KOZENSEMB

Pour lutter contre les stéréotypes, les discriminations et les violences de genre visant les femmes et les LGBT+ à la Réunion,

Ce 24 Octobre à 11 H 30, nous présentons le projet « KOZENSEMB », une initiative de jeunes réunionnais.e.s, soutenue par la LDH à la Réunion et par la DILCRAH, pour lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et violences contre les Femmes et LGTB à la Réunion.

Le Logo

KOZENSEMB

Une initiative étudiante pour lutter contre les stéréotypes et violences de genre visant les femmes et les LGBT+ à la Réunion, soutenue par la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion et par la DILCRAH.

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion avec les jeunes porteurs du projet, lance officiellement l’initiative KOZENSEMB.

Kozensemb (composé des mots créoles « Koz » et « Met’ ensemb ») est une initiative de jeunes étudiants réunionnais.e.s.

Son objectif ? Faire entendre la voix des réunionnais et des réunionnaises, notamment des jeunes, qui souhaitent agir contre :

  • Les stéréotypes et préjugés visant les femmes, les hommes et les LGTB ;
  • Les discriminations et violences à l’égard des femmes et des personnes LGBT+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel.le, Trans).

Comment réaliser cet objectif ? Nout’ tout ensemb nou lé capab ! Kozensemb dépend de votre participation. C’est à vous de décider de l’avenir de l’égalité des genres à La Réunion en tant que femme, homme, LGBT+, ici et maintenant.

Sur Facebook : La page KOZENSEMB est en ligne !  Exprimez-vous en affirmant qui vous êtes ou apportez votre soutien aux autres !


https://www.facebook.com/105509658009163/

Parce que la parole des victimes compte :  Témoignez !

Proposez des changements, partagez vos idées pour mettre fin aux discriminations et violences de genre à La Réunion !

En dehors de Facebook :  Vos expressions personnelles seront traduites et rendues plus visibles par différentes initiatives concrètes que nous déclinerons avec la participation du public au fil des mois.

– Groupes de parole ;

– Affichage public ;

– Evénements et interventions d’artistes, etc…

L’adresse mail : kozensemb@gmail.com est active.

Une initiative de jeunes réunionnais.e.s, soutenue par la Ligue des Droits de l’Homme à La Réunion

Avec Adrien Baret, un des porteurs du projet Kozensemb, âgé de 23 ans, originaire de Saint-Louis, actuellement, étudiant en Master 2 Droit du contentieux international à l’Université de Poitiers.

Pour lutter contre les stéréotypes de genre, pour mettre fin aux discriminations et violences visant les femmes et les LGBT à La Réunion.



Avec le concours de

Solidarité avec Mme OBONO

Communiqué de la LDH à la Réunion

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion dénonce l’ignominie de la « politique fiction » de « Valeurs Actuelles » sur la députée Danièle OBONO, présentée en esclave, collier de fer au cou, dans l’Afrique du XVIIIème siècle. Au prétexte de critiquer l’idéologie « décoloniale » et de liberté de la presse, il s’agit une nouvelle fois d’une expression nauséabonde d’une extrême droite décomplexée, avec cette représentation volontairement avilissante de la femme noire.Aussi bien, au-delà de toute possible différence d’opinions avec Mme OBONO, notre entière solidarité lui est acquise en cette circonstance.

Saint-Denis, le 01/09/2019

A Paris, la LDH appelle à un rassemblement, le 5 septembre 17H ! au Trocadéro EN SOUTIEN À DANIÈLE OBONO, CONTRE LE RACISME DÉCOMPLEXÉ DE VALEURS ACTUELLESUne députée noire portant les chaînes de l’esclavage au cou !C’est par cette image que Valeurs Actuelles a illustré son roman-fiction de cette semaine, intitulé « Danièle Obono au temps de l’esclavage ».Le « journal » d’extrême-droite, qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de racisme, pousse ici sa nostalgie du colonialisme et de la mise en esclavage à son paroxysme, entre iconographie esclavagiste et révision de l’Histoire.Alors que cet essai-fiction a pour objet d’imaginer que « chaque semaine, un personnage emprunte les couloirs du temps », Valeurs Actuelles choisit, pour le premier personnage Noir de cette série, de le renvoyer en Afrique au temps de l’esclavage et de lui faire porter les chaînes.L’Afrique y est ici décrite selon les clichés européens les plus communs : elle réunit des femmes dont les lèvres sont écartelées et des hommes rétrogrades, au milieu de cafards grouillants et de tam-tam chantant.Des silhouettes d’Africains ornent la mise en page du roman, des femmes et des hommes nus autour d’un feu de bois, d’autres marchant les poings liés et Danièle Obono la chaîne autour du cou.Aussi, le récit fictif se vautre dans le révisionnisme et le négationnisme historique, puisqu’il exonère les Européens de toute responsabilité dans la traite transatlantique négrière.Plus encore, c’est finalement un chrétien Français qui sauvera Danièle Obono de sa condition, un comble pour qui sait que c’est au nom de la chrétienté que l’Europe mit en esclavage aussi bien les Noirs que les Indigènes, ce qui fût consacré en France en 1685 par le Code Noir de Colbert qui les relégua au statut de « biens meubles ».Alors qu’un Afro-Américain vient de recevoir sept balles dans le dos par un policier Blanc et qu’en France des dizaines de milliers de personnes se sont réunies à plusieurs reprises ces derniers mois contre le racisme, c’est ainsi que Valeurs Actuelles réagit aux mobilisations récentes des Black Lives Matter : en mettant les chaînes à une députée Noire à qui il compte faire payer ses positions courageuses sur le racisme en France et son soutien à ses victimes.Valeurs Actuelles, dont Geoffroy Lejeune, son rédacteur en chef, est recruté sur C8 à partir de septembre, insère par ailleurs ce roman-fiction dans un numéro consacré à « l’ensauvagement », thématique chère à l’extrême-droite et au gouvernement de Macron, pointant du doigt les Noirs et les Arabes de France en feignant d’oublier que ce sont avant tout les orientations ultra libérales du gouvernement ainsi que le racisme structurel et systémique qui ensauvagent la société dans son ensemble.En soutien à Danièle Obono, et pour lutter contre la banalisation du discours raciste et de ses promoteurs médiatiques*, nous appelons à un large rassemblement samedi 5 septembre, Trocadero, 17h !

GISÈLE HALIMI : UN INLASSABLE COMBAT POUR LES DROITS ET L’ÉGALITÉ

Gisèle HALIMI = #DroitsdesFemmes

Gisèle Halimi nous a quittés après une vie de combats en faveur des droits des femmes et celles-ci viennent de perdre une défenseuse acharnée de leur cause. Le nom de Gisèle Halimi est à jamais associé au procès de Bobigny, moment clef dans l’histoire des femmes puisqu’il ouvrit la voie à la dépénalisation de l’avortement et à la loi Veil. Ce procès fut aussi celui du viol et, en cela, il résonne encore aujourd’hui comme une sorte de préambule au mouvement Me too, comme une première victoire contre le tabou des violences sexuelles et sexistes.
Viscéralement déterminée à lutter contre toutes les formes d’injustice, Gisèle Halimi n’eut pas peur de défendre celles et ceux qui, en Algérie, se battaient contre le colonialisme. Avocate de plusieurs membres du Front de libération nationale (FLN), elle dénonça, avec courage, les agissements d’une armée qui n’hésitait pas à employer la torture pour obtenir les aveux de femmes et d’hommes engagés dans la cause indépendantiste.
Parce qu’elle était pleinement convaincue qu’il appartenait aux femmes de conquérir, aux côtés des hommes, leur place dans l’espace public, Gisèle Halimi s’engagea également dans la vie politique, témoignant ainsi de sa volonté permanente d’être sur le terrain de l’action.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) présente toutes ses condoléances à ses proches et salue avec beaucoup d’émotion la mémoire d’une femme qui, sous des formes différentes, ne cessa de lutter en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle restera, à ce titre, une figure marquante du féminisme de ces dernières décennies.
Paris, le 29 juillet 2020
Communiqué LDH

17 mai 2007: rien de ce qui est Africain ne nous est étranger

Pour nous Réunionnais, l’Afrique est une part de notre histoire, de notre héritage, une part aussi de notre Avenir. Rien de ce qui est Africain ne nous est étranger.
Pour nous Réunionnais, qui avons conquis, par la lutte de nos ancêtres, le droit de proclamer, avec la République, que « Nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves », nul esclavage moderne, nulle razzia visant à constituer butin d’êtres humains, qui plus est des enfants, ne sauraient nous laisser indifférents.
Nous, plus que d’autres peut-être, nous avons, nous devons avoir, la très exigeante conscience que pour faire vivre la grande « Famille Humaine » dont parle la Déclaration des Droits de 1948, il nous faut, au jour le jour, tisser les liens invisibles mais durables d’une solidarité et d’une responsabilité universelle.
Comme il nous faut, ici et maintenant, faire ensemble R-E-U-N-I-O-N …
C’est avec cela en tête que nous sommes ici rassemblés.
Le sort cruel fait à ces jeunes filles africaines du NIGERIA nous émeut et nous rassemble.
Nous voulons d’abord leur libération. Et pour cela, notre mobilisation n’est pas vaine.
Nous voulons ensuite redire que si les droits humains sont indivisibles, le droit à l’Education, le droit à l’Emancipation pour les femmes, jeunes ou moins jeunes, et de tous les continents, est NOTRE combat.
Nous voulons enfin exiger que le crime, celui-ci comme d’autres, ne reste pas impuni.
REND BAND TI FILLES A ZOT FAMILLE !
Notre rassemblement d’aujourd’hui est un cri ! C’est une protestation contre la barbarie qui prend toujours visage humain.
La lutte contre le conditionnement des consciences, qu’il soit sectaire ou communautaire, passe par l’affirmation des principes laïques de notre République.
La survie de notre société démocratique et laïque dépend de sa capacité à éliminer les groupements nuisant à l’équilibre de la société et des individus.
Mais au-delà de ce cri, nous voulons faire une promesse à nos enfants et à nous-mêmes : celle de travailler ensemble, au-delà de nos différences, afin d’élargir concrètement le champ de nos solidarités et de nos responsabilités citoyennes. Dans notre Ile. Et dans le monde.

(…)
Allocution de Isnelle GOULJAR Présidente de la LDH à la Réunion

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Le 17 mai 2014 – Parvis des Droits de l’Homme,
Saint-Denis