Catégorie : MIGRANTS

COMMUNIQUE A DESTINATION DU PREFET DE SAONE ET LOIRE ! (23/1/2019)

 L’image contient peut-être : une personne ou plus
Au nom des associations, collectifs ou personnes suivantes :
 ABAR (association bressane d’aide aux réfugiés)
 ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) Chalon sur Saône.
 ADRS = association pour le développement de la recherche en symbiogénie
 Amnesty International groupe du Creusot.
 Asti de Chalon sur Saône.
 ATD-Quart-Monde Chalon et Grand Chalon Asti
 « Accueil et Insertion » de la paroisse St Philibert en Tournugeois
 CCFD-Terre Solidaire équipe de Chalon sur Saône
 CCADH Collectif Creusot Autun des Droits de l’Homme
 Cent pour un toit. Macon.
 CIMADE 71
 Collectif Chalon solidarité migrants
 Collectif JEM (Jeunes étrangers Mineurs). Mâcon.
 Collectif Monnier de Mâcon
 Femmes Solidaires comité Le Creusot
 Jackie Plesse, responsable diocésain du service catholique de la pastorale des migrants.
 Les amis du CADA – Digoin.
 Section de la Ligue des Droits de l’Homme de l’Autunois Morvan
 Section de la LDH de Chalon
 Section de la LDH du Creusot
 Section de la LDH du bassin minier
 Section de la LDH de Mâcon
 Section de la LDH de Paray le Monial
 SolidR’coop du Creusot
 Solidarité Saint Joseph Le Creusot
 RESF BASSIN MINIER
 RESF Mâcon-Cluny
1 être humain = 1 être humain.
Nous, associations, qui accompagnons chaque jour des personnes migrantes dans le département de Saône et Loire, nous constatons chaque jour que le Préfet et les services qui sont sous sa responsabilité, notamment la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale) laissent à la rue et refusent de mettre à l’abri des personnes migrantes ainsi que des personnes françaises !
Nous sommes choqués, qu’en ce temps où le froid nous saisit quand nous sortons dans la rue pour aller faire nos courses ou aller au travail, le Préfet puisse laisser dormir dehors des personnes : des enfants et leurs parents, des célibataires, des jeunes mineurs étrangers, des personnes françaises en difficultés sociales.
Or pour nous, 1 être humain = 1 être humain.
Il n’y a pas de différence entre nous. Quand nous écoutons ceux qui ont vécu ou qui vivent encore à la rue, le FROID est plus dur à supporter que la FAIM. Ne pas manger est déjà une atteinte à la vie de la personne, mais le froid vient vous envelopper et vous affaiblir profondément.
Aussi, nous demandons au Préfet de Saône et Loire de mettre à l’abri :
 Toute personne arrivant dans notre pays et étant en situation de précarité.
 Tous les jeunes mineurs étrangers (MNA) en lien avec le Conseil départemental (qui a la charge de la mise à l’abri de ces jeunes.)
 Les personnes vulnérables françaises, européennes ou étrangères qui demandent un hébergement.
 Le renoncement à toute mise à la rue des personnes déboutées de leur demande d’asile durant tout cet hiver 2018-19.
Nous appelons le Préfet à entendre cet appel et à comprendre qu’un être humain vaut un autre être humain. Un préfet n’est pas différent d’un migrant face au froid et à la rue. Et il n’est pas plus supportable de voir une personne française qu’une personne étrangère laissée à la rue.
Nous demandons au Préfet de débloquer les moyens nécessaires pour que toute personne puisse être mise à l’abri et accompagnée socialement. Nous demandons que cette mise à l’abri ne soit pas liée aux seules températures. N’oublions pas le coût lié aux problèmes de santé des personnes qui vivent à la rue. Elles doivent se retrouver régulièrement aux urgences des hôpitaux !
Ce n’est pas aux citoyen-ne-s d’assumer la défaillance de l’Etat.
Nous pensons que notre Préfet pourrait être fier, au nom de la France, de ne laisser aucune personne à la rue cet hiver déjà bien commencé.
1 En 2015, la loi asile votée par le Parlement autorise le préfet à mettre à la rue toute personne déboutée de sa demande d’asile, quels que soient leur âge (enfant ou adulte), leur situation de santé, les violences qu’ils risquent de vivre dans leur pays d’origine.
2 A – 4 degrés obligation de mettre toutes personnes qui le demandent à l’abri, mais à 0 degré possibilité de mettre
dehors.
3. 191 morts durant l’hiver 2017 (janvier, février, novembre, décembre) source « infographie, morts à cause de la rue », des chiffres sous-estimés.

1 être humain= 1 être humain, 23 janvier 2019

COMMUNIQUE A DESTINATION DU PREFET DE SAONE ET LOIRE !

Au nom des associations, collectifs ou personnes suivantes :
 ABAR (association bressane d’aide aux réfugiés)
 ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) Chalon sur Saône.
 ADRS = association pour le développement de la recherche en symbiogénie
 Amnesty International groupe du Creusot.
 Asti de Chalon sur Saône.
 ATD-Quart-Monde Chalon et Grand Chalon Asti
 « Accueil et Insertion » de la paroisse St Philibert en Tournugeois
 CCFD-Terre Solidaire équipe de Chalon sur Saône
 CCADH Collectif Creusot Autun des Droits de l’Homme
 Cent pour un toit. Macon.
 CIMADE 71
 Collectif Chalon solidarité migrants
 Collectif JEM (Jeunes étrangers Mineurs). Macon.
 Collectif Monnier de Mâcon
 Femmes Solidaires comité Le Creusot
 Jackie Plesse, responsable diocésain du service catholique de la pastorale des migrants.
 Les amis du CADA – Digoin.
 Section de la Ligue des Droits de l’Homme de l’Autunois Morvan
 Section de la LDH de Chalon
 Section de la LDH du Creusot
 Section de la LDH du bassin minier
 Section de la LDH de Mâcon
 Section de la LDH de Paray le Monial
 SolidR’coop du Creusot
 Solidarité Saint Joseph Le Creusot
 RESF BASSIN MINIER
 RESF Mâcon-Cluny

1 être humain = 1 être humain.

Nous, associations, qui accompagnons chaque jour des personnes migrantes dans le département de Saône et Loire, nous constatons chaque jour que le Préfet et les services qui sont sous sa responsabilité, notamment la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale) laissent à la rue et refusent de mettre à l’abri des personnes migrantes ainsi que des personnes françaises !

Nous sommes choqués, qu’en ce temps où le froid nous saisit quand nous sortons dans la rue pour aller faire nos courses ou aller au travail, le Préfet puisse laisser dormir dehors des personnes : des enfants et leurs parents, des célibataires, des jeunes mineurs étrangers, des personnes françaises en difficultés sociales.

Or pour nous, 1 être humain = 1 être humain.
Il n’y a pas de différence entre nous. Quand nous écoutons ceux qui ont vécu ou qui vivent encore à la rue, le FROID est plus dur à supporter que la FAIM. Ne pas manger est déjà une atteinte à la vie de la personne, mais le froid vient vous envelopper et vous affaiblir profondément.

Aussi, nous demandons au Préfet de Saône et Loire de mettre à l’abri :
 Toute personne arrivant dans notre pays et étant en situation de précarité.
 Tous les jeunes mineurs étrangers (MNA) en lien avec le Conseil départemental (qui a la charge de la mise à l’abri de ces jeunes.)
 Les personnes vulnérables françaises, européennes ou étrangères qui demandent un hébergement.
 Le renoncement à toute mise à la rue des personnes déboutées de leur demande d’asile durant tout cet hiver 2018-19.

Nous appelons le Préfet à entendre cet appel et à comprendre qu’un être humain vaut un autre être humain. Un préfet n’est pas différent d’un migrant face au froid et à la rue. Et il n’est pas plus supportable de voir une personne française qu’une personne étrangère laissée à la rue.

Nous demandons au Préfet de débloquer les moyens nécessaires pour que toute personne puisse être mise à l’abri et accompagnée socialement. Nous demandons que cette mise à l’abri ne soit pas liée aux seules températures. N’oublions pas le coût lié aux problèmes de santé des personnes qui vivent à la rue. Elles doivent se retrouver régulièrement aux urgences des hôpitaux !
Ce n’est pas aux citoyen-ne-s d’assumer la défaillance de l’Etat.

Nous pensons que notre Préfet pourrait être fier, au nom de la France, de ne laisser aucune personne à la rue cet hiver déjà bien commencé.

1 En 2015, la loi asile votée par le Parlement autorise le préfet à mettre à la rue toute personne déboutée de sa
demande d’asile, quels que soient leur âge (enfant ou adulte), leur situation de santé, les violences qu’ils risquent de vivre dans leur pays d’origine.
2 A – 4 degrés obligation de mettre toutes personnes qui le demandent à l’abri, mais à 0 degré possibilité de mettre
dehors.
3. 191 morts durant l’hiver 2017 (janvier, février, novembre, décembre) source « infographie, morts à cause de la rue », des chiffres sous-estimés.

L’image contient peut-être : une personne ou plus
Commentaires
Germaine Lemetayer
Votre commentaire…

FACE AUX ATTAQUES, RENFORCONS A LA SOLIDARITE A L’EGARD DES MNA DE SAONE-ET-LOIRE ! (13/10/2018)

 

 

Après un an de prise en charge d’une douzaine de Mineurs Non Accompagnés (MNA), LA SECTION DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME DE PARAY-LE-MONIAL DENONCE LE ZELE ANTI MIGRANTS DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE SAONE-ET-LOIRE ET DE L’ASE :

 

1-LA POLITIQUE DE LA PORTE FERMEE : Depuis le début de l’été, l’ASE n’accueille qu’irrégulièrement les mineurs étrangers et les laisse à la rue contrairement aux obligations que lui impose l’article L223-2 du Code de l’Action Sociale et des Familles.

 

2- DES INTERROGATOIRES, GARDES A VUE ET PROCEDURES JURIDIQUES CONTRE LES MINEURS AFRICAINS, LA JUGE DES ENFANTS ET LA SECTION LDH DE PARAY : Le 31 juillet et le 8 septembre, DEUX APPELS ont été interjetés par le président du CD à l’encontre des mesures éducatives prises par la juge des enfants en faveur de deux mineurs. A noter que les deux jeunes, reconnus mineurs dans un premier temps en Saône-et-Loire avaient été déplacés dans le département de la Marne où une seconde évaluation les a reconnus majeurs…d’où leur recours auprès de la juge des enfants.

 

– Le 31 juillet et le 13 septembre, TROIS MNA MALIENS ONT ETE GARDES A VUE pour des anomalies  découvertes sur leur carte d’identité nationale mais qui ne concernaient pas leurs données d’état civil. A noter en effet que ces cartes fournissent les mêmes informations que leurs actes de naissance et cartes d’identité consulaires non mis en cause par la police voire confirmés ultérieurement par le Consulat du Mali (acte de naissance légalisé). Les conditions des gardes à vue telles que les mineurs nous les ont décrites insistent sur des pratiques d’intimidation (réveil brutal à 6 heures du matin, garde à vue prolongée jusqu’à 8 heures du soir pour le premier ; privation de nourriture pour le second), de déstabilisation (répétition incessantes des mêmes questions) et de stigmatisation (accusations de mensonges, de trafic de faux-papiers, mépris affiché). Nous avons constaté nous-mêmes ultérieurement leur désarroi profond accompagné de perte de sommeil et d’appétit et finalement, leur départ, une semaine après, alors que la minorité de l’un d’eux avait été confirmée.

 

-Le 13 septembre, Germaine LEMETAYER, PRESIDENTE DE LA SECTION LDH DE PARAY-LE-MONIAL A ETE INTERROGEE PAR LA POLICE DES FRONTIERES DE CHENOVE sur des soupçons de « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d’un étranger en France, de complicité de faux et usage de faux document administratif, de complicité d’obtention indue de document administratif et de complicité d’escroquerie au préjudice d’un organisme de prestation sociale ». Les questions ont porté sur les conditions d’aide à deux des trois mineurs maliens en vue de se procurer leurs papiers d’identité. Nous avons expliqué que la Ligue des Droits de l’Homme accompagne et aide les MNA dans leurs démarches administratives en conformité avec la loi Asile et Immigration mais qu’il n’est pas dans ses fonctions de faire des expertises.

L’interrogatoire a mis en relief des présupposés décrivant ces jeunes comme des trafiquants de faux-papiers riches et menant grand train, excellents acteurs qui nous font la comédie et nous mentent…Nous avons fait  remarquer que l’un d’eux a été habillé en janvier au vestiaire du Secours Populaire et qu’il avait travaillé un mois chez Emmaus. Ajoutons qu’ils ont contribué à repeindre pendant des mois les deux FJT de Chalon et de Paray pour 10 euros par semaine, qu’ils ont été nourris par l’ASE avec des aliments périmés et que la section -qui n’a pas de subventions- les a ultérieurement logés, nourris, soignés et habillés et qu’elle continue à la faire pour pallier à l’incurie de l’ASE. Aucune suite judiciaire n’a été donnée à ce jour  à cet interrogatoire.

 

LA SECTION DE PARAY-LE-MONIAL EXPRIME SA COLERE CONTRE LES MESURES D’INTIMIDATION VIOLENTES EXERCEES PONCTUELLEMENT CONTRE DES MINEURS AFRICAINS ET ELLE PROTESTE VIGOUREUSEMENT CONTRE LE CIBLAGE DE SA PRESIDENTE SOUPCONNEE  DE DELINQUANCE SOLIDAIRE. Elle déplore de ce fait la mise en cause du principe constitutionnel de fraternité elle-même inscrite dans la longue tradition de solidarité de la Ligue des Droits de l’Homme en faveur des migrants. Elle rappelle que sa primauté a été reconnue le 6 juillet par le Conseil Constitutionnel qui a abrogé le délit de solidarité : « Il découle du principe de fraternité la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national ». A cet égard, le soutien appuyé procuré à la section de Paray par le président de la LDH, Malik Salemkour lors du dernier Comité Central, encourage ses militants à poursuite leur solidarité. Compte tenu de besoins croissants, ils renforceront même leur aide aux MNA en s’alliant avec d’autres associations du département. Ils le feront parce qu’ils considèrent les mineurs africains particulièrement vulnérables du fait d’une histoire personnelle marquée par l’exclusion familiale et de ce fait, proies faciles d’une extrême-droite haineuse contre des étrangers à la fois jeunes, noirs et musulmans. Depuis 2014, la section de Paray a dénoncé, entre autres, la xénophobie et le caractère antimusulman des identitaires catholiques de Paray-le-Monial (Manif Pour Tous). A travers l’adjoint au maire de Paray devenu président du Conseil départemental, une politique d’exclusion sournoise sous couvert d’arme juridique ciblée contre des mineurs, une juge et la LDH est promue aujourd’hui par les instances dirigeantes du département. Mais les militants poursuivront aussi leur solidarité parce qu’ils ont appris à apprécier ces jeunes à travers un accueil et une expérience humaine qui constituent, depuis quatre ans, le meilleur de son engagement, expérience qu’elle partage avec les éducateurs, familles d’accueil bénévoles, maîtres d’apprentissage, entraîneurs sportifs et associations qui les connaissent.

 

Nous invitons donc les citoyens à s’engager avec nous dans l’accueil fraternel  et la défense des droits des mineurs non accompagnés.

 

Section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme

0385534205.

 

 

Rosaire aux Frontières

PARAY, VILLE D’ESCLAVAGE (12 mai 2018)

 

Hier, au Centre de culture et de Congrès, à l’invitation de la Ligue des Droits de l’Homme, Olivier Brisson, co-fondateur du Comité contre l’esclavage moderne a fait le bilan des activités de cette association. Il a montré l’évolution croissante des cas de travail gratuit effectué sous emprise, d’abord limité à des familles de diplomates moyen-orientaux, mais s’étendant à de grandes entreprises et à des familles françaises. Si les femmes étrangères ont été les premières victimes, les hommes représentent maintenant 30% des cas. L’association est intervenue pour faire évoluer la législation française, elle traite les signalements, engage des procédures judiciaires contre les esclavagistes et aide les victimes à intégrer une vie normale. Doté de plusieurs employés et de subventions d’Etat, le CCEM a ainsi libéré 700 personnes depuis sa fondation. Pour terminer, le cas des mineurs africains non accompagnés de Paray-le-Monial, a été identifié, à travers les observations de la LDH, comme un cas typique d’esclavage moderne. Si la LDH et la Cimade ont pu les libérer en octobre 2017 du travail gratuit et de l’emprise auxquels ils étaient soumis depuis février, par contre le maintien dans son emploi du directeur du FJT semble significatif d’un dysfonctionnement administratif, voire judiciaire. La question a été posé aussi de la disparition des fonds publics qui leur étaient affectés et de l’évaluation des revenus de 7 mois de travail à la tâche effectué par deux équipes d’une dizaine de jeunes chacune, à raison de 3 à 6 heures par jour. La section a donné des nouvelles des MNA de Paray, qui, dispersés dans toute la France, continuent à entretenir avec elle des relations privilégiées. L’aide qu’elle continue à leur fournir sur les fonds propres de quelques militants permet de légaliser progressivement leur situation. Pour elle, il s’agit là d’une réparation par rapport aux maltraitances subies à Paray et d’aide à la reprise de confiance à l’égard de la France. Le public présent -composé pour l’essentiel de militants motivés- est intervenu pour faire savoir que le cas parodien n’était pas isolé. Ainsi certains CAOMI fondés pour accueillir les jeunes de Calais auraient-ils présenté les mêmes dérives. Pour conclure, nous avons remercié Olivier Brisson, militant hors pair de la cause des personnes réduites en esclavage, pour une conférence riche montrant l’efficacité de la mobilisation conjointe du droit, de la justice et de la fraternité…pour libérer, et réintroduire dans leurs droits et une vie normale des victimes qui comptent parmi les plus vulnérables. Ainsi à Paray-le-Monial, la commémoration des 170 ans de l’abolition de l’esclavage s’est-elle conjuguée au présent, cas significatif, parmi d’autres, de la grave crise morale et politique qui affecte notre ville.

11 MAI 2018: CONFERENCE AU CCC DE PARAY-LE-MONIAL: « L’ESCLAVAGE MODERNE ET LES MIGRANTS »

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1548743988585425&set=a.383723388420830.1073741826.100003495158424&type=3&theater

QUEL ACCUEIL POUR LES MIGRANTS AU FOYERS DES TRAVAILLEURS? (Hervé Bachelard), JSL, 9 févier 2018.

CERCLE DE SILENCE EN SOLIDARITE AVEC MES MINEURS ISOLES (10 février 2018)

Cercle de silence en solidarité avec les mineurs étrangers isolés(10 février 2018)

Cercle de silence en solidarité avec les mineurs étrangers isolés(10 février 2018)

La Section de Paray de la Ligue des Droits de l’Homme remercie les participants au cercle organisé ce samedi devant l’hôtel de ville pour soutenir la cause des migrants mineurs. « Nous faisons ce cercle en solidarité avec les 50000 mineurs non accompagnés présents en France et en particulier avec la dizaine que nous avons rencontrés à Paray-le-Monial et qui nous ont fait prendre conscience du fait que certains droits fondamentaux n’étaient pas respectés partout sur le territoire de la République : droit d’être nourris, vêtus et soignés convenablement. Or la loi de 2007 concernant les mineurs leur donne les mêmes droits à la protection qu’aux mineurs français. Nous sommes réunis aujourd’hui pour exiger que ces droits soient respectés à Paray-le-Monial comme ailleurs. Nous sommes réunis aussi pour dire à ces mineurs, que nous, citoyens français porteurs des valeurs de la République, nous continuerons à les défendre et à les prendre en charge, ici, à Paray-le-Monial, pour pallier les effets d’une incurie persistante mais aussi pour mettre en oeuvre leurs recours jusqu’à ce que la justice se prononce sur leur minorité ».

CERCLE DE SILENCE EN SOLIDARITE AVEC LES MINEURS ETRANGERS NON ACCOMPAGNES Samedi 10 février 2018, 16 heures 30, devant ‘Hôtel-de-Ville de Paray-le-Monial .

S

 

Ils s’appellent Ismaël, Moussa, Aly, Alphaya, Habib, Yaya…
Tous ont quitté leur maison, leur famille, leurs amis, leur école et leur pays…
Tous ont traversé, à 16 ou 17 ans, le Sahara…harcelés par les pirates du désert…
Certains ont tenté la Libye où ils ont éprouvé les travaux forcés, les menaces,
Les coups, les humiliations et parfois la torture.
D’autres ont pris la route de l’Algérie où ils ont travaillé.
Tous se sont engagés sur un Zodiaque…la peur au ventre,
Avec le souvenir des amis morts.
8 , 10, 15 heures de navigation pour aborder l’Espagne ou l’Italie. ..
8, 10, 15 heures, la peur au ventre qu’un faux mouvement
Ne fasse basculer l’embarcation.
8, 10, 15 heures main dans la main, et la prière dans le silence de la nuit.

Francophones, ils sont venus en France chercher un pactole : L’ECOLE.

Lorsqu’ils sont arrivés, la grande épreuve initiatique avait volé leur insouciance
Et leur avait insufflé le sens de la survie,
L’expérience de la solidarité
Et la conscience du prix de la vie.

En France, LA LOI du 5 mars 2007 PROTEGE TOUS LES ENFANTS EN SITUATION DE DANGER.
EXIGEONS QU’ELLE SOIT RESPECTEE.

ENRICHISSONS-NOUS EN ACCUEILLANT LES MNA.
CROISONS LEUR REGARD, ECOUTONS-LES.
AIDONS-LES.
NOUS NE LES OUBLIERONS PLUS.

VENEZ NOMBREUX FAIRE UN CERCLE AUTOUR D’EUX.

LDH Paray

SIX MINEURS ETRANGERS AFFAMES AU FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS DE PARAY-LE-MONIAL.

SIX MINEURS ETRANGERS AFFAMES AU FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS DE PARAY-LE-MONIAL. Pour la seconde fois, la section LDH de Paray intervient auprès du Président du CD, responsable de ces jeunes, mais aussi auprès du Défenseur des Droits, de la directrice de l’Aide Sociale à l’Enfance, et cette fois auprès du Procureur de la République pour signaler des pratiques illégales constatées au FJT de Paray-le-Monial. En effet, ayant constaté, le 15 janvier, que 6 mineurs refusaient de consommer les produits presque tous périmés procurés le 12 par Monsieur Hervé Thurin, directeur du FJT, et que certains étaient affamés, la section les a d’abord nourris, puis a fait l’inventaire d’ aliments particulièrement dangereux pour la santé (prod. chocolatés à base de produits laitiers et viande) lorsqu’on les consomme dans des délais de 1 jour à 3 mois et demi tel que c’était le cas. Par ailleurs le 18, lorsqu’un jeune s’en est plaint à lui, Monsieur Thurin lui a tenu des propos du ressort de l’exclusion ainsi que des menaces de rétorsion. La section LDH LANCE DONC UNE ALERTE SUR DES PRATIQUES ET DES PROPOS QUI METTENT EN DANGER LA SANTE ET COMPROMETTENT SECURITE de ces jeunes. Elle exige QUE DES MESURES ADMINISTRATIVES ET DES SANCTIONS soient prises. Elle publie par ailleurs les deux lettres écrites au Président du CD, la première ayant été suivie d’effet, puisque le travail gratuit a cessé aux deux FJT de Paray et de Chalon. Elle appelle enfin la population de Paray-le-Monial à ouvrir des yeux, par delà les belles paroles et les postures charitables, pour prendre conscience du fait qu’il ne fait pas bon vivre à Paray-le-Monial pour les populations les plus vulnérables: SDF l’été et jeunes mineurs étrangers. SOUTENONS LA LDH ET CES JEUNES MINEURS POUR RENDRE A CES JEUNES ET A NOTRE VILLE UN PEU DE DIGNITE.

Ci-dessous, le texte des deux lettres.

 

Madame Germaine LEMETAYER                                                                                                                                 Paray-le-Monial, le 18/01/2018
Membre du Comité Central et Présidente de la Section
de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme

Objet : Prise en charge des six mineurs non accompagnés au FJT de Paray-le-Monial

A Monsieur le Président du Conseil Départemental,

Copie à Monsieur le Procureur de la République,

A Monsieur le Défenseur des Droits

Et à Madame la Directrice de l’ASE

Monsieur le Président,

Sollicités par Monsieur Roger Wucher, nous avons contacté le lundi 15 janvier, un jeune Guinéen de 17 ans pris en charge par l’ASE et présent au Foyer des Jeunes Travailleurs de Paray-le-Monial depuis le 17 août 2017. Suite à l’évaluation de la DAMIE du 24 septembre 2017, il s’est vu notifier le 15 janvier par courrier de Monsieur Gueugneau, de l’Aide Sociale à l’Enfance, que sa minorité n’était pas reconnue et qu’il devait quitter le FJT le 22 janvier. Contestant les faits mais reconnaissant que son acte de naissance n’était pas tout à fait conforme aux exigences françaises, il nous a demandé de l’aide pour faire un recours face à la juge des enfants du TA de Mâcon.

Or, le 15 au soir, pendant les entretiens que nous avons eus avec lui pour préciser sa situation, nous nous sommes rendu compte qu’il était affamé. Lui demandant des explications sur les conditions de prise en charge du Conseil Général, il nous a répondu qu’il était hébergé avec trois de ses camarades dans un petit appartement, et que chacun disposait de 15 euros par semaine pour faire des courses sous le contrôle vigilant de Monsieur Thurin, dépositaire de l’autorité de tutelle du Président du CD. Il nous a précisé aussi que depuis le 4 janvier, Monsieur Thurin avait remplacé les courses par un sac de nourriture apportée le 12 janvier, mais que les six jeunes refusaient de la consommer à cause des dates de péremption dépassées. Le lendemain, nous avons pu vérifier nous-mêmes que pour l’essentiel, les aliments comportaient de nombreux produits chocolatés très sucrés, un seul paquet de nouilles, un poulet, du canard, du cerf… effectivement tous périmés (de quelque jours à 3 mois et demi) sauf des nugguets de poulet datés du 12 janvier. Nous avons aussi constaté qu’aucun paquet n’était ouvert, que le poulet n’était pas consommé à l’exception d’une cuisse qu’un jeune a reconnu avoir mangée poussé par la faim. Enfin, nous avons dressé un inventaire des aliments et de leur date de péremption. Suite à ce constat, dans l’urgence, la section LDH de Paray (qui ne reçoit pas de subventions) leur a fait porter, le 15 au soir, des sandwichs et quelques aliments de dépannage ; puis elle a fait des courses avec eux le lendemain pour qu’ils puissent manger correctement en attendant la prochaine visite de Monsieur Thurin annoncée pour le 15, puis pour le 16 et enfin pour le 17 janvier…afin de contrôler s’il persistait dans son attitude.

Le 17, Monsieur Thurin ayant emmené les six jeunes faire les courses au magasin ALDI s’est fait prendre à parti violemment par l’un des jeunes qui l’a accusé de les avoir laissés « 12 jours sans rien acheter » et de leur avoir donné de la nourriture « pourrie qui sentait mauvais ». Il a ajouté qu’il ne voulait plus rester à Paray et qu’il demandait son transfert à Mâcon. Monsieur Thurin lui a alors répondu « qu’il y a des gens qui mouraient de faim…tandis que lui jetait la nourriture…que celui qui se plaint peut partir là où il veut ». Lui confisquant son sac, il l’a alors menacé en lui disant que « s’il restait, il lui créerait des problèmes ». Pendant l’échange, les clients se sont assemblés et ont manifesté leur soutien aux jeunes, l’un d’eux disant qu’il ne faut pas manger de la nourriture périmée. Ce récit nous a été fait le jeudi 18 janvier à 15 heures par les 6 mineurs présents.

Pour notre part, face au mépris de Monsieur Thurin et à la gestion douteuse de l’argent public destiné aux MNA, nous tenons à rappeler deux faits :

1-Selon les articles 2 et 20 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, et l’article 27 de la Loi n° 2007-293 du 5 mars 2007, l’Etat français met en œuvre une politique de protection de l’enfance identique à l’égard de tous les enfants en situation de danger. Monsieur le Président du CD reçoit donc des dotations pour prendre en charge convenablement les MNA et les mineurs attestés. Au FJT de Chalon, ils reçoivent du même directeur 40 euros par semaine, le petit déjeuner et le repas de midi et ils ont tous été testés par le CIO alors à Paray-le-Monial, ils sont réduits à la portion congrue de 15 euros par semaine, des aliments en partie périmés et qu’aucun d’entre eux n’a été testé ni médicalisé malgré un cas de paludisme.

2-Le 9 octobre 2017, nous étions déjà intervenus par lettre recommandée auprès du président du CD et du Défenseur des Droits pour dénoncer des pratiques de travail gratuit imposées aux MNA et mineurs attestés depuis février aux FJT de Chalon et de Paray, sans aide médicale et sans scolarisation. Nous avions obtenu de l’ASE que Monsieur Thurin cesse ces pratiques. Or nous constatons que les mêmes jeunes dont certains ont travaillé gratuitement pour repeindre les garages et les chambres du FJT se voient maintenant proposer de la nourriture inadaptée et périmée. Nous constatons aussi un écart considérable entre leurs qualités personnelles qui font d’eux des personnes-ressources que nous sommes heureux d’aider, et le cynisme du directeur du foyer de Paray qui continue à mettre en œuvre des pratiques d’exploitation de ces jeunes sans rapport avec celles constatées dans les autres FJT du département…mais significatives de celles de l’esclavage moderne.

En conséquence, compte tenu de cette récidive à Paray-le-Monial, nous vous demandons, Monsieur le Président du Conseil Départemental, Monsieur le Procureur de la République et Monsieur le Défenseur des Droits en Saône-et-Loire, de prendre instamment les mesures administratives et les sanctions qui s’imposent. Nous communiquerons à la presse et rendrons publiques cette lettre et la précédente afin que les citoyens de ce département soient informés des suites que vous donnerez à cette affaire indigne de l’Etat français.

Veuillez agréer, Monsieur le Président du Conseil Départemental, l’expression de notre considération,

G. Lemétayer

PS : Compte tenu des menaces proférées contre l’un d’eux, nous avons décidé d’anonymer l’identité des deux jeunes évoqués dans cette lettre mais nous restons à votre disposition, avec leur accord, pour vous communiquer leur nom.

Madame Germaine LEMETAYER Paray-le-Monial, le 9/10/2017
Membre du Comité Central et Présidente de la Section
de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme

Madame Nicole VERCEY,
Présidente de la Cimade 71.

Objet : Situation des mineurs isolés étrangers logés à Paray-le-Monial et à Chalon/Saône.

A

Monsieur le Président du Conseil Départemental de Saône-et-Loire

Monsieur le Président,

Nous avons été contactés le 2 septembre par Monsieur Roger WUCHER, président de la CIMADE 71, au sujet de la présence au Foyer des Jeunes travailleurs de Paray-le-Monial de Moussa Ismaël SIDIBE, jeune Ivoirien se disant mineur âgé de 17 ans et arrivé en France le 27 février 2017. Il nous proposait en l’occurrence de rédiger une demande d’appel auprès du juge pour enfants afin de contester une partie du rapport d’évaluation réalisé par Damie 71 le 10 juillet 2017 et qui a servi de base pour statuer négativement la minorité de ce jeune.
Depuis cette date, compte tenu aussi des problèmes de santé non traités depuis le mois de février, et de l’absence totale de scolarisation assurée à ce jeune, il nous est apparu urgent d’agir, en relation avec Monsieur Wucher, sur les trois plans, médical, judiciaire et scolaire. Voilà le bilan d’un mois de travail :
-Examiné le 11 septembre, à l’hôpital de Paray-le-Monial, par le docteur Jean-Paul KISTERMAN, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales, il ressort du rapport du médecin, la présence sur le corps de cicatrices afférentes à des coups de couteaux reçus en Libye…des troubles du sommeil, des angoisses, des peurs inconsidérées quand il entend des bruits ainsi que la nécessité pour lui de pouvoir «s’évader de toutes les mauvaises pensées qui le torturent actuellement ». Sont mentionnés aussi des épisodes de fièvre (contre lesquels il n’a été soigné par Monsieur Hervé Thurin, responsable du FJT de Chalon/Saône où il a résidé de février à septembre que par du Paracétamol, sans aucun avis médical). Depuis cette date, les examens médicaux se sont avérés négatifs et le traitement suivi lui permet de retrouver le sommeil et d’éviter les angoisses de jour.

-Suite à une demande de réexamen de ses papiers d’identité envoyée à la juge pour enfants du tribunal de Mâcon le 4 septembre, et un rendez-vous obtenu le 14 septembre, les explications données par Moussa Ismaël SIDIBE ont convaincu Madame la Juge de valider ses papiers d’identité et de lui reconnaître sa qualité de mineur isolé étranger. Elle nous a lu la lettre adressée au CD et nous a informés qu’elle la transmettait immédiatement. Depuis cette date, il est donc placé sous la protection du Conseil Départemental et plus précisément sous celle du Service d’Aide Sociale à l’Enfance. Or à ce jour, il n’a reçu aucune notification de ce service sinon celle de Monsieur Hervé Thurin, directeur des Foyers de Jeunes Travailleurs de Chalon/Saône et de Paray, qui lui a confirmé à 6 heures du matin, le 15 septembre, être informé du fait et a modifié financièrement sa situation au FJT : Au lieu de travailler tous les matins, 5 jours/7 comme il le fait depuis le mois de mars, pour faire d’abord le ménage, l’entretien des espaces verts puis la réfection des peintures des FJT de Chalon et de Paray en échange de l’hébergement, de la nourriture et de 10 euros par semaine (obtenus suite à l’intervention d’un résident outré), il bénéficie, depuis le 14 septembre, du même traitement que les autres mineurs étrangers présents au même foyer : à savoir, 50 euros par semaine et le logement, la nourriture étant à sa charge. Par contre, le travail de peinture est maintenu, aucun projet scolaire n’est à l’ordre du jour et, après avoir bénéficié, grâce à notre intervention, de la prise en charge de la PASS de Paray-le-Monial, il n’a reçu aucune garantie médicale (CMU) permettant de régler les derniers frais afférents à ses examens médicaux…

-Sur le plan scolaire, Moussa Ismaël SIDIBE -qui est francophone et s’exprime bien- a bénéficié, à partir du 29 mars, de 54 heures de « formation » intitulées « apprentissage du français » par une société privée nommée Savoirs plus à la suite desquelles il est passé de la note de 0,53/20 à celle de 4,4/20 sur un test ne comportant que des résolutions orthographiques et grammaticales. Pour notre part, nous avons obtenu du CIO de Montceau-les-Mines un rendez-vous au collège de Digoin, le 28 septembre avec Madame PAUGET, Conseillère d’Orientation et Madame MAURICE, Assistante Sociale. Pendant l’entretien, il a été convenu de lui faire passer des tests, de l’orienter et de le scolariser. Pendant nos échanges, nous avons eu la surprise d’apprendre de nos interlocutrices que ce jeune n’était pas connu -jusqu’à leur intervention- par les services d’Aide Sociale à l’Enfance du CD de Saône-et-Loire et donc qu’il n’avait pas d’existence légale.

Considérant que conformément aux articles 2 et 20 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, et de l’article 27 de la Loi n° 2007-293 du 5 mars 2007, l’Etat français met en œuvre une politique de protection de l’enfance identique à l’égard de tous les enfants en situation de danger, et qu ’elle est financée par un fonds national créé au sein de la Caisse Nationale des Allocations Familiales , nous nous permettons de nous étonner que des jeunes mineurs puissent repeindre gratuitement deux foyers de jeunes travailleurs sans couverture médicale et sans scolarisation (à quelques exceptions près sur ce second point), tout en restant fantomatiques pour l’administration concernée mais en impliquant des frais réglés par le Département (formation de Savoirs Plus, les sommes d’argent données aux jeunes et une école privée catholique pour deux d’entre eux). Ce traitement concernant apparemment tous les mineurs étrangers isolés logés aux FJT de Paray-le-Monial et de Chalon, alors que ceux de Montceau-les-Mines ont bénéficié dès leur arrivée d’une prise en charge par le CIO et d’une scolarisation, nous nous permettons de dénoncer un traitement qui nous apparaît doublement discriminatoire et nous vous demandons des explications sur les points suivants :

-les discriminations existant entre les jeunes mineurs isolés du département de Saône-et-Loire.

-le refus de Monsieur Thurin de faire appel, à la demande de Moussa Ismaël SIDIBE, du rapport d’évaluation de la DAMIE 71.

– l’absence de couverture sociale (CMU ou AME) et de scolarité depuis 7 mois.

– l’illégalité du travail gratuit imposé depuis 7 mois à des mineurs (11 présents à ce jour) au FJT de Paray-le-Monial.

– avant le 11 septembre, l’absence totale de secours médical apporté à un jeune ayant subi un traumatisme lors de sa traversée de la Lybie.

-la mise en garde répétée et insistante du directeur des FJT à l’encontre des « contacts extérieurs », étant avéré que la Ligue des Droits de l’Homme est le seul contact extérieur de Moussa Ismaël SIDIBE.

Compte tenu de la gravité des faits constatés, nous vous demandons donc instamment un rendez-vous dans l’urgence pour entendre les réponses que vous voudrez bien donner à ces questions. Il va de soi aussi qu’en vertu des droits reconnus aux mineurs isolés étrangers, nous attendons de vous une intervention immédiate pour faire cesser des telles pratiques et mettre en place un accueil digne de ce nom.

En l’absence de réponse de votre part dans le délai d’une semaine, nous nous réservons la possibilité de rendre ce courrier public et de saisir les autorités administratives et judiciaires sur ces graves dysfonctionnements.

Veuillez agréer, Monsieur le Président du Conseil Départemental, l’expression de notre considération,

J’aimeAfficher plus de réactions

Commenter

Commentaires