COMBAT ET HERITAGE DE JEAN MOULIN FACE A L’EXTREME-DROITE

Conférence-débat organisée par la Ligue des droits de l’Homme en partenariat avec la Faculté de droit et de science politique de Montpellier

Vendredi 20 octobre 2023 – 17h à 20h

Faculté de droit et de science politique – Amphithéâtre Jean Moulin – Rue Cardinal de Cabrières

Sur inscription seulement : jeanjacques.gandini@orange.fr

Programme ci-dessous:

Conférence Combat et héritage de Jean Moulin face à l’extrême droite .

Conférence Salah Hamouri

FABRIQUE DE L’INUTILITE PUBLIQUE

synthèse du débat tenu le 25 mai 2023 à la Carmagnole

Ce débat, dont le GT Environnement de la section était co-organisateur, s’inscrivait dans une série de conférences autour des grands projets inutiles. L’angle d’attaque proposé pour ce débat était celui des enquêtes publiques. De fait, enquêtes et consultations publiques sont les points de passages obligés des projets d’aménagements et des combats contre les grands projets inutiles. 

Lire la synthèse (cliquer sur les liens en rouge) : 

L’ensemble peut-être lu aussi au format pdf (8 pages) 

Intervenant.e.s :

– Frédéric Graber, historien de l’environnement au CNRS, en poste au Centre Marc-Bloch, à Berlin (en Zoom)

– Hélène Ilbert, membre du collectif SOS-Oulala qui lutte contre le projet du L.I.E.N (Méga – périph nord de Montpellier).

– Simon Savry-Cattan, membre de la LDH de Montpellier, du groupe de travail national de la LDH sur l’environnement, l’écologie et les droits humains, et de la coordination du front juridique contre Cigéo (projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure)

– Delphine Petit, animation du débat, membre du collectif SOS Oulala, Ensemble 34.

COMMUNIQUÉ : PROCÈS DU COMMANDO DE LA FACULTÉ DE DROIT

L’objectif reste l’interdiction d’exercer toute fonction publique pour Jean-Luc Coronel

Prise de position de le section de Montpellier de la LDH, à la suite de l’arrêt de la Cour d’appel dans le procès du commando de la faculté de droit. Nous demandons également que le Parquet Général, à l’origine des poursuites, saisisse d’un pourvoi la Cour de Cassation, ceci pour une série de motifs à caractère juridique, détaillés dans le communiqué:

Nouvelles du GT Education de la section Montpellier

Intervention dans le cadre d’un projet E-Twinning (4e, Collège Marcel Pagnol)

Le collège Marcel Pagnol de Montpellier a fait appel à la Ligue des droits de l’homme, Section Montpellier, pour faire une intervention sur le thème des discriminations auprès d’une classe de 4e impliquée dans un projet E-twinning – dispositif calqué sur le programme universitaire Erasmus, mettant en contact des classes de 4e provenant de plusieurs pays européens – portant sur ce thème des discriminations, et encadrée par les professeurs d’anglais et d’espagnol.

Dans cette intervention, le 15 mars 2022, après avoir fait comprendre le sens et l’importance des mots-clés « état de droit », « liberté » et « égalité », en anglais et en espagnol aussi bien qu’en français, nous avons esquissé la chronologie de l’acquisition progressive d’une égalité en droit, durant les XIXe et XXe siècles, en France, en Espagne et en Royaume uni, de la part des personnes d’origine non-européenne, des femmes et des personnes de milieu modeste, une chronologie présentée de façon interactive, sous forme de jeu. Nous avons ensuite encouragé les élèves à témoigner sur les discriminations qu’ils peuvent constater dans leur quotidien, les sensibilisant aux démarches à suivre pour une personne victime de discriminations souhaitant porter plainte et réclamer ses droits.

Les élèves ont pu à la fin de l’année confectionner un livret numérique résumant leur travail tout au long de l’année, sous la direction de Madame Ben Addi, professeure d’espagnol. Dans ce livret on peut trouver la mention de cette intervention de la LDH.

Voici le lien pour accéder au livret (cliquer sur le lien ci-dessous)

TOD@S CONTRA LA DISCRIMINACION

Journée de l’Avocat Menacé

(cliquer sur l’image pour agrandir)

Vernissage de l’exposition « Ciblé·e·s »

Le 17 janvier 2023 – à 18h30

A la Carmagnole : 10, rue Haguenot – MONTPELLIER

Le Collectif Stop Armes Mutilantes (SAM) et la Carmagnole vous invitent au vernissage de l’exposition Ciblé·e·s, le mercredi 17 janvier 2023 dans la salle d’exposition de la Carmagnole, au 10 rue Haguenot (Quartier Figuerolles), à Montpellier.
Le collectif SAM a organisé le 02 juillet dernier, le colloque Armes policières mutilantes Analyses et combats. Il a été l’occasion de montrer une première fois le travail du photographe chilien Carlos Osorio Fuentes et de l’artiviste Anita. Nous vous proposons de les retrouver accompagnés du travail d’Aurélie Piau et d’affiches mises à disposition par le média Contre Attaque dans cette nouvelle exposition intitulée Ciblé·e·s.  
NOTE D’INTENTION Cibl⸱é⸱e⸱s se propose de réunir l’œuvre de trois artistes aux parcours hétéroclites qui les ont chacun⸱e⸱s conduit⸱e⸱s à intercepter la question des violences policières dans l’usage d’armes désignées à tort comme « sublétales ».   En 2019, à Santiago du Chili, éclate l’estallido social, un soulèvement populaire parti de la jeunesse. L’universalité des images qui nous parviennent des affrontements, ouvre une première fenêtre réflexive sur l’usage par les forces de l’ordre chiliennes, d’un armement controversé : celui des LBD.  Présenté comme une marque de désescalade de la répression d’État, se voulant dissipateur des fantômes d’une dictature meurtrière, l’usage des LBD serait la preuve d’une évolution, par le progrès technologique, du maintien de l’ordre encadré, d’une « gestion démocratique des foules ».   C’est une version du réel très différente que nous livre le regard acéré de Carlos Osorio Fuentes. Il témoigne d’un retour de la brutalité : des scènes de guerre font irruption dans le centre-ville de la capitale chilienne. Le parvis de l’Université devient le théâtre d’affrontements violents. Les manifestant⸱e⸱s sont cibl⸱é⸱e⸱s au visage, les journalistes mis en joue. Et nous avec.   Les sérigraphies d’Anita explorent les éléments qui composent l’équipement d’un CRS français, la même année, en 2019. Les armes forment une série cumulative. Elles emplissent tout l’espace. Rappelant la saturation de l’espace public par des rangées de CRS, et de l’air par le gaz lacrymogène, au moment des manifestations des gilets jaunes ou contre la Réforme des retraites.   Anita emprunte aux codes publicitaires des couleurs vives et séduisantes et les met en tension dans son procédé de production : la fragilité du corps, corollaire de l’usage de cet arsenal disproportionné, affleure sur certaines images. Le geste a tremblé. Des éclats de couleurs rappellent l’intimité de nos blessures.   Aurélie Piau a conçu une série d’affiches depuis cette société civile ciblée. Avec humour, elle interpelle ici les forces de police pour proposer un renversement d’autorité ; là, elle propose une arborescence de caméras de vidéosurveillance flanquée des termes « business plan ». Elles sont des surfaces de dénonciation, des messages adressés à un pouvoir politique — mais pas que — qui organise la répression indispensable au maintien de l’ordre néolibéral actuel.   Tout⸱e⸱s choisissent de sublimer à travers leurs travaux les actes de résistance et les formes de luttes multiples contre ce projet de société qui ne tient que par le recours aux armes mutilantes.   Curateur·rice·s > Lisa Combettes, Jean François Mazeran et Isabelle Quaglia. 
ANITA, Artiviste 

Depuis toujours Anita s’intéresse à ce qui l’entoure, à ce qu’iel rencontre. C’est l’occasion, pour iel, de faire apparaître, de révéler les mécanismes de domination à l’œuvre dans nos sociétés occidentales actuelles. C’est en débutant à l’École des Beaux-Arts de Montpellier que son travail artistique est devenu politique. Il fait écho à ses premières expériences de militantisme dans des domaines variés tels que le féminisme, la défense de l’environnement, la justice sociale ou encore les études décoloniales. La diversité de ses engagements illustre son attachement à l’intersectionnalité des luttes. Ils transparaissent dans son travail, où le maniement d’une certaine ironie, met en relief ces sujets qui l’animent.
La série Un monde meilleur propose un regard sur l’armement dit « non-létal », dont iel fait la découverte lors de manifestations en centre-ville. Cela fait maintenant trois ans qu’iel vit, travaille et milite à Montpellier.

CARLOS OSORIO FUENTES, Photographe indépendant

Photographe documentaire, il s’est principalement formé à Buenos Aires, en Argentine où il a achevé des études de cinéma à l’Université de Palerme. Puis il s’est spécialisé en méthodologie, narration et esthétique de la photographie documentaire à la faculté de philosophie et de lettres de l’université de Buenos Aires. Son travail est engagé et défend souvent une problématique précise. Il entretient un lien étroit avec la danse. En 2017, il est metteur en scène de la pièce su último vals (Teatro Oriente de Santiago de Chile), œuvre qui traite, de la discrimination subie par la communauté LGBTQ+ chilienne.  
L ’estallido social  (littéralement, l’explosion sociale ) qui éclate en octobre 2019, au Chili, le propulse dans la rue, aux côtés des manifestant⸱e⸱s⸱ où il se lance dans une pratique d’enregistrement photographique méthodique qui durera près de quatre mois. Il essaie de dépeindre aussi clairement que possible les transformations sociales dont il est témoin. Il appelle cette série Chile el próximo Chile (le prochain Chili).
Il travaille actuellement sur un projet visant à retrouver la mémoire et à rétablir l’histoire d’un peuple de la région andine de l’Araucanie au Chili. Dans cette région vit la nation Mapuche, actuellement en proie à un violent conflit pour la récupération de ses terres.

AURÉLIE PIAU, Artiste plasticienne

Artiste plasticienne, Aurélie Piau explore plusieurs médias, l’affiche faisant partie intégrante de son travail, elle circule de la rue au musée. Issue d’un milieu très populaire son inadaptation à la société capitaliste s’exprime dans un travail au rire grinçant ou au contraire nourri de l’amour de l’humain. Depuis 2019, avec la création de l’atelier céramique o.s edition à la coopérative culturelle La Tendresse, Aurélie Piau avec Mamady Sano, travaillent à construire une entreprise autonomactivartistique. Cette entreprise a un fonctionnement solidaire les revenus sont également partagés par celle et celui qui les ont produits. On ne fait pas la révolution dans les salles d’exposition mais c’est une façon honnête de gagner sa vie pour construire d’autres réalités que celle qui nous est imposée.

INFORMATIONS PRATIQUES

– Exposition du 17 janvier au 28 février 2023 
– Ouverte pendant les heures d’ouvertures au public de la Carmagnole et sur demande certains samedi après-midis de 15h à 18h. 
– Entrée libre et gratuite.

Communiqué de Presse Salah Hamouri

Conférence sur l’Amérique latine

Un espoir s’est levé

Les électrices et électeurs ont tranché : le Rassemblement national (RN) est battu. Ce résultat s’explique par un front républicain mis en œuvre grâce à la mobilisation des actrices et acteurs politiques, associatifs, syndicaux, et de millions de citoyennes et citoyens. La participation électorale massive acte de façon indiscutable le rejet de la société d’exclusion que prône le RN. Le nouveau Front populaire (NFP) est en tête, suscitant un immense espoir pour les forces progressistes.

La séquence ouverte par la dissolution n’est cependant pas close. La réponse électorale écarte le péril imminent, mais elle ne résout pas les défis économique, écologique, social et démocratique.

Il faut que cessent immédiatement toutes les formes de violences et d’intimidation commises par les extrêmes droites. Il faut que cessent immédiatement les attaques visant les contre-pouvoirs institutionnels, sociaux et citoyens, et les atteintes à l’Etat de droit.

Après des décennies d’une société fondée sur la mise en concurrence de tous dans tous les domaines, des décennies d’augmentation des vulnérabilités et des inégalités, il faut apporter des réponses de fond aux urgences démocratiques, écologiques et sociales.

Les mobilisations massives portées ces dernières années par les syndicats, associations, mouvements, traduisent les aspirations collectives qui doivent être entendues. Il faut bâtir une société dont l’objectif soit d’assurer à toutes et tous, partout sur le territoire, l’accès effectif aux droits fondamentaux, une société qui mette une juste part de la richesse créée au service de cette ambition, une société où les politiques publiques assurent davantage d’égalité, de justice et de solidarités, sans détruire les écosystèmes, une société qui tourne radicalement le dos au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, aux LGBTphobies et à toutes les discriminations. Sans cela le répit ne sera que de courte durée et de nouveau la colère, les peurs, le rejet de l’autre et le ressentiment feront vaciller le vivre ensemble et la démocratie.

Pour la défense de la République, nous avons dit NON au RN.

Pour renouveler et faire vivre la démocratie, la LDH en appelle aujourd’hui à une réforme en profondeur des institutions et à des mesures d’urgence traçant le chemin d’un projet solidaire garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous.

Faire vivre la République, résister à l’extrême-droite

Le 10 Juillet 1940, malgré les menaces, 80 parlementaires seulement sur 649 se sont opposés au vote octroyant les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et livrant de fait la République à la dictature et à la collaboration avec les nazis. Quatre vingt-quatre ans après, jour pour jour, le groupe de travail Histoire, mémoire de la section propose de leur rendre hommage, ainsi qu’aux martyrs de la résistance, comme René Devic, président de la section de Montpellier de la LDH assassiné en déportation. Nous nous réunirons devant le couvent des Ursulines, boulevard Louis Blanc, où se trouvait la prison de la gestapo. S’ensuivra une discussion à l’espace Martin Luther-King avec la participation de Dominique Noguères, petite-fille de Louis Noguères, un des 80 parlementaires, Richard Vassakos, enseignant et historien et Pierre Boutan, président des Amis de la mémoire pédagogique.

>> 10 juillet, 18h30, arrêt de tram Louis Blanc

Pour une alternative démocratique, sociale et écologique

L’arrivée du Rassemblement national et de ses alliés au gouvernement aurait des conséquences immédiates et désastreuses sur nos droits et libertés fondamentaux, notamment parce que ce parti mettrait en œuvre la préférence nationale, son socle idéologique. 

Le recul des droits, la régression des libertés, les choix politiques tournant le dos au progrès social, le mépris vis-à-vis des personnes précaires, l’abandon des services publics constituent le terreau de l’extrême-droite. Ne la laissons pas aux commandes et opposons-lui l’État de droit, la liberté, l’égalité et la fraternité pour organiser notre avenir commun !

Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême-droite

Communiqué national du 10 juin 2024

Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La Ligue des droits de l’Homme appelle dès à présent l’ensemble des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives qui partagent cet objectif avec elle.

télécharger le communiqué en pdf

Défendre la liberté d’expression – Lettre ouverte aux présidences des universités de Montpellier

Depuis l’appel à l’interdiction systématique des « manifestations pro-palestiniennes », lancé par Gérald Darmanin à l’automne 2023, les voix qui contestent l’intervention militaire israélienne menée depuis sept mois à Gaza sont de plus en plus souvent sanctionnées. Une conception ouverte et équilibrée de la liberté d’expression est pourtant fondamentale dans une démocratie.

Jeudi 25 avril 2024, le Comité universitaire de soutien à la Palestine de Montpellier avait prévu d’organiser à l’université Paul-Valéry une conférence, intitulée « Les liens entre la lutte palestinienne et les autres luttes arabes » et animée par Joseph Daher, enseignant à l’Institut universitaire européen de Florence et spécialiste des pays arabes.  Elle n’a pas pu se tenir, la direction de l’université ayant refusé de lui octroyer une salle, « compte tenu du risque d’escalade militaire au Proche-Orient et des mesures de grande vigilance qui sont demandées aux établissements publics dans ce contexte ». Il y a un mois déjà, le 25 mars, une conférence de Pierre Stambul, co-président de l’Union juive française pour la paix était censurée par la présidence de l’université de Montpellier « en raison des propos qui pourraient y être tenus et provoquer des troubles à l’ordre public ». Le 14 février, la police et la gendarmerie intervenaient sur le marché de Clermont-l’Hérault pour demander à un maraîcher de retirer les t-shirts de soutien à la cause palestinienne affichés sur son stand.

La section de Montpellier de la Ligue droits de l’Homme alerte l’ensemble des acteurs institutionnels locaux et l’opinion publique sur les atteintes portées au respect du droit fondamental qu’est la liberté d’expression par ces interdictions et intimidations, et les risques qu’elles font peser sur le débat citoyen et démocratique. Ces faits locaux s’inscrivent malheureusement dans un contexte national d’ « interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme et de la notion d’ordre public, ayant pour objet ou pour effet d’intimider lourdement des militants associatifs, syndicaux ou politiques », comme le dénonce une tribune collective du 25 avril 2024 signée par le président national de la LDH.

Projection du documentaire Des Gouts de lutte

Des Goûts de lutte, réalisé par Emmanuelle Reungoat et Pierre-Olivier Gaumin, suit les trajectoires de Gilet jaunes pendant cinq ans. Leurs parcours, personnel et collectif, permet d’examiner, plus largement, les lieux de politisation et la forme des conflits sociaux, avec l’éclairage d’une historienne et d’une sociologue. La première aura lieu à Montpellier le 30 avril, en partenariat avec la LDH, et sera suivie d’un débat animé par Cécile Hautefeuille, journaliste à Médiapart.

>> Mardi 30 avril, 18h30, au cinéma Diagonal (5 rue de Verdun)

Toutes nos voix comptent contre l’extrême-droite !

Face à la perspective mortifère d’un gouvernement du Rassemblement national (RN) nous appelons à un sursaut démocratique et républicain des électrices et électeurs ! Dans toutes les circonscriptions de l’Hérault où cela était possible, les candidat·es les moins bien placé·es pour l’emporter au 2e tour contre l’extrême-droite se sont désisté·es. La section de Montpellier salue ces décisions qu’elle avait réclamées. C’est aux électrices et aux électeurs de se mobiliser à présent pour défaire le Rassemblement national dans les urnes !

Ce qui va se jouer dimanche dépasse radicalement ce qui nous divise: faisons en sorte de pouvoir continuer de vivre toutes et tous ensemble dans un État de droit ! Le 7 juillet, pas une voix ne doit manquer contre le Rassemblement national !

La LDH 34 conteste l’instauration d’un couvre-feu à Béziers

Robert Ménard, maire de Béziers, a annoncé le 23 avril 2024 l’instauration d’un couvre-feu pour les moins de treize ans. L’arrêté municipal signé la veille stipule que « tout mineur âgé de moins de 13 ans ne pourra, sans être accompagné d’une personne majeure, circuler de 23 heures à 6 heures sur la voie publique » dans trois “quartiers prioritaires”. Une précédente délibération du conseil municipal de Béziers, en date du 7 juillet 2014, a été annulée par le Conseil d’État, en l’absence de motifs de faits réels susceptibles de justifier une telle mesure.

Constatant l’irrespect de l’État de droit dans la pratique récurrente de la commune de Béziers d’édicter des actes administratifs systématiquement annulés ou déclarés illégaux par la juridiction administrative, la fédération de l’Hérault de la LDH a sollicité un rendez-vous avec le préfet ainsi que la mise en œuvre de ses prérogatives de contrôle de légalité.

Campagne locale contre la vidéosurveillance

Technopolice Montpellier, dont la LDH fait partie, a lancé en mars la campagne locale autour des recours contentieux contre la vidéosurveillance à Montpellier et Sète. Cela s’est traduit par l’annonce simultanée du dépôt des recours devant le tribunal administratif de Montpellier et de l’organisation d’un évènement sur la vidéosurveillance, qui s’est tenu samedi 16 mars au Quartier généreux.

Habitantes et habitants de Montpellier et Sète peuvent rejoindre les recours engagés en tant que parties intervenantes à l’audience. Il leur faut pour cela remplir le formulaire en ligne et transmettre leurs justificatifs d’identité et de domicile à Technopolice (technopolice-montpellier@riseup.net)

Cette initiative a bénéficié d’une importante couverture médiatique, à découvrir en parcourant la revue de presse.

Rencontre avec Nejma Brahim

Journaliste à Médiapart, Nejma Brahim consacre son travail aux migrations. Elle a publié en début d’année 2€ de l’heure – La face cachée de l’ « intégration » à la française. L’ouvrage donne la parole à des travailleurs et travailleuses de l’ombre, en situation irrégulière sur le territoire, dévoilant un système d’exploitation étendu et installé, et brossant le portrait, à rebours de tous les fantasmes, de cette main d’oeuvre étrangère qui soutient de nombreux pans de notre économie.

>> Jeudi 28 mars, 19h, à la librairie Le Grain des mots (15 bd du Jeu de paume).

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