INTERVENTIONS ÉDUCATIVES Laïcité, Égalité, Démocratie, lutte contre les discriminations, Droits humains : La Ligue des Droits de l’Homme intervient en milieu scolaire avec d’autres associations pour diverses actions éducatives .
Laïcité, le 9 décembre 2020 : Intervention de la LDH à la Réunion au Lycée LECOMTE DE LISLE, grâce au concours de M. FRANCES, professeur d’histoire et de géographie et de Mme CELDRAN, professeur documentaliste, avec Jacques PENITOT et Jean-François RIVOLO. Bravo aux jeunes citoyens pour leur participation ! Avec l’expo Laïcité de l’UFAL.
Journée LAÏCITE (ce 09/12/2020) au Collège de l’Etang Saint-Paul :Concert des élèves sous la direction de Mme Valérie GALDIN, avec la chanson « Je suis Françoise, je suis Charlie… ». Magnifique. Bravo les artistes ! Sous le patronage de la LDH à la Réunion.
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Compte-rendu de l’Université d’Automne de la LIGUE: sciences, confiance et démocratie.
En raison des annonces de reconfinement, l’événement, initialement prévu en présentiel, s’est déroulé en visioconférence (webinaire en accès gratuit sur préinscription) aux mêmes dates, les 28 et 29 novembre.
Télécharger le dossier de présentation des intervenants de l’université d’automne.
Si nombre d’enquêtes d’opinion montrent une forte confiance dans la science, elles révèlent aussi un soupçon croissant envers l’objectivité des scientifiques, leur indépendance ou leur capacité à s’extraire de leurs intérêts particuliers. La crise sanitaire avec les débats qui l’ont traversée n’a fait qu’accentuer cette défiance. Les causes en sont multiples. Pour en percevoir les conséquences, il faut rappeler que la démocratie ne se réduit pas au vote mais repose sur une étape cruciale, celle de la délibération. Et c’est là qu’intervient le rôle du scientifique : éclairer cette délibération. De fait, le débat démocratique implique non seulement un socle de valeurs communes mais aussi la reconnaissance d’une même réalité échappant aux préjugés et aux diverses visions du monde. C’est essentiel dans un monde de plus en plus complexe et confronté à des défis considérables. Il s’agira donc, lors cette université d’automne, de réfléchir aux facteurs expliquant cette défiance mais aussi de s’interroger sur les conditions à créer pour construire du commun autour et à partir de la science. L’enjeu en est que les scientifiques puissent jouer tout le rôle qui doit être le leur dans une société démocratique et que les citoyennes et citoyens puissent s’appuyer sur les apports des sciences pour délibérer et faire des choix politiques, économiques, sociaux, environnementaux éclairés.
Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & LibertésSamedi 28 novembre (9h30-12h)9h30 – Ouverture : Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12ème arrondissement de Paris9h40 – Courte présentation et animation de la matinée : Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & LibertésOuverture (10h-11h30) Quel rôle de la science dans la société ? Quels enjeux ? « Grands témoins » : Bruno Canard (virologue, directeur de recherche au CNRS à Aix-Marseille), John Crowley (chef de section recherche, politique et prospective à l’Unesco)
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Compte tenu des restrictions liées à
la crise sanitaire, les action réalisées le 9 décembre par la LDH Réunion pour
l’anniversaire du vote de la loir de 1905 concernant la séparation des églises
et de l’État n’ont pas pu toutes se déroulées ; en particulier le
traditionnel rassemblement d’élèves sur le parvis des droits de l’Homme à St
Denis.
Cependant, la section de St Denis de
la Réunion a pu participer à deux actions en milieu scolaire et a organisé une
conférence débat sur le thème de la laïcité.
– Au Collège de l’Étang St Paul
Une journée laïcité placée sous le
patronage de la LDH à la Réunion a eu lieu le 09/12/2020. Le Président de
section, Dominique Rivière, y a participé. Initiée par une professeure de musique, les
élèves vêtus de tee-shirts bleu, blanc et rouge, se sont réunis dans la cour du
Collège pour réaliser une figure qui, vue depuis un drone, représentait la
colombe de la paix, et pour interprété divers chants en chorale, dont « Je
suis Françoise… je suis Charly » et la Marseillaise.
– Interventions au Lycée Leconte
de Lisle de St Denis :
A la demande de la documentaliste
et avec le concours d’un professeur d’histoire géographie, le vice-Président de
section, Jean François RIVOLO et le trésorier, Jacques PENITOT, sont intervenus
le 9 décembre au matin auprès de deux classes de seconde de 35 élèves sur le
thème de la laïcité. Pour respecter les consignes sanitaires, pour chaque
créneau d’intervention, les classes ont été divisées en deux. Dans un premier
temps, les élèves étudient les panneaux de l’exposition ou de la vidéo mise à
disposition par l’UFAL et préparent les questions qui seront débattues lors
d’un deuxième temps, en regroupant la classe entière.
Constat : Les élèves sont très
intéressés par le thème de la laïcité, par la loi de 1905 et par les rapports
entre religion et Etat. Les questions tournent autour de la, liberté religieuse
et sur le droit de manifester son appartenance religieuse dans l’espace public.
Peu de questions sur le port de signes religieux ostensibles en milieu
scolaire. Quelques questions sur la laïcité et les rapports femmes/hommes et
sur le vivre ensemble à la Réunion.
Analyse interne : Les élèves sont très intéressés. Le professeur
d’histoire géo et la documentaliste sont satisfaits des interventions de la LDH
et demandent à ce qu’on passe une convention. Il faut bien être deux pour
pouvoir gérer les moments (2 groupes) et les réponses aux interventions. A refaire…
– Conférence débat dans la salle polyvalente de la
mairie de St Denis à 17h30
Sous le titre « les Chemins de
la Laïcité », Reine Claude Grondin, co Présidente de la section, a fait un
exposé très documenté sur l’histoire de la laïcité et Daniel Cadet (ancien président
des CEMEA Réunion et formateur laïcité) a enchaîné sur les liens entre les
valeurs de la République et laïcité.
,
Les échanges avec la salle, une 50aine de personnes
notamment du monde enseignant, ont donné lieu à différents questionnements liés
à la situation réunionnaise et aux méthodes de transmission ou d’intervention
sur certains cas…
Parallèlement, l’exposition de l’UFAL a été présentée ainsi que
le livre de Nicolas CADENE « En finir avec les idées fausses sur la
laïcité », dont 15 exemplaires ont été vendus sur place.
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d’intérêt général, de promotion et de défense des droits fondamentaux. Depuis plus
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son rôle au service des doits humains, des citoyens et citoyennes.
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La Fondation pour la mémoire de l’esclavage : Une démocratie forte ne craint pas le débat : elle le cultive. Elle n’a pas peur de regarder les blessures de son passé : elle se renforce en le faisant. » Le Conseil Scientifique de la FME affirme l’importance de la recherche sur l’esclavage colonial et ses héritages. A lire
Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
2 décembre
L’esclavage n’est pas simplement un vestige du passé. L’esclavage n’est pas seulement un vestige du passé, mais une réalité tristement actuelle. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), il y a actuellement plus de 40 millions de victimes du travail forcé dans le monde. L’esclavage moderne est un terme recouvrant plusieurs pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite d’êtres humains. Elle implique des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de contraintes et/ou d’abus de pouvoir.L’OIT a adopté un nouveau protocole juridiquement contraignant destiné à renforcer les efforts mondiaux visant à éliminer le travail forcé, qui est entré en vigueur en novembre 2016.
Campagne « 50 pour la liberté » Nous avons la chance de faire l’Histoire.
Le Protocole de l’Organisation internationale du Travail (OIT) sur le travail forcé peut redonner l’espoir et la liberté aux millions de personnes victimes de l’esclavage moderne.Mais il doit d’abord être ratifié par les différents pays du monde.
Notre objectif est de convaincre au moins 50 pays à ratifier le protocole sur le travail forcé.
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INVITATION« Les chemins de la Laïcité »La Ligue des droits de l’Homme à la Réunion a le plaisir de vous inviter à participer à une conférence-débat, à l’occasion de la journée nationale de la Laïcité :« Les chemins de la Laïcité »
Le mercredi 9 décembre à 17H30 Salle Polyvalente de la Mairie de Saint-Denis
Avec les interventions de :
Mme Reine-Claude GRONDIN, historienne,
M. Daniel CADET, Formateur,
et la présentation du livre de Nicolas CADENE
Rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité « En finir avec les idées fausses sur la Laïcité »
En parallèle, seront présentés différents panneaux de l’exposition « Laïcité, tout simplement » proposée par l’Union des Familles Laïques.
Sur inscription : En raison des contraintes sanitaires, nous vous demandons de bien vouloir confirmer votre participation en adressant un mél à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org
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Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieursannées maintenant.En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.Nous ne nous y résignons pas !Nous, militant-e-s de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestesbarrières, pour revendiquer notamment :– un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraiescampagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui oeuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;– la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;– la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;– la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlementsexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail ! ;– des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé ! ;– l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite ;– la régularisation de toutes les sans-papières et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;– la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.Le 21 novembre et le 25 novembre, toutes et tous mobilisé-e-s pour la fin des violences sexistes et sexuelles, et tant qu’il le faudra !Signataires de l’appel unitaire :CGTFSUUnion syndicale SolidairesUNEFAbandon de Famille, tolérance zéro,Actionaid FranceAPEL-ÉGALITÉATTACChiennes de gardeOrganisation de Femmes EgalitéCollectif National pour les Droits des FemmesLes EffrontéesOsez le Féminisme !Collectif Féministe contre le ViolMaison des Femmes de ParisForum Femmes MéditerranéeFemmes migrantes deboutLigue des droits de l’HommeLigue des Femmes Iraniennes pour la DémocratieLas rojas, feministes anticapitalistesMémoire traumatique et victimologieCollectif TenonFondation CopernicMarche des solidaritésCollectif des immigrants en FranceCollectif « Stop Aux Violences Obstétricales et Gynécologiques »Les Attentives, compagnie théâtrale féministe et humanisteL’association féministe “Un rêve de Farfadet”,Femmes solidairesCLEFCollectif Les Rosies d’A cause de macronCfqd Lesbiennes féministesMarche Mondiale des FemmesCadacLes GrenadesSKBRéseau féministe RuptureEt aussi :Le snpes-pjj/fsu (syndicat national des personnel.le.s de l’éducation et du social à la ProtectionJudiciaire de la Jeunesse)Héro.ïnes 95Africa 93Planning Familial Val de MarneCGT-HPE -Femmes en grève de l’Ibis BatignoleFffrac de Mantes la JolieMaison des Femmes Thérèse Clerc Montreuil
Mobilisons-nous davantage 25 Novembre
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ENSEMBLE POUR NOS LIBERTÉS, contre la proposition de loi dite de Sécurité Globale et le contournement du processus normal du débat démocratique.Plusieurs dispositions de ce texte sont particulièrement inquiétantes. Par diverses mesures, ce texte vise à donner des gages aux forces de l’ordre, notamment l’interdiction de diffuser des images de policiers, mesure qui a suscité, à juste titre, l’émoi des syndicats de journalisme. Il opère un transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée, heurtant de front l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. Ce texte ouvre par ailleurs de très larges possibilités d’utilisation des drones pour la surveillance de te la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. Plus qu’un outil de surveillance, un drone peut en effet aussi s’apparenter à un outil d’intimidation.Par ailleurs en soutenant une proposition de loi, plutôt que de présenter un projet, le Gouvernement s’exonère de divers contrôles préalables et contourne le processus normal du débat démocratique, selon une procédure accélérée qui devient courante eu prétexte de l’urgence sanitaire. En n’assumant pas directement le choix de ces nouvelles orientations sécuritaires, qu’il aurait dû détailler dans un nouveau projet de loi, le gouvernement prive le parlement et la société d’un débat sur leur impact ainsi que d’une expertise juridique du Conseil d’Etat, préalables requis à l’examen parlementaire de tout projet de loi, mais pas pour une proposition de loi. Par ailleurs, ni la CNCDH ni les autres instances chargées du respect des droits fondamentaux dans leur domaine respectif – le Défenseur des droits, la CNIL – n’ont été consultées alors même que ce texte redessine de manière très préoccupante les contours d’une « nouvelle donne » sécuritaire.Ces préoccupations ont notamment été exprimées par la Commission Nationale consultative de Droits de l’Homme (CNCDH).L’inquiétude que suscite ce projet est désormais partagée par nombre d’associations et organisations représentatives de la société civile et a même valu à la France une interpellation par le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU qui, sur saisine de la LDH, a fait part de ses “sérieuses préoccupations” au sujet de ce texte controversé.A La Réunion, la LDH se joint aux diverses organisations qui partagent cette inquiétude et appelle nos concitoyens à manifester leur opposition à cette dangereuse initiative en se rassemblant, dans le respect des règles sanitaires, devant la Préfecture de Saint-Denis, et les sous-préfectures de l’Île, ce mardi 24/11/2020, à 18H00. Saint-Denis, le 23/11/2020 Le bureau de la Ligue des Droits de l’Homme à la RéunionLa Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site :http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/https://www.facebook.com/ldh.reunion; https://twitter.com/LDHReunion
Proposition de loi sur la sécurité globale : La CNCDH s’alarme du contournement des processus démocratiquesLa CNCDH s’alarme de la banalisation de l’exception en cours depuis plusieurs années, tant sur le fond du droit – avec la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire– que sur la procédure législative. On ne compte plus les projets et propositions de loi adoptés en procédure accélérée. En concentrant toujours plus les pouvoirs entre les mains de l’Exécutif, la France fait figure d’exception parmi ses voisins européens.Le fonctionnement de nos institutions démocratiques suppose un débat équilibré et contradictoire entre l’Assemblée nationale et le Sénat, et un examen réfléchi des réformes envisagées par le gouvernement et les parlementaires. Nos gouvernants ont réaffirmé récemment, avec raison, le caractère fondamental de la liberté d’expression dans une démocratie. La CNCDH insiste à cet égard sur la nécessité pour les pouvoirs publics d’être ouverts à la diversité des opinions et à solliciter, en temps utile, le point de vue de la société civile et des instances de protection des droits de l’Homme.Le soutien apporté par le Gouvernement à la proposition de loi relative à la sécurité globale, proposée par des députés de la majorité et déposée le 20 octobre 2020 à l’Assemblée nationale, ainsi que le déclenchement d’une procédure accélérée sont emblématiques de la dégradation du débat démocratique. En n’assumant pas directement le choix de ces nouvelles orientations sécuritaires, qu’il aurait dû détailler dans un nouveau projet de loi, le gouvernement prive le parlement et la société d’un débat sur leur impact ainsi que d’une expertise juridique du Conseil d’Etat, préalables requis à l’examen parlementaire de tout projet de loi, mais pas pour une proposition de loi. Par ailleurs, ni la CNCDH ni les autres instances chargées du respect des droits fondamentaux dans leur domaine respectif – le Défenseur des droits, la CNIL – n’ont été consultées alors même que ce texte redessine de manière très préoccupante les contours d’une « nouvelle donne » sécuritaire.Plusieurs dispositions de ce texte sont particulièrement inquiétantes. Par diverses mesures, ce texte vise à donner des gages aux forces de l’ordre, notamment l’interdiction de diffuser des images de policiers, mesure qui a suscité, à juste titre, l’émoi des syndicats de journalisme. Il opère un transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée, heurtant de front l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Ce texte ouvre par ailleurs de très larges possibilités d’utilisation des drones pour la surveillance de la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. Plus qu’un outil de surveillance, un drone peut en effet aussi s’apparenter à un outil d’intimidation.La CNCDH regrette profondément à nouveau que les pouvoirs publics s’engagent sur une voie toujours plus répressive et optent pour des moyens accrus de surveillance, sans concertation avec la société civile et sans aucun égard pour le respect des droits fondamentaux.Le 26 novembre prochain, la CNCDH, réunie en Assemblée plénière, examinera une déclaration relative à cette proposition de loi. La CNCDH a mis en place un groupe de travail pour évaluer la nature et l’impact sur les droits fondamentaux des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et terroriste.
Au titre de sa mission de veiller au respect des droits fondamentaux
des étrangers et de la déontologie des forces de sécurité, le Défenseur
des droits se saisit des conditions d’évacuation des exilés hier soir,
lundi 23 novembre, place de la République.
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Pour lutter contre les stéréotypes, les discriminations et les violences de genre visant les femmes et les LGBT+ à la Réunion,
Ce 24 Octobre à 11 H 30, nous présentons le projet « KOZENSEMB », une initiative de jeunes réunionnais.e.s, soutenue par la LDH à la Réunion et par la DILCRAH, pour lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et violences contre les Femmes et LGTB à la Réunion.
KOZENSEMB
Une initiative étudiante pour lutter contre les stéréotypes et violences de genre visant les femmes et les LGBT+ à la Réunion, soutenue par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion et par la DILCRAH.
La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion avec les jeunes porteurs du projet, lance officiellement l’initiative KOZENSEMB.
Kozensemb (composé des mots
créoles « Koz » et « Met’ ensemb ») est une initiative de jeunes
étudiants réunionnais.e.s.
Son objectif ?
Faire entendre la voix des réunionnais et des réunionnaises, notamment des
jeunes, qui souhaitent agir contre :
Les stéréotypes et préjugés visant les femmes, les hommes et
les LGTB ;
Les discriminations et violences à l’égard des femmes et
des personnes LGBT+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel.le, Trans).
Comment réaliser
cet objectif ? Nout’ tout ensemb nou lé capab ! Kozensemb dépend de
votre participation. C’est à vous de décider de l’avenir de l’égalité des
genres à La Réunion en tant que femme, homme, LGBT+, ici et maintenant.
Sur Facebook : La page KOZENSEMB est en ligne ! Exprimez-vous en affirmant qui vous êtes ou apportez votre soutien aux autres !
Parce que la parole des
victimes compte : Témoignez !
Proposez des
changements, partagez vos idées pour mettre fin aux discriminations et violences
de genre à La Réunion !
En dehors de Facebook : Vos expressions personnelles seront traduites
et rendues plus visibles par différentes initiatives concrètes que nous déclinerons
avec la participation du public au fil des mois.
Une initiative de jeunes réunionnais.e.s, soutenue par la Ligue des Droits de l’Homme à La Réunion
Avec Adrien Baret, un des porteurs du projet Kozensemb, âgé de 23 ans, originaire de Saint-Louis, actuellement, étudiant en Master 2 Droit du contentieux international à l’Université de Poitiers.
Pour lutter contre les stéréotypes de genre, pour mettre fin aux discriminations et violences visant les femmes et les LGBT à La Réunion.
Actuellement diffusé par le Rectorat de la Réunion auprès des établissements scolaires de notre Île, le concours de la LDH : » ÉCRITS POUR LA FRATERNITE » . Participez.
Le concours est
organisé par la Ligue des Droits de l’Homme.
Il
s’adresse aux :
1)
Grandes sections, CP, CE1
2)
Ce2, cm1, cm2
3)
6e, 5e
4)
4e, 3e
5)
Lycées et formations professionnelles
6)
Classes et établissements spécialisés
7)
structures complémentaires de l’éducation nationale
centre
de loisirs, conseil municipal de jeunes, etc.
Thème : D’après
un proverbe africain cité par St Exupéry :
« Nous
n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos
enfants », il
s’agit de réaliser des œuvres qui peuvent être des textes (en prose ou en vers,
scènes de théâtre, textes de chanson), des vidéos, des audios, des œuvres
plastiques et graphiques, et des combinaisons de différentes formes
d’expression.
Les
œuvres multimédias (vidéos et sons) ne doivent pas dépasser une durée de trois
minutes. N’hésitez pas à illustrer vos poèmes, scènes de théâtre, chansons et
autres textes littéraires.
Récompenses : A la Réunion, un jury sera réuni et les
meilleures œuvres seront récompensées et envoyées au niveau national. Dans
chaque catégorie, les œuvres individuelles et collectives seront primées
séparément. Les œuvres écrites, graphiques, plastiques, vidéographiques et
musicales seront primées de façon confondue.
Calendrier :
Avant le 20 décembre 2020 : Les
établissements qui ont l’intention de participer doivent s’inscrire, par mail,
auprès de la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion :
Avant le 1er avril 2021 : Envoi
des œuvres des élèves (individuelles ou collectives) en joignant la fiche de
participation qui sera renvoyée lors de l’inscription.
Entre le 2 et le
14 avril 22021 : Réunion du jury local.
Avant le 23 avril 2021 : Envoi au jury national des deux meilleures œuvres
(individuelles et collectives) de chaque catégorie.