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DEFENDRE LES LIBERTES

Les libertés, car la liberté est associée à des droits. Les faire vivre est un combat.

Droit d’informer : Antoine DELTOUR, Raphael HALLET et Edouard PERRIN ont été poursuivis en justice pour avoir dénoncé des procédures d’évasion fiscales. Seul Antoine DELTOUR est sorti sans condamnation des procès intentés par PWC dans l’affaire LUXLEAKS. Ce qui était en cause, c’était le secret des affaires. Ce secret des affaires que le parlement vient de renforcer en refusant de le limiter au vol d’informations en vue d’une concurrence déloyale.

Droit à vivre selon son orientation sexuelle, selon son identité sexuelle :  les dégradations faites à l’exposition d’Olivier CIAPPA (square du Luxembourg à Metz) montrent que la lutte contre l’homophobie est toujours d’actualité . Ces dégradations sont aussi une atteinte à la liberté d’expression.

Droit à la vie privée : Woippy, Metz, Moyeuvre Grande, Peltre, Montois la Montagne… les caméras de vidéo-surveillance fleurissent un peu partout. Pour notre sécurité ? Pour lutter contre les incivilités ? Il ne s’agit pas seulement de vidéos comme vous pouvez en réaliser. Celles-ci peuvent être associées à de puissants logiciels qui permettent de tracer, de suivre une personne. La caméra de surveillance n’est pas bienveillante. Elle est soupçonneuse S’il y a des caméras dans nos rues, c’est d’abord du fait de la méfiance, du soupçon, de la peur qui se sont installés dans notre société. Savez-vous qui regarde ces images ? Savez-vous si vous pouvez y avoir accès ? Connaissez-vous les moyens de contrôle de ces dispositifs ?

Droit à demander asile et protection : déjà plus de 600 morts en méditerranée depuis le début de l’année, des cadavres retrouvés dans la montagne du coté du col de l’échelle. La géographie utilisée en appui pour arrêter les migrants. Pour ceux qui arrivent à atteindre notre territoire, la mise en place des barrières administratives de plus en plus difficiles à franchir. La nouvelle loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » ne va pas arranger les choses.

Face aux atteintes aux libertés, aux atteintes aux droits, vous voulez agir, vous faire entendre ?

Rejoignez-nous ! Vous n’êtes pas encore adhérent ? Et si c’était le moment…


« Les conflits ne sont pas des problèmes : ils portent en eux des solutions. La plupart du temps il s’agit, certes, de solutions auxquelles le gouvernement refuse même de penser. C’est d’ailleurs leur fonction : contraindre à penser. Notre société doit donc les aborder sans craintes ni stigmatisations, par un dialogue et une négociation respectueuse et responsable. Cette nécessaire œuvre de patience ne relève ni de la faiblesse, ni du calcul machiavélique. En République, cela porte le beau nom de démocratie. »

Pierre Tartakowsky et pour lire l’article complet


Pas d’enfants en centre de rétention !

 

A l’heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l’enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés en métropole, et plus de 4 000 à Mayotte en 2016. Ce nombre ne cesse d’augmenter.

Lire la tribune dans Libération

 


Nos valeurs sont menacées : demandons une Europe accueillante!

Rejoignez l’initiative citoyenne européenne !
– Encourager la solidarité et non pas la punir.
– Accueillir celles et ceux qui fuient les persécutions.
– Offrir un véritable accès au droit pour tous.

Pour participer à l’initiative citoyenne


Rassemblons nous pour faire vivre les droits et les libertés

 

La Ligue des droits de l’Homme est active à Thionville.

Elle aide les exilés à faire valoir leurs droits : demande d’asile, de titres de séjours…

Mais pour nous, pour la Ligue des droits de l’Homme, tous les droits sont à défendre.

Il n’y a pas hiérarchie, mais solidarité entre les droits.

On ne combat pas la tyrannie en acceptant la misère.

Le droit au travail est aussi nécessaire que la liberté d’expression.

Le droit à l’éducation est aussi important qu’une justice équitable.

La liberté ne doit pas céder le pas devant le sécuritaire.

Partagez avec nous votre souci du droit et des libertés.

 

En savoir plus

 

 

8ème café citoyen

Bonjour,

la section de Thionville-Fensch de la Ligue des Droits de l’Homme a le plaisir de vous inviter à son 8ème café citoyen qui se déroulera le

Mercredi 9 Novembre à 20h
au café « l’Ecu », rue de la Poterne à Thionville.
(voir lien google maps : http://g.co/maps/7pts2)

Thème de la soirée :

L’éducation !

L’entrée est libre, et chacun peut s’y exprimer.
(les consommations sont à la charge de chacun !)

7ème café citoyen de la section !

C’est déjà la rentrée … et avec cela, la section prépare l’organisation de son prochain café citoyen !

Celui-ci aura lieu le 28 septembre prochain à 20h

le thème de la soirée :

La démocratie !

Café l’écu
rue de la poterne à Thionville

Entrée libre, chaque personne prend en charge ses consommations !

La nuit du 4 août !!!

La section de Metz de la LDH, en association avec la section de Thionville et de nombreux partenaires, organise

Faites de l’égalité

… Une soirée avec de nombreuses animations pour abolir les « nouveaux privièges« 

Rendez-vous nombreux …

Parvis des droits de l’Homme

Devant le centre Pompidou à Metz, le Jeudi 4 août à 18h !!!

support du 6ème café citoyen

la section a organisé le 22 juin dernier son 6ème café citoyen au harp’s bar de Thionville.

Le thème de la soirée était
« Développement économique : croissance ou décroissance »

Un texte d’introduction a été rédigé à cette occasion, nous vous proposons de le retrouver ci-après !
La section organisera son prochain café citoyen sur le thème de la démocratie au mois de septembre !

Bonnes vacances !


Section de Thionville-Fensch. Café citoyen du 22 juin 2011

Développement économique, croissance ou décroissance.

Nous vivons actuellement une crise économique grave qui se traduit par un développement du chômage, une précarisation des salariés, de la perte de pouvoir d’achat et un recul de la protection sociale. Cette crise a aussi des incidences négatives sur l’école, la justice, la santé, le travail social, la culture, l’accueil et les droits des étrangers…

Il semble juste pour les défenseurs des droits humains de militer pour un développement économique qui mettrait un coup d’arrêt à ce recul de la solidarité# et qui pourrait même la faire progresser.

Les keynésiens utiliseraient les outils classiques de la régulation économique : augmentation des bas salaires, valorisation des allocations, embauches dans la fonction publique et le monde associatif… Cela amènerait plus de consommation, donc de la croissance économique, donc de la création d’emploi, donc, par la suite, plus de ressources publiques et la possibilité de mieux financer la solidarité.

Les libéraux objectent que pour mener une telle politique il faut augmenter la pression fiscale ou alors il faut s’endetter pour financer les mesures. Que tout cela est au dessus des moyens du pays et que finalement il s’appauvrirait encore plus en suivant cette voie.

Ceci constitue le débat classique gauche/droite; keynésianisme versus libéralisme.

De fait cela fait quelques années que nous sommes dans un environnement économique libéral, le keynésianisme n’est plus à la mode.

Rappelons que le modèle keynésien est celui qui a prévalu en Europe entre 1945 et 1975 (les fameuses 30 glorieuses) et il est le fondement du compromis social-démocrate. Durant cette période il y a eu une amélioration sans précédent des conditions d’existence des gens : plein emploi, essor de la solidarité, augmentation du niveau d’éducation, développement démocratique, acquisition de droits nouveaux. Ce progrès continu était porté par un contexte économique favorable basé sur la reconstruction, une demande intérieure forte, sur des matières premières peu chères et abondantes, une énergie perçue comme illimitée et pratiquement gratuite et sur une forme d’impérialisme économique et politique à l’égard de ce que l’on nommait le tiers monde. Sortie du colonialisme et entrée dans le néo-colonialisme.

On peut regretter cette époque « bénie » pour ce qu’elle a apportée de plus positif mais on peut noter que la forte croissance qui l’a caractérisée à engendré:

  • l’agriculture intensive,
  • la pollution (dégradation de l‘environnement, pollution télévisuelle et publicitaire),
  • le saccage des ressources de la planète,
  • La montée de l’individualisme
  • L’hyperconsommation

Ce que d’aucuns nomment la déshumanisation et la gadgétisation du monde. Cela a créé aussi beaucoup de frustration car l’avoir est passé avant l’être.

(Ils avaient perçus tout cela les baba cools barbus des années 70 qui allaient manger du fromage de chèvre dans les Cévennes et dont tout le monde se moquait. Peut être avaient-ils le tort d’avoir raison trop tôt et de ressembler un peu trop à leurs caricatures?)

Alors faut-il pour sortir de la crise actuelle, promouvoir un développement basé sur la croissance, croissance libérale (déréglementation, ouverture des frontières, loi de l’offre et de la demande, loi de la jungle, loi du plus fort, tant mieux pour les plus forts!) ou croissance keynésienne (le capitalisme + le progrès social) ou chercher à défendre un autre type de développement économique basé sur la décroissance?

Une précision: La croissance c’est l’augmentation annuel du Produit Intérieur Brut (PIB). Or, en France le PIB a toujours augmenté depuis 1945. Certes maintenant croît-il moins vite que dans les années 70. Nous sommes passé d’un taux aux alentours de 10% par an à un taux oscillant entre 1 à 2,5% par an. C’est-à-dire que chaque année la France est plus riche que l’année précédente.

« Le PIB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue » Bob Kennedy.

La décroissance:

(Références: textes de Serge Latouche et André Gorz, articles de Télérama, Politis et le Monde Diplomatique, sites internet Wikipédia et Oekopédia.)

La décroissance est un slogan politique, un « mot-obus » selon Paul Aries. Il a pour but de faire réagir et de marquer l’abandon de l’objectif de croissance. Il ne signifie pas la croissance négative, ce qui serait antinomique. Il conviendrait plutôt d’utiliser le terme d’a-croissance, avec le a privatif comme dans athéisme.

Le mot décroissance est d’un usage récent mais les idées qu’il véhicule sont anciennes (socialisme utopique, mouvement anarchiste, malthusianisme) et ont été reprises dans les années 1960-1970 par des auteurs tels que André Gorz, Cornélius Castoriadis et surtout Ivan Illich, ce dernier utilise le terme de convivialité. En fait le terme de décroissance porte à confusion. Il ne s’agit pas de faire décroître le PIB dans une société restée inchangée, car cela se ferait au détriment des gens. Mais la construction d’une société conviviale suppose la gestion responsable de l’environnement, la sortie de la logique du profit et de la valeur et la démocratisation de l’économie. Il n’y a donc pas d’opposition entre socialisme et convivialité, entre écologie et socialisme.

La décroissance, la convivialité ou l’a-croissance est une création théorique qui a nourri l’écologie politique.

La question écologique dans l’économie a été développée dans les années 1970. En 1972 parait un rapport du Massachusetts Institute of Technology commandé par le Club de Rome# et qui s’intitulait en français «Halte à la croissance ». Ce document, en pleine période de croissance et de consommation soulignait les dangers économiques de la consommation de matières premières et de la progression démographique. Le MIT fera paraitre un autre rapport en 1974 qui s’intitulait en français « Sortir de l’ère du gaspillage: demain ».

Ces textes défendaient l’idée de croissance zéro.

Celui qui est considéré comme l’inventeur du concept de décroissance est un économiste roumain Nicolas georgescu Roegen qui a critiqué l’économie classique car celle-ci ne prend pas en compte le principe de la dégradation de l’énergie et de la matière (phénomène d’entropie) dans sa réflexion.

Le concept de décroissance rencontre un écho important car il apporte des réponses à la crise actuelle. Cette crise n’est pas seulement économique, elle est globale car elle est économique et financière, sociétale, politique, écologique et climatique. La crise est globale car elle est mondiale et parce qu’elle est structurelle et non conjoncturelle. Pour l’analyse marxiste le capitalisme a atteint la limite de son développement; la masse des capitaux accumulés n’est plus capable de se valoriser par l’accroissement de la production et l’extension des marchés. Il n’y a plus d’investissements productifs additionnels mais des investissements de productivité par lesquelles les entreprises tentent de restaurer leur niveau de profit qui se traduisent par des réductions d’effectifs, des externalisations et délocalisation… C’est selon André Gorz la limite interne du modèle. Le capitalisme a atteint également une limite externe: la terre.

Le concept de décroissance rencontre un écho important pour différentes raisons et problématiques:

Epuisement des ressources énergétiques: pic de production de pétrole atteint en 2005. Gaz: réserves pour 70 ans, uranium réserves pour 50 ans, charbon: réserves pour 200 ans.

Raréfaction de ressources minières: nickel, cobalt, cuivre..

Dégradation de l’environnement et du climat.

Inégalités entre le Nord et le Sud. Obésité chez nous, malnutrition dans le Sud. Cultures fourragères dans le Sud (au détriment de l’agriculture vivrière) pour nourrir le Bétail du Nord.

Problème de l’empreinte écologique: il faudrait 3 planètes si la population mondiale vivait comme les européens, 8 si la population mondiale vivait comme les étatsuniens….

L’Histoire nous enseigne que les sorties de crise passent souvent par la guerre. Une perspective pour y échapper est la mise en place d’une société de décroissance. Cependant tout le monde ne partage pas ce diagnostic et ce pessimisme. La science nous sauvera pense les scientistes (Claude Allègre). Le marché trouvera la solution, il produit sa propre régulation selon les libéraux. Pour d’autres il est possible de faire quelques aménagements à la marge du système: c’est le concept de développement durable.

La mise en place d’une société de décroissance passe par:

  • La relocalisation de l’économie,
  • Le développement des énergies renouvelables,
  • Le développement de l’économie sociale et solidaire,
  • Une politique culturelle et d’éducation populaire,
  • Le développement des services publiques,
  • L’encouragement à des modes de vie communautaire
  • Une meilleure répartition des richesses,
  • La destruction de la société de consommation en s’attaquant au crédit, à l’obsolescence et à la publicité

Et au niveau individuel l’adoption d’un mode de vie basé sur la simplicité volontaire.

Christophe Becker

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Nous étions onze a discuter de décroissance à partir de ce texte ce mercredi 22 juin dans un café thionvillois. Nous ne savons pas si la LDH s’est positionnée sur ce thème. La discussion a aussi porté sur le nucléaire en toute fin de soirée. Sur ces deux sujets nous aimerions savoir si la LDH a pris position. Le débat fut riche et l’ambiance sympathique, vous auriez du venir!

Le prochain café citoyen aura lieu mi-septembre et nous parlerons de démocratie

Christophe Becker

Ouverture de la page de la section de Thionville-Fensch

Bienvenue !

Bienvenue sur la page d’information de la section Thionville-Fensch de la Ligue des Droits de l’Homme.

Sur cette page vous retrouverez régulièrement des informations sur nos actions ou les actions de mouvements amis, nos réunions publiques …etc…

Bonne lecture !

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