Venez visiter l’AQUARIUS, le bateau de sauvetage de SOS MEDITERRANEE

SOS MEDITERRANEE et MEDECINS DU MONDE lancent leur première campagne de sauvetage en mer.
SOS MEDITERRANEE, en partenariat avec Médecins du Monde, lance à partir du 25 février une opération de sauvetage et d’aide médicale en mer Méditerranée.
En 2015, plus d’un million de personnes sont arrivées en Europe par voie maritime et 3 772 personnes ont péri, la plupart en tentant d’atteindre l’Italie. La mer Méditerranée constitue aujourd’hui la route la plus dangereuse au monde pour les migrants. 
Le projet de l’association SOS MEDITERRANEE est donc d’affréter l’Aquarius, un navire de 77 mètres qui sera positionné en haute mer, au Sud de l’Italie, à proximité de la zone où se produisent la plupart des naufrages. L’objectif : intervenir auprès des embarcations en difficulté pour sauver les vies de ceux qui sont en danger de mort en mer Méditerranée.
Une équipe de notre partenaire Médecins du Monde, composée de médecins, infirmières et personnels d’accueil, prendra en charge les naufragés. Equipé d’une clinique, de sanitaires, ainsi qu’un accès à l’eau potable, le navire pourra accueillir jusqu’à 500 personnes.
Ne manquez pas l’escale marseillaise de l’Aquarius ! Avant d’appareiller pour Lampedusa, le navire sera amarré le long du J4, pour une escale de 48h gracieusement offerte par le Port de Marseille.
Des visites du bateau et des animations musicales seront organisées le samedi 20 février à bord de l’Aquarius, jusqu’à son départ prévu à 18h. 
Plus d’infos sur le programme en pièces jointes. 

Venez nombreux et n’hésitez pas à diffuser dans vos réseaux. 
A très bientôt,

L’équipe SOS MEDITERRANEE

#TogetherForRescue

LA GRANDE TCHATCHE AVEC M. BENSAADA, A. FOUREST ET M. LAURENTIN – JANVIER 2016

Mardi 26 janvier

Émission : La Grande Tchatche

Sur Radio Grenouille
Pour parler de la crise de l’offre et de la demande politique, le Ravi invite Mohamed Bensaada (Quartiers Nord, quartiers forts), Alain Fourest (Economiste, urbaniste…), Mathieu Laurentin (Attac Marseille…).

La Grande Tchatche – jan. 2016

Lien vers l’émission
  Parler de politique avec les politiques (ou des acteurs de la vie sociale et culturelle), tel est le miracle que réalise tous les mois le mensuel le Ravi sur Radio Grenouille ! Une heure d’entretien sans concession… à retrouver dans la version papier du journal, avec d’autres enquêtes et reportages…
Articles liés :

La Grande Tchatche avec Jean-Marc Coppola – Novembre 2015

La Grande Tchatche avec F. Vigouroux, P. Dharreville, G. Benarroche – Décembre 2015

La Grande tchatche avec Sophie Camard – Septembre 2015

La grande tchatche avec Christophe Castaner – Octobre 2015

La Grande tchatche avec Elsa Di Méo – Octobre 2014

Travaux en cours de la section LDH Marseille Nord Sud

Lors de notre réunion mensuelle, nous avons travaillé ce soir notamment …

Sur l’état d’urgence

La fête du vivre ensemble à l’initiative du collectif de veille et de lutte contre l’extrême droite le dimanche 22 mai

La fête de la fraternité du 20 au 21 mai à l’initiative de Richard Martin, directeur du Toursky

Sur la situation des Roms de Frais Vallon

La réforme de la place de la Plaine

Sur les contacts et sollicitations adressées à notre section

Sur notre communication

Sur la recherche portant sur les comparutions immédiates 

Un point sur SOS Mediterranée

Sur l’Espace culturel de la Busserine

Nos actions sont en cours de préparation ou de réalisation.

Journal de l’état d’urgence (1) sur France culture

Ecouter 09.02.2016 28 min

Jour après jour, récit à la première personne et collection d’histoires d’une France en état d’urgence : une agression, un drapeau mal choisi, des agents de sécurité trop barbus pour leur entreprise, un squat et un foyer de femmes perquisitionnés : ce qui a changé depuis le 13 novembre.

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Journal de l’état d’urgence (2) : Assignez-moi !

Ecouter 10.02.2016 28 min

Suite du récit au jour le jour : Brahim à Grenoble, Nacer à Marseille, David à Avignon font partie des quelques 400 assignés à résidence de l’état d’urgence. Pendant ce temps, Bertrand, policier, garde son arme en dehors du service…

Infocom : Tribune de Maitre H Leclerc, « Parlementaires, rejetez ce texte au nom de nos libertés »Sur le monde.fr

Bonjour,Vous trouverez ci-dessous une tribune cosignée par Me Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH, publiée sur lemonde.fr le 1er février 2016, concernant le projet de révision constitutionnelle.

 

Bien cordialement,

 

Service communication

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« Parlementaires, rejetez ce texte au nom de nos libertés »
Tribune. La France est une république parlementaire. Sous la Ve République, le président a certes des pouvoirs très étendus mais seuls le Parlement et le peuple français peuvent modifier la Constitution. Sur proposition de François Hollande, le gouvernement soumet au Parlement – donc à chacun des parlementaires – un projet de loi visant à introduire dans la Constitution une disposition qui légitime et autorise la déchéance de la nationalité française.
Parlementaires, ce projet de révision, ce sera sans doute l’un des votes les plus importants de toute votre vie politique. Nous demandons à chacun d’entre vous de réfléchir en conscience et, dans l’intérêt supérieur de la République et de la Nation, de le rejeter.
Quel message donneriez-vous en effet aux Français, d’aujourd’hui et surtout de demain, de ne mentionner dans la Constitution qui s’ouvre par la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, symbole d’unité entre tous les Français, notre nationalité que pour affirmer l’éventualité d’en être déchu, notamment pour de simples délits politiques ?
Dans la version d’origine, la mesure de déchéance ne s’appliquait qu’aux Français possédant une autre nationalité, instituant dans le texte le plus fondamental de notre République une distinction peu compatible avec ses principes, qui a choqué.
Dans la version récemment amendée par le gouvernement, la déchéance s’appliquerait à tout Français condamné « pour un crime ou un délit constituant une atteinte grave à la vie de la Nation ». Le premier ministre s’est aussi engagé à faire ratifier une convention internationale de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie.
La distinction entre Français – selon qu’ils possèdent ou non une autre nationalité – s’inscrira donc dans la loi plutôt que dans la Constitution. Un Français doté d’une seule nationalité pourra cependant aussi être déchu. Car la France, en signant la convention de 1961, s’est gardé la possibilité de transformer un Français en apatride si son comportement a été « de nature à porter un préjudice grave aux intérêts essentiels de l’Etat ».
Enfin, cette dernière version du projet de réforme constitutionnelle prévoit non pas seulement qu’un crime mais qu’un simple délit « constituant une atteinte grave à la vie de la Nation » pourra conduire à une déchéance de nationalité. Etendre une sanction aussi grave à de simples délits, catégorie la plus vaste de notre droit pénal qui englobe notamment les délits d’opinion, c’est ouvrir la porte à ce qu’un jour, pour des raisons d’opinion politique, syndicale ou de divergence d’idées avec un pouvoir autoritaire, un Français puisse être déchu de sa nationalité. Le Conseil d’Etat s’y était donc nettement opposé.
Au total, le nouveau projet du gouvernement continue de traiter inégalement les Français, ouvre la voie à des situations d’apatridie, et surtout institue dans la Constitution une menace pour notre liberté politique, au fondement même de toute démocratie.
Depuis 1803, les règles relatives à la nationalité n’ont plus figuré dans aucune constitution de la France. Quand ces règles sont inscrites dans des constitutions étrangères, comme aux Etats-Unis, c’est seulement pour y affirmer de grands principes qui unissent, comme le droit du sol ou la naturalisation.
Nous vous demandons, Mesdames et Messieurs les parlementaires, de laisser la déchéance de notre nationalité dans le domaine législatif, dans des dispositions qui pourront continuer de varier selon l’alternance des majorités et les changements de contexte. La Constitution n’est pas destinée à être le réceptacle de mesures de circonstances, et c’est se tromper sur les fonctions d’une constitution que de vouloir constitutionnaliser la déchéance.
Face aux terroristes qui, cherchant à mourir en tuant, n’accordent aucune importance à leur nationalité, vous devez réaffirmer l’égalité devant la loi, les droits fondamentaux de l’homme et la liberté politique qui nous unissent et qui seuls nous feront triompher.
Jacques Attali, écrivain ; William Bourdon, avocat ; Stéphane Brabant, avocat ; Daniel Cohen, économiste, membre du Conseil de surveillance du Monde ; Marie-Anne Cohendet, professeur de droit ; Daniel Cohn-Bendit, ancien parlementaire européen ; Mireille Delmas-Marty, professeur émérite du Collège de France ; Luc Ferry, ancien ministre ; Pascale Gonod, professeur de droit ; Christine Lazerges, professeur de droit ; Henri Leclerc, avocat ; Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel ; Thierry Marembert, avocat ; Thomas Piketty, économiste, chroniqueur au Monde ; Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France ; Dominique Schnapper, sociologue ; Patrick Weil, historien

 

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L’interview politique avec maître Henri Leclerc sur France inter ce matin

A l’occasion de la grande manifestation à Paris et dans toute la France contre le projet de loi constitutionnelle sur la déchéance de nationalité et l’état d’urgence, Frédéric Métézeau reçoit l’avocat Henri Leclerc, Président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme.
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