POUR L’INTEROPÉRABILITÉ DES GRANDES PLATEFORMES EN LIGNE

Lettre commune dont la LDH est signataire. (21 mai 2019)

La lettre commune reste ouverte à signature par des associations et entreprises (les individus sont vivement encouragés à se l’approprier et à la diffuser autour d’eux). Pour signer, écrivez-nous à CONTACT@LAQUADRATURE.NET avec « Signature lettre interopérabilité » en objet, puis en précisant le nom de votre organisation dans le mail.

Nous, défenseurs d’un Internet neutre, libre et ouvert, appelons le législateur à agir pour que les grandes plateformes deviennent interopérables avec les autres services Internet. L’interopérabilité garantit à tout le monde de ne pas se trouver captif d’une plateforme : de pouvoir librement la quitter, sans perdre ses liens sociaux, et de continuer à communiquer avec ses contacts. L’interopérabilité permet à quiconque de lire depuis un service A les contenus diffusés par ses contacts sur un service B, et d’y répondre comme s’il y était. L’interopérabilité est garantie lorsqu’elle repose sur des standards ouverts.

Des services comme Facebook, Twitter et Youtube tiennent leur pouvoir du nombre élevé d’utilisateurs et d’utilisatrices qu’ils ont rendu captives : ce grand nombre incite d’autres personnes
à rejoindre leur service, et leur captivité permet de leur imposer une surveillance constante à des fins publicitaires. Aujourd’hui, nombreux sont celles et ceux qui souhaiteraient y échapper mais sont contraints d’y rester sous peine de perdre le contact avec leurs relations. Pourtant, en dehors de ces plateformes, des services interopérables réunissent déjà des millions de personnes (Mastodon, Diaspora, PeerTube…), notamment via le protocole d’interopérabilité ActivityPub publié par le W3C en 2018. Ces réseaux décentralisés, basés sur des logiciels libres, sont co-hébergés par une multitude d’acteurs distribuant largement les coûts entre eux, ce qui contribue à l’émergence de modèles économiques bien plus respectueux des libertés que celui de la publicité ciblée.

Migrer vers ces services permettrait aussi d’échapper à l’environnement toxique entretenu sur Facebook, Youtube ou Twitter. Ces géants favorisent la diffusion des contenus qui maintiennent au mieux notre attention, souvent les plus anxiogènes ou caricaturaux. À l’opposé de la voie prise par les récentes lois de censure, il ne faut pas espérer que ces plateformes freinent la diffusion de propos haineux, trompeurs ou dangereux, car leur modèle économique, au contraire, renforce cette diffusion.

Il est urgent de permettre à toute personne d’échapper à la surveillance et à la toxicité de ces grandes plateformes en rejoignant des services libres, décentralisés et à taille humaine sans conséquences nocives sur ses liens sociaux. La loi doit imposer cette interopérabilité.

Premiers signataires : 42l, AFUL, Alsace Réseau Neutre, April, Aquilenet, Assodev-Marsnet, Bee Home, CECIL, Creis-Terminal Devloprog, Domaine public, FACil, FDN, Framasoft, Franciliens.net, Globenet, Hadoly, Hoga, Iloth, Illyse, La Quadrature du Net, La mère Zaclys, Labomedia, Landinux, Ligue des Droits de l’Homme, LinuQ, Lorraine Data Network, Midway’s Network, MiNET, Mycélium, Nubo scrl-fs, Observatoire des Libertés et du Numérique, Parinux, PauLLA, Picasoft, Projet Internet et Citoyenneté, Revlibre, Ritimo, Rhizome, Sud-Ouest.org, Stolon, Syndicat ASSO–Solidaires, Syndicat des Avocats de France, T.A.C.T.I.C. asbl, Tetaneutral, Yunohost

Le 21 mai 2019

Les enjeux de la protection de l’environnement dans notre Île

14 AVRIL 2019 : LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME A LA REUNION SOUTIENT ET PARTAGE L’ENGAGEMENT POUR LES DROITS ENVIRONNEMENTAUX DES CITOYENS ET DEMANDE LA CREATION D’INSTANCES SPECIALES DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

LA LDH à la Réunion estime légitime et nécessaire l’engagement de tous ceux qui souhaitent protéger le littoral de notre Île. D’une manière générale, elle soutient et partage l’engagement pour la défense des droits environnementaux des citoyens qui sont inséparables des autres droits.

La protection de l’environnement, sur le littoral comme dans l’ensemble de l’Île, est en effet un enjeu majeur qui appelle la responsabilité citoyenne et le respect de l’Etat de droit.

A ce titre, la Ligue s’inquiète du manque d’informations données aux Réunionnais. Il est donc nécessaire que les citoyens exercent leur vigilance, et organisent les solidarités utiles au-delà de tous clivages politiques traditionnels, dans un esprit de responsabilité, ainsi que dans le respect des personnes et des biens, dans le cadre de l’Etat de droit.

A cet égard, il y a lieu de rappeler que l’exécution des décisions de justice doit recevoir le concours des autorités publiques, sous réserve de l’épuisement des recours légalement formés. Il convient également de souligner que le soutien de l’activité touristique et de l’emploi doit désormais s’inscrire dans une perspective de développement durable et solidaire du territoire.

Concernant les derniers événements qui se sont produits à l’Ermitage sous le regard des forces de l’ordre, il va de soi que des violences matérielles ou des propos racistes, provenant de minorités prétendant agir pour un camp ou un autre, ne sauraient se justifier.

La Ligue considère cependant que ces événements ne peuvent servir de prétexte pour diviser les réunionnais et détourner l’attention des questions qui se trouvent posées sur la protection du littoral et sur les illégalités relevées.

Lorsque l’urgence l’exige, comme c’est le cas pour les constructions faites sur le domaine public maritime à l’Ermitage, la Ligue demande la création, à l’initiative des autorités publiques, de toute instance de concertation spéciale permettant l’information et la participation citoyenne directe. Un dialogue organisé entre les parties concernées et les autorités civiles est aujourd’hui indispensable.

D’une manière générale, face aux divers enjeux de la protection de l’environnement dans notre Île, la Ligue estime nécessaire de développer une démocratie plus participative et une mobilisation citoyenne accrue. De la même manière que dans la tradition réunionnaise, chaque famille s’occupe de sa « cour », nous devrons apprendre à prendre soin collectivement de notre « Île-Jardin ».

Fait à Saint-Denis, le 14/04/2018
Le secrétariat de la LDH à la Réunion
Communiqué de presse

 Brigitte BARDOT :  « des gènes de sauvages, etc… » 

NE PAS S’HABITUER AU RACISME !
UNE RÉPONSE COORDONNÉE DE L’ENSEMBLE DES ACTEURS A LA RÉUNION (ETAT, COLLECTIVITÉS ET ASSOCIATIONS) DEMEURE PLUS QUE JAMAIS ACTUALITÉ

21 mars 2019 : Plainte de la LDH adressée au parquet du TGI de Saint Denis concernant les écrits de Brigitte Bardot dans sa lettre ouverte au préfet de La Réunion en date du 18 mars, et qui a circulé publiquement à partir du 19 mars.

NE PAS S’HABITUER AU RACISME !
UNE RÉPONSE COORDONNÉE DE L’ENSEMBLE DES ACTEURS A LA RÉUNION (ETAT, COLLECTIVITÉS ET ASSOCIATIONS) DEMEURE PLUS QUE JAMAIS ACTUALITÉ

8 avril 2019. La lettre raciste et provocatrice reçue par un député de la Réunion, et faisant référence à la récente intervention délictuelle de Mme Brigitte BARDOT incriminant les réunionnais, de même que différents propos visant un nouveau membre du gouvernement en raison de son origine, sont autant de signes qui montrent la persistance d’un racisme ordinaire et parfois violent, qui se banalise.
Indépendamment des poursuites judiciaires encourues par les auteurs de tels actes, la Ligue des Droits de l’Homme appelle depuis plusieurs années, à un effort éducatif et notamment d’éducation populaire dans notre Île. Alors que l’ensemble des forces vives (cf. Récent avis du CESER de la Réunion) se sont prononcées pour un soutien accru à l’Education populaire, une réponse coordonnée de l’ensemble des acteurs (Etat, collectivités et Associations) demeure plus que jamais d’actualité.

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – Tél. : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org

 

Alerte : traite à Madagascar !

Enquête sur traite d’humaines entre la Chine et Madagascar

La police des enquêtes spécialisées a arrêté huit personnes, dont deux couples, à Ambohibary Moramanga, lors d’un mariage entre des migrantes malgaches et des chinois. Ils ont été emmené à Antananarivo pour y être interrogé pour traite humaine.

Deux chinois et trois femmes malgaches sont restés en garde à vue, car la police pense qu’ils sont les cerveaux de ce trafic, qui rapporte beaucoup.
Une femme coûte environ 84 millions d’ariary (20 100 €), pour faciliter les démarches, ils se marient civilement avec les femmes. Chaque recruteuse perçoit 500 00 ariary par fille et la fiancée touche 2 millions d’ariary.

« Lorsque tout est prêt, elles organisent la rencontre entre les filles et les chinois venus exprès à Madagascar. La principale actrice de ces activités criminelles est activement recherchée par la SES depuis deux ans pour la même raison« , a expliqué le service communication du ministère de la sécurité publique.

D’ailleurs, « les prospects chinois viennent se marier avec elles à Madagascar en corrompant des agents de la commune afin de couronner leur mariage. Toute cette étape dans le but d’amener les migrantes à l’étranger qui leur serviront ensuite d’esclaves, parfois sexuelles« , a indiqué le service.

Centenaire de l’armistice : à l’école Henri Dunan de St Denis #LaRéunion

Centenaire de l’armistice. .à l’école Henri Dunan de St Denis..974.des chants proposés par chaque classe.. des chants magnifiques orchestrés sous la houlette d‘un enseignant virtuose musicien…un monument aux morts symbole de la Grande Guerre dans chaque village de France…ici dans la cour…confectionné par les CM2…une allocution d « Ericka Bareigh députée et d »Isnelle Goulgnar de la Ligue des Droits de l’Homme en présence de Brigitte Adame élue du secteur
Un grand moment de souvenir citoyen…autour des valeurs de CONSTRUCTION de la Paix…émotion garantie pour élèves parents invités voisins réunis pour la Marseillaise reprise en choeur avec coeur.?

La Réunion qui envoya alors presque 5000 soldats sur les champs de bataille…