Edito : Une reprise forte pour les membres actifs de la section LDH

Nous avons décidé de participer au 30ème concours des Ecrits pour la Fraternité. Cela conduit à beaucoup de travail (établissement de listes, contacts avec les établissements scolaires et ceux de l’éducation spécialisée, constitution d’un jury, etc …).

Le 14 octobre, nous organisons une soirée sur la solidarité avec les réfugié(e)s afghanes et afghans. Votre large présence est souhaitée.

L’activité du comité régional est aussi dense et la dernière réunion était consacrée à l’avenir de la LDH. Il ne s’agit pas d’un débat succinct, mais bien de penser à la fois les modes d’organisation, les rapports entre local et le National,  la démocratie interne, et la question des combats à poursuivre ainsi que des partenariats pour ce faire. Il est aussi question du militantisme et évidemment de la recherche d’adhérents.

Notre section, avant la crise du Covid, conduisait des réunions mensuelles avec un nombre assez important de militants. Il serait souhaitable que nous revenions à cette situation pour que nos débats soient riches de points de vue divers et que nos prises de position soient très en lien avec cette variété.

Prochainement, notre section débattra lors d’une réunion spécifique sur un projet de manifeste pour mieux représenter les questions migratoires d’aujourd’hui. Cela concerne notre présence au sein de l’UCIJ. Nous avons eu l’occasion lors de la dernière réunion de ré aborder le projet de manifeste que nous présenterons, plus universaliste, plus large et inconditionnel que le précédent projet travaillé. Pour ce faire, nous avons pris attache avec Marie-Christine VERGIAT, vice-présidente à la LDH, qui nous a proposé de nous référer aux résolutions du National.

Sans pour autant nier une situation où l’aggravation des politiques migratoires conduit à une précarité, à des situations très tendues et très limites pour les droits humains élémentaires, la question migratoire agite pour autant beaucoup nos concitoyens et son instrumentalisation par bon nombre de partis politiques peut conduire à un rejet voire à des formes très clivées et passionnelles dans les débats. La LDH, si elle réaffirme sa position en faveur de la régularisation de toutes les personnes étrangères, si elle souhaite que le droit d’asile soit largement pris en compte dans la forme et dans le fond et que la notion de pays sûr soit revu, si elle s’offusque d’une dématérialisation abusive et complexe voire ubuesque pour l’obtention des papiers, si elle se bat pour le respect des droits de l’enfant et une vraie politique d’accueil des mineurs non accompagnés ainsi qu’un regard moins stigmatisant des parents étrangers d’enfants français et si elle souhaite une politique d’intégration largement rehaussée, il n’en reste pas moins vrai que nos idéaux doivent être sous-tendus par des réalités sociologiques et idéologiques. La question de l’accueil inconditionnel et du droit d’installation pour tous fait débat dans notre section et c’est légitime. Nous saurons le redire aussi à nos partenaires de l’UCIJ.

Jean-Luc BOERO, président de la section LDH St-Nazaire

Le 26 septembre 2021