Catégorie : Châtellerault

24 mars – Accueillir migrants et réfugiés

Le 24 mars : Réunion publique salle Camille Pagé Conférence de Catherine Wihtol de Wenden 

Cette très riche conférence de Catherine Wihtol de Wenden a réuni près de 120 auditeurs. La conférencière, spécialiste de ce sujet, nous a permis de prendre du recul sur l’actualité et de rétablir quelques vérités, à travers une contextualisation historique et une analyse des statistiques des migrations.

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Accueillir migrants et réfugiés

 

L’histoire de l’humanité correspond essentiellement aux migrations successives qui ont scandé la vie des gens et des peuples. Les migrations ont été personnelles, familiales, de groupes, en fonction de besoins et de nécessités, mais aussi de désir et d’esprit d’aventure. L’envie de découvrir d’autres pays, d’autres cultures, d’autres individus comptent pour beaucoup dans la constitution de la richesse humaine, le bien commun de l’Humanité.

Les réfugiés, eux, sont des personnes qui fuient des situations de guerre, de calamités sanitaires ou de catastrophes environnementales. Leur vie est en danger et il est naturel que leur demande d’asile, d’hospitalité, soit reconnue.

Au fil du temps, le droit international a pris en considération ces formes de mobilité, gage du développement humain. Aujourd’hui les Conventions et les Traités organisant les relations internationales en termes de droits de l’Homme, droit humanitaire et droits des Etats coexistent avec les lois des Etats-Nations en des mouvements parfois paradoxaux. Les flux migratoires redéfinissent la souveraineté de l’Etat et la citoyenneté au cœur de la Nation. Le monde bouge et les personnes migrantes témoignent de la nécessité d’inventer des structures d’accueil propres à refonder un humanisme respectant la dignité humaine. Il est temps de changer le regard d’une gouvernance incapable de bonne politique migratoire. Les migrants et les réfugiés sont des trésors pour l’humanité.

Nous vous invitons à débattre des solutions pour construire un monde meilleur où la liberté d’aller et venir sera encouragée, et non entravée ou interdite.

 

La librairie « Aux Classiques » présentera lors de la soirée-débat les livres de Catherine Wihtol de Wenden lors d’une séance de dédicaces.

 

 

 

 

 

 

Mars/avril 2016 : Participation à 3 soirées film et débat au cinéma Les 400 coups

Mars/avril 2016 : Participation à 3 soirées film et débat au cinéma Les 400 coups

18 mars : film L’homme qui répare les femmes, soutenu par la LDH. Philippe a animé le débat pour la LDH, aux côtés du groupe de Châtellerault d’Amnesty International. La salle (125 places) était pleine.

21 mars : la LDH Châtellerault (Philippe) est intervenue, ainsi que le Comité Poitevin Palestine après la projection du film This is my Land en présence de la réalisatrice, Tamara Erde. Salle presque pleine.

11 avril : débat mené par la LDH Châtellerault (Philippe) après la projection du film Merci Patron.  Salle presque pleine.

 

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

 

Les associations signataires ont créé en janvier 2016 un Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans le département de la Vienne. L’Observatoire recueillera les plaintes ou recours qui pourraient résulter d’assignations à résidence ou de perquisitions jugées abusives. Il contribuera à apporter un soutien au citoyen qui le solliciterait pour contester ces mesures afin que justice soit rendue.

 

Association du Front de Gauche châtelleraudais, ATTAC, CGT, Emmaüs Naintré-Châtellerault, la Fédération de la Vienne de la Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme-Châtellerault et Poitiers, Mémoire de la Commune de Paris 1871, Syndicat des Avocats de France, Union des FAmilles Laïques

 

Contact : LDH : 06 88 32 01 49   ldhchatel@ldh-france.org

 

Etat d’urgence : un observatoire dans chaque département

Les sections du Poitou-Charentes de la Ligue des droits de l’Homme, réunies en assemblée samedi 23 janvier à Saintes, ont décidé de créer un Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans chaque département.

Elles appellent les autres associations et syndicats à unir leurs efforts pour permettre à ces Observatoires de jouer tout leur rôle pour dénoncer les dérives inadmissibles de l’état d’urgence, recueillir les plaintes et avoir une connaissance globale. L’observatoire recueillera les plaintes ou recours qui pourraient résulter d’assignations à résidence ou de perquisitions jugées abusives. Il contribuera à apporter un soutien pour contester ces mesures devant la juridiction compétente, via des référés en urgence ou sur le fonds.

L’état d’urgence n’est pas fait pour interdire des manifestations, assigner des militants de l’écologie à résidence et prolonger les tentatives de « criminaliser le mouvement social ». C’est un détournement de procédure. S’il a pu être compréhensible pendant les douze jours qui ont suivi les événements dramatiques du 13 novembre, l’état d’urgence ne peut devenir un état d’exception permanent, mettant en cause l’intervention préalable des juges judiciaires, indépendants de l’Etat. « Nul ne peut être arbitrairement détenu. L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi » affirme l’article 66 de la Constitution. Or c’est précisément ce principe fondamental de notre démocratie que met en cause l’état d’urgence au profit du pouvoir discrétionnaire du Ministère de l’Intérieur, de tout l’exécutif de l’Etat, et des Préfets, avec le seul contrôle à postériori des tribunaux administratifs.

C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme et du Citoyen demande la levée de l’état d’urgence, s’oppose à sa constitutionnalisation (et à celle de la déchéance de nationalité pour les binationaux) et à sa prolongation pour encore trois mois, voire beaucoup plus -que cela passe par une réforme constitutionnelle ou pas- comme le souhaite le Premier Ministre, Manuel Valls, « le temps nécessaire », « jusqu’à ce qu‘on puisse en finir avec Daesh » (interview sur la BBC, 15 janvier, rapporté par l’AFP).

La LDH appelle toutes les associations, toutes les organisations syndicales, les citoyennes et citoyens à participer aux rassemblements prévus ce samedi 30 janvier à Paris et dans toute la France, et dans nos département, à Châtellerault, Poitiers, Niort, La Rochelle, …

Pour la LDH du Poitou-Charentes
Henri Moulinier, Délégué régional – Section de La Rochelle – 06 77 82 78 87
Vincent Courtin, Délégué adjoint, Section de Niort
Marie-Agnès Rampnoux, Secrétaire, Section de Royan
Patrick Falzone, Trésorier, Section de Saintes – 06 75 65 95 09
Section de Châtellerault de la LDH, tél. 06 88 32 01 49

Communiqué de presse – 15 novembre 2015

Contre les tueries, le respect du droit à la vie

 

La Ligue des droits de l’Homme est solidaire de la douleur des familles qui ont perdu un ou plusieurs de leurs proches. L’émotion considérable qui a saisi le peuple de France et au-delà, les gens et les peuples épris de liberté, demande à être prolongée par une réflexion sur le droit à la vie.

 

En janvier les assassinats ciblés à Charlie Hebdo et l’Hyper Casher étaient une atteinte effroyable au droit à la vie, à la liberté d’expression et à la liberté de création. Les tueries aveugles du 13 novembre cristallisent une horrible transgression visant à nier de manière absolue le droit à la vie. La riposte la plus radicale est de relever l’immense défi lancé par les personnes en haine de la vie humaine, de la démocratie et de la culture.

 

Tous ensemble, nous réussirons à dépasser ce terrible moment, si, tous ensemble, nous vivons et portons avec sincérité les valeurs que nous proclamons. L’urgence du moment doit être accompagnée d’une parole de vérité sur la satisfaction des droits fondamentaux de chaque être humain, partout sur terre, sans lesquels émergent les conditions de radicalisation propices à l’avènement de telles violences.

 

La section de Châtellerault de la LDH

Soirée-débat « D’autres regards sur la guerre 14-18 »

La Ligue des Droits de l’Homme
L’Association Républicaine des Anciens Combattants
La Libre Pensée      

invitent à une soirée-débat sur le thème

D’autres regards sur la guerre 14-18

Maison pour Tous
Châtellerault

Jeudi 15 octobre 2015  à 20h30

Conférence de
Gilles Manceron
Membre du Comité central de la LDH

Projection du film
Adieu la vie, adieu l’amour – fusillés pour l’exemple
de Michel Brunet et
Dominique Hennequin Lire la suite »

Migrants et réfugiés ont droit à une égale dignité

« Migrants » et « réfugiés » ont droit à une égale dignité   Des milliers de réfugiés ont réussi à franchir les murs et les douves de la « forteresse Europe » pour faire valoir leur droit à bénéficier de l’asile, eux qui fuient un monde effroyable dans des pays en guerre. L’Europe accueille une infime partie des réfugiés dans le monde, et pour ce qui est des réfugiés syriens, moins de 10 %, et la France 0,5% (sur deux ans). La « générosité » de l’Etat français est donc toute relative.   A Châtellerault il existe une tradition du bon accueil qui est l’honneur de la cité. La ville peut donc continuer à assurer cette belle image sans difficultés majeures dès lors que les pouvoirs publics (Etat, Département, Agglo et Mairie) s’organisent convenablement. A Châtellerault, comme ailleurs en France, il y a des migrants en quête d’un titre de séjour pour faire valoir leurs droits fondamentaux. Certains sont aussi des réfugiés, provenant d’autres pays que la Syrie, mais ils ont été déboutés du droit d’asile D’autres, des gens qui vont et vient sur la planète en vertu de l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) qui reconnaît à chacun le droit de circuler librement et de choisir sa résidence, de quitter tout pays, y compris le sien, et d’y revenir s’il le désire. Bon an, mal an, le chiffre de ces réfugiés/migrants reste stable depuis une quinzaine d’années : 300 personnes aidées, essentiellement par les associations châtelleraudaises. Il serait temps que l’Etat considère que les migrants, citoyens de fait en notre ville de Châtellerault, ont droit aussi à bénéficier des dispositions des conventions signées par la France dans le cadre du droit international.   Les migrants, parmi lesquels les réfugiés, ces migrants d’un genre particulier, ont droit de voir satisfaire par les pouvoirs publics leurs droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, indivisiblement. Il y a urgence que les institutions publiques fassent preuve, par delà l’émotion et la compassion soudaine, de courage et de lucidité. Pour la dignité de chaque frère humain, dirait Albert Cohen.     La section de Châtellerault de la LDH                                                 12 septembre 2015

Châtellerault Libertés : les actualités de juin 2015

Le  11  janvier  2015,  à  Châtellerault, comme  ailleurs  en  France,  les  citoyens se sont rassemblés pour dire leur  confiance  dans  la  République.

Or le gouvernement, sourd au sentiment  général,  soumet  au Parlement qui les vote des projets de lois dans le droit fil des lois liberticides de l’ère Sarkozy. Un immense champ sécuritaire vient d’être instauré avec la loi sur  le  renseignement,  dite  encore «  anti-terroriste  »,  lourde  de  conséquences  pour  les  libertés  privées  et publiques. Et dans un autre registre, la réforme du droit d’asile, et bientôt celle  de  l’entrée  et  du  séjour  des migrants,  traduisent  de  la  part  des autorités  une  suspicion  généralisée à  l’égard  des  personnes  étrangères et une volonté délibérée de les insécuriser. Lire la suite »

Affaire Chazerans : Le Recteur de l’Académie de Poitiers a souhaité rencontrer la LDH

Le 9 mars 2015

Le Recteur de l’Académie de Poitiers a souhaité rencontrer la Ligue des droits de l’Homme pour échanger sur l’affaire Chazerans.

Le Recteur a retracé les différentes étapes qui l’ont conduit à suspendre Monsieur Jean-François Chazerans et à saisir le Procureur de la République. La LDH estime qu’après la décision du Procureur de la République de classer l’affaire – le délit d’apologie d’actes de terrorisme n’étant pas constitué – la tenue du conseil de discipline n’était plus nécessaire. La LDH a rappelé le droit et les libertés, et notamment la jurisprudence liée à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui dit en substance que « les informations ou les idées qui heurtent, choquent ou inquiètent l’opinion ou les pouvoirs publics » sont légitimes.

La discussion a permis aussi d’évaluer la portée de la liberté pédagogique et de son expression dans le cadre d’un cours de philosophie qui demande à ce que le développement d’un propos ou d’une idée ne soit pas sorti de son contexte, sous peine de faire dire ce qui n’est pas dit.

Devant la détermination du Recteur à saisir le conseil de discipline le 13 mars, la Ligue des droits de l’Homme a exprimé son désir que la solennité de la journée du 11 janvier soit préservée dans toute son intégrité. La LDH pense que l’Education Nationale peut faire l’économie d’incriminer Monsieur Chazerans.

Section de Châtellerault