HOMMAGE A SAMUEL PATY

HOMMAGE A SAMUEL PATY CONTRE LA BARBARIE ET L’OBSCURANTISME POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, LA LIBERTÉ PEDAGOGIQUE, POUR L’ENSEIGNEMENT LAÏC ET RÉPUBLICAIN

A Saint-Denis, parvis des droits de l’Homme et de la Laïcité

A Saint-Pierre, Place de la Laïcité, Bd Hubert de Lisle.

, Expression de la LDH à la Réunion ce 20/10/2020 lors des rassemblements organisés à la suite de l’assassinat de Samuel PATY, qui ont rassemblé 800 à 1000 personnes à Saint-Denis et quelques 400 personnes à Saint-Pierre.

Réunionnaises, Réunionnais,

A nom de nous tous, ici rassemblés, quelle que soit notre origine, notre culture, notre religion ou notre athéisme, quelles que soient nos opinions politiques ou nos convictions philosophiques, quelle que soit notre fonction, notre métier ou notre responsabilité particulière, au nom de tous, la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion salue la mémoire de cet enseignant décapité par la fureur sanglante de l’extrémisme islamiste, M. Samuel PATY.

Ce professeur d’histoire a fait son devoir et remplit sa mission éducative, en tentant d’éveiller, dans la conscience de nos jeunes concitoyens, les vertus de la liberté d’expression, de la Laïcité et les valeurs communes de la République.

Au nom de tous, nous pleurons sa mort et adressons nos condoléances aux siens.

Au nom de tous, nous voulons, affirmer notre détermination à ne pas céder à la terreur, à continuer à combattre l’obscurantisme, la haine de l’autre et les idéologies mortifères d’où qu’elles viennent.

Nous voulons de même affirmer notre volonté de défendre la Liberté d’expression et la liberté pédagogique des enseignants laïcs et républicains, artisans de notre vivre ensemble et fierté de notre république, à qui nous exprimons notre totale solidarité.

Quelle que soit la conception que l’on ait de la divinité, aucun Dieu ne saurait être affecté par des dessins, caricatures ou critiques visant telle ou telle religion.

Quelle que soit la conception que l’on a de la vie, que l’on soit athée, agnostique ou irréligieux, rien ne nous permet d’interdire à autrui de croire, de pratiquer son culte et de diffuser ses convictions religieuses.

Que l’on soit chrétien, musulman, hindouiste, tenant de telle ou telle autre religion, rien ne nous permet d’interdire à autrui d’exprimer publiquement son athéisme ou ses convictions philosophiques.

L’Histoire nous l’enseigne assez : toutes les cultures, religions et civilisations ont tenté de traduire les aspirations humaines vers l’amour, la liberté, l’égalité et la fraternité Mais   toutes les cultures et civilisations ont aussi, tour à tour, méconnu ses idéaux, pratiquant l’esclavage, la domination coloniale, ou les guerres de religions.

Hier, au 19ème siècle,  à BAUDELAIRE qui, venu chez nous à la Réunion, avait exprimé son « désir de vivre ensemble… au pays qui te ressemble », on interdisait encore, par exemple, de publier ce passage : « Saint Pierre a renié Jésus 3 fois… Il a bien fait ! ».

A l’évidence, une telle expression peut choquer.  Mais c’était la liberté de BAUDELAIRE et nous avons fait le progrès de cesser d’interdire ses poèmes. Le blasphème est par définition une notion propre aux adeptes d’un culte. Il n’y pas de blasphème pour ceux qui n’y appartiennent pas. La liberté d’expression c’est aussi la liberté de déplaire ou de choquer.

Aujourd’hui, dans notre pays, « la loi protège la foi aussi longtemps que la foi n’impose pas sa loi ». Croyants et incroyants sont logés à la même enseigne. Chacun a le droit de d’exprimer et de propager ses convictions et de critiquer celles des autres.

Nous attendons des uns et des autres le même engagement explicite en faveur de la liberté d’expression et de la Laïcité.  

Car la Laïcité, c’est la liberté pour tous et la neutralité de l’état républicain et de ses agents.

Oui, au nom de tous, aujourd’hui nous voulons réaffirmer notre détermination à défendre notre bien commun, la Laïcité, ciment de notre vivre ensemble.

Oui, la Laïcité est un progrès commun, dont l’ADN est la tolérance mutuelle. Nous pouvons promouvoir nos idées, nos convictions, combattre ce qui constitue, à nos yeux, une erreur. Mais nous voulons partager la VIE de nos frères et sœurs en humanité,  même dans l’erreur,  plutôt que de les tuer !

Nous voulons que la règle de Laïcité et les valeurs de tolérance, de liberté, d’égalité et de fraternité qui lui sont associées, soient enseignées à nos enfants, quelle que soit leur appartenance confessionnelle ou philosophique.

Nous voulons que les vertus et les règles de la liberté d’expression, sous toutes ses formes, soient enseignées à nos enfants et que les enseignants disposent de la liberté pédagogique pour assurer la transmission de notre héritage commun de principes et de valeurs partagés.

Nous faisons nôtre la pensée du grand philosophe AVICENNE : « L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation ».

C’est bien en transmettant les savoirs, en développant dès le plus jeune âge l’esprit critique de nos enfants, en les amenant à comprendre que la réalité est bien plus complexe que les préjugés simplistes, que l’on combattra le mieux l’intolérance qui nait toujours de l’ignorance.

Alors ensemble, redisons-le une nouvelle fois :

Vive la Laïcité, Vive la liberté d’expression, Vive l’enseignement laïc et républicain.

Saint-Denis et Saint-Pierre, le 20/10/2020

LDH à la Réunion 97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde –TEL : 0692 69 01 71

Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org

LAÏCITÉ 2020

#LAÏCITE Vient de paraître « En finir avec les fausses idées sur la Laïcité » de Nicolas CADENE, Rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité.La laïcité, qu’est-ce que c’est ? Comment s’applique-t-elle ? Qu’est-ce qui est autorisé et interdit ? Qui est soumis à la neutralité et quand ? A-t-on le droit de manifester ses convictions dans l’espace public ? Dans l’entreprise ? D’ailleurs, d’où vient la laïcité ? Est-ce une exception française ?

Cet ouvrage grand public donne des réponses claires à 95 idées fausses qui suscitent nombre de crispations, de tensions et de confusion.Pour sortir des préjugés et garantir un débat serein, il paraît indispensable de se réapproprier point par point la laïcité telle que définie par le droit et telle qu’elle découle de notre histoire. Un livre pour déconstruire les confusions, les idées reçues et les fausses représentations.

Ce livre rappelle que s’il y aura toujours des débats d’idées sur la laïcité, il n’y a en droit qu’une seule laïcité qui s’applique. Nicolas Cadène la décline sur tous les grands sujets pratiques et d’actualité, en la rendant concrète, vivante, accessible et compréhensible par toutes et tous.

CONCOURS « ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ » Edition 2020-2021

Le concours est organisé par la Ligue des Droits de l’Homme.

  • Il s’adresse aux :
  • 1) Grandes sections, CP, CE1
  • 2) Ce2, cm1, cm2
  • 3) 6e, 5e
  • 4) 4e, 3e
  • 5) Lycées et formations professionnelles
  • 6) Classes et établissements spécialisés
  • 7) structures complémentaires de l’éducation nationale
  • centre de loisirs, conseil municipal de jeunes, etc.

Thème : D’après proverbe africain cité par St Exupéry :

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants », il s’agit de réaliser des œuvres qui peuvent être des textes (en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson), des vidéos, des audios, des œuvres plastiques et graphiques, et des combinaisons de différentes formes d’expression.

Les œuvres multimédias (vidéos et sons) ne doivent pas dépasser une durée de trois minutes. N’hésitez pas à illustrer vos poèmes, scènes de théâtre, chansons et autres textes littéraires.

Récompenses : A la Réunion, un jury sera réuni et les meilleures œuvres seront récompensées et envoyées au niveau national. Dans chaque catégorie, les œuvres individuelles et collectives seront primées séparément. Les œuvres écrites, graphiques, plastiques, vidéographiques et musicales seront primées de façon confondue.

Calendrier :

Avant le 20 décembre 2020 : Les établissements qui ont l’intention de participer doivent s’inscrire, par mail, auprès de la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion : 

saintdenis-reunion@ldh-france.org

Avant le 1er avril 2021 : Envoi des œuvres des élèves (individuelles ou collectives) en joignant la fiche de participation qui sera renvoyée lors de l’inscription.

Entre le 2 et le 14 avril 22021 : Réunion du jury local.
Avant le 23 avril 2021 : Envoi au jury national des deux meilleures œuvres (individuelles et collectives) de chaque catégorie.

Tous autres détails sur : www.ldh-france.org/nous-nheritons-pas-de-la-terre-de-nos-ancetres-nous-lempruntons-a-nos-enfants

Avec le concours de :

                                        

Lettre aux Enseignants

Les propositions éducatives de la LDH à la Réunion

A MESDAMES ET MESSIEURS LES CHEFS D’ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

A l’attention des Enseignants

Objet : Propositions d’actions éducatives en partenariat

Madame, Monsieur, le chef d’établissement,

Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance les propositions d’actions éducatives présentées par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion pour l’année scolaire 2020-2021. 

1) Interventions éducatives ponctuelles ou « LDH en résidence ».

Dans la continuité de ses actions antérieures, la Ligue propose des interventions éducatives ponctuelles, sur des sujet tels que : histoire et philosophie des droits de l’Homme, lutte contre les discriminations, démocratie et citoyenneté, etc.

Une nouvelle forme de présence éducative intitulée « LDH en résidence » vous est proposée. Il s’agit d’un programme annuel d’interventions éducatives dans un établissement sur différentes thématiques possibles (Eco-citoyenneté, valeurs de la République et droits de l’Homme, débats philosophiques, etc.).

2) Concours « Ecrits pour la Fraternité »

Ce concours organisé chaque année par la LDH appelle cette année, à la responsabilité environnemental avec ce thème : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».  Il s’adresse à tous les élèves sans distinction d’âge, en individuel ou en groupe. Les œuvres, individuelles ou collectives, peuvent prendre plusieurs formes : textes en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson, chansons en musique, œuvres vidéographiques, objets et œuvres graphiques, qui sont réparties en plusieurs catégories d’âges ou d’établissements. L’engagement de votre établissement doit nous être signalé par mél avant le 20 décembre et les œuvres nous parvenir à notre adresse locale avant le 1er avril 2021 (avec votre fiche de participation, voir les précisions ici : www.ldh-france.org/nous-nheritons-pas-de-la-terre-de-nos-ancetres-nous-lempruntons-a-nos-enfants)

3) Journée des droits de l’enfant (20 novembre, 30ème anniversaire de la CIDE)

Il s’agit d’une journée éducative et récréative en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, sur le thème du concours Ecrits pour la Fraternité, avec différents ateliers. La journée se tiendra, cette année, à Saint-Louis au MADOI, le 20 novembre 2020. Votre engagement doit nous parvenir avant le 30 octobre.

4) Journée de la laïcité (9 décembre) et anniversaire de la DUDH (10 décembre)

Comme chaque année, nous souhaitons également organiser une journée autour du thème de la laïcité avec l’intervention d’élèves des écoles, que nous proposons de tenir à Saint-Pierre, cette année.

5) Kozemsemb : action nouvelle, ayant obtenue le soutien de la DILCRAH, destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+, et appelant à l’expression des jeunes sur ce sujet, notamment à travers une page Facebook, des groupes de paroles et de l’affichage public.

Nous sommes à votre disposition pour la mise en œuvre de ces propositions, dans la limite de nos capacités d’intervention. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, le chef d’établissement, l’expression de notre considération respectueuse.

Isnelle GOULJAR, Vice-Présidente

Responsable du Groupe Education, Culture, Droits de l’enfant

Avec le soutien de :

Propositions d’actions éducatives LDH : RDV ce 04/09/2020 avec Mme la Rectrice

Les propositions d’actions éducatives présentées par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion pour l’année scolaire 2020-2021 sont destinées à être mises en œuvre dans le cadre de conventions de partenariat avec les établissements d’enseignements. Voici ces propositions.

1) Interventions éducatives ponctuelles et « LDH en résidence ».

Dans la continuité de ses actions antérieures, la Ligue propose des interventions éducatives ponctuelles sur des sujet tels que : histoire et philosophie des droits de l’Homme, la lutte contre les discrimination, démocratie et citoyenneté.La LDH souhaite proposer une nouvelle forme de présence éducative intitulée « LDH en résidence ». Il s’agit d’établir avec les établissements scolaires volontaires, sur la base d’une convention annuelle, comportant un programme d’interventions éducatives sur différentes thématiques possibles (Eco-citoyenneté, valeurs de la République et droits de l’Homme ; débats philosophiques, etc.).

2) Concours « Ecrits pour la Fraternité »

Ce concours de poèmes initié par la LDH au niveau national aura pour thème, cette année, la responsabilité environnemental avec ce thème : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Il sera lancé courant septembre 2019 pour se terminer en mars 2020. Il s’adresse à tous les élèves sans distinction d’âge, en individuel ou en groupe.

3) Journée des droits de l’enfant

(20 novembre, 30ème anniversaire de la CIDE)Il s’agit d’une journée éducative et récréative en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, que nous pensons organiser cette année à Saint-Louis. Cette année la date du vendredi 20 novembre a été retenue.

4) Journée de la laïcité (9 décembre)

et anniversaire de la DUDH (10 décembre) Comme chaque année, la LDH à la Réunion organisera une journée autour du thème de la laïcité avec l’intervention d’élèves des écoles, sur le Parvis des droits de l’Homme à Saint-Denis.

5) Kozemsemb

Action nouvelle destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+ appelant à l’expression des jeunes notamment à travers une page Facebook, des groupes de paroles et de l’affichage public.

L’équipe de la LDH à la Réunion est à disposition des Chefs d’établissements pour échanger sur ces propositions d’actions éducatives et leur mise en œuvre, dans la limite de ses capacités d’intervention.

SAVOIR RAISON GARDER

Devant une épidémie liée à l’apparition d’un nouveau virus créant un contexte d’incertitude, la grande majorité de nos concitoyens ont fait la preuve de leur responsabilité en acceptant un confinement général puis en appliquant des gestes de précaution.

A ce stade cependant, sous réserves du respect des précautions utiles, il est temps d’en terminer avec une surmédiatisation délibérément anxiogène, qui menace de provoquer des conséquences plus graves que celles de la propagation du virus.

Nous appelons donc l’ensemble des acteurs, citoyens et autorités publiques, à ne pas céder à une surenchère irrationnelle et à raison garder.

Les faits aujourd’hui admis doivent être clairement posés et diffusés :

– Le risque zéro n’existe pas ;

– La grande majorité des dépistés positifs ne présentent aucun signe de maladie ;

– La grande majorité des dépistés malades sont guéris rapidement ;

– La déscolarisation et la désocialisation, de même que la crise économique et sociale qui est devant nous, auront des conséquences humaines bien plus graves que celles occasionnées par le virus ;

Dans ces circonstances, toute nouvelle contrainte ou interdiction entravant la vie économique, sociale et culturelle, ainsi que nos libertés individuelles, et qui ne serait pas exactement « proportionnée » serait contraire à la légalité et aurait des conséquences plus néfastes que celles que l’on veut prévenir.

Nous appelons nos concitoyens, les organisations de la société civile et nos autorités publiques à consacrer l’essentiel de leurs efforts

– à la relance de nos activités en accélérant autant que possible les transitions nécessaires vers un nouveau modèle de développement,  

– et aux initiatives urgentes de solidarité qu’appelle la situation des plus démunis, des jeunes en situation de chômage, des personnes âgées et des malades chroniques (Notamment : Revalorisation du RSA et ouverture dès 18 ans ; Revalorisation des APL tenant compte des impayés).

En tant que citoyens, nous ne sommes ni des enfants, ni des sujets. C’est en faisant vivre nos droits et nos libertés dans la solidarité, et non en nous repliant sur nous-mêmes,  que nous serons en mesure de relever les défis qui nous sont actuellement posés.

Saint-Denis, le 01/09/2020

Le Bureau de la LDH à la Réunion

C’est la rentrée ! Participez

Voici les initiatives en cours de la Ligue auxquelles vous êtes invité.e.s à participer :

– Matinée d’accueil et de formation des nouveaux adhérents le 29/08, suivi d’un repas. Participation aux groupes de travail.

– Rencontre inter-associative avec nos partenaires sur inscription uniquement, le 29/08, 14-18H00.

Campagne  « Nos droits et libertés, parlons-en, faisons-les vivre ».

Action judiciaire contre Brigitte Bardot à la suite de ces propos racistes visant les Réunionnais, audience du 3/09 13H45, TGI de Saint-Denis.

– Actions éducatives en partenariat avec les Etablissements scolaires (courriel pour prochain rendez-vous avec Mme la Rectrice et à divers établissements correspondants).

– Concours pour la Fraternité en direction des établissements scolaires sur le thème : « Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » (proverbe africain cité par Saint-Exupéry dans Terres des Hommes)

– Actions citoyennes en vue d’organiser des rencontres populaires et des rencontres inter-associatives au niveau des communes (courriel adressé aux maires et rendez-vous en cours)

– Conférences publiques sur la transmission des stéréotypes racistes chez les enfants et sur la maltraitance des enfants, en cours de programmation pour Octobre.

– Journée des droits de l’enfant (20 novembre) : vraisemblablement à Saint-Louis cette année.

– Journée de la Laïcité (9 décembre) : vraisemblablement à Saint-Pierre cette année avec le concours d’établissements scolaires.

– « KOZENSEMB » : action nouvelle destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+.

– Autres initiatives en partenariat : Journée mondiale du refus de la misère dédiée à la justice sociale & environnementale (17 octobre) ; journée pour l’élimination des violences faites aux femmes (25 novembre), 20 décembre.

Pour le bureau de la LDH à la Réunion

Dominique Rivière, président            Reine-Claude Grondin, secrétaire 

Écrits pour la Fraternité 2020-2021

NOUS N’HÉRITONS PAS DE LA TERRE DE NOS ANCÊTRES, NOUS L’EMPRUNTONS À NOS ENFANTS

MA PLANÈTE, MA VIE, MON AVENIR

L’espèce humaine fait partie intégrante de la vie sur la terre, elle est en relation avec la biodiversité de notre planète.

Lutter contre les atteintes à l’environnement, préserver l’air, l’eau, refuser l’exploitation des ressources naturelles, c’est aussi faire vivre les droits de l’Homme.

En effet, force est de constater que de nombreux droits fondamentaux sont menacés par le réchauffement climatique et les dérèglements environnementaux qui lui sont liés :

• l’accès à l’eau, qui a pourtant été reconnu comme un droit de l’Homme en 2010, est un vrai problème pour toute une partie de l’humanité. La consommation d’eau insalubre est une des premières causes de mortalité dans le monde ;

• le réchauffement climatique aggrave la pauvreté en détruisant les sols et en remettant en cause la possibilité de les cultiver. Cela met en danger la vie de millions de personnes dans le monde. Les populations les plus pauvres souffrent plus que d’autres des changements climatiques car elles n’ont pas les moyens matériels d’y faire face et de se protéger ;

• les déboisements massifs de la forêt amazonienne en Amérique du Sud, notamment au Brésil, sont non seulement dramatiques pour la planète, mais portent atteinte aux droits fondamentaux des peuples autochtones qui sont niés dans leurs traditions et leur culture. Ces populations subissent ainsi la violence, la pauvreté, la maladie et sont encore plus marginalisées ;

• la dégradation de l’environnement provoque des déplacements de populations dus à la sécheresse, aux inondations, à la montée des eaux, à la disparition de zones côtières et d’îles. Des millions de personnes sont concernées dans le monde : ce sont les déplacés environnementaux qui subissent les conséquences d’activités humaines liées à l’industrialisation,
aux transports aériens, à l’accaparement des terres au profit des multinationales et de certains Etats.

La liste est longue de tout ce qui concourt au dérèglement climatique ainsi qu’à la dégradation des terres et des océans. Ces problèmes environnementaux engendrent des violations directes ou indirectes des droits de l’Homme : droit à la vie, à la santé, à avoir un domicile… Ils constituent aussi une menace pour la survie des générations futures. Très concernée, au sein d’un mouvement important de la jeunesse pour le climat, la jeune Greta Thunberg invite les dirigeants du monde à « agir comme si la maison était en feu, car c’est le cas ».

C’est sur ce thème de la protection de l’environnement en lien avec les droits de l’Homme que nous vous invitons à participer au prochain concours des « Ecrits pour la fraternité ».

Nous sommes certains que les idées ne vous manqueront pas sur ce sujet et sur ce qu’il conviendrait de mettre en œuvre pour préserver notre planète et permettre à toute l’humanité un accès équitable à toutes ses richesses.
C’est notre avenir qui est en jeu ! Bon courage à toutes et à tous.

Françoise Dumont
Présidente d’honneur de la LDH
Présidente du jury

Vous trouverez ci-dessous tous les éléments pour prendre part à cette initiative :

Université d’Automne de la LDH: Science et Confiance.

26E UNIVERSITÉ D’AUTOMNE : SCIENCES, CONFIANCE ET DÉMOCRATIE
En collaboration avec La Vie de la recherche scientifique
26e université d’automne de la LDH, les 28 et 29 novembre 2020,
à l’Espace Reuilly, 21 rue Hénard, 75012 Paris (métro Montgallet ou Dugommier)
Si nombre d’enquêtes d’opinion montrent une forte confiance dans la science, elles révèlent aussi un soupçon croissant envers l’objectivité des scientifiques, leur indépendance ou leur capacité à s’extraire de leurs intérêts particuliers. La crise sanitaire avec les débats qui l’ont traversée n’a fait qu’accentuer cette défiance. Les causes en sont multiples. Pour en percevoir les conséquences, il faut rappeler que la démocratie ne se réduit pas au vote mais repose sur une étape cruciale, celle de la délibération. Et c’est là qu’intervient le rôle du scientifique : éclairer cette délibération. De fait, le débat démocratique implique non seulement un socle de valeurs communes mais aussi la reconnaissance d’une même réalité échappant aux préjugés et aux diverses visions du monde. C’est essentiel dans un monde de plus en plus complexe et confronté à des défis considérables.
Il s’agira donc dans cette université d’automne de réfléchir aux facteurs expliquant cette défiance mais aussi de s’interroger sur les conditions à créer pour construire du commun autour et à partir de la science. L’enjeu en est que les scientifiques puissent jouer tout le rôle qui doit être le leur dans une société démocratique et que les citoyens puissent s’appuyer sur les apports des sciences pour délibérer et faire des choix politiques, économiques, sociaux, environnementaux éclairés.
Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & Libertés

Programme provisoire.
Samedi 28 novembre (9h30-12h)
9h30 – Ouverture
Accueil par Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e
Courte présentation et animation de la matinée : Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & Libertés
Ouverture : quel rôle de la science dans la société ? Quels enjeux ? (10h-12h)
« Grands témoins » : Bruno Canard (directeur de recherche au CNRS, virologue à Aix-Marseille), Valérie Masson-Delmotte (Giec) (sous réserve), John Crowley (chef de section recherche, politique et prospective à l’Unesco)
Samedi 28 novembre (13h30-18h)
Table ronde 1 (13h30-14h50) : y a-t-il une vérité scientifique ? Les divers niveaux de scientificité
Animation : Daniel Boitier, membre du Comité central de la LDH
Michel Blay (président du Comité pour l’histoire du CNRS), Laurence De Cock (historienne, professeure d’histoire, membre du conseil d’administration du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire et du Comité central de la LDH), Dorothée Berthomieu (directrice de recherches en chimie au CNRS, présidente du Conseil scientifique du CNRS)
Table ronde 2 (15h- 16h30) : aux sources de la défiance
Sylvestre Huet (journaliste scientifique), Maryvonne Holzem (maître de conférences en sciences de l’information à l’université de Rouen), Julien Hernandez (journaliste scientifique), Daniel Agacinski (chef de projet à France Stratégie)
Table ronde 3 (16h40-18h) : les femmes dans la recherche : invisibles ?
Hélène Gispert (professeure émérite d’histoire des sciences à l’université Paris Saclay et membre de l’Institut de recherches de la FSU), Sophie Pochic (sociologie et directrice de recherches CNRS), Sandrine Rousseau (présidente de la Conférence permanente des chargé.e.s de mission égalité et diversité – CPED)
Dimanche 29 novembre (9h-12h30)
Animation des tables rondes de la matinée Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH
Table ronde 1 (9h-10h45) : éthique et intégrité scientifique
Rémy Mosseri (référent intégrité scientifique du CNRS), Lionel Zmirou-Navier (prédisent CNDAspe), Hervé Chneiweiss (président du comité d’éthique de l’Inserm, Fabienne Orsi (économiste chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement d’Aix-Marseille)
Table ronde 2 (11h-12h30) : quelle éducation scientifique ? Comment former à l’esprit critique et à la démarche scientifique ?
Michel Goldberg (maître de conférences à l’université de La Rochelle), un représentant des Petits Débrouillards (sous réserve), Thomas Durand (écrivain, biologiste, cofondateur de l’Association pour la science et la transmission de l’esprit critique (Astec) et de la chaîne YouTube La Tronche en biais), Olivier Sartenaer (chercheur en communication et vulgarisation scientifiques à l’université de Louvain)
Dimanche 29 novembre (14h-16h30)
Table ronde 3 (14h-16h30) : que faire pour améliorer le fonctionnement de la recherche et sa place dans la société ?
Aude Lapprand (déléguée générale chez Sciences citoyennes) (sous réserve), Sylviane Lejeune (CGT CESE rapporteure d’un avis sur la recherche), Marie-Aleth Grard (présidente d’ATD Quart monde, membre du Conseil scientifique Covid-19), Patrick Monfort (secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques – SNCS-FSU), Luc Abbadie (sous réserve) (professeur d’écologie à Sorbonne Université – vice-président du Conseil scientifique de l’Office français de la biodiversité)
Animation et conclusions, Malik Salemkour, président LDH

Hommes & Liberté

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Soif d’associativité ?
« Dans la période que nous traversons, les questions citoyenne et associative devraient occuper non pas la périphérie de nos politiques, mais en constituer la centralité. Et maintenir au cœur de nos propres démarches celles qui visent à l’émancipation citoyenne doit constituer la première des préoccupations. »
Philippe Jahshan, président du Le Mouvement associatif, dans la revue « Hommes & Libertés » de la Ligue des droits de l’Homme
https://bit.ly/2OV1wn3
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