à une guenon du fait de sa couleur noire, les Roms peuvent être maltraités par les mots et par les actes en une quasi-impunité, les musulmans peuvent se trouver réduits régulièrement à la catégorie des terroristes présents ou à venir, les immigrés et leurs enfants peuvent être frappés de ce discours invasif de la « remigration » qui les promet à une expulsion massive, les juifs peuvent même voir leurs enfants tués dans des écoles et les magasins qu’ils fréquentent, attaqués à l’arme de guerre.

La France a souvent été travaillée par des propos de haine et des actes de racisme. Mais ces propos et ces actes provoquaient l’indignation de la majorité et disqualifiaient leurs auteurs. La dynamique actuelle est celle de l’inversion de cet heureux état d’une société qui se caractérisait par un vivre-ensemble intégrant l’ensemble de ses enfants, quelles que fussent leur couleur de peau, leur religion ou leur origine.

C’est à partir de ce constat que les associations antiracistes que nous représentons ont sollicité que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme soit érigée « grande cause nationale en 2015 ». Demande à laquelle le gouvernement a répondu favorablement.

La campagne de spots, qui sont diffusés depuis samedi 28 novembre sur les chaînes de télévision et dans les salles de cinéma, vise à remobiliser l’ensemble des citoyens sur cette lutte essentielle à la construction et à la projection vers l’avenir de notre société. Vivre en société démocratique ne nécessite pas simplement des mécanismes institutionnels. Car la démocratie ne peut être que la loi de la majorité. Vivre en société nécessite la capacité de chaque citoyen à faire preuve d’empathie vis-à-vis de la souffrance de l’Autre et de volonté de faire cesser cette dernière.

Le grand écrivain Lamartine exprimait cette disposition d’esprit par une phrase que nous avons reprise comme slogan de la campagne : « Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute ».

C’est de cet esprit que chaque citoyen est amené à s’inspirer afin de construire une France fraternelle, une France qui tourne le dos aux replis identitaires, une France composée d’hommes et de femmes capables, ensemble, de rêver et de bâtir un avenir plein de promesses.

Par Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Renée Le Mignot, Jean-Claude Dulieu, et Augustin Grosdoy, coprésidents du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, Françoise Dumont et Pierre Tartakowsky, présidente et président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme

 

 

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MARCHE POUR LA PAIX AU KURDISTAN / SAMEDI 17 OCT / 16h30 MARSEILLE

SOLIDARITE AVEC LE KURDISTAN

PAIX ET ELECTIONS LIBRES

EN TURQUIE
MARCHE POUR LA PAIX AU KURDISTAN

(Départ Haut de la Canebière, Métro Réformés – Arrivée Vieux Port)

SAMEDI 17 OCTOBRE – 16H30

Depuis le 24 juillet, le président turc Recepp Erdogan, a pris la lourde responsabilité de mettre fin au processus de Paix, en faisant bombarder massivement les bases arrière des forces militaires du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan)
Sous le prétexte de combattre le terrorisme, il place sur un pied d’égalité Daesh et le PKK. Or la Turquie a soutenu Daesh, et lui a apporté un soutien militaire et logistique. On ne peut comparer un mouvement de résistance, tel que, le PKK, à une organisation, comme Daesh qui a érigé la barbarie en idéologie et en pratique de gouvernance. 
Cette situation de violence et de guerre vise à empêcher les kurdes de voter le 1er novembre prochain. 
En réalité Erdogan refuse que la construction d’une société démocratique, égalitaire, autonome au Rojava (Kurdistan syrien) se répande dans le Kurdistan turc.
Avec ces élections anticipées, Reccep Erdogan veut passer en force en faisant payer aux kurdes, leurs votes, des élections législatives du 7 juin 2015. En effet, le HDP (Parti Démocratique des Peuples), avec ses 80 député(e)s lui a fait perdre la majorité et l’espoir de changer la Constitution. 

En emprisonnant journalistes, avocats, magistrats, syndicalistes et opposants sa politique autoritaire est de plus en plus rejetée par la société turque.

Entre lois liberticides et guerre civile, la Turquie est au bord de l’explosion. 

Or, une guerre en Turquie provoquera un afflux de réfugiés qui prendront le chemin de l’exode à la recherche de paix et de sécurité. 
Les kurdes sont les plus farouches opposants à Daesh. A Kobané en Syrie, au mont Sinjar en Irak, ils ont mis en déroute Daesh et sauvé des milliers de civils, ils ont droit à la reconnaissance de la France et de la communauté internationale.

Au lieu de soutenir la politique de la Turquie la France doit peser de tout son poids pour que cessent les violences et les destructions. 
La Turquie doit cesser son agression contre le peuple kurde et reconnaître son droit à vivre en Paix dans le respect de son identité et de sa culture.
Premiers signataires : Centre Démocratique de la Communauté Kurde Marseille, Ligue des Droits de l’Homme 13, MRAP 13, Parti de Gauche, PCF 13, Solidarité & Liberté, 
Les organisations souhaitant être signataires, peuvent nous faire parvenir leur accord à l’adresses suivante : solidarite.et.liberte@gmail.com. 

Cette appel sera clôturé mercredi 7 octobre.

ASILE ! C’EST UN DROIT ! RASSEMBLEMENT MERCREDI 16 / 18H / VIEUX PORT

 ASILE ! C’EST UN DROIT !

RASSEMBLEMENT MERCREDI 16 SEPTEMBRE À PARTIR DE 18H

OMBRIÈRE DU VIEUX PORT

 Ensemble, nous demandons :

– que tous les réfugiés soient accueillis dans des conditions respectueuses de leur dignité.
– une suspension des accords de Dublin et leur révision.
– l’organisation d’un grand débat public sur la question des réfugiés.
  

Premiers signataires :

MRAP – CIMADE – LDH13 – PASTORALE DES MIGRANTS – FSU13 – SGEN CFDT- SOLIDAIRES13 – CGT EDUC’ACTION13 – SAF – Asso Front de gauche – ENSEMBLE – PALESTINE13 – AFPS – RESF – OVEO – FÉDÉRATION LÉO LAGRANGE – Marche Mondiale des Femmes13 – BALLON ROUGE – RÉSISTER AUJOURD’HUI – AMOUREUX AU BAN – MOUVEMENT DE LA PAIX –
Pour la LDH 13

Bernard Eynaud

Urgence réfugiés -rassemblement aujourd’hui à 17h au vieux port

L’appel : #Pasennotrenom à retrouver sur Facebook

Plus de 3000 personnes, hommes, femmes, enfants, sont mortes ces derniers mois en essayant de rejoindre nos côtes, nos pays, nos villes.

Simples citoyens ne pouvant rester indifférents à une tragédie humaine qui déshonore la France et l’Europe, nous promettons de nous retrouver chaque semaine Place de la République:

Pour montrer notre solidarité et marquer notre indignation.

Pour demander l’accueil des réfugiés et le respect de la dignité humaine de tous les migrants.

Pour dire que l’Europe ne peut se hérisser de murs et transformer ses mers en charniers sans perdre son âme. Notre âme.

Pour affirmer que pareilles politiques répressives menant à tant de drames humains ne sauraient être menées en notre nom. Pas en notre nom!

Pour partager notre honte, mais aussi nos espoirs.

Les disparus de Méditerranée et les morts d’EuroTunnel, les noyés de la Mer Egée et les asphyxiés d’Autriche ont des noms et des destins.

Par-delà nos clivages politiques, nos divergences idéologiques ou nos choix religieux, laissons parler notre humanité et retrouvons-nous ce samedi 5 septembre à 17h Place de la République à Paris.
Signons, commentons, reprenons, partageons, et surtout descendons dans la rue samedi..

[infocom-ldh] Communiqué LDH : « Une dérive policière inquiétante »

Communiqué LDHParis, le 11 juin 2015

 

Une dérive policière inquiétante

 

L’appartement de Jean-Claude Lefort, ancien député, ancien président de l’Association France-Palestine solidarité, a fait l’objet d’une intervention de la Brigade anticriminalité dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 juin, pour des raisons encore obscures.

On ne peut que rapprocher ces faits de l’intervention policière particulièrement violente dont a été victime Pierre Stambul, coprésident de l’Union juive française pour la paix (UJFP), la nuit précédente, qui a été suivie de plusieurs heures de garde à vue.

Comme elle a déjà pu l’indiquer, la LDH condamne le processus, aujourd’hui croissant, de criminalisation de militants envers qui sont mises en œuvre des mesures policières grotesquement arbitraires. Elle demande au ministère de l’Intérieur et à l’institution judiciaire de faire toute la lumière sur ces événements particulièrement graves en termes d’atteinte aux libertés.

Elle en appelle au gouvernement afin que cesse une stratégie de tension et de contrainte violente à l’encontre de citoyennes et de citoyens exerçant leur droit légitime à l’expression publique de leurs opinions.

 

 

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[infocom-ldh] Communiqué LDH : « Evacuer, disperser, arrêter, enfermer, ça suffit ! »

Communiqué LDH Paris, le 9 juin 2015

Evacuer, disperser, arrêter, enfermer, ça suffit !

 

Quelques jours après l’évacuation du campement de la Chapelle à Paris, la majorité de ses occupants se retrouvent à la rue. Privés de contacts, de soutiens, des aides dispensées par les associations, ils tentent de se retrouver dans plusieurs arrondissements pour réorganiser leur survie. Lundi 8 juin, à 14 heures, pendant une distribution de nourriture organisée par des associations autour de la halle Pajol à Paris (18e arr.), la police a, sur ordre, brutalement dispersé ce rassemblement, interpellé plusieurs dizaines de personnes et interné une quarantaine de migrants au centre de rétention de Vincennes. 

 

Ceci n’est pas supportable. Mardi dernier, le préfet de Paris et la mairie de Paris affirmaient que l’opération d’évacuation du campement de la Chapelle serait exemplaire, qu’elle offrirait à tous les occupants du campement une solution adaptée et digne ! Aujourd’hui, ces personnes se retrouvent à la rue, privées des aides humanitaire et sanitaire mises en place par les associations.

 

Le harcèlement, les mensonges, les dispersions des migrants doivent cesser.

 

Notre pays ne pourra continuer à éviter le nécessaire débat sur l’accueil des réfugiés et des migrants. Ces femmes, ces hommes, ces enfants sont arrivés ici après des parcours douloureux. Les ignorer ne les fera pas partir, les maintenir dans des campements précaires ne les rendra pas invisibles. Les disperser ne constitue qu’une souffrance supplémentaire et les arrêter, une injustice. 

 

Les pouvoirs publics doivent changer de politique et répudier ces opérations de « nettoyage » et de communication, au profit d’un choix digne et fraternel d’accueil des migrants et des réfugiés. 

 

C’est pourquoi nous demandons que, dans l’immédiat :

– les personnes mises en rétention à l’issue de l’intervention de la police autour de la halle Pajol soient libérées ;

– qu’une solution transitoire soit mise en place avec, par exemple, l’ouverture d’un lieu d’accueil digne permettant d’organiser un suivi social et sanitaire et l’ouverture de droits pour le maintien sur le territoire, pour ceux qui le demandent.

 

 

Contact presse 

Feriel Saadni, service communication LDH : 01 56 55 51 08

 

 

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