ENSEMBLE POUR NOS LIBERTÉS

ENSEMBLE POUR NOS LIBERTÉS, contre la proposition de loi dite de Sécurité Globale et le contournement du processus normal du débat démocratique.Plusieurs dispositions de ce texte sont particulièrement inquiétantes. Par diverses mesures, ce texte vise à donner des gages aux forces de l’ordre, notamment l’interdiction de diffuser des images de policiers, mesure qui a suscité, à juste titre, l’émoi des syndicats de journalisme. Il opère un transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée, heurtant de front l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. Ce texte ouvre par ailleurs de très larges possibilités d’utilisation des drones pour la surveillance de te la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. Plus qu’un outil de surveillance, un drone peut en effet aussi s’apparenter à un outil d’intimidation.Par ailleurs en soutenant une proposition de loi, plutôt que de présenter un projet, le Gouvernement s’exonère de divers contrôles préalables et contourne le processus normal du débat démocratique, selon une procédure accélérée qui devient courante eu prétexte de l’urgence sanitaire. En n’assumant pas directement le choix de ces nouvelles orientations sécuritaires, qu’il aurait dû détailler dans un nouveau projet de loi, le gouvernement prive le parlement et la société d’un débat sur leur impact ainsi que d’une expertise juridique du Conseil d’Etat, préalables requis à l’examen parlementaire de tout projet de loi, mais pas pour une proposition de loi. Par ailleurs, ni la CNCDH ni les autres instances chargées du respect des droits fondamentaux dans leur domaine respectif – le Défenseur des droits, la CNIL – n’ont été consultées alors même que ce texte redessine de manière très préoccupante les contours d’une « nouvelle donne » sécuritaire.Ces préoccupations ont notamment été exprimées par la Commission Nationale consultative de Droits de l’Homme (CNCDH).L’inquiétude que suscite ce projet est désormais partagée par nombre d’associations et organisations représentatives de la société civile et a même valu à la France une interpellation par le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU qui, sur saisine de la LDH, a fait part de ses “sérieuses préoccupations” au sujet de ce texte controversé.A La Réunion, la LDH se joint aux diverses organisations qui partagent cette inquiétude et appelle nos concitoyens à manifester leur opposition à cette dangereuse initiative en se rassemblant, dans le respect des règles sanitaires, devant la Préfecture de Saint-Denis, et les sous-préfectures de l’Île, ce mardi 24/11/2020, à 18H00. Saint-Denis, le 23/11/2020 Le bureau de la Ligue des Droits de l’Homme à la RéunionLa Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site :http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/https://www.facebook.com/ldh.reunion; https://twitter.com/LDHReunion

Proposition de loi sur la sécurité globale : La CNCDH s’alarme du contournement des processus démocratiquesLa CNCDH s’alarme de la banalisation de l’exception en cours depuis plusieurs années, tant sur le fond du droit – avec la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire– que sur la procédure législative. On ne compte plus les projets et propositions de loi adoptés en procédure accélérée. En concentrant toujours plus les pouvoirs entre les mains de l’Exécutif, la France fait figure d’exception parmi ses voisins européens.Le fonctionnement de nos institutions démocratiques suppose un débat équilibré et contradictoire entre l’Assemblée nationale et le Sénat, et un examen réfléchi des réformes envisagées par le gouvernement et les parlementaires. Nos gouvernants ont réaffirmé récemment, avec raison, le caractère fondamental de la liberté d’expression dans une démocratie. La CNCDH insiste à cet égard sur la nécessité pour les pouvoirs publics d’être ouverts à la diversité des opinions et à solliciter, en temps utile, le point de vue de la société civile et des instances de protection des droits de l’Homme.Le soutien apporté par le Gouvernement à la proposition de loi relative à la sécurité globale, proposée par des députés de la majorité et déposée le 20 octobre 2020 à l’Assemblée nationale, ainsi que le déclenchement d’une procédure accélérée sont emblématiques de la dégradation du débat démocratique. En n’assumant pas directement le choix de ces nouvelles orientations sécuritaires, qu’il aurait dû détailler dans un nouveau projet de loi, le gouvernement prive le parlement et la société d’un débat sur leur impact ainsi que d’une expertise juridique du Conseil d’Etat, préalables requis à l’examen parlementaire de tout projet de loi, mais pas pour une proposition de loi. Par ailleurs, ni la CNCDH ni les autres instances chargées du respect des droits fondamentaux dans leur domaine respectif – le Défenseur des droits, la CNIL – n’ont été consultées alors même que ce texte redessine de manière très préoccupante les contours d’une « nouvelle donne » sécuritaire.Plusieurs dispositions de ce texte sont particulièrement inquiétantes. Par diverses mesures, ce texte vise à donner des gages aux forces de l’ordre, notamment l’interdiction de diffuser des images de policiers, mesure qui a suscité, à juste titre, l’émoi des syndicats de journalisme. Il opère un transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée, heurtant de front l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Ce texte ouvre par ailleurs de très larges possibilités d’utilisation des drones pour la surveillance de la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. Plus qu’un outil de surveillance, un drone peut en effet aussi s’apparenter à un outil d’intimidation.La CNCDH regrette profondément à nouveau que les pouvoirs publics s’engagent sur une voie toujours plus répressive et optent pour des moyens accrus de surveillance, sans concertation avec la société civile et sans aucun égard pour le respect des droits fondamentaux.Le 26 novembre prochain, la CNCDH, réunie en Assemblée plénière, examinera une déclaration relative à cette proposition de loi. La CNCDH a mis en place un groupe de travail pour évaluer la nature et l’impact sur les droits fondamentaux des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et terroriste.



Au titre de sa mission de veiller au respect des droits fondamentaux des étrangers et de la déontologie des forces de sécurité, le Défenseur des droits se saisit des conditions d’évacuation des exilés hier soir, lundi 23 novembre, place de la République.

KOZENSEMB

Pour lutter contre les stéréotypes, les discriminations et les violences de genre visant les femmes et les LGBT+ à la Réunion,

Ce 24 Octobre à 11 H 30, nous présentons le projet « KOZENSEMB », une initiative de jeunes réunionnais.e.s, soutenue par la LDH à la Réunion et par la DILCRAH, pour lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et violences contre les Femmes et LGTB à la Réunion.

Le Logo

KOZENSEMB

Une initiative étudiante pour lutter contre les stéréotypes et violences de genre visant les femmes et les LGBT+ à la Réunion, soutenue par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion et par la DILCRAH.

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion avec les jeunes porteurs du projet, lance officiellement l’initiative KOZENSEMB.

Kozensemb (composé des mots créoles « Koz » et « Met’ ensemb ») est une initiative de jeunes étudiants réunionnais.e.s.

Son objectif ? Faire entendre la voix des réunionnais et des réunionnaises, notamment des jeunes, qui souhaitent agir contre :

  • Les stéréotypes et préjugés visant les femmes, les hommes et les LGTB ;
  • Les discriminations et violences à l’égard des femmes et des personnes LGBT+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel.le, Trans).

Comment réaliser cet objectif ? Nout’ tout ensemb nou lé capab ! Kozensemb dépend de votre participation. C’est à vous de décider de l’avenir de l’égalité des genres à La Réunion en tant que femme, homme, LGBT+, ici et maintenant.

Sur Facebook : La page KOZENSEMB est en ligne !  Exprimez-vous en affirmant qui vous êtes ou apportez votre soutien aux autres !


https://www.facebook.com/105509658009163/

Parce que la parole des victimes compte :  Témoignez !

Proposez des changements, partagez vos idées pour mettre fin aux discriminations et violences de genre à La Réunion !

En dehors de Facebook :  Vos expressions personnelles seront traduites et rendues plus visibles par différentes initiatives concrètes que nous déclinerons avec la participation du public au fil des mois.

– Groupes de parole ;

– Affichage public ;

– Evénements et interventions d’artistes, etc…

L’adresse mail : kozensemb@gmail.com est active.

Une initiative de jeunes réunionnais.e.s, soutenue par la Ligue des Droits de l’Homme à La Réunion

Avec Adrien Baret, un des porteurs du projet Kozensemb, âgé de 23 ans, originaire de Saint-Louis, actuellement, étudiant en Master 2 Droit du contentieux international à l’Université de Poitiers.

Pour lutter contre les stéréotypes de genre, pour mettre fin aux discriminations et violences visant les femmes et les LGBT à La Réunion.



Avec le concours de

 » ÉCRITS POUR LA FRATERNITE » . Participez.

Actuellement diffusé par le Rectorat de la Réunion auprès des établissements scolaires de notre Île, le concours de la LDH : » ÉCRITS POUR LA FRATERNITE » . Participez.

CONCOURS «ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ »

Edition 2020-2021

Le concours est organisé par la Ligue des Droits de l’Homme.

Il s’adresse aux :

1) Grandes sections, CP, CE1

2) Ce2, cm1, cm2

3) 6e, 5e

4) 4e, 3e

5) Lycées et formations professionnelles

6) Classes et établissements spécialisés

7) structures complémentaires de l’éducation nationale

centre de loisirs, conseil municipal de jeunes, etc.

Thème : D’après un proverbe africain cité par St Exupéry :

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants », il s’agit de réaliser des œuvres qui peuvent être des textes (en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson), des vidéos, des audios, des œuvres plastiques et graphiques, et des combinaisons de différentes formes d’expression.

Les œuvres multimédias (vidéos et sons) ne doivent pas dépasser une durée de trois minutes. N’hésitez pas à illustrer vos poèmes, scènes de théâtre, chansons et autres textes littéraires.

Récompenses : A la Réunion, un jury sera réuni et les meilleures œuvres seront récompensées et envoyées au niveau national. Dans chaque catégorie, les œuvres individuelles et collectives seront primées séparément. Les œuvres écrites, graphiques, plastiques, vidéographiques et musicales seront primées de façon confondue.

Calendrier :

Avant le 20 décembre 2020 : Les établissements qui ont l’intention de participer doivent s’inscrire, par mail, auprès de la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion : 

saintdenis-reunion@ldh-france.org

Avant le 1er avril 2021 : Envoi des œuvres des élèves (individuelles ou collectives) en joignant la fiche de participation qui sera renvoyée lors de l’inscription.

Entre le 2 et le 14 avril 22021 : Réunion du jury local.
Avant le 23 avril 2021 : Envoi au jury national des deux meilleures œuvres (individuelles et collectives) de chaque catégorie.

Tous autres détails sur : www.ldh-france.org/nous-nheritons-pas-de-la-terre-de-nos-ancetres-nous-lempruntons-a-nos-enfants

Avec le concours de : 

                                            

Le RENDEZ-VOUS des Adhérent.e.s

LE RENDEZ-VOUS DES ADHERENTS

L’actualité en débat Le 24 Octobre 2020 à partir de 9 H 30Au local de la LDH

TOI AUSSI TU PEUX ADHÉRER A LA LIGUECotisation à partir de 10 €/an pour les jeunes de moins de 20 ans et pour les personnes privées d’emploi. Cotisation par prélèvement pour ceux qui peuvent cotiser plusADHÉSION en LIGNE, c’est ici : https://www.ldh-france.org/adherer/(66% de votre adhésion et de votre don sont déductibles des impôts, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable, hors abonnements aux revues)

HOMMAGE A SAMUEL PATY

HOMMAGE A SAMUEL PATY CONTRE LA BARBARIE ET L’OBSCURANTISME POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, LA LIBERTÉ PEDAGOGIQUE, POUR L’ENSEIGNEMENT LAÏC ET RÉPUBLICAIN

A Saint-Denis, parvis des droits de l’Homme et de la Laïcité

A Saint-Pierre, Place de la Laïcité, Bd Hubert de Lisle.

, Expression de la LDH à la Réunion ce 20/10/2020 lors des rassemblements organisés à la suite de l’assassinat de Samuel PATY, qui ont rassemblé 800 à 1000 personnes à Saint-Denis et quelques 400 personnes à Saint-Pierre.

Réunionnaises, Réunionnais,

A nom de nous tous, ici rassemblés, quelle que soit notre origine, notre culture, notre religion ou notre athéisme, quelles que soient nos opinions politiques ou nos convictions philosophiques, quelle que soit notre fonction, notre métier ou notre responsabilité particulière, au nom de tous, la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion salue la mémoire de cet enseignant décapité par la fureur sanglante de l’extrémisme islamiste, M. Samuel PATY.

Ce professeur d’histoire a fait son devoir et remplit sa mission éducative, en tentant d’éveiller, dans la conscience de nos jeunes concitoyens, les vertus de la liberté d’expression, de la Laïcité et les valeurs communes de la République.

Au nom de tous, nous pleurons sa mort et adressons nos condoléances aux siens.

Au nom de tous, nous voulons, affirmer notre détermination à ne pas céder à la terreur, à continuer à combattre l’obscurantisme, la haine de l’autre et les idéologies mortifères d’où qu’elles viennent.

Nous voulons de même affirmer notre volonté de défendre la Liberté d’expression et la liberté pédagogique des enseignants laïcs et républicains, artisans de notre vivre ensemble et fierté de notre république, à qui nous exprimons notre totale solidarité.

Quelle que soit la conception que l’on ait de la divinité, aucun Dieu ne saurait être affecté par des dessins, caricatures ou critiques visant telle ou telle religion.

Quelle que soit la conception que l’on a de la vie, que l’on soit athée, agnostique ou irréligieux, rien ne nous permet d’interdire à autrui de croire, de pratiquer son culte et de diffuser ses convictions religieuses.

Que l’on soit chrétien, musulman, hindouiste, tenant de telle ou telle autre religion, rien ne nous permet d’interdire à autrui d’exprimer publiquement son athéisme ou ses convictions philosophiques.

L’Histoire nous l’enseigne assez : toutes les cultures, religions et civilisations ont tenté de traduire les aspirations humaines vers l’amour, la liberté, l’égalité et la fraternité Mais   toutes les cultures et civilisations ont aussi, tour à tour, méconnu ses idéaux, pratiquant l’esclavage, la domination coloniale, ou les guerres de religions.

Hier, au 19ème siècle,  à BAUDELAIRE qui, venu chez nous à la Réunion, avait exprimé son « désir de vivre ensemble… au pays qui te ressemble », on interdisait encore, par exemple, de publier ce passage : « Saint Pierre a renié Jésus 3 fois… Il a bien fait ! ».

A l’évidence, une telle expression peut choquer.  Mais c’était la liberté de BAUDELAIRE et nous avons fait le progrès de cesser d’interdire ses poèmes. Le blasphème est par définition une notion propre aux adeptes d’un culte. Il n’y pas de blasphème pour ceux qui n’y appartiennent pas. La liberté d’expression c’est aussi la liberté de déplaire ou de choquer.

Aujourd’hui, dans notre pays, « la loi protège la foi aussi longtemps que la foi n’impose pas sa loi ». Croyants et incroyants sont logés à la même enseigne. Chacun a le droit de d’exprimer et de propager ses convictions et de critiquer celles des autres.

Nous attendons des uns et des autres le même engagement explicite en faveur de la liberté d’expression et de la Laïcité.  

Car la Laïcité, c’est la liberté pour tous et la neutralité de l’état républicain et de ses agents.

Oui, au nom de tous, aujourd’hui nous voulons réaffirmer notre détermination à défendre notre bien commun, la Laïcité, ciment de notre vivre ensemble.

Oui, la Laïcité est un progrès commun, dont l’ADN est la tolérance mutuelle. Nous pouvons promouvoir nos idées, nos convictions, combattre ce qui constitue, à nos yeux, une erreur. Mais nous voulons partager la VIE de nos frères et sœurs en humanité,  même dans l’erreur,  plutôt que de les tuer !

Nous voulons que la règle de Laïcité et les valeurs de tolérance, de liberté, d’égalité et de fraternité qui lui sont associées, soient enseignées à nos enfants, quelle que soit leur appartenance confessionnelle ou philosophique.

Nous voulons que les vertus et les règles de la liberté d’expression, sous toutes ses formes, soient enseignées à nos enfants et que les enseignants disposent de la liberté pédagogique pour assurer la transmission de notre héritage commun de principes et de valeurs partagés.

Nous faisons nôtre la pensée du grand philosophe AVICENNE : « L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation ».

C’est bien en transmettant les savoirs, en développant dès le plus jeune âge l’esprit critique de nos enfants, en les amenant à comprendre que la réalité est bien plus complexe que les préjugés simplistes, que l’on combattra le mieux l’intolérance qui nait toujours de l’ignorance.

Alors ensemble, redisons-le une nouvelle fois :

Vive la Laïcité, Vive la liberté d’expression, Vive l’enseignement laïc et républicain.

Saint-Denis et Saint-Pierre, le 20/10/2020

LDH à la Réunion 97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde –TEL : 0692 69 01 71

Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org

LAÏCITÉ 2020

#LAÏCITE Vient de paraître « En finir avec les fausses idées sur la Laïcité » de Nicolas CADENE, Rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité.La laïcité, qu’est-ce que c’est ? Comment s’applique-t-elle ? Qu’est-ce qui est autorisé et interdit ? Qui est soumis à la neutralité et quand ? A-t-on le droit de manifester ses convictions dans l’espace public ? Dans l’entreprise ? D’ailleurs, d’où vient la laïcité ? Est-ce une exception française ?

Cet ouvrage grand public donne des réponses claires à 95 idées fausses qui suscitent nombre de crispations, de tensions et de confusion.Pour sortir des préjugés et garantir un débat serein, il paraît indispensable de se réapproprier point par point la laïcité telle que définie par le droit et telle qu’elle découle de notre histoire. Un livre pour déconstruire les confusions, les idées reçues et les fausses représentations.

Ce livre rappelle que s’il y aura toujours des débats d’idées sur la laïcité, il n’y a en droit qu’une seule laïcité qui s’applique. Nicolas Cadène la décline sur tous les grands sujets pratiques et d’actualité, en la rendant concrète, vivante, accessible et compréhensible par toutes et tous.

CONCOURS « ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ » Edition 2020-2021

Le concours est organisé par la Ligue des Droits de l’Homme.

  • Il s’adresse aux :
  • 1) Grandes sections, CP, CE1
  • 2) Ce2, cm1, cm2
  • 3) 6e, 5e
  • 4) 4e, 3e
  • 5) Lycées et formations professionnelles
  • 6) Classes et établissements spécialisés
  • 7) structures complémentaires de l’éducation nationale
  • centre de loisirs, conseil municipal de jeunes, etc.

Thème : D’après proverbe africain cité par St Exupéry :

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants », il s’agit de réaliser des œuvres qui peuvent être des textes (en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson), des vidéos, des audios, des œuvres plastiques et graphiques, et des combinaisons de différentes formes d’expression.

Les œuvres multimédias (vidéos et sons) ne doivent pas dépasser une durée de trois minutes. N’hésitez pas à illustrer vos poèmes, scènes de théâtre, chansons et autres textes littéraires.

Récompenses : A la Réunion, un jury sera réuni et les meilleures œuvres seront récompensées et envoyées au niveau national. Dans chaque catégorie, les œuvres individuelles et collectives seront primées séparément. Les œuvres écrites, graphiques, plastiques, vidéographiques et musicales seront primées de façon confondue.

Calendrier :

Avant le 20 décembre 2020 : Les établissements qui ont l’intention de participer doivent s’inscrire, par mail, auprès de la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion : 

saintdenis-reunion@ldh-france.org

Avant le 1er avril 2021 : Envoi des œuvres des élèves (individuelles ou collectives) en joignant la fiche de participation qui sera renvoyée lors de l’inscription.

Entre le 2 et le 14 avril 22021 : Réunion du jury local.
Avant le 23 avril 2021 : Envoi au jury national des deux meilleures œuvres (individuelles et collectives) de chaque catégorie.

Tous autres détails sur : www.ldh-france.org/nous-nheritons-pas-de-la-terre-de-nos-ancetres-nous-lempruntons-a-nos-enfants

Avec le concours de :

                                        

Lettre aux Enseignants

Les propositions éducatives de la LDH à la Réunion

A MESDAMES ET MESSIEURS LES CHEFS D’ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

A l’attention des Enseignants

Objet : Propositions d’actions éducatives en partenariat

Madame, Monsieur, le chef d’établissement,

Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance les propositions d’actions éducatives présentées par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion pour l’année scolaire 2020-2021. 

1) Interventions éducatives ponctuelles ou « LDH en résidence ».

Dans la continuité de ses actions antérieures, la Ligue propose des interventions éducatives ponctuelles, sur des sujet tels que : histoire et philosophie des droits de l’Homme, lutte contre les discriminations, démocratie et citoyenneté, etc.

Une nouvelle forme de présence éducative intitulée « LDH en résidence » vous est proposée. Il s’agit d’un programme annuel d’interventions éducatives dans un établissement sur différentes thématiques possibles (Eco-citoyenneté, valeurs de la République et droits de l’Homme, débats philosophiques, etc.).

2) Concours « Ecrits pour la Fraternité »

Ce concours organisé chaque année par la LDH appelle cette année, à la responsabilité environnemental avec ce thème : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».  Il s’adresse à tous les élèves sans distinction d’âge, en individuel ou en groupe. Les œuvres, individuelles ou collectives, peuvent prendre plusieurs formes : textes en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson, chansons en musique, œuvres vidéographiques, objets et œuvres graphiques, qui sont réparties en plusieurs catégories d’âges ou d’établissements. L’engagement de votre établissement doit nous être signalé par mél avant le 20 décembre et les œuvres nous parvenir à notre adresse locale avant le 1er avril 2021 (avec votre fiche de participation, voir les précisions ici : www.ldh-france.org/nous-nheritons-pas-de-la-terre-de-nos-ancetres-nous-lempruntons-a-nos-enfants)

3) Journée des droits de l’enfant (20 novembre, 30ème anniversaire de la CIDE)

Il s’agit d’une journée éducative et récréative en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, sur le thème du concours Ecrits pour la Fraternité, avec différents ateliers. La journée se tiendra, cette année, à Saint-Louis au MADOI, le 20 novembre 2020. Votre engagement doit nous parvenir avant le 30 octobre.

4) Journée de la laïcité (9 décembre) et anniversaire de la DUDH (10 décembre)

Comme chaque année, nous souhaitons également organiser une journée autour du thème de la laïcité avec l’intervention d’élèves des écoles, que nous proposons de tenir à Saint-Pierre, cette année.

5) Kozemsemb : action nouvelle, ayant obtenue le soutien de la DILCRAH, destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+, et appelant à l’expression des jeunes sur ce sujet, notamment à travers une page Facebook, des groupes de paroles et de l’affichage public.

Nous sommes à votre disposition pour la mise en œuvre de ces propositions, dans la limite de nos capacités d’intervention. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, le chef d’établissement, l’expression de notre considération respectueuse.

Isnelle GOULJAR, Vice-Présidente

Responsable du Groupe Education, Culture, Droits de l’enfant

Avec le soutien de :

Propositions d’actions éducatives LDH : RDV ce 04/09/2020 avec Mme la Rectrice

Les propositions d’actions éducatives présentées par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion pour l’année scolaire 2020-2021 sont destinées à être mises en œuvre dans le cadre de conventions de partenariat avec les établissements d’enseignements. Voici ces propositions.

1) Interventions éducatives ponctuelles et « LDH en résidence ».

Dans la continuité de ses actions antérieures, la Ligue propose des interventions éducatives ponctuelles sur des sujet tels que : histoire et philosophie des droits de l’Homme, la lutte contre les discrimination, démocratie et citoyenneté.La LDH souhaite proposer une nouvelle forme de présence éducative intitulée « LDH en résidence ». Il s’agit d’établir avec les établissements scolaires volontaires, sur la base d’une convention annuelle, comportant un programme d’interventions éducatives sur différentes thématiques possibles (Eco-citoyenneté, valeurs de la République et droits de l’Homme ; débats philosophiques, etc.).

2) Concours « Ecrits pour la Fraternité »

Ce concours de poèmes initié par la LDH au niveau national aura pour thème, cette année, la responsabilité environnemental avec ce thème : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Il sera lancé courant septembre 2019 pour se terminer en mars 2020. Il s’adresse à tous les élèves sans distinction d’âge, en individuel ou en groupe.

3) Journée des droits de l’enfant

(20 novembre, 30ème anniversaire de la CIDE)Il s’agit d’une journée éducative et récréative en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, que nous pensons organiser cette année à Saint-Louis. Cette année la date du vendredi 20 novembre a été retenue.

4) Journée de la laïcité (9 décembre)

et anniversaire de la DUDH (10 décembre) Comme chaque année, la LDH à la Réunion organisera une journée autour du thème de la laïcité avec l’intervention d’élèves des écoles, sur le Parvis des droits de l’Homme à Saint-Denis.

5) Kozemsemb

Action nouvelle destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+ appelant à l’expression des jeunes notamment à travers une page Facebook, des groupes de paroles et de l’affichage public.

L’équipe de la LDH à la Réunion est à disposition des Chefs d’établissements pour échanger sur ces propositions d’actions éducatives et leur mise en œuvre, dans la limite de ses capacités d’intervention.