CONTRE LA PEINE DE MORT

Arabie saoudite : arrêté depuis ses 13 ans, Murtaja Qureiris, majeur, risque désormais la peine capitale.

Après quatre ans de détention préventive, le plus jeune prisonnier politique d’Arabie saoudite risque la peine de mort. Issu d’une famille chiite, il a participé à 10 et 13 ans à des manifestations pour les droits de l’homme.

9 juin 2019

L’Arabie saoudite va-t-elle exécuter son plus jeune prisonnier politique, sans doute le plus jeune au monde ? C’est la crainte d’Amnesty international. Murtaja Qureiris a eu 18 ans vendredi et cette majorité ouvre en théorie la porte à la peine capitale, sanction requise contre lui en août dernier.

Les torts de ce garçon, détenu depuis 2014 ? Deux événements font de lui, aux yeux de la justice saoudienne, un opposant membre d’une organisation terroriste. À 10 ans, en 2011, il se trouvait parmi d’autres petits Saoudiens à bicyclette qui accompagnent une manifestation d’Arabes chiites. CNN a retrouvé des images de la scène, on le voit sur son vélo au centre d’un groupe de garçons. Un peu plus tard, il tourne le dos à son père, qui dans un mégaphone demande « des droits » pour le peuple chiite.

Puis à 13 ans, il assistait aux funérailles de son frère Ali Qureiris, tué en 2011 dans une manifestation au cours de laquelle des cocktails Molotov avaient été lancés sur un poste de police. Le père des deux garçons a été emprisonné lui aussi, pour s’être opposé au régime saoudien.

Arrêté en 2014 par la police des frontières alors que la famille se rendait à Bahreïn, l’adolescent de 13 ans aurait été placé à l’isolement pendant un mois dans un centre de détention pour mineurs dans la ville de Dammam, selon Amnesty International . Là, il aurait subi des coups, des brimades, de multiples tentatives d’intimidation. Les geôliers qui l’interrogeaient lui auraient également promis de le libérer s’il avouait les charges qui pesaient sur lui.

Selon CNN, il aurait au total passé quinze mois à l’isolement ces quatre dernières années. Sans jamais voir d’avocat avant sa première apparition devant un tribunal, spécialisé dans les dossiers de terrorisme, en août 2018. Depuis, alors que la peine de mort a été requise, il attend la suite de son procès, assure Amnesty. Qui appelle l’opinion à réagir.

Une marche blanche en hommage à Mamoudou Barry

A la suite du meurtre raciste de Mamoudou Barry et à l’heure où la toile s’enflamme et où la haine anti-arabe prolifère, SOS Racisme appelle tous les citoyens et citoyennes à se rassembler à Rouen ce vendredi mais également partout en France ce week-end !

Ensemble, disons OUI à solidarité et à l’humanisme et NON au racisme !

Le racisme tue encore aujourd’hui et nous nous devons de le dénoncer. Avec ces rassemblements, montrons aux racistes que nous sommes plus nombreux à vouloir le vivre-ensemble !

#touchepasamonpote

22 juillet 2019

Inde: des travailleuses des champs privées de leur utérus « pour améliorer leur rendement »

Une ONG du nom de Tathapi, une association indienne qui défend les droits des femmes, alerte l’opinion publique en Inde.

Dans le district de Beed (à l’est de Bombay), un nombre anormal de femmes a subi une hystérectomie, une ablation de l’utérus. L’objectif de cette opération serait d’empêcher ces travailleuses des champs, employées dans les plantations de canne à sucre, d’avoir leurs règles. Elles sont ainsi plus productives puisqu’elles peuvent travailler sans arrêt.

Dans cette région de l’Inde, 36% des femmes qui travaillent dans les champs ont subi une ablation de l’utérus. Un chiffre bien plus élevé que dans le reste du pays, note Tathapi, une association indienne qui défend les droits des femmes. « La moyenne en Inde s’établit à 3,2%« , rapporte le site internet du Courrier international qui relaye une enquête publiée par le média Firstpost le 16 juin dernier.

« Les employeurs des coupeuses de canne à sucre poussent souvent les femmes à procéder à l’opération pour qu’elles n’aient plus leurs règles, ce qui rendra leur vie plus simple et leur permettra, entre autres, de travailler sans interruption« , peut-on lire dans l’article de Firstpost.

Les opérations chirurgicales sont effectuées à la demande des employeurs par des cliniques privées. L’un de ces établissements ne compterait même pas de gynécologue dans ses équipes. « Certains témoignages de victimes indiquent que des médecins instrumentalisent la peur du cancer du col de l’utérus pour arriver à leurs fins« , écrit encore Courrier International. Pire : ce sont les femmes elles-mêmes qui payent les frais médicaux, entre 250 et 500 euros, alors que leur salaire tourne autour des 400 euros par saison.

22 ans au Pakistan.

  

Le blogueur pakistanais Bilal Khan sauvagement assassiné

Très populaire sur les réseaux sociaux du pays, où il s’exprimait notamment sur les questions religieuses, ce jeune citoyen-journaliste a été tué à l’arme blanche en banlieue d’Islamabad. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités du Pakistan à faire toute la lumière sur ce meurtre.

C’est une effroyable embuscade qui lui a été tendue. Le blogueur Muhammad Bilal Khan, âgé de 22 ans, a été retrouvé mort hier soir, dimanche 16 juin, en banlieue  d’Islamabad. Un peu plus tôt, en fin de journée, il avait reçu un appel lui enjoignant de se rendre dans la zone dite G-9/4, selon les premiers éléments recueillis par la police. Là, plusieurs individus l’ont attaqué et traîné dans une zone boisée, où il a été achevé à la machette. Un coup de feu a été tiré. Dans leur rapport préliminaire, les policiers décrivent la scène comme ayant été mue par “une haine ou une colère profondes”.

S’exprimant notamment sur les questions religieuses, Bilal Khan était particulièrement actif sur les réseaux sociaux, drainant une vaste audience : son compte Twitter compte 16.000 abonnés, son compte Facebook plus de 22.000, et sa chaîne Youtube réunit plus de 48.000 abonnés. Dans une vidéo, son père affirme que son fils n’avait pas d’ennemi personnel : “Sa seule faute aura été de parler du Prophète et de ses compagnons.”

“Tous les éléments indiquent que Bilal Khan a été tué en raison de son activité de blogueur, s’inquiète Daniel Bastard, responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF. Il est crucial qu’une enquête complète identifie au plus vite les auteurs et les commanditaires de ce meurtre. L’impunité qui entoure les exactions commises contre ceux qui diffusent leurs points de vue sur Internet ne peut plus durer, et toutes les pistes doivent être envisagées.”

En janvier 2017, cinq célèbres blogueurs avait été enlevés en quelques jours depuis différents points du Pakistan, pour être relâchés plusieurs semaines, voire plusieurs mois plus tard. L’un d’entre eux, Ahmed Waqass Goraya, aujourd’hui en exil, estime que ce sont les services de renseignement du pays qui ont agi ainsi pour intimider les voix dissidentes en ligne.

En chute de trois place, le Pakistan se situe à la 142e position sur 180 pays dans l’édition 2019 du Classement mondial de la liberté de la presse récemment publiée par RSF, autour de la thématique de la “mécanique de la peur” qui frappe aujourd’hui les journalistes.

Revenu universel d’activité: attention danger !

 

Emmanuel Macron a annoncé, le 13 septembre 2018, le lancement d’un plan de lutte contre la pauvreté, qui intégrera la mise en place d’un « revenu universel d’activité ». Les associations signataires de cette tribune veulent pointer les risques de ce projet et en appellent à de véritables mesures d’amélioration du système de protection sociale. 20 Juin 2019

Le revenu universel d’activité (RUA) vise à fusionner plusieurs minima sociaux, avec au minimum la prime d’activité et le Revenu de solidarité active (RSA). Il est également envisagé d’intégrer les aides personnalisées au logement (APL), ainsi que des allocations ciblant un public spécifique comme l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), entre autres.

Le RUA sera aussi conditionné à « l’obligation d’inscription dans un parcours d’insertion, qui empêche de refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité. » Le risque est donc grand que ce « revenu » soit conditionné à une démarche d’insertion par l’emploi, alors que la plupart des aides actuelles sont liées à un niveau de vulnérabilité (AAH, ASI) ou de ressources (APL).

Ainsi, après avoir organisé le naufrage de l’assurance chômage, qui coupera les droits de centaines de milliers de personnes, les minima sociaux vont se retrouver une nouvelle fois sous tension. Même sans réforme, les budgets augmenteront donc de manière exponentielle par cet afflux de nouveaux allocataires potentiels, alors même que le RUA est pour l’instant prévu à budget constant.

Sortir de la pauvreté doit être un droit inconditionnel pour toutes et tous

Alors même que 5,6 millions de personnes sont actuellement au chômage total ou partiel, il n’existe que 524 000 offres d’emplois à pourvoir. Les discours culpabilisants sur la culture d’assistanat des chômeurs et, plus largement des allocataires des prestations sociales, reposent sur une vision erronée de la société prétextant qu’il suffirait de « traverser la rue » pour trouver un emploi.

L’emploi n’est pourtant pas systématiquement source d’insertion ou de réalisation personnelle. Il est aussi parfois facteur de souffrance, déclencheur de pathologies (surmenage, perte de sens, dépressions, maladies professionnelles…), mais également d’exploitation dans le cas des travailleurs·ses précaires (la France en compte entre un et deux millions, dont une majorité de femmes).

Placer sous condition le droit à la protection sociale est contraire aux principes de solidarité et de justice. Cela reviendrait à infliger une double peine aux publics concernés. Rien ne justifie de maintenir des personnes dans la pauvreté sous prétexte qu’elles n’accepteraient pas d’agir sous injonction (par du bénévolat forcé par exemple, tel qu’envisagé par le Premier Ministre).

Des lignes rouges à ne pas franchir

La concertation organisée par le gouvernement sur le projet de RUA a débuté le 3 juin dernier. L’hypothèse que la réforme se ferait à budget constant est une option sur la table, ce qui ferait de très nombreux perdants parmi les allocataires actuels.

Nous, associations signataires craignons qu’une telle réforme porte préjudice aux plus précaires. Un exemple à ne pas suivre est celui du crédit universel britannique qui, sous couvert de simplification, n’a fait qu’aggraver la précarité mais aussi renforcer le contrôle des plus vulnérables.

Nous appelons à un débat large et transparent, et préconisons d’ores et déjà d’exclure les mesures suivantes :

→ Le conditionnement du RUA à l’acceptation d’une des deux offres d’emploi jugées « raisonnables » par l’administration. Cela n’aboutirait qu’à un contrôle abusif des demandeurs·ses d’emploi et les obligerait à accepter un emploi à n’importe quel prix.

→ Le bénévolat forcé : il est impensable de conditionner des aides sociales à des heures de bénévolat. Cela reviendrait à conditionner la survie des bénéficiaires à du travail forcé.

→ La lutte contre la pauvreté avec des moyens constants : le gouvernement a annoncé vouloir simplifier le système de protection sociale, ce qui est entendable au vu de sa complexité actuelle. Mais pour lutter contre le non-recours aux aides sociales qui touche près de 30 % des allocataires potentiels, il est indispensable de mobiliser des moyens supplémentaires, sans quoi cela reviendra à partager le budget actuel, déjà insuffisant, entre un plus grand nombre de personnes.

→ Une fusion de l’ensemble des minima sociaux : alors qu’il faudrait tendre vers l’inconditionnalité des minima sociaux, certaines aides comme les APL ou l’AAH, en étant intégrées au RUA, risqueraient de devenir elles aussi conditionnées à une démarche d’insertion, alors qu’elles ont été conçues pour pallier un manque de ressources.

→ Le « tout numérique » : aujourd’hui, le conditionnement des prestations sociales va souvent de pair avec une lourdeur administrative et des démarches en ligne obligatoires. Le non-recours est en partie dû à ce problème de fracture numérique, puisque 20 % de personnes en France ne parviennent pas ou ont du mal à effectuer des démarches dématérialisées.

Égalité sociale, liberté individuelle et organisation collective

L’inconditionnalité d’un revenu socle devrait être au cœur du projet gouvernemental. Nous estimons que le projet du gouvernement devrait intégrer les principes suivants :

  • Automatisation du versement des aides sociales, pour lutter contre le non-recours et simplifier les démarches administratives.
  • Élargissement du RSA aux 18-25 ans, un public aujourd’hui particulièrement touché par la précarité.
  • Individualisation des prestations sociales – par opposition à la notion de « foyer fiscal »pour assurer une véritable autonomie des personnes et l’indépendance notamment vis-à-vis dude la conjoint·e.
  • Garantie qu’aucun allocataire actuel ne soit perdant à l’issue de cette réforme.

Notre système de protection sociale est aujourd’hui largement perfectible, mais les intentions affichées par le gouvernement avec le projet de RUA nous inquiètent profondément, en dépit de la concertation lancée récemment. Nous, associations signataires, appelons à un débat de fond sur ce projet. Il est urgent de promouvoir des mesures ambitieuses pour sortir l’ensemble de nos concitoyen·ne·s de la pauvreté.

Organisations signataires :

AequitaZ ; Assemblée des citoyens du monde ; Collectif Roosevelt Ile de France ; Emmaüs France ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) ; Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP).

Témoignages :

« Le regard sur les chômeurs n’a cessé de se durcir. On cherche à nous faire croire qu’il y a des bons et des mauvais chômeurs. Il y a ceux qui cherchent du boulot et ceux qu’il faut contrôler et sanctionner. Mais on ne cherche pas à comprendre l’impact que ça peut avoir quand ça fait deux ans que vous enchaînez les refus, que vous avez fait tout l’annuaire mais qu’il y a toujours quelqu’un qui finit par vous passer devant. Ce sont toujours les mêmes qui vont prendre une claque dans la gueule. On ne parle jamais de cette violence-là. » Marc Desplats, membre du Mouvement National des Chômeurs et Précaires

« J’ai travaillé pendant de nombreuses années dans une grande entreprises de télécommunications. J’ai vu comment la « gestion managériale» s’est transformée en industrie à broyer des salariés. On finit par devenir des robots, sanctionnés pour avoir eu le malheur de dire « bonjour » au téléphone parce que ça nous faisait perdre en compétitivité… Si le travail nous rend inhumain, il faudra finir par s’interroger sur le bien-fondé de notre système actuel qui l’encense sans poser la moindre question sur sa nature ou ses conditions… » André Barnouin, membre du Mouvement National des Chômeurs et Précaires

« On ne peut pas vivre des minima sociaux aujourd’hui. On peut à peine survivre. Mais ça n’intéresse personne. Depuis le temps qu’on demande à être reçus par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités donc aussi des Précaires… Mais on n’est jamais entendus, jamais à la table des négociations. Il faut se rendre à l’évidence, quand vous êtes chômeurs, précaires, vous finissez par être complètement invisible. Pourtant nous contribuons aussi à l’économie nationale par la TVA. Aujourd’hui, ce n’est pas d’un RUA dont nous avons besoin, mais d’un véritable revenu universel, individuel et inconditionnel. »Isabelle Maurer, membre du MNCP, RSA 68 et MFRB

« Le revenu universel d’activité n’aura d’universel que le nom. Il ne répond pas aux trois critères définissant un revenu de base : il ne sera pas universel puisqu’il ne ciblera que les personnes en recherche d’emploi. Il ne sera pas inconditionnel puisqu’il s’agira d’accepter une des deux offres d’emploi proposées jugées « raisonnables » par l’administration. Et il ne sera pas non plus individuel puisqu’il n’est pas prévu de revoir dans ce projet le modèle du foyer fiscal ». Nicole Teke, membre du Mouvement Français pour un Revenu de Base

 

12O ANS

Connaissez-vous l’histoire de la LDH ? Ses grandes figures ? Ses grands combats d’hier et d’aujourd’hui ? Ses forces, ses faiblesses ?
Ce numéro spécial d’H&L (80 pages) permet de comprendre que l’histoire de la LDH n’est pas close et s’écrit chaque jour sous des formes renouvelées.

Suivre le lien : https://www.ldh-france.org/hl-numero-183/?fbclid=IwAR3n9GtkMW8N3ffmksmSNn6adNvfXvuW7Fcbdp33-DC8HNTOsg9qfku_GR4

    

AU SOMMAIRE

120 ANS : 1898-2018

ÉDITORIAL
Une histoire utile pour agir au présent LIRE L’ARTICLE
Malik Salemkour

 

1898

La fondation de la LDH : le droit et la justice LIRE L’ARTICLE
Emmanuel Naquet

De quoi la Ligue des droits de l’Homme est-elle le nom ? LIRE L’ARTICLE
Emmanuel Naquet

Les deux élans fondateurs LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Ludovic Trarieux LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

Francis de Pressensé LIRE L’ARTICLE
Rémi Fabre

 

1906-1909

L’engagement social de la LDH LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

L’affaire Durand LIRE L’ARTICLE
Marc Hédrich

Anatole France LIRE L’ARTICLE
Nicole Racine

 

1898-1940

Une association en politique LIRE L’ARTICLE
Emmanuel Naquet

Ferdinand Buisson LIRE L’ARTICLE

 

1914/18-2018

La réhabilitation des « fusillés pour l’exemple » de la Grande Guerre LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

 

1904/1918-38/1933

Trois conflits qui déchirèrent la LDH LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

Léon Blum ligueur LIRE L’ARTICLE
Robert Verdier

 

1933-1939

Le rôle antifasciste de la LDH LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

Jean Zay, militant de la LDH à Orléans LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

1929-1936

Les procès de Moscou LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

L’antifascisme de la LDH odieusement calomnié LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Victor Basch, le pourfendeur de Bastilles LIRE L’ARTICLE
Françoise Basch

Paul Langevin LIRE L’ARTICLE
Bernadette Bensaude-Vincent

Au cœur de la LDH LIRE L’ARTICLE
Dominique Guibert

Andrée Vienot, l’Européenne et l’anticolonialiste LIRE L’ARTICLE

René Cassin LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

L’aide juridique LIRE L’ARTICLE
Isabelle Denise

L’affaire Joliot-Curie LIRE L’ARTICLE

 

1898-2018

La défense des droits des femmes LIRE L’ARTICLE
Françoise Dumont

Séverine LIRE L’ARTICLE

 

1954-1962

La LDH et la guerre d’Algérie LIRE L’ARTICLE
Gilles Morin

Daniel Mayer, un président politique pour relancer la LDH LIRE L’ARTICLE
Martine Pradoux

 

1945-1998

Un engagement associatif entre morale et politique LIRE L’ARTICLE
Eric Agrikoliansky

Du Bulletin officiel de la Ligue des droits de l’Homme à Hommes & Libertés LIRE L’ARTICLE
Catherine Teule

 

1978-1983

Le comité « Droits et libertés dans l’institution militaire » LIRE L’ARTICLE
Bertrand Main et Bernard Wallon

Henri Noguères LIRE L’ARTICLE
Claude Pennetier

L’apport du Maitron. Mille sept cents notices pour les droits de l’Homme LIRE L’ARTICLE
Claude Pennetier

Le siège de la LDH LIRE L’ARTICLE

Les trois services du siège LIRE L’ARTICLE
Dominique Guibert

Robert Verdier : portrait d’un ligueur naturel LIRE L’ARTICLE
Daniel Junqua

Françoise Seligmann : un demi-siècle de combats pour les libertés LIRE L’ARTICLE
Entretien avec Gilles Manceron

La bonne mémoire de Drancy LIRE L’ARTICLE
Yves Jouffa

 

1940-1945

Les ligueurs pendant l’Occupation LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Bertrand Main : un fonctionnaire engagé LIRE L’ARTICLE
Danièle Lochak

 

1998

Manifeste adopté à l’occasion du centenaire de la LDH LIRE L’ARTICLE

 

1940-2000

Paris-Moscou : récit d’une spoliation et d’une restitution LIRE L’ARTICLE
Sonia Combe

 

2000-2018

Histoire et archives de la LDH LIRE L’ARTICLE
Thomas Morel

Madeleine : celle qui n’avait qu’un prénom LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Henri Leclerc : une foi inextinguible dans l’humanité LIRE L’ARTICLE
Françoise Dumont

 

2004-2018

La LDH en campagnes LIRE L’ARTICLE
Pierre Tartakowsky

Une action forte et durable dans un monde global LIRE L’ARTICLE
Michel Tubiana

L’engagement dans le champ de la santé et de la bioéthique LIRE L’ARTICLE
Philippe Laville et Tatiana Gründler

Numérique, vie privée et libertés LIRE L’ARTICLE
Maryse Artiguelong

« 14 juillet : fête de notre liberté  et de notre citoyenneté partagée »

COMMUNIQUE DE PRESSE
« 14 juillet : fête de notre liberté
et de notre citoyenneté partagée. »

 

Le 14 juillet, célébration d’unité nationale, mais aussi fête de notre liberté et de notre citoyenneté partagée, nous appelle à revisiter la tradition à laquelle il nous faut donner tout son sens et sa portée pour faire vivre, ici et maintenant, la République comme bien commun.
Pour nous fils et filles de la Réunion et de la République, c’est une ardente obligation de faire de nos diversités le creuset d’une unité réunionnaise où chaque identité particulière se partage avec celle des autres. Cette aspiration au partage et à la solidarité est un idéal que l’on ne peut jamais atteindre complètement mais qui marque le chemin à suivre, la voie de la raison et de l’avenir de notre Île.
Il nous faut pour cela faire face, avec lucidité et détermination, aux risques de radicalisation identitaires ou intégristes qui, à l’heure du numérique, se propagent à grande vitesse, dans un monde chaotique où les mutations rapides laissent perdurer inégalités et injustices, avec notamment une exclusion insupportable pour nombre de nos jeunes concitoyens.
Dans ce contexte, les valeurs de la coopération, du civisme et de l’engagement citoyen sont plus que jamais d’actualité pour soutenir notre cohésion sociale. Les politiques publiques, comme les initiatives de la société civile doivent s’en inspirer.
Il nous faut en particulier redonner tous les moyens nécessaires à l’action d’Education populaire à la Réunion.
Dans cet esprit, la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion présentera pour la rentrée un certain nombre de propositions d’actions éducatives :
– « LDH en résidence » pour des animations éducatives en partenariats avec les établissements scolaires ;
– Concours de plaidoiries ;
– Journées de formations pour les bénévoles engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes ;
– Concours « Ecrits pour la Fraternité » qui aura cette année pour thème la liberté ;
– Célébration du 30ème anniversaire de la CIDE, avec notamment une journée éducative sur les droits de l’enfant au Centre jacques Tessier ;
– Cycle de conférences à plusieurs voix sur le thème « identités et universalisme » visant à former les responsables et bénévoles associatifs sur les questions des dérives identitaires, communautaristes, intégristes ou sectaires.
Fait à Saint-Denis, le 13 juillet 2019

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
20 rue Lislet Geoffroy – Parking m. bricolage ZI Chaudron – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71 – 0262 30 15 66
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org –

Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/
https://www.facebook.com/ldh.reunion

https://twitter.com/LDHReunion

Lutte contre la haine sur Internet : Avis de la CNCDH

#CNCDH
L’avis relatif à la proposition de loi visant la lutte contre la haine sur Internet est disponible sur le site de la #CNCDH https://bit.ly/2JseHKe 11 juil.

Voir ci-dessous la lettre collective signée par diverses associations dont la LDH

 La CNCDH s’inquiète pour le libertés fondamentales et  appelle à revoir entièrement la proposition de loi pour une lutte plus efficace

 

LETTRE OUVERTE COLLECTIVE APPELANT À GARANTIR NOS LIBERTÉS PUBLIQUES DANS LA PROPOSITION DE LOI VISANT À LUTTER CONTRE LA HAINE SUR INTERNET

Lettre ouverte de plusieurs organisations, dont la LDH

À l’attention de : Madame la Garde des sceaux, ministre de la Justice Nicole Belloubet, Monsieur le secrétaire d’Etat chargé du Numérique Cédric O, Madame la députée Laetitia Avia, Madame la députée Fabienne Colboc, Mesdames et Messieurs les députés, Mesdames et Messieurs les sénateurs, Monsieur le Défenseur des droits Jacques Toubon, Monsieur le président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme Jean-Marie Delarue

Objet : Lettre ouverte collective appelant à garantir nos libertés publiques dans la proposition de loi visant à lutter contre la haine sur Internet

Madame la Garde des sceaux, Monsieur le secrétaire d’Etat, Mesdames les rapporteures, Mesdames et Messieurs les députés, Mesdames et Messieurs les sénateurs, Monsieur le Défenseur des droits, Monsieur le président,

La propagation des contenus haineux a des conséquences particulièrement nocives pour notre démocratie et pour les citoyens. Il est plus que jamais nécessaire de lutter contre ce phénomène. La proposition de loi visant à lutter contre la haine sur Internet actuellement en examen à l’Assemblée nationale entend ainsi traiter un pan de la problématique en renforçant la responsabilité des opérateurs de plateformes dans la modération des contenus en ligne. Cette exigence est légitime et nécessaire. Toutefois, ce texte soulève des inquiétudes quant à ses conséquences sur nos droits et libertés, et notamment les libertés d’expression et d’information ou d’accès à la justice. Depuis l’enregistrement officiel du texte de loi le 20 mars 2019 et ses évolutions, plusieurs de nos organisations ont alerté sur ces risques. Alors que le texte sera très prochainement débattu en séance au Parlement, nous, associations de la défense des droits et de la liberté d’information, instances représentatives de la société civile du numérique et professionnels du droit, initions cette démarche collective pour appeler à une révision profonde de ce texte, et en particulier son article Ier.

L’urgence est d’autant plus grande que d’autres textes en matière de régulation du numérique ou de lutte contre les contenus illicites sont en débat ou lui succéderont dans les prochains mois aux niveaux français et européen. Nous devons impérativement penser la cohérence de ces textes afin d’assurer une régulation efficace des plateformes. Celle-ci ne peut reposer que sur une approche systémique, c’est-à-dire veiller aux systèmes eux-mêmes, plutôt qu’aux contenus. Comme le recommande la MISSION « RÉGULATION DES RÉSEAUX SOCIAUX » dans son rapport paru en mai dernier, il convient de mettre en œuvre une régulation visant à renforcer les obligations de transparence et de diligence de ces acteurs. À ce jour, deux points figurant dans la version actuelle de la loi bousculent l’équilibre fragile entre la dignité humaine et la liberté d’expression, au détriment de cette dernière.

  1. Le manque de définition des contenus visés par la loi

La définition des contenus de haine en ligne est complexe, elle fait encore l’objet de discussions juridiques et académiques. Eu égard au périmètre et à la nature de l’intervention qu’il induit, l’objet de ce texte doit être précisé et doit reposer sur des définitions claires, en particulier en ce qui concerne le caractère « manifestement » illicite d’une « incitation à la haine » ou d’une « injure discriminatoire » à raison de « la race, de la religion, du sexe, de l’orientation sexuelle ou du handicap ». Lors du dernier examen de la commission des lois au sein de l’Assemblée nationale, ce périmètre a été étendu au-delà des seules infractions de haine manifeste qui étaient auparavant visées par le texte. Désormais le texte vise toute une série d’infractions qui doivent aussi être retirées sous 24h. Cela est particulièrement inquiétant par exemple puisqu’il peut être utilisé pour faire retirer des contenus « à caractère violent », ce qui est encore plus complexe à caractériser que le discours de haine, et ce sans la décision d’un juge.

  1. La préservation de nos libertés fondamentales par le renforcement de la place du juge judiciaire

Si la position et le comportement des grands acteurs du numérique posent la question de la préservation de notre souveraineté, il est contradictoire de fragiliser cette dernière en donnant aux plateformes des prérogatives propres au domaine du droit et de la justice. Seule la décision de justice, issue du pouvoir de l’Etat institué démocratiquement, est acceptable quand il s’agit de censurer un propos, acte « particulièrement radical » comme le qualifie le Conseil d’Etat dans son avis. La protection de nos droits fondamentaux repose sur l’équilibre des pouvoirs démocratiques.

En matière de régulation des contenus en ligne, comme ailleurs, le rôle de la justice doit être préservé. Le juge doit être au cœur tant de la procédure de qualification des contenus que de la décision de leur retrait ou blocage. L’appréciation du caractère illicite des contenus haineux ne peut être confiée aux seuls opérateurs de plateformes, au risque d’induire une privatisation des fonctions judiciaires et de mettre à mal les garde-fous démocratiques pour nos citoyens. Nous mettons en garde contre le contournement des pouvoirs des autorités judiciaires au profit des autorités administratives indépendantes. Nous préconisons de conforter la place du juge judiciaire, gardien des libertés fondamentales, à tous les niveaux de la lutte contre les contenus illicites et de renforcer les moyens d’action de la justice. Les opérateurs de plateformes doivent avoir la possibilité d’interroger le juge en cas de doute sur le caractère « manifestement illicite » d’un contenu.

Citoyens, associations, professionnels du droit, nous estimons qu’il est essentiel de protéger notre espace public en ligne et la qualité de notre débat démocratique face à des contenus et des stratégies d’acteurs qui participent volontairement ou non à les affaiblir. Mais cet enjeu ne doit pas se faire au détriment de nos droits et libertés. C’est au nom de la défense de ces priorités que nous appelons, collectivement, à redéfinir l’équilibre entre le rôle dévolu au juge et la responsabilité des acteurs privés qui n’est pas atteint par le texte en l’état. Espérant que ces recommandations seront entendues, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs, l’expression de notre haute considération.

Paris, le 2 juillet

Signataires : Nicolas Chagny, président de l’Internet society France ; Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil national des barreaux ; Henri Isaac, président de Renaissance numérique ; Jacques-François Marchandise, délégué général de la Fing ; Julie Owono, directrice exécutive de l’Internet sans frontières ; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme ; Salwa Toko, présidente du Conseil national du numérique

Amnistie partielle pour 220 millions d’immigrants illégaux blancs aux États-Unis / Les Amérindiens

Publié le 20 juin 2019

Migrants et Indiens d’Amérique : la satire au service du bon sens

« Un Conseil de chefs amérindiens a offert une amnistie partielle à environ 220 millions d’immigrants blancs illégaux vivant aux États-Unis. »

Ici et là, on entend que les immigrants devraient retourner d’où ils viennent. Un raisonnement simple… mais qui est loin d’être si évident que ça. Après tout, qui est immigrant ? Celui qui est arrivé après les autres ? Dans ce cas l’immense majorité des Américains devraient se considérer comme immigrants. Le site satirique The Daily Currant s’est amusé à imaginer ce qui se passerait si les peuples autochtones (les Indiens d’Amérique) se penchaient aujourd’hui sur la question de l’immigration. Résultat : drôle mais, surtout, très bien vu !

Voici l’article en question : « Un Conseil de chefs amérindiens a offert une amnistie partielle à environ 220 millions d’immigrants blancs illégaux vivant aux États-Unis. Le problème « blanc » est au coeur de nombreux débats dans la communauté amérindienne depuis des siècles, et les chefs de la communauté ont décidé que le moment était venu de le traiter correctement.

Lors d’une réunion du Conseil des Peuples Amérindiens à Albuquerque, Nouveau Mexique, les chefs amérindiens ont examiné plusieurs propositions sur l’avenir de l’importante population européenne non autorisée sur ce continent. Les anciens ont finalement décidé de prolonger la durée de la citoyenneté pour les personnes sans antécédents criminels.

« Nous sommes prêts à offrir aux Blancs la possibilité de rester sur ce continent légalement et de demander la citoyenneté », explique le chef Wamsutta du peuple Wampanoag.

« En retour, ils devront payer tous les impôts impayés et rendre les terres volées de nos ancêtres. »

« Cependant, toute personne blanche avec un casier judiciaire, sera renvoyée dans les 90 prochains jours dans sa patrie ancestrale. Rush Limbaugh ira en Allemagne, Justin Bieber partira pour le Canada. »

L’immigration blanche illégale augmente rapidement depuis ces 400 dernières années en provenance des pays européens (France, Espagne, et Angleterre). Ces clandestins ont ravi la terre et colonisé les zones occupées par les indigènes.

Certains défenseurs blancs affirment que les immigrés sont une bénédiction, en faisant valoir qu’ils prennent tous les emplois de bureau ingrats dont les autochtones ne veulent même pas.

« Quel autochtone voudrait d’un salaire pépère et d’un coin bureau comme comptable, ou un excès de pouvoir en tant que sénateur ou la fortune de l’un des 500 PDG ? »

D’autres ne sont pas si indulgents. « Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement renvoyer tous les Blancs en Europe ? » demande Ité Omácau du peuple Lakota. « Ils ne font que ponctionner notre économie de toute façon. Ils sont venus ici pour voler nos ressources parce qu’ils sont trop paresseux pour développer les leurs… Je n’arrive pas à croire qu’ils devront simplement payer une amende. Ils devraient faire la queue comme tout le monde – derrière les Mexicains. »

Dans la même veine satirique, on pourrait imaginer la même chose chez nous, en remontant bien plus loin : Les Gaulois statuant sur le sort des Romains venus d’Italie ou sur les Francs venus de Germanie. Eh oui, la plupart des civilisations se sont construites sur la base de vagues migratoires successives. Et on voudrait geler tout ça ?

Publié le 20 juin 2016

Grève mondiale pour le climat

[Environnement]
?? 77 organisations, dont la #LDH appellent à rejoindre la grève mondiale pour le climat prévue ce 24 mai 2019.

Les rapports du GIEC et de l’IPBES sont clairs. Nous sommes dans une crise écologique majeure : Dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles… Tout indique que nos modèles sociaux-économiques sont à l’origine de la 6ème extinction de masse. Pour éviter des catastrophes écologiques et sociales, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer drastiquement et rapidement.

Pourtant, face à cette urgence, nous constatons l’insuffisance des actions entreprises par nos dirigeants politiques et économiques. Depuis maintenant plusieurs mois, la jeunesse, consciente des dangers qu’elle encourt pour son avenir, se mobilise massivement partout dans le monde : ​Youth For Climate, et ​Fridays For Future à l’international, sont devenus le symbole du passage à l’action d’une génération déjà pleinement consciente des changements à effectuer dans notre modèle sociétal.

Le 15 mars dernier, 200 000 jeunes en France et 1,8 million dans le monde étaient dans la rue pour porter nos revendications. Le lendemain, 350 000 personnes se sont à nouveau mobilisées pour la Marche du Siècle en plus des 2 millions de soutiens exprimés par les citoyens. Ce n’était qu’un début. Le vendredi 24 mai prochain, de nombreux collectifs, associations, ONG, partis et syndicats se joindront à eux pour une deuxième journée de grève internationale.

Cet appel à la grève est intergénérationnel et dépasse toute frontière : collégien.ne.s, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, travailleur.euse.s, chômeur.euse.s, entrepreneur.euses.s, retraité.e.s et parents doivent lutter ensemble pour préserver leur droit à un futur vivable. Nous demandons que nos dirigeants prennent des mesures concrètes et à la hauteur des enjeux. Ces mesures doivent être compatibles avec une limitation du réchauffement climatique en-dessous de la barre des +1,5°C.
A deux jours des élections européennes, nous voulons aussi adresser un message : nous ne pouvons plus nous permettre de délaisser l’écologie, elle doit être au cœur de toute décision. À cette occasion, les jeunes de Francfort, Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg s’uniront pour faire entendre leur voix devant les grandes institutions européennes. Le monde entier va se mobiliser pour montrer sa détermination à construire un avenir possible.
Nous n’avons plus assez de temps pour nous satisfaire des petits pas, des promesses non actées et des combats séparés. Il est maintenant nécessaire de faire front commun pour obtenir des mesures à la hauteur des enjeux actuels et futurs.
Respect existence or expect resistance. (Respectez l’existence ou attendez-vous à de la résistance.)
Contact presse:
Sandy Olivar-Calvo (Paris) : 06 62 73 80 23
Martial Breton (Paris) : 06 73 16 18 73
Koupaïa Rault (France) : 06 26 17 12 48
Mathis Grossnickel (France) : 07 82 09 87 88
Signataires :
350.org
Action non violente Cop21 (ANVCOP21)
Alternatiba
Amis de la terre
Association des étudiants en médecine d’Angers (ADEMA)
Astérya
Attac
AYYA
Bio consom’acteurs
BIZI!
Boycott Citoyen
CCFD-Terre Solidaire
CEMEA
Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID)
Citoyen.ne.s pour le Climat (CPLC)
Citoyens Lobbyistes d’Intérêts Communs (CLIC)
CliMates
Cnajep
Collectif des Associations Citoyennes
Coopérative Politique Ecologie Sociale
Coopérative EELV
Cop Trotter By EME
Décroissance 2019
Désobéissance Écolo Paris
Écocampus ENS
Éco’llectif
Ecologie au Quotidien Rhône Alpes
Enseignants pour la planète
Etudiants et Développement
Fédération des associations générales étudiantes
FIDL, le syndicat lycéen
Fondation ELYX
Gauche Démocratiques et Sociale
Génération Ecologie
Génération•s le mouvement
Grands Parents pour le Climat
Greenpeace France
GreenSAT
Gret
ll Est Encore Temps
Ingénieurs sans frontières France
Jeunes Écologistes
Jeunes européens
Jeunes Génération.s (Organisation de jeunesse de Génération.s)
La P’tite Rustine
Le mouvement
Le tri sera top
Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Little Citizen for Climate
LUPA – Les Universitaires Planteurs d’Alternatives
MAG Jeunes LGBT
MNL – Mouvement National Lycéen
Mouvement Utopia
Notre affaire à tous
Nouvelle Donne Campus
Nous voulons des coquelicots
Objectif21
One Voice
On est prêt
On the Green Road
Osons les jours heureux
Parents For Future France
Parti communiste Français
Poly’RSE (Collectif DDRS du réseau Polytech)