Articles tagués : manifestation

LE 93 SE MOBILISE CONTRE L’EXTRÊME-DROITE!

Depuis le 9 juin et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le pays est plongé dans l’inquiétude. Déjà bien abîmé, le pays pourrait connaître un gouvernement d’extrême-droite.

Depuis des années, la Seine-Saint-Denis connaît des politiques d’ampleur de destruction et de saccage
social… Elle vit l’abandon des industries et des services publics, les contre-réformes sociales en matière de retraites, de chômage ou de sécurité sociale. Elle vit le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle vit les baisses de subvention au secteur culturel et associatif. Elle vit les politiques anti-écologiques.

Nous appelons à un sursaut démocratique et social. À défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir avec
ses politiques antisociales, anti-écologiques, sexistes, LGBTQIA-phobes et racistes. Ses positions, en France comme en Europe, sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs.

C’est à nous, travailleur·ses et habitant·es de Seine-saint-Denis, de rappeler l’urgence sociale et environnementale, et de faire entendre les aspirations des travailleuses et des travailleurs, des citoyens et des citoyennes. La Seine-Saint-Denis est terre de résistances et de luttes.


Nous devons être ensemble pour continuer à retisser les fils d’un territoire meurtri et construire les jours heureux. Rejoignez-nous ! Ne restez pas isolé-e.

MANIFESTATION LE JEUDI 27 JUIN À 17H,
DÉPART ST DENIS, PORTE DE PARIS ;
ARRIVÉE À MAIRIE D’AUBERVILLIERS

Ensemble, syndicats, associations, collectifs,
Nous revendiquons :

  • d’augmenter les salaires et les pensions ;
  • de revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l’assurance chômage ;
  • de défendre un plan d’urgence pour nos services publics et en garantir l’accès à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire. Notre école publique, notre recherche, notre système de santé, de prise en charge de la dépendance, notre système de justice sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs ;
  • de mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la démocratie sociale à tous les niveaux, entreprise, branche, territoire et interprofessionnel ;
  • de mettre en place des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super profits, dividendes et rachats d’actions ;
  • d’instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles ;
  • d’instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs et travailleuses étranger·es sur la base d’un certificat de travail ;
  • de relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux en environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;
  • de créer de nouveaux droits pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs d’anticiper les transformations environnementales et de sécuriser leur emploi ;
  • de mettre en oeuvre un droit au logement pour toutes et tous ;
  • de combattre les discriminations racistes dans l’accès au logement, au travail,
    à la justice et aux droits, et d’éradiquer les violences racistes.

Pour la liberté de manisfester

Liberté de manifester : abrogation de la loi

Communiqué commun signé par plus de 50 organisations

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.

Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l’Homme (138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h.

Paris, le 8 avril 2019

Signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l’Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid) ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Gilets jaunes signataires ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC).

Fête de Saint-Denis le 7 octobre

Venez nous rencontrer sur notre stand à la fête de Saint-Denis samedi 7 octobre de 11h à 18h.

Le samedi soir la section
LDH soutient le spectacle donné au TGP à 20h dans le cadre de la fête: « Si nous
vouloins vivre ». Voir ci-dessous et affiche ici.

Si nous voulons vivre puise à la source des
notes, entretiens, lettres ouvertes,
conférences de Sony Labou Tansi, écrivain
congolais disparu en 1995,
surnommé « l’avertisseur entêté », célèbre
pour son style flamboyant et insolent,
composé de tourbillons de mots et de
tempêtes de pensée.
Étienne Minoungou, comédien burkinabè
vu au TGP dans M’appelle Mohamed Ali de
Dieudonné Niangouna en 2015, est le
passeur de cette hymne en faveur de la vie,
contre la défaite de l’esprit. Il propose ici un
salutaire exercice de lucidité.

appel RESF à manifester le 7 juin

Des retards insupportables dans le traitement des dossiers. Les étrangers trinquent.
Appel à manifester devant la préfecture de Bobigny à 14h30 le 7 juin (appel de RESF soutenu par le LDH)

18 février: Soutien aux sinistrés de la rue de la République

TROIS MOIS APRÈS L’ASSAUT, LES SINISTRÉS DE SAINT-DENIS NE SONT TOUJOURS PAS RECONNUS COMME VICTIMES !!

Nous appelons à une manifestation jeudi 18 février

Alors que 3 d’entre eux ont été blessés par balle, que l’immeuble est inhabitable, qu’ils sont encore sans domicile et que l’accès à leurs affaires personnelles n’est pas rendu possible pour la plupart d’entre eux, les habitants du 48 rue de la république attendent toujours la reconnaissance de leur statut de victimes et la concrétisation des engagements de relogement et de régularisation pris par l’Etat fin novembre.

Constitués en association avec le DAL, les habitants et leurs soutiens appellent en solidarité à une manifestation jeudi 18 février à 17h30 devant le 48 rue de la République à Saint-Denis.